UN LABORATOIRE POÉTIQUE, VOILÀ CE QU’EST D’ABORD NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) DIXIT MARLENE LA JARDINIÈRE

MICHEL LE CONCIERGE ET SON AMI PIERROT VAGABOND

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Le nuit et jour consacré à la recherche a pris un élan poétique inattendu.. celui de l’amitié oeuvre d’art.… Tout se passe comme si mon k-oeur de chercheur se partageait deux univers de convivialité eumétrique…. Celui de Gaelle la métaphysicienne quand je vais dans son petit appartement métamorphosé en atelier doctoral… puis quand je retourne après un nuit e jour passé dans l’intensité de l’univers métaphysique de Gaelle dans la bulle d’amour oeuvre d’art que vivent Marlene et Michel….

Et entre les deux territoires d’amitié oeuvre d’art… je signe doucement le trajet de mes pieds vagabonds… car tout est devenu onérisme …. Je sens à peine mon corps parce que socle abjetal de mon rêve big bang…

La nuit chez Gaelle fut encore une fois d’un design eumétrique dansant…. Quand elle signe ses graphes sur son grand divan… moi je lis sur le fauteuil… en fait… je parcours livre par livre son âme bibliographique qu’elle a amassé ç travers les années…

Et je la regarde… elle si belle femme dont je ne vois que la beauté encore plus magnifique de son rêve… Je me rends compte que toute pa vie de vagabond céleste… j’ai soit allumé des rêveuses ou des rêveurs, soit serré la main à des grandes rêveuses ou rêveurs du pays… soit pris soin avec une dévotion sacrée d’un rêve en péril d’une rêveuse ou d’un rêveur…

Gaelle travaille à son doctorat oeuvre d’art… Non pas un doctorat de commentaire… mais un doctorat de pure invention métaphysique… Et jour après jour, nuit après nuit, d’un enregistrement audio à l’autre, je suis voyageur… d’un événement universitaire…

Par sa main qui trahit la pensée… Gaelle a créé un univers graphique qui a son tour a fait d’elle une conscience graphique hors de l’histoire, hors de la dialectique, hors de l’herm.neutisme…

Et voilà que cette conscience graphique par le biais méthodologique d’une boîte à syntagmes fait de sa lectrice et de son lecteur une conscience graphique , lui donnant les clés pour partir è l’exploration génétique des nouveaux chemins du merveilleux par le pari du rien sous la luminosité de la raison cosmétique….

LE VOYAGE D’UN RÊVE MUET.

Je lis un peu par terre…. retourne sur mon fauteuil…. regarde l’arbre dans la fenêtre… devient brosse d’être… Puis… chacun sur nos divans… tout habillés… avec une jetée comme couverture… nous nous enfonçons dans l’onérisme d’un sommeil réparateur avant de se réveiller et de reprendre le voyage doctoral…

Et puis… et puis…. 24 heures ont passé… Il est 7 heures du soir… je reprends le métro…. marche Côtes des neiges… entre dans l’appartement… Marlene et Michel me font un accueil remarquable… Michel a pratiqué sa guitare… Nous rions… Marlene invente la notion DE LABORATOIRE POÉTIQUE … Nous rêvons…. nous dansons notre amitié. oeuvre d’art…

Et me voilà sur ma planche… dans mon sac de couchage… visité par une formidable attaque d’être… Je ne sais même pas si je dors.. On dirait la beauté du monde qui prend soin de moi pendant que je m’assoupis… J’ai beau dormir sur une planche… c’est le rêve big bang lui-même qui se fait soie, nuage de soie orné d’humanité oeuvre d’art…

Une heure du matin… réveil…. tout en somptuétude…. pour ne pas déranger l’attaque d’être qui ne m’a pas quitté… et me voilà sur ma petite chaise devant le portable que Marlene et Michel m’ont acheté à rêver par les mots… notre équipe de recherche… Marlene, Michel Gaelle

Et me voilà implorant ces millions d’enfants se mourant de faim ou de blessures de guerre de ne pas m’en vouloir si la nano-citoyenneté-planétaire n’est pas encore survenue… si les deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) n’ont pas encore tenu leur première table ronde multiverselle sur la cinquçeme question du pays oeuvre d’art

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Pierrot vagabond

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Hier, c’était le 5 à 7 des Semeurs de contes en collaboration avec Cantine Motivée. Ici, je souligne la contribution inestimable de Céline Jantet!

Lors de cette soirée, nous avons eu le plaisir de retrouver d’autres conteurs, des amis, de présenter notre projet La grande virée des Semeurs de contes, qui commencera demain, à 9 h, au métro Papineau. Le mot de notre parrain, Gilles Vigneault, a été lu avec beaucoup d’émotion par Françoise Crête.
Un second parrain, arrivé comme un cadeau du Ciel, est venu nous encourager dans notre quête pour semer et récolter des histoires, de Montréal à Québec. Il s’agit de Pierrot Rochette. Pierrot est le plus sympathique vagabond du Québec. Un très beau portrait documentaire, Mon ami Pierrot, Le dernier homme libre, a d’ailleurs été réalisé à son sujet. Même le conteur québécois, Simon Gauthier, lui rend hommage dans son spectacle très touchant : Le vagabond céleste.
C’est le cœur rempli de fierté que j’ai reçu, pour la route et en prêt, le bâton de Pierrot. Son bâton de parole, de marche et de sagesse. Celui qu’on lui a échangé il y a sept ans. Celui sur lequel je pourrai m’appuyer pour me donner de la force et du courage le long de mon parcours de marcheuse et de semeuse de contes. Vous le verrez durant nos spectacles. Il sera le témoin de nos aventures ainsi que le symbole fort de la passion qui nous habite et qui nous unit : celle du conte.
Merci Pierrot! Je te remettrai ton bâton au retour, compte-sur-moi. Il sera imprégné de notre fatigue, de la pluie et du beau temps, mais aussi de la réussite de ce projet audacieux
Note :
Pour en savoir plus sur Pierrot, visitez son site internet.

10-LE BÂTON DE LA STE-VIERGE

Quand j’arrive chez Raynald Boutin à La Tuque, et qu’il me remet un vieux bâton scout, depuis 30 ans dans sa cave, sculpté par son gars alors qu’il avait 13 ans, il y avait à l’intérieur du haut du bâton, une petite grotte avec une statue de la Ste-Vierge, la même qu’il y a 30 ans…

Et je marchai trois jours avec la Ste-Vierge. Je me rendais compte que son personnage était passé de réalité à raconte et de raconte à conte. Elle n’était plus qu’un conte qui vacillait sur son trône de coup de bâton en coup de bâton. Elle tomba du bâton plusieurs fois, je la reposai.

Plus j’avançais avec, plus j’étais mal à l’aise… Je me rappelai de ce raconte du Frère André vécu personnellement à l’oratoire St-Joseph.

J’avais passé plus d’un an à lire des livres de théologie, à assister de 3 à 7 messes par jour juste pour mesurer la distance phénoménologique et culturelle entre mon enfance et ma vieillesse.

La caféteria de l’oratoire St-Joseph était mon bureau. J’y écrivais des chansons avec ma guitare.. Durant plus de 2 mois, un homme d’une quarantaine d’années, chauve habita la même table devant son portable.

Un après-midi, il traverse diagonalement, se rend à ma place et me dit: j’en peux plus de souffrir… Je lui dis, viens je t’emmène au tombeau du frère André, tu vas déposer tes mains et tu vas lui dire à haute voix ce que tu voudrais qu’il fasse pour toi:)))

Et l’homme de dire… frère André, j’ai perdu ma femme, mes enfants, mon emploi, je vis dans une petite chambre minable à Verdun, je me suis fait une blonde mais je suis aussi à la veille de la perdre… Frère André, je suis incapable de vivre seul, donnes-moi une femme et fais que je sois certain que c’est toi qui me l’envoie:)))

Et moi de lui dire… fais attention à ce que tu demandes… le frère André est réputé pour être très vite et tu risques d’être pogné avec la femme:)))

Le soir, une voix à l’intérieur de moi-même me dit qu’il y a urgence à l’oratoire de de m’y rendre immédiatement… je prend le petit autobus… arrivé en haut.. je croise l’homme qui me dit… Ca adonne bien que je te vois, je m’en vais me tuer…..

Tu vas faire ça comment que je lui dis… Je m’en vais me jeter en bas du métro. Ca parait que tu viens pas de Montréal que je lui dis… ici tout le monde sait que c’est le meilleur moyen pour rester infirme toute ta vie…

Je l’emmenai avec moi au petit bar sur la rue St-Denis, empruntai une guitare et la petite scène, je lui chantai trois ou quatre de mes chansons pour le détendre…

Au retour je lui dis… rentre chez toi et le frère André va prendre soin de toi cette nuit…

Le lendemain matin 7 heures, j’arrive à la cafeteria… voila que mon homme me sourit à pleines dents devant son portable. Et il me raconte… Cette nuit, j’ai chatté et une fille a qui j’avais parlé il y a plus d’un an m’a écouté et m’a répondu ceci… C’est normal que tout s’écroule dans ta vie, ça fait un an que je t’attend… Et il me montre la photo de la fille… Une vraie belle fille, à couper le souffle.

Je dis au gars viens avec moi dans la salle de bain… Regarde-toi dans le miroir… C’est impossible qu’un gars laid comme toi ait séduit une si belle fille… Viens on va aller sur le tombeau du Frère André et tu vas déposer tes mains sur le tombeau en lui demandant la grâce qu’elle reste aveuglée par son amour pour toi et qu’elle en se réveille pas…

Ce qui fut fait ainsi et le gars est parti la rejoindre à Québec, je ne l’ai jamais revu…

Et moi de dire à la Ste-Vierge sur mon bâton… c’est-tu vraiment le frère André qui a fait ça? tu trouves pas que mon histoire du frere André qui m’est réellement arrivée ressemble à un conte urbain… Et même toi sur mon bâton, je suis incapable de te voir autrement qu’un conte urbain.

C’est ainsi que je déposai la Ste-Vierge dans la forêt, et que je suis maintenant hanté par une grotte ou son souvenir est infiniment plus intense que sa présence.

Qu’est-ce qu’un conte? c’est un trou dans le bâton de la réalité…

Voilà la raison pour laquelle j’ai pensé que mon bâton de vagabond-raconteur pouvait humblement symboliser la marche des semeurs de contes par le côt&eacut

(SUITE)

Qu’est-ce qu’un conte? c’est un trou dans le bâton de la réalité…

Voilà la raison pour laquelle j’ai pensé que mon bâton de vagabond-raconteur pouvait humblement symboliser la marche des semeurs de contes par le côté sacré d’un espace à conter imprévu.

Je pensai, par ce geste, parrainer une jeune conteuse, Geneviève Falaise, comme le ferait tout grand-père de la beauté du monde car le conte, c’est de se faire le frère André ou la Ste-Vierge de tous ceux et celles qui ont soif d’espérance de magie dans leur vie.

Pierrot

ps. c’est ce conte urbain qu’après ma mort on racontera en montrant le bâton d’un personnage assez flyé pour s’être pris pour un archétype:)))))))))))

Pierrot
vagabond

PRENDRE SOIN DU RÊVE D’UNE AUTRE PERSONNE SANS INTÉRET PERSONNEL CACHÉ… C’EST EXPLORER LE RIEN PAR LA DANSE EUMÉTRIQUE QU’ON OFFRE À L’AUTRE COMME K-ADEAU ISSU DU PLUS HUMBLE DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR

Le temps que j’ai passé chez Chantal Poissant, l’ermite de St-Félix d’Otis en fut un de méditation et de contemplation. C’était assez fabuleux d’assister à la danse eumétrique entre Papa Lama et maman Lama… et bébé Lama…. Quand Papa Lama mu par ses pulsions s’approchait de trop près de maman Lama…. Maman Lama lui crachait dans la face… Et quand Papa Lama s’éloignait trop de maman lama, maman Lama gémissait…. Il fallait donc que Papa Lama soit à juste distance de maman Lama pour qu’elle se sente en sécurité et prendre soin de bébé Lama…. Et la nuit… il arrivait que Papa Lama, maman Lama tourne autour de bébé Lama qui explorait la vie… C’était enchanteur…

Et durant mon vagabondage, j’ai aussi saisi ce qui m’apparaîssait le secret des couples heureux….  Par exemple… le Monsieur avait un atelier ou il faisait des raquettes…. la madame… sa cuisine…. ou elle pouvait inventer des mets… Parfois le monsieur rentrait prendre un liquide pour parler un peu à Madame… parfois la madame apportait des muffins chauds ç Monsieur dans son atelier. Cette danse eumétrique  ritualisée entre présence et absence me semblait tellement appropriée….

Je me rends compte de l’importance d’avoir un rapport eumétrique avec le rien…. Le rien est dans son atelier… Il signe le réel… je suis dans ma cuisine eutopique… je lui apporte le respect de la vie… le dialogue entre le rien et la vie personnelle oeuvre d’art.… c’est cela la poésie… du moins pour moi.

Pierrot vagabond

 

QU’EST-CE QUE LE PARI DU RIEN POUR LE VAGABOND CÉLESTE ?

Lorsque la métaphysicien-sociologue doctorante Gaelle Étémé au cours d’une de nos marches philosophiques a inventé l’étiquette… LE  PARI DU RIEN…. J’en ai tout de suite saisi qu’elle avait en une seule expression décrit ma vie….

Je dois dire que j’en ai été bouleversé …. Combien de fois mes deux hobos de La Tuque ont sauté avec moi en bas du train de la k-ondition humaine.

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Le pari du rien fut ma vie , je crois. Comme s’il fallait constamment inventer l’impossible… dans le sens ou se faire tellement petit , tellement infime, tellement intime que le rien lui-même parte à ma recherche…. et ne me trouve point….

Je rêvais de traverser cette vie sans aucune dépendance de quelque nature que ce soit… pour que les débris de la mémoire du k-oeur descendre la rivière lumineuse de mon âme d’artiste …. tout n’était que poésie…. et je refusais de descendre en bas de la poésie du rien… Car le rien est poésie je crois…. de là LE PARI POÉTIQUE que constitue le risque de partir à la rencontre du rien….

Je fus le premier d’une famille de 10 enfants… Je fus l’enfant de l’amour, béni, aimé …. comme ma mère était belle… et comme mon père en était amoureux… On habitait une toute petite maison sur la rue Gouin, en face du lac St-Louis… mon père travaillait chez H.R.Hillier le jour, comme vendeur et le soir , du jeudi au dimanche jouait de la trompette à l’hôtel royal avec son orchestre…

Comme ma mère était seule… elle gardait éveillé avec elle…. et comme sa grande amie Rose venait passer la soirée avec elle… j’avais le droit d’écouter la télévision en noir et blanc… C’est là que très tôt j’ai eu accès aux conférences d’Henri Guillemin… puis tout de suite après ciné-club…

J’ai souvenir de deux films… le festin de campagne de Renoir et l’ange bleu de Marlene Dietriech….

Puis ma mère me couchait en haut dans ma chambre… Mon père arrivait vers 3 heures du matin…. et parfois… j’allais me coller l’oreille sur le plancher pour entendre leur conversation…

Comme je fus heureux… j’ai vraiment une enfance heureuse… Mon père était tellement amoureux d ema mère que je me suis senti très tôt libre… et encore plus quand ma sœur Lison est née… puis mon frère Gilles, puis mon  frère Claude… Ma mère avait tellement de travail que je me retrouvai libre…. silencieusement libre… J’allais me cacher pour lire….

On aurait dit que je vivais un rêve…. Je me levais avant les autres… Ma mère m’a souvent dit que je vivais comme si je n’avais besoin de personne… et Denis mon partenaire de scène me disait lui aussi que je ne pouvais comprendre les autres parce que j’avais tout reçu de la vie…

EGO SUM PAUPER …. Je suis  pauvre

NIHIL HABEO  ….. Je n’ai rien

ET NIHIL DABO … je ne demande rien

Effectivement… je crois que ma mère et Denis avaient raison… Je crois que j’avais reçu LE CADEAU DU RIEN…. Je me disais… qu’importe ce que sera ma vie… Il me sera impossible d’être malheureux… Je ne serai que joie intérieure…. parce que je ne suis rien… que je n’ai besoin de rien et que je demande rien….

J’avais les yeux du rien… je crois…. des yeux qui voient l’abondance là ou personne ne la voit… et j’en étais bouleversé…. On aurait dit qu’il m’était impossible de ne pas être libre et heureux…

Je me rappelle la journée de mon premier mariage… j’avais passé la nuit avec la dame en rouge (une de mes chansons) et le lendemain je me dirigeai vers l’église… j’avais dit à ma belle-famille qui organisait tout que je passerais me marier entre deux spectacles…. Comme j’ai été malheureux ce jour-là.

On aurait dit que j’étais pas fait pour l’encabanement… Je me rappelle… Dans ce temps-là. dans l’église catholique, il fallait suivre u  cours de préparation au mariage pour  pouvoir avoir le droit de se marier à l’église…. J’avais pris le curé à part… et je lui avais dit… moi je suis philosophe et je n’ai pas l’intention de suivre tes cours, d’autant plus que je ne suis pas croyant… et lui de me répondre,,, Mais moi, dans ces conditions, je ne puis de marier… et moi de lui dire… Si je trouve un prêtre… (car je voulais faire plaisir à mon père) tu me passes-tu ton église… et lui de me dire… oui… J’ai appelé le prêtre qui vivait avec ma tante Rose sa servante au presbytère… qui lui a fait le mariage…

Rendu à l’autel… j’ai failli dire non… je me suis reviré de bord… j’ai  vu mon père… puis je me suis dit… je me suis dit… pourquoi le décevoir …. bon ce n’est qu’un mauvais moment a passer… je repars en tournée….

Et je repartis en tournée…. perdis la bague de marié dans l’eau du lac de Val d’or… La poésie n’était pas au rendez-vous… J’étais jeune… je ne connais pas grand chose… sauf  sauter du train de la k-ondition humaine avec mes deux hobos…

J’ÉTAIS FIANCÉ À LA POÉSIE … ET JE NE LE SAVAIS PAS….

La poésie…. la vie a passé… je n’ai aucun  bien matériel… deux paires de jeans, 2 chemises noires, une bleue… une paire de sandales…. un petit manteau… mais la poésie … elle … la poésie…. fait en sorte que j’écris ce blogue pour ne pas imploser comme une abeille qui aurait cueilli trop de miel….

LE MIEL DU RIEN….

qu’est-ce que le rien?

LE RIEN… C’EST LE MIEL DE LA VIE….

 

 

 

JE VOIS DE PLUS EN PLUS LA PUISSANCE QUE POSSÈDE NOTRE DUO, MICHEL LE CONCIERGE ET MOI… EN ENCHAÎNANT DES SÉQUENCES OU EN PREMIER J’EXPRIME PAR MES FEUILLES UNE CHANSON FAITE D’ERRANCE POÉTIQUE POUR QU’ENSUITE… MICHEL PAR SON ÉTONNANTE CAPACITÉ À TRAVERSER UNIVERSELLEMENT LA CONDITION HUMAINE BOULEVERSE ET RÉPARE À LA FOIS L’ÂME DES HUMAINS ….

Historique
Rêveur Équitable
Historique

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Photo Michel Woodard
Le Disque Compact
Le Disque Compact
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Mon ami Pierrot, Le dernier homme libre – Accueil | Facebook
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Ce matin, à notre conseil d’administration de la créativité, je disais à Michel à quel point notre performance à Brébeuf ou j’entre sur scène avec DANS LA BEAUTÉ DU MONDE… et lui suit avec JE TE DEMANDE PARDON… continue de m’inspirer.

MICHEL A ÉCRIT UN AUTRE CHEF D’OEUVRE…

HEY BROTHER

J’aimerais chanter juste avant lui ma

CHANSON DU PÈRE A MICHEL

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CHANSON DU PÈRE À MICHEL

4 février 2009 – 23 h 49 min

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COUPLET 1

quand t’as l’corps comme l’écorce d’un arbre

les mains propres comme des feuilles d’automne

les yeux rougis par des rides en gouttes de pluie

c’est que l’bon dieu t’as accordé un sursis

COUPLET 2

un sursis pour dire à ma femme j’rêve d’acheter deux chaises berçantes

deux bonnes couvertes une chandelle du thé de menthe

pour rapiécer les bouts d’passé qui nous manquent

COUPLET 3

à soir j’ferme la télévision j’ai la coupe Stanley à maison

87 ans cette année j’ai l’goût d’parler

j’veux profiter d’la rémission qui m’est donnée

COUPLET4

C’est sur mon p’tit lit d’hôpital que j’ai hurlé quand j’ai eu mal

que j’ai crié Dore Dore sors moé de d’là

j’ai eu peur de mourir sans toé ma femme à moé

COUPLET 5

toute ma vie j’ai dit à mes chums

qu’ma femme avait marié un bum

à soir dans chaise berçante ton bum veut s’confesser

y veut pus qu’tu t’sentes mal aimée mal aimée

COUPLET 6

quand t’as l’corps comme l’écorce d’un arbre

les mains propres comme des feuilles d’automne

les yeux rougis par des rides en gouttes de pluie

c’est que l’bon dieu m’a accordé un sursis

pour dire a ma femme merci

Pierrot vagabond céleste

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LA TUQUE, LA RUE GOUIN

LA TUQUE LA RUE GOUIN

Au coeur de l’Autre bord du lac – 1943

Au coeur de l'Autre bord du lac - 1943
Source: BAnQ – détail d’une carte postale 1943 – numérisation Gaston Gravel

dimanche 24 juin 2018

RALT-TV

Claude Rochette était dans ma classe en 4e année.  On “voyageait” ensemble pour aller à l’école: une distance de 1,5 km entre l’Autre bord du lac et le collège Saint-Zéphirin, quatre fois par jour.  On avait donc du temps pour niaiser en masse.
En 1961, la classe de Martha Daneault
au collège Saint-Zéphirin


On va avoir un poste de télévision !
Comment ça un poste de télévision ?
Un poste de télévision, avec des caméras, un vrai poste de télévision comme à la TV.
Où ça ?
Chez-nous !

Je me disais que ça ne se pouvait pas.  Un poste de télévision chez les Rochette ?  En passant Le Nouvelliste, je voyais bien qu’il se préparait quelque chose au deuxième étage de la maison de Roger Rochette sur la rue Gouin, mais un poste de télévision…

Claude Rochette se rappelle:

“Mon père était vendeur chez Hillier (un magasin de vêtements), il animait à la radio CFLM, il était chef d’orchestre, organisateur et dirigeait le journal L’Éclair, un hebdomadaire qu’il avait fondé, et la fameuse station de télé qui opérait au 2e étage du 348 rue Gouin.  En 1963, mon père est hospitalisé plusieurs semaines pour épuisement professionnel. Mon frère Pierre et moi avons dû prendre la relève et agir à titre de caméramen, régisseur et metteur en onde. On avait même la charge de voir à ce que la machine à liqueurs ne manque de rien.”

Source:  Pierre Cantin, LTGLE

Chez-nous, quand on ouvrait notre belle TV Dumont et qu’on tournait la roulette des postes sur le 9, on entendait la voix de Claude Landré qui disait: «Neuf, neuf, neuf, tout est neuf au 9. Ne soyons pas vieux-jeu, optons pour du neuf en regardant RALT-TV, canal 9, La Tuque».


Claude Landré, Réjean Michaud, Marie-Marthe Rivard
source:  Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
Claude Landré et Marie-Marthe Rivard
source:  Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
Marie-Marthe Rivard
source:  Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
C’était bien beau un poste de télévision dans notre quartier mais quand le chapelet en famille a été mis à l’horaire, les soirs de la semaine à 07:00 et que mon père s’est mis dans la tête que c’était une bonne idée de se mettre à genoux dans le salon devant la TV avec pepére, là on trouvait ça moins drôle!  Au beau milieu de la partie de “bride” chez Desroches, fallait tout lâcher pour quelques dizaines de “Je vous salue Marie”… bon, ça n’a pas durer… ma mère s’en est mêlée et pepére est resté tout seul dans le salon…
L’abbé Gilles Poisson dans le studio de RALT-TV
source:  Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
Le poste de régie avec Claude Landré et Réjean Michaud
source:  Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
La dernière fois que j’ai vu Claude Rochette, c’était au printemps ’67. Nous étions partis de La Tuque pour Montréal vers 5 heures du matin en autobus avec un groupe de l’école Champagnat. Nous allions visiter l’Expo ’67. Ce fut ma dernière sortie avec mon copain de l’Autre bord du Lac. Quelques mois plus tard, si ma mémoire est bonne, la famille Rochette a déménagé à Mont-Carmel où CKTM-TV avait ses studios.
1975, CKTM-TV 13 Mont-Carmel
Voici quatre réalisateurs: Gilles Barbeau, André Houde, Roger Rochette et Roland Fafard
Photo déjà publiée sur Trois-Rivières illustrée par Roland Fafard
Puis un jour, à l’Expo de Trois-Rivières, appuyé sur la clôture protégeant un caroussel pour les enfants, alors que je faisais de grands signes de la main à notre fille Annie-Claude qui devait avoir 3 ou 4 ans, je vis sur ma droite un autre papa qui faisait la même chose que moi.  Quand Annie-Claude passait devant nous, je lui criais “Annie-Claude ! C’est beau Annie-Claude !” et là, le père à côté de moi me dit:  “Vous connaissez ma fille?”  Non, non, je fais signe à ma fille, la petite rousse là-bas.    Et il me répond, non, non, la petite rousse, c’est la mienne !  Et du coup, je le regarde dans les yeux et je lui dit:  “Claude… Claude Rochette…”  Nous étions tous les deux, sur le bord d’une clôture, à faire des “bye-bye” à nos deux filles, portant le même prénom, Annie-Claude, rousses toutes les deux et nées la même année.

MA DÉVOTION À LA POÉSIE DE VIVRE FUT SANS CONCESSION TOUT AU LONG DE MA VIE SUR TERRE…. ET C’EST PEUT-ÊTRE CELA …. LE PARI DU RIEN…. EN TOUT CAS POUR MOI… DÈS QUE LA POÉSIE DE VIVRE SE RETIRE DE MA VIE… JE CONVOQUE LES DEUX HOBOS DE MON ENFANCE …. JE MONTE AVEC EUX SUR LES DESSUS DU TRAIN DE LA K-ONDITION HUMAINE… ET ENSEMBLE… NOUS SAUTONS DU TRAIN…. NON PAS DANS LE VIDE… MAIS DANS LE RIEN DU VIDE…. LÀ OU LE RÊVE BIG BANG NE FAIT PAS PARTIE DU RÉEL… MAIS LE SIGNE POUR CEUX OU CELLES QUI ONT LE K-OURAGE DE TOUT ABANDONNER…. LÀ OU LA BEAUTÉ DU MONDE SE FAIT HUMANITÉ OEUVRE D’ART

CHER RICHARD GAMACHE
POÈTE

Faites connaissance avec Richard Gamache

Arts de la scène – Conte

Présentation

“Qui suis-je ? Artiste. Poète, auteur-compositeur, palabriste, écrivain publique, producteur … J’ai jeté tant de bouteilles à la mer que si elles me revenaient toutes je pourrais en faire un radeau et enfin la traverser.”

Maire de Norbertville de 2005 à 2009, récipiendaire en 2010 du prix Georges-D’Or remis par la Société Saint-Jean-Baptiste Centre du Québec pour mon implication dans la promotion et la défense de la langue française, j’ai écris plus de cent chansons et quelques plaquettes de poèmes et n’en finirai jamais de me faire entendre partout où je le pourrai.

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Très cher Richard….
Quand je suis arrivé chez mademoiselle Marie à Victoriaville, dès la première journée, je me dirigeai vers la bibliothèque du cegep… à deux rues seulement à pieds…de la maison de Mademoiselle Marie….
Et là soudain… j’accompagnai l’écriture de Monsieur 2.7k? de lectures vagabondes…. et cela du matin au soir… Et c’est le soir que tu venais faire le ménage de la bibliothèque à la fermeture … Je t’y croisai… et c’est là que j,appris que tu était poète.
Et rapidement, j’obtins le droit de trainer dans la bibliothèque après la fermeture pendant que tu y faisais le ménage…. J’avais d’ailleurs demandé d’y dormir avec mon sac de couchage… ce qui me fut refusé sous prétexte que les assurances ne le permettraient pas…
https://www.youtube.com/watch?v=af-Y3ZqYy8w
J’avais accès quotidiennement à un vrai poète….et pourtant… je sentais que toi et moi habitions la rivière du temps différemment … toi Richard… tu étais un poète bien ancré sur le territoire de ton village, St-Norbert, dont tu es devenu maire d’ailleurs après mon départ…  Tu avais même eu l’audace d’ouvrir une aire en plein air en arrière de ta maison que tu avais nommée LA GAMACHERIE… et tu y présentais une série de spectacles… de chanteurs-chanteuses ou poètes qui venaient dormir chez toi… Je t’admirais beaucoup pour ton assiduité à servir ta communauté par ton enthousiasme.
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Les contes et légendes de retour à La Gamacherie

Yanick Poisson
La Tribune
Fort du succès obtenu l’an dernier, le propriétaire de La Gamacherie de Norbertville, Richard Gamache, a annoncé le retour de son Festival de contes et légendes «La parole est aux actes» pour une deuxième fois du 20 au 22 juin.
L’artiste multidisciplinaire n’a pu que se réjouir des résultats obtenus l’an dernier par le remplacement de sa traditionnelle saison de spectacles par un événement ponctuel de quelques jours.
«C’est une excellente décision qu’on a prise. Nous recevons presque autant d’artistes qu’au cours de la douzaine de semaines de programmation que nous avions avant. Nous sommes toutefois plus ciblés dans le domaine des contes, et les gens semblent apprécier», a indiqué le promoteur.
L’engouement des gens pour le Festival de contes s’est traduit en trois salles combles successives, ce qui a permis à La Gamacherie de renflouer un bas de laine qui semblait s’être troué au tournant de la décennie.
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De mon côté… nuit et jour comme  jour et nuit… je tentais de saisir l’inassouvi perpétuel en moi… et cela par le vagabondage des livres de la bibliothèque de Victoriaville… et cela dans tous les domaines de la k-onnaissance…
2 ans comme cela…. à vivre une vie de poête… sans le sous… en invité chez Mademoiselle Marie qui ne me demandait que de passer la balayeuse dans le salon, de couper des légumes et le soir, aprèes sa journée d’enseignement en mathématiques, de lui raconter mes lectures avant que nous retrouvions chacun nos chambres…
Je dois rendre ici hommage à Mademoiselle Marie qui ne m’a jamais demandé rien d’autre que d’être poète… et cela durant 2 ans… Grâce à Mademoiselle Marie… je pus vagabonder la poésie d’un cegep en poète avant d’émigrer pour 4 ans à la librairie alternative de recyclo-livres sous l’accueil généreux du grand Gérard Cadieux, pour y dormir sur une table et y faire avec Gérard des recherches sur le wow… qui me conduisit finalement à la notion de pays oeuvre d’art à partir de Franck Scott…..
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Toi Richard, tu faisais oeuvre… et moi… après la fermeture de la bibliotheque… pendant que tu faisais le ménage… il m’arrivait de hurler le poingt dans les airs…. en me tenant loin des cameras qui n’avaien t pas de système de son…. et de crier… MAIS TABERNACLE… RIEN DE CE QUE JE LIS NE ME NOURRIT…. MAIS QU’EST-CE QUE JE CHERCHE DONC?….
Ca te faisait rire de bon k-oeur… Richard… car, toi… on aurait dit que tu avais été configuré pour honoré ton village par ton talent et par ta poésie… Mais moi, Richard, il me semblait que je venais de nulle part… et que je recherchais à habiter le nulle part….
Je rêvais de marcher la voie ferrée… partout à travers le Canada… Je ne rêvais pas de faire oeuvre…. ni de me retrouvé sous forme de livre dans une bibliothèque…. J’écrivais Monsieur 2.7k? mais en même temps… je m’apercevais bien que le personnage de la lettre K, avec 2 bras 2 jambes cherchait à sortir de la k-ondition humaine… à fuir… et chaque fois que j’avais réussi une fuite.,… il me fallait fuir de nouveau… de femme en femme… de village en village…. de ville en ville… MAIS FUIR QUOI? ET POURQUOI?
Je te racontais cela… et tu me disais.,.. oui mais il y a des gens qui sacrifient le quotidien pour que tu puisses être libre…. Il est vrai que je refusais de travailler pour gagner ma vie… comme toi tu avais décidé de tenir le coup comme concierge jusqu’à ta retraite pour devenir enfin poète è plein temps…
Moi je refusais cela… Je n’avais jamais travaillé et sois certain que je ne travaillerais jamais…. j’avais  horreur de l’esclavage salarial… même si c’est pour la bonne raison… et j’en ai toujours horreur d’ailleurs… POUR MOI, LA RETRAITE, ÇA COMMENCE À LA NAISSANCE….
Et un beau matin, je me suis enfui dans la cave de Recyclo-livres… cela a duré 4 ans,… On s’est perdu de vue…. tu passais de temps en temps à la librairie…. puis j’ai vagabondé le pays…. puis la connaissance universitaire… puis l’amitié oeuvre d’art.…. EN REFAISANT PERPÉTUELLEMENT LE PARI DU RIEN….
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Ce matin…. j’ai ta belle chanson Bon anniversaire en mémoire, puis l’autre. VA DIRE À MA MÈRE QUE LE POÈTE EST MORT…
Tout cela pour te dire… merci…d’avoir été là pendant que je me cherchais
Pierrot vagabond

UN ARBRE ET LE PARI DU RIEN…. D’UNE AMITIÉ OEUVRE D’ART CONSACRÉE À DES RECHERCHES EN MÉTAPHYSIQUES PAR L’AMITIÉ OEUVRE D’ART

LA MÉTAPHYSICIENNE-SOCIOLOGUE DOCTORANTE

GAELLE ETEME

Image

L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE PIERROT VAGABOND CÉLESTE

PHOTO DE LA PREMIÈRE RENCONTRE…. IL Y A 2 ANS
DEUX ANS DE  RECHERCHE EN MÉTAPHYSIQUE
PAR UNE AMITIÉ OEUVRE D’ART
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Aurais-je ou me douter que ces deux ans de recherche en métaphysique dans un quotidien d’une intensité féérique avec Gaelle seraient vécues comme les plus onériques de ma longue vie consacrée aux rêveuses et aux rêveurs?
J’ai l’impression que mes brosses d’être et attaques d’être ont fait de mon archétype hologrammique du vagabond céleste un stradivarius consacré à la beauté du monde…
De ce temps-ci, Gaelle et moi passons nos nuits en recherche dans son petit appartement métamorphosé en atelier de recherche. Gaelle travaille devant sa fenètre sa rideau ou un arbre magnifique s’exprime à travers un vent rêveur… Sur le mur de droite… un immense tableau noir sous forme de tissu ou elle synthétise ses concepts… sur sa table ou son divan… son oeuvre graphique ou elle traverse des territoires inédits DE LA RAISON COSMÉTIQUE.
Et dans une distance eumétrique dansante… moi je lis …. dans un fauteuil….puis je m’étends par terre avec mon livre….. puis je reviens dans mon fauteuil…
Puis soudain ….Gaelle me convoque… Elle part l’enregistreuse et soudain s’envole dans  ses nouvelles inventions conceptuelles et théoritiques d’une singularité à couper le souffle… J’écoute… je pose quelques questions… j’assiste à l’impossible…. Tout chez elle  n’est qu’un rêve vocationnel consacré à son oeuvre…
Puis… vers 3 ou 4 heures du matin… nous nous endormons chacun dans nos divans… tout habillés …. en étant bien conscients que cela fait aussi partie d’une oeuvre en marche…. La sienne … et la mienne consacrée parallèlement à notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette).
NE RESTE QUE LE VENT DE L’ARBRE… pendant que chacun sur son divan récupère pour mieux inventer l’oeuvre….
Et là, et là ….
l’arbre en face de sa fenêtre qui lui ne cesse pas de s’émerveiller sous un vent musique provoque en moi des brosses d’être et des attaques d’être d’une musicalité ahurissante… Et je reconnais le vent à travers la porte du garage du café St-Vincent qui soufflait sa fraîcheur sur mon visage pendant que je chantais sur le petit banc… Que c’était donc difficile pour moi de cacher ces brosses d’être et ces attaques d’être qui m’assaillaient directement sur scêne et qui me rendaient si absent de toute tentative de faire carrière. J’adorais chanter en début de veillée quand il n’y avait personne ou à la fin quand personne n’écoutait parce qu’on avait trop bu… Je me faisais plaisir à chanter en boucle , par exemple, LA CHANSON AUX MARCHES DU PALAIS en l’enchaînant sans cesse comme si elle ne finirait jamais… en la lisant dans mon cahier comme si je ne l’avais jamais entendue avant… laissant le vent dans la fenêtre du garage du St-Vincent en adoucir le rythme et l’intimité à travers la voix qui reproduisait la trompette de mon père Roger… qui lui un jour m’avait dit… Tu verras… quand tu auras fini ta carrière… IL NE RESTERA QUE LE VENT.
Donc, après un nuit et jour avec Gaelle en recherche dans son petit atelier appartement de métaphysique, je suis rentré dans ma petite chambre atelier de couture chez Marlene et Michel… je me suis étendu complètement brisé de joie par l’arbre devant la fenêtre de Gaelle… Je me suis étendu sur ma planche de bois…. ahuri…. le socle abjetal qu’est devenu mon corps ….. se métamorphose …en stradivarius de la beauté du monde…
Marlene et Michel sont entrés de leur maison secondaire de  Grandes iles.. Je suis si heureux de les voir… heureux, épanouis,,, un couple heureux quand même.,. c’est extraordinaire…. j’ai la chance unique de vivre au quotidien avec un couple heureux,….
Je me suis levé pour leur dire que je ne souperais pas avec eux… que je récupérais pour travailler cette nuit… Je titube tellement ma brosses d’être est profonde… Même la planche de bois sur laquelle je dors se tord de joie comme dans une tempête sans fin…. ou seule la découverte d’un nouveau continent qui n,existe pas compte… celui du RÊVE BIG BANG.
Puis le vent de l’arbre de la fenêtre de l’atelier chez Gaelle étant en conversation avec le vent de la porte de garage du café st-vincent… et le vent des arbres en face de  l’hôtel ou je chantais en Côte d’ivoire pour le gouvernement canadien… et le vent des arbres quand je dormais en face de la mer è Tadoussac… puis le vent des arbres quand je dormais sous la galerie du musée de Caraquet sur le bord de la mer…  puis…. puis… puis….. ma vie ne fut que vent sous les arbres… oh… le vent de l’arbre chez mademoiselle Marie ou je lisais du matin  la nuit tombante…. ohhh le vent des arbres a travers mon camion  de tournée ou je m’arrêtait pour lire la nuit sur la route après un spectacle avec Denis… que de fois… j’avais un rendez-vous avec une fille en tournée… car la vie d’artiste c’est aussi la vie de matin… une fille dans chaque port… j’arrêtais pour écrire un mot sur sa porte… TROPO HEURFEUX POUR ARRÊTER CE SOIR…. et je repartais déposer mon camion sous les arbres.. en me dansant… Je n’oublierais jamais à quel point je fus un homme heureux…  QUI VÉ.CUT LE PARI DU RIEN…. Oh….. cet arbre ou je dormis … et fus surpris par un orage terrible… j’allai m’étendre sur une table d’un  casse-croute… le lendemain… les clients mangeant tout autour de ma table… me laissèrent dormir…. et a mon réveil…. je partis… un peu moins trempé…. car UN ARBRE QUI DANSE SOUS L’ORAGE… c’est l’impossible au k-oeur même du rien.
TOUT CA, COMME GAELLE, JE SAIS QUE JE LE DOIS AU PARI DU RIEN QUE FUT MA VIE….
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Des fois je me dis, je devrais me raconter par les mots ces deux ans d’émerveillement à faire de la recherche avec Gaelle …. Je n’ai qu’à fermer les yeux …. et je vois son immense talent générationnel s’aventurer conceptuellement jour après jour, nuit après nuit, dans son petit bureau de l’uqam ou elle a sacrifié tout pour son  rêve…. ELLE VIVAIT  LE PARI DU RIEN mais ne l’avait  pas encore identifié conceptuellement… tout comme moi d’ailleurs …CE FAMEUX PARI DU RIEN QUI FUT, EST ET SERA LE FONDEMENT MÊME DE MA VIE…. COMME DE LA SIENNE JE CROIS.
Maintenant, Gaelle tout comme moi, savons que ce que Gaelle a identifié comme un fondamental dans ses recherches, l’est aussi devenu dans les miennes… Chacun  à sa façon témoignant de la puissance du RIEN …..
Pierrot vagabond

LE PARI DU RIEN ….. DIXIT LA MÉTAPHYSICIENNE-DOCTORANTE GAELLE ÉTÉMÉ….

La pandémie fut pour Gaelle, Pierrot, Marlene et Michel…. un moment de synchroni-vité exceptionnel pour imaginer, en équipe de recherche élargie… l’avenir par LE PARI DU RIEN.

L’expression est venue de Gaelle… lors de notre marche philosophique…  car curieusement… je dis  à Gaelle… c’est drôle… cette année j’ai décidé que j’aurais du succès… Et Gaelle de me dire… c’est drôle… c’est la première fois que j’entends ce mot dans ta bouche depuis 2 ans qu’on fait de la recherche ensemble…

Et moi de dire… Oui… Je ferme les yeux… et je nous vois… toi et moi sur le bord d’un lac… en co-locataires ….ou co-propriétaires … avec chacun notre espace… ou nous nous visitons pour faire équipe de recherche métaphysique …. dans un nuit et jour de créativité , habitant tout près de Marlene et Michel… et  mon rêve… c’est le succès de l’équipe …. Marlene, Michel, Pierrot, Gaelle … et  mon rêve… c’est que mon oeuvre, cette année…. apporte les sous… pour construire cette maison sur le bord de l’eau à Grandes Iles….  Et il y a justement un terrain à vendre…. une vieille cabane à détruire… une nouvelle à construire….

L’oeuvre métaphysique que tu portes en toi Gaelle me semble vocationnelle… et moi j’ai la vocation de prendre soin du rêve d’une autre personne sans intérêt personnel caché… et depuis que je prends soin du rêve des autres… c’est la première fois il me semble que j’ai le talent pour accompagner la bonne personne… (Au sens ou par exemple… quand j’ai pris soin de l’ermite de St-Félix d’Otis,,, je n’avais aucun talent en agriculture)

Pourquoi j’ai ce rêve là? Parce que la crise du corona virus a précipité la fin de mon vagabondage universitaire, tout en favorisant chez Marlene et Michel une nouvelle épopée…. au sens ou en parfaite eumétrie entre nous basée sur la justice épistémique, je peux maintenant travailler la nuit sans déranger et dormir l’après-midi… tout en ayant le matin avec Marlene et Michel nos conseils d’administration de la créativité et le soir… avec Gaelle dans son appartement transformé en atelier de travail intellectuel… nos recherches en pensée abstraite pure… Gaelle ayant elle-même quitté son bureau à l’UQAM pour terminé la préparation de l’examen de synthèse de son doctorat…

Et j’aime travailler 7 jours par semaine…. nuit et jour… parce que cela est beau….

Je n’ai jamais été aussi heureux… Je peux maintenant non seulement pratiquer l’amitié oeuvre d’art théorisée sur de nombreuses années consacrées au vagabondage de la beauté du monde…  mais pour les merveilleuses années qui me restent à faire de la recherche philosophique… être entouré des trois personnes qui me soulèvent enthousiasme et douceur d’amitié…. Marlene, Michel, Gaelle…

J’ai raconté cela à Marlene et Michel ce matin…  Je disais Marlene… tes jardins sont le k-oeur même de ta philosophie de la vie… toi Michel… toute la suite de ta vie d’artiste va passer par Internet…. Quand à Gaelle,,,, c’est une chercheuse nuit et jour consacrée à la pensée abstraite qui ne rêve que d’un bord de l’eau pour poursuivre ses recherches et publier…. et quant à moi , après avoir vagabonder le pays en quête des grands rêveurs, puis vagabonder 4 universités ç titre de recteur poétique, j’aimerais vagabonder l’amitié oeuvre d’art et publier là-dessus

Je pense que le titre de mon livre serait;

LE PARI DU RIEN

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Marlene et Michel ont vu aussi la beauté DU PARI DU RIEN…  à partir d’un rêve d’équipe…. faire le pari que cette maison rêvée sur le bord d’un lac consacrée à la recherche métaphysique devienne un événement incontournable survenant bien plus tôt que prévu…

LE PARI DU RIEN…

faire le pari que même si l’on est rien, même si l’on arien dans la vie… un rêve big bang peut enchanter la beauté du monde par l’impossible

Pierrot vagabond