ARCHIVE D’UN ÉCHANGE DE COURRIELS AVEC LA CONTEUSE FRANÇAISE PATRICIA GAILLARD

Allo Patricia ici Simon l’ami de Pierrot viens donc me retrouver au Café Petit Ney ce serait super!

25 mai à 21h 15

Bien entendu tu es invité.
je te laisse une paire de billet à ton nom
ps ps
c’est une petite place toute petite petite petite arrivez un temps à l’avance,
merci

Simon
des fils de rêve se tissent

Le 22 mai 2013 15:48, <pierrot@reveursequitables.com> a écrit :

chère Patricia,

je repars vagabonder le 10 de juin jusqu’en septembre ou octobre avec la critique de la raison pure de Kant dans mon sac a dos. Je sens aussi entre nos deux vies privées oeuvre d’art une intime complicité, comme deux peintres qui se rendent visite une belle journée de pluie.

J’arrête souvent sur ton site pour écouter en boucle cette si belle chanson qui m’annonce instantanément la béatitude de mes pas que je vis nuit et jour sur la route.

J’ai passé trois saisons à plancher sur mon doctorat dont la question est la suivante: Si une personne prend soin de la beauté du monde, se peut-il que la beauté du monde prenne soin de cette personne.

De fait je travaille sur un livre qui illustrerait par des anecdotes de mes vagabondages ce que j’espère découvrir à titre de chercheur en phénoménologie, soit la cinquième loi, celle qui suit a) le retour aux choses, b) le principe des principes c) la réduction phénoménologique (les trois de Husserl) ,d) plus de réduction plus de donation (Jean-Luc marion inspiré de Heidegger).

Il est sur que je suis très intrigué par la lumineuse intensité de ta démarche de conteuse comme je le fus de la démarche créatrice exceptionnelle de Simon Gauthier….(simondufleuve@gmail.com). J’ai parcouru ton site en détail. j’aime la sobriété avec laquelle tu distilles de tes nouvelles d’un mois à l’autre.

Je sais que Simon sera à Paris le 25 mai au soir. Je n’ai jamais vu le show qu’il conte sur ma démarche et je ne pense pas le voir non plus, par respect pour son génie de conteur.Cet homme m’a rencontré à Natahsquan alors que j’y vagabondais et en a tiré un conte post-moderne sur la beauté du monde.

je em sens très honoré de savoir que quelque part à Paris y danse par le conte un clone féminin de mon âme d’artiste.

Je me permet d’envoyer à Simon copie conforme du courriel. J’ai une véritable vénération pour la droiture de son univers de conteur.

Pierrot

Patricia Gaillard <patricia.gaillard7@orange.fr> a écrit :

Bonjour Pierrot, vagabond céleste !

Je viens de recevoir le programme du petit ney à paris, où j¹ai conté une
fois mes contes merveilleux. Et que vois-je ? Simon Gauthier qui raconte le
vagabond céleste ! Aussitôt je pense à toi, qui est celui-là, qui parle
d¹être un arbre, qui parle de deux âmes sioux. Ça me parle tout ça. Ça
ressemble aux histoires que je raconte. C¹est toi qui a tout quitté pour
épouser la liberté. Nous avons presque le même âge. Les gens comme toi
m¹intéressent, qui osent faire ce qu¹on ne fait pas. Je suis penchée sur
l¹écriture d¹un roman, ou une femme aussi quitte tout et s¹en va dans
l¹autre monde, par un trou rond de la terre, là-bas elle apprend, en
compagnie des esprits de la nature, de sa nature, qu¹elle peut tout quitter
sans partir, simplement en revenant de temps en temps ici, en dehors de
l¹espace et du temps, en dehors de ce qui se fait, se dit, se pense et de
cette réalité toute petite et serrée.
Moi ça m¹est égal qu¹il pleuve chez nous depuis des semaines, car la pluie
et son rythme monotone m¹invite à de chamaniques voyages pendant que ma tête
est plongée dans cette histoire, qui est la mienne. On ne peux raconter que
ce qu¹on a vécu…
Je t¹embrasse, vagabond !
Patricia Gaillard

LA GÉNÉRATION-TATOUAGE…DÉJÀ SUR LA PISTE D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

Ma coiffeuse est une toute jeune femme, séparée, même d’un enfant, typique de sa génération. Elle a les cheveux colorés, un anneau dans le nez et des tatouages… Elle est typique de l ière génération en mode virale…

Je lui demandais… pourquoi elle se tatoue comme ça abondamment, surtout si ça dure pour la vie… et sa réponse ressemble à beaucoup de réponses de cette génération-là…

MON CORPS EST COMME UNE TOILE BLANCHE SUR LAQUELLE JE CRÉE UNE OEUVRE D’ART, MA PEINTURE.

Dès que je lui parle de la vie personnelle œuvre d’art… des quatre questions… elle me parle de son rêve… et me demande comment s’y prendre pour avoir confiance en elle malgré l’impossible reliée à sa situation avec son enfant comme mère-célibataire…

Et ça me rappelle une phrase d’Isabelle la boxeuse… qui me disait qu’elle faisait partie de la génération née avec le film karate kid et que j’étais pour elle MONSIEUR KESUKE MIYAGI… et Isabelle la boxeuse ajoute… j’ai besoin que tu me regardes marcher vers mon rêve, que tu sois témoin, sans commentaire, sans me dire quoi faire…

Voilè pourquoi je pense, autant le vagabond céleste que Michel le concierge, modélisons par notre approche un archétype de MONSIEUR KESUKE MIYAGI, auquel la génération-tatouage me semble si sensible… soit le VIEUX SAGE QUI SAIT LE SECRET DU PASSAGE DU TATOUATE OEUVRE D’ART À LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART:)))))))

——
wikipedia

Le Moment de vérité (plus connu sous le titre de Karaté Kid1) (The Karate Kid) est un film américain de John G. Avildsen sorti en 1984 au cinéma. C’est le premier film de la saga Karaté Kid.

C’est un énorme succès commercial en salles et le film deviendra rapidement culte pour toute une génération. Même les critiques sont enthousiastes et Pat Morita est nommé à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1985.

Synopsis

Le jeune Daniel LaRusso, 16 ans, et Lucille, sa mère veuve, originaires de Newark dans le New Jersey, partent s’installer en Californie car elle y a trouvé un nouveau travail. Un soir, il fait la connaissance de la ravissante Ali mais ils sont bientôt dérangés par une bande de motards, menée par Johnny, l’ancien petit ami d’Ali, qui aborde brutalement cette dernière. Daniel tente de s’interposer mais reçoit une véritable correction.

Il décide alors d’apprendre le karaté pour se défendre. Miyagi, le vieux jardinier, semble être un maître dans cet art et accepte de le lui enseigner, mais il semble plus intéressé de voir Daniel lui peindre ses palissades, lui laver ses voitures et lui faire attraper des mouches avec des baguettes que de lui enseigner réellement l’art du combat. Le jeune « Daniel-san » découvrira par la suite les vertus de ces corvées apparemment inutiles…

Les raisons du succès

Sorti en 1984, Karaté Kid devient très rapidement le film de toute une génération car il apporte un regard neuf sur les arts martiaux7. En effet depuis les années 1970 avec les films de Bruce Lee, puis de Chuck Norris au début des années 1980, le karaté souffre d’une image très violente et est considéré comme un sport de combat, d’agression et d’attaque et non pas comme un art martial.

Karaté Kid présente alors pour la première fois ce sport sous une autre facette, plus profonde et plus philosophique, grâce notamment à un scénario très imaginatif et très renseigné de Robert Mark Kamen, et à la performance d’acteur de Pat Morita, parfait en vieux maître malicieux.

Avec ce film, le karaté passe dans l’esprit du grand public du statut de sport d’attaque à celui de sport de défense. Une des raisons du succès du film vient également du fait que l’entraînement atypique et surprenant de Daniel se fait par la répétition des gestes anodins du quotidien. Le « Lustré, frotté », « repeindre la palissade, main droite grande planche, main gauche petite planche » ou encore « Haut, Bas », sont devenus des phrases cultes.

Le film est plus engagé qu’il n’y paraît et contient également de nombreux thèmes forts des années 1980 :
L’apparition des familles monoparentales et du chômage avec la mère de Daniel qui se trouve dans une situation difficile et l’apparition d’un père de substitution pour Daniel (M. Miyagi).
Le déracinement avec ce déménagement du New Jersey vers la Californie et la difficulté de s’intégrer (Daniel le petit brun, d’origine italienne, au milieu des blondinets californiens).
Les dérives de l’après-guerre du Viêt Nam avec le fanatique sensei Kreese des Cobra.
Le classique duel du bien contre le mal
La dénonciation des camps de prisonniers américains cantonnant des prisonniers d’origine japonaise durant la Seconde Guerre mondiale (quand les prisonniers d’origine allemande ne subissaient rien) : Des familles y furent cantonnées, avec une assistance médicale réduite (ce qui justifie le décès prématuré de Mme Miyagi et de l’enfant qu’elle porte), alors que certains servaient dans l’armée américaine (comme ce fut le cas pour Miyagi). Évocation du 442 RCT, unité de l’US Army composée de volontaires d’origine japonaise. Il combattit en Europe où elle devint l’unité la plus décorée de l’US Army.
L’histoire d’amour et d’amitié
Relation maître / élève
Le respect de la sagesse et des traditions
Les bienfaits du travail et la force de la volonté …

L’histoire repose entièrement sur les rapports étroits qui unissent ce jeune garçon devenu le souffre-douleur de jeunes violents et de ce vieux Japonais qui deviendra son maître à penser et à se défendre. Au-delà d’une simple relation maître / élève, c’est une véritable amitié qui se construit peu à peu entre les deux protagonistes. Et une manière pour ce vieux monsieur de retrouver un enfant qu’il n’a pas pu avoir, sa femme et son enfant étant morts à cause de complications à l’accouchement, comme le suggère la scène de la beuverie.

Les acteurs sont très convaincants, même si Ralph Macchio n’a apparemment aucune aptitude pour les arts martiaux, il incarne parfaitement ce rôle de jeune apprenti et la performance de Pat Morita lui valut l’honneur d’être nommé aux Oscars.

Fort de son expérience acquise sur le tournage de Rocky en 1976, pour lequel il reçoit un oscar, John G. Avildsen a su ici s’entourer des meilleurs, que ce soit pour le script, l’entraînement des acteurs, les chorégraphies, la musique. Il n’hésite pas à faire des plans larges et longs pour forcer ses acteurs à coller au plus près de l’art martial et la musique de Bill Conti ne fait que rajouter une touche finale sur l’ensemble le rendant encore plus fort.

Un film culte donc, où le karaté n’est plus un sport d’attaque avec toutes ses dérives violentes, mais est un art martial complet, avec une philosophie basée sur l’équilibre du corps et de l’esprit. Un film où l’amitié entre un jeune garçon et un vieil homme va finir par bousculer les certitudes.

sur Google
Pierrot vagabond

www.lepaysoeuvredart.com
Michel le concierge

ARCHIVES….COURRIEL ALEXIS PIERROT…. NOS RECHERCHES SUR L’ERRANCE

SUR GOOGLE

CITATIONS NELSON MANDELA PIERROT VAGABOND (EXTRAITS)

pierrot vagabond le 25/01/2014
Bonjour Pierrot,

Merci d’avoir été présent aux séances!

C’est tellement génial ce que tu fais pour moi, parce que non seulement tu viens m’encourager pour mon cycle, mais en plus, une pierre deux coups, tu me permets de faire un travail, par tes commentaires et tes analyses très pertinentes, sur mon mémoire. J’appelle cela “rendre le rêve encore plus étincelant, flamboyant”. Merci.

J’ai oublié de te mentionner que mon directeur Pierre m’a offert un contrat: Si je termine en début juin mon mémoire, j’aurai accès à une petite bourse compensatrice (comme je ne pourrai pas travailler intensément au Musée dans les prochains mois) pour commencer le doctorat (environ 2000$).

Alors, il faut que j’essaie de trouver une méthodologie qui me permettra de déposer mon mémoire au début du mois de juin.

Pour moi, l’errance et la poésie, selon différentes pistes argumentatives, seront les piliers théoriques du mémoire.

Mais j’aimerais partir en errance cet été, pendant un mois, comme on se disait à Noel, dans cette filature sur la côte Nord (à la rencontre de M. Vollant). Il faudrait en reparler, mais ce deuxième projet serait un appel à terminer mon mémoire pour poursuivre une errance physique…

Je pense que je suis appelé par l’institution (comme tu me disais), mais je pense que la Toudra m’appelle aussi.

Alors, comment errer méthodologiquement dans le système institutionnel pour mieux errer encore dans la nature…?

C’est vrai, Bélanger n’était pas errant et il faudra que je le clarifie dans mon mémoire(sauf peut-être pour ce que tu as appelé une “errance forcée” suite aux difficultés de diffusion de Passiflora). Mais Bélanger, comme tu disais, a vu et témoigné l’errance de Borduas. C’est Bélanger, sensible, qui a vu l’errance d’un grand peintre. Pour moi, Via Borduas vient prendre ici un nouveau sens. Mais j’avais eu, au cours de mes recherches, cette intuition chez Borduas.

C’est étrange, mais plus j’évolue dans ma recherche, plus elle acquière une certaine maturité, et plus je me rends compte que les films de la contre-culture (Ti-Cœur et Ty-Peupe) ont bloqué les mécanismes de l’errance. Ces jeunes êtres fous ont perdu toute méthodologie. L’anarchie à laquelle ils prétendent n’est qu’un vague mot présomptueux, qu’un concept vaporeux (autant le jeune que le vieux dans Ti-Cœur sont pris dans les structures du capitalisme, que ce soit par les notions de travail, de dépendance, d’expériences. Ils sont de vrais itinérants.)

À la limite, Le temps d’une fouille, 1966, son deuxième film étudiant, est plus errant que ceux de contre-culture parce que sous la face cachée du jeune homme désillusionné se cache un projet (l’amour qu’il éprouve pour la jeune fille lui redonne le goût de retourner à l’école). Normand boit un coup et prend une “fouille”, mais il se redresse. D’ailleurs, il a surtout qu’un seul bon ami: Sylvain.

Dans Ti-Cœur et Ty-Peupe, il n’y a plus de projet. On se préoccupe de contester vaguement le système capitaliste comme si les mœurs débridées étaient finalement intégrées au système conventionnel. Aussi, il n’y a pas de projet parce que les jeunes adultes se contentent d’adopter un point de vue (des convictions fermes) qui les campe d’un côté de l’opposition binaire. Il ne faut surtout pas oublié qu’ils sont DÉPENDANTS des drogues, de l’alcool et même je dirais du réseau d’ami(e)s. Ils ne sont pas éduqués: ils sont simples d’esprit. Ils ne peuvent pas être errants, car ils ne comprennent pas suffisamment la complexité du monde réel.

C’est drôle, parce qu’avec le Pois Fou, c’est la fin de tout ceci. On retourne à la campagne, caméra vidéo à l’épaule, et c’est le début de toute une autre période. La grande mère (mon arrière-grand-mère Amanda Pinet) qui chante devant la caméra -un des plus beaux moments de tous les films de Fernand- crée le lien entre la vielle génération (par l’entremise d’une grand-mère athée) et la jeune génération. Le sens se noue précisément à cet endroit, je crois. Le projet devient réel. De 1971 à 1978, Fernand et Yves achètent une ferme à St-Benoît, dans le Comté des Deux-Montagnes. Ils s’y installent et pratiquent le jardinage, l’apiculture et élèvent des animaux sur une ferme.

La seule fois que j’ai vu le mot errance dans mes recherches sur les films de Bélanger, c’est un court résumé critique du film Le Conte Bleu (1977). On y parle de l’errance de Marguerite Pigarouche et du thème de la dépossession.

Ce film n’est pas dans la programmation, mais il faudrait qu’on le voit ensemble bientôt.

Enfin, comme tu disais si bien hier, Ti-Cœur bloque le processus de l’errance à cause du conflit axiologique qui prend toute la place (et les acteurs du conflit y mettent toute leur conviction). Même le bureaucrate est tentée par les expériences car elles sont devenues des valeurs partagées.

L’errance ne se partage pas, elle s’apprend. Pour la connaître, il faut la vivre dans toute sa plénitude. L’errance s’étudie. Sans études, l’errance n’est plus et ne tardera pas à devenir de l’itinérance. Le projet de l’errance est si beau, car il est empli de poésie. Bélanger a compris la poésie de Borduas. Il a compris la poésie des ouvriers des tourbières du Bas-du-Fleuve qui font de l’artisanat (même si elle a un prix).

L’errance est un projet d’espérance. Pas de poésie, pas d’espoir.

C’est pourquoi je crois que vous êtes, dans cette aventure que je mène, mon plus grand allier, mon maître, mon bon ami.

Alexis qui avance qui a marché 6 km à -25c
en pensant à tout ceci et qui avancera

—————-

—— Cher Alexis,
A mon humble avis, ton mémoire de maîtrise sur Bélanger pourrait s’articuler à partir du texte du refus global de Borduas, 1948, où pour la première fois dans l’histoire du Québec un manifeste propose un programme de liberté par l’art de l’errance sociale.
Mais qu’est-ce que l’errance sociale comme forme d’art et en quoi se distingue-t-elle de l’itinérance axiologique?
A travers un certain fil d’or de l’histoire de l’humanité, Ulysse d’Homère, Francois Villon, Francois d’Assise, Ignace de Loyola, Thompson le grand coureur des bois canadiens anglais…, Borduas, (et j’en passe) on pratiqué cette forme de vie privée œuvre d’art où chacun des personnages cités ont dû naviguer vers leur rêve à travers des tempêtes d’exils imposés par la société, tout comme de longs paradis d’art d’errance sociale découlant de la marche unique conceptuellement suggérée par leur rêve.
En ce sens, à partirde mon expérience personnelle de vagabond céleste comme d’ermite des routes, tout art comme programme d’errance sociale, ne peut tolérer ne fusse une seule seconde d’itinérance axiologique.
La génération lyrique du brillantissime Francois Ricard raconte bien l’histoire des enfants du refus global que furent les baby boomers, écartelés entre des conflits axiologiques majeures, ne percevant les différentes routes individuelles vers leur rêve que comme conflit majeur entre différents réseaux de valeurs axiologiques.
En ce sens, autant Pierre Perreault par sa caméra errante fut authentiquement un Borduas en refusant systématiquement que la modernité enterre la poésie de la tradition, autant Bélanger aussi par sa caméra, en fut le bâtard involontaire, confondant les dérives de l’itinérance axiologique avec ce qui donne à la poésie son droit d’errance, soit son programme esthétique sous forme de manifeste social ou autre.
On n’a qu’à penser au manifeste de Kandisky ou à l’histoire magistrale des automatistes par Francois Gagnon (suite à l’expertise de son père) pour comprendre que l’errance sociale comme programme esthétique n’a rien à voir avec l’itinérance des dépendances financières (le financier de ti-cœur) sexuelles ou hallucinogènes (le personnage de Ti-cœur) et les conflits axiologiques douloureux qui en découlent.
En conséquence de quoi, il serait peut-être fascinant de souligner que Bélanger, séduit par le manifeste de Borduas qu’il découvre à Paris à travers son œuvre, tente par sa caméra d’en conceptualiser ce qu’il croit être l’émergence de la poésie de l’errance dans la génération 1968, alors que la contre-culture de l’itinérance des beaneaks après avoir tué la poésie lyrique du clochard céleste qu’était Keerouac, se glissa à travers la caméra de Bélanger pour tuer avec la même insolence la poésie de l’art comme programme d’errance social chez Borduas.
Partout sur la planète, dès que l’errance comme art social devient poésie, un virus de la contre-culture s’en aperçoit et la récupère pour en faire une marchandise. En ce commentaire m’apparaît la différence entre les peintures de Borduas et les films de Bélanger.

Pierrot
Vagabond céleste
Ermite des routes

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pierrot vagabond le 26/01/2014
Cher Alexis

Je repensais à ton mémoire de maîtrise…

Je pense que si tu le déposes en juin, il serait tout à fait pertinent de prendre la route du docteur Vollant ensemble durant l’été comme période transitoire à ton doctorat…COMME DU MIEN D’AILLEURS…

On pourrait y consacrer un mois… du 15 juillet au 15 aout 2014 par exemple… tout en tenant un journal de bord numérique qui pourrait nous être utile pour nos doctorats réciproques.

Objectif: que tu puisse vivre au quotidien la différence entre l’errance comme forme d’art social et l’itinérance axciologique des humains que l’on rencontre sur notre route.

Selon mon hypothèse (wow-t=2.7k) Il est impossible pour un humain qui ne triche pas avec son rêve de vivre de l’itinérance axiologique DANS QUELQUE CONDITION QUE CE SOIT, comme il est impossible pour un humain qui triche avec son rêve de vivre de l’errance comme forme d’art social, RICHE OU PAUVRE, DANS QUELQUE CONDITION QUE CE SOIT-.

Comme tu le sais, mon sujet de thèse de doctorat est la nano-sociologie du JE par le vagabondage phénoménologique (l’art social par l’errance).

Et je compte m’inscrire en septembre à l’université du Québec… Je ne sais trop encore si ce sera en philosophie, en sociologie ou en psychologie… à suivre…

———-

Revenons à ton mémoire de maîtrise… Je te suggère ce parcours

a) Après avoir bien intégrer le manifeste du refus global ( je te suggère comme lecture de chevet mon 1000 pages, monsieur 2.7k, qui est finalement le commentaire du refus global dans ma vie d’errance conceptuelle), lire la génération lyrique de François Ricard et les impressionnistes de Gagnon et t’en servir comme base pour bien conceptualiser la différence entre l’errance comme art social et l’itinérance axiologique.

b) refaire le parcours chronologique des films de Bélanger en montrant son évolution par rapport à ton thème principal (errance comme art social ou itinérance axiologique?)

c) En conclusion, après avoir situé Bélanger dans le cadre de Ricard et Gagnon, définir le paradoxe de son œuvre. Il est possible qu’il soit un métisse de deux cultures, à la fois enfant du refus global(Gagnon) et enfant de la beat génération américaine (Ricard)

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Comme tu dois déposer ton mémoire en juin. Je te suggère le plan de match suivant:

février: bibliographie et glossaire des mots.

La bibliographie de la génération lyrique de Ricard et celle des automatistes de Gagnon devrait pouvoir suffire. ( en maîtrise, on prend surtout la peine de feuilleter ces livres cités et d’en lire consciencieusement les introductions et les conclusions.

mars: dépôt de la question à ton directeur de maîtrise, question qui pourrait être celle-ci: Bélanger enfant du refus global(Gagnon) ou enfant de la beat génération (Ricard)?…..accompagné de ton plan (intro,titres de chapitre et hypothèse de conclusion).

avril et mai
rédaction en trois parties:

a) historique
b) chronologie des films et des scénarios
c) le passage paradoxal entre errance comme art social et itinérance axiologique

DEPOT EN JUIN

puis nous prendrions la route en juillet.

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pierrot+vagabond le 26/01/2014
Cher Alexis Lemieux:)))

Pour répondre à ta question:

Comment errer méthodologiquement dans le système institutionnel pour mieux errer encore dans la nature?

Je crois que comme Franck Scott a vu le futur leader institutionnel en Trudeau quand celui-ci avait 17 ans, je vois en toi à 25 ans celui qui un jour saura faire de sa vie privée œuvre d’art une inspiration pour l’institution à travers laquelle il pratiquera avec élégance intellectuelle l’héritage Borduas de l’errance comme art social, contribuant ainsi à l’émergence progressive d’une planète oeuvre d’art.

Je ne saurais mieux te répondre qu’en te citant un extrait de mon 1000 pages, monsieur 2.7k (www.reveursequitables.com, onglet presse, monsieur 2.7 k à télécharger… (P.76-78

Des intellectuels de gauche s’en firent les porteparoles
tour à tour: J.S. Woodsworth de Saskatchewan (tout socialiste devrait avoir une raison motivant
la foi ”K”…ui le porte), le mentor du brillantissime québécois Frank.R. Scott de qui Pierre Eliot
Trudeau dira

qu’il a tout appris de Scott, en particulier lors d’un voyage sur le fleuve Mc Kenzie:
”Franck Scott était mon héros”. Il n’a jamais été mon professeur… mais c’est l’homme
”K”…ui prenait ”K”…ourageusement position dans les affaires importantes… alors descendre le
fleuve Mc Kenzie avec lui n’était pas simplement une aventure parmi tant d’autres, même si
j’aime cela… c’était la chance d’être seul avec lui pendant des jours et des semaines.”
De quelques
obstacles à la démocratie au Québec, Montréal Hurtubise, 1967. P.105128.
Le Canada, une histoire populaire, la grande transformation (Episode 11 B

———

le 28 janvier 1968
lettre de Franck Scott à PierreEliot
Trudeau
Cher Pierre,
Je ne suis pas, comme vous le savez, un partisan libéral. je suis convaincu que si la CCF et
le NPD remportaient davantage de succès électoraux, on pourrait aplanir bien des difficultés au
”K”…anada. Les exigences légitimes du ”K”…uébec pour un partenariat plus équilibré avec le
”K”…anada auraient certainement été déjà reconnues. Mais en dépit de ma position, je tiens
profondément à ce ”K”…ue le parti libéral se dote aujourd’hui du meilleur chef possible. Celuici
doit être prêt à défendre une nouvelle conception du ”K”…anada et à inspirer confiance, c’estàdire,
n’avoir rien à voir avec les vieux politiciens du Parti libéral. Surtout, il doit ”K”…omprendre
les réalités ”K”…onstitutionnelles et être capable de faire la distinction entre le changement pour
le simple changement et la véritable ”K”…roissance, fonctionnelle et intelligente. Vous êtes cet
homme. Je ”K”…rois réellement que, même si cette idée vous fait peur, vous êtes appelé à
prendre les rênes. Trop de bonheur humain en dépend. L’occasion est trop belle de
”K”…ontribuer à l’édification d’un Etat-nation
biculturel et vous ne pouvez pas vous y dérober.
J’espère vraiment que vous serez d’accord avec moi. Rassemblez le ”K”…ourage qui vous a fait
entrer dans les rapides de la rivière des esclaves!
Pierre, suddenly challenged, Stripped and walked into the rapids
Firming his feet against the rock Standing white, in white water,
Leaning south up the current To stem the downward rush,
A man testing his strengh Against the strengh of his country.
Salutations cordiales, Frank
http://www.reveursequitables.com.centerblog.net

pierrot vagabond le 28/01/2014
Alliance française de Toronto, Campus de Spadina – 24, Spadina Road, … /centre-culturel/icalrepeat.detail/2014/02/12/95/-/simon-gauthier-le-vagabond-ce leste.

wowwww quand j’ai vagabondé Toronto, je suis allé dans la salle où Simon va présenter le vagabond céleste, à l’alliance française… incroyable…. la réalité dépasse la fiction
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pierrot vagabond le 29/01/2014
Alexis Lemieux a écrit :
Bonjour Pierrot,

C’est tout simplement génial. J’accepte absolument ce projet d’errance, après mon dépôt en juin, entre le 15 juillet et le 15 août. Je le ferai savoir à la direction du Musée! :)

Les quatre prochains mois seront cruciaux. Je vais travailler très fort pour y parvenir, car pour moi, c’est un grand projet (un très beau rêve) qui s’annonce bientôt!

Et pour le doctorat, mes réflexions porteront sur la muséologie et l’errance comme forme d’art social (par le biais des médias comme le cinéma)…

Voici le calendrier que j’ai présenté à mon directeur quand il m’a proposé une bourse de fin d’études le 22 janvier dernier. Nous avons eu une rencontre pour bien redémarrer mon projet d’écriture. Ce que je te propose, c’est que t’acheminerai les parties de mon mémoire à chaque fois que j’en terminerai une pour que tu puisses voir les différentes parties de mon travail et sa progression.
Le calendrier que tu me proposes est très intéressant et je vais essayer de faire une synthèse entre ta proposition et la mienne pour parvenir sérieusement à terminer mon mémoire de maîtrise au début du mois de juin.

Alexis qui dépose son projet de doctorat à l’admission demain matin!

à bientôt,
Alexis

—–

suggestion

si tu vas dans la direction suggérée, le plus important est de lire avec l’idée de ramasser dans tes lectures (les automatistes de Gagnon et la génération lyrique de Ricard et leurs bibliographies réciproques, des citations qui alimentent la définition personnelle des deux concepts opérationnels de ton mémoire: la poésie de l’errance comme art social (essence du refus global) et l’itinérance axiologique (essence de la beat génération 1968).

Pour ce qui est du projet docteur Vollant de cet été, nous aurons certainement le temps de le bâtir méthodologiquement en vue de nos doctorats respectifs..

bon travail intellectuel:)))))))))))))))

Pierrot

Pierre Rochette le 18/03/2014
Cher Alexis,
A mon humble avis, ton mémoire de maîtrise sur Bélanger pourrait s’articuler à partir du texte du refus global de Borduas, 1948, où pour la première fois dans l’histoire du Québec un manifeste propose un programme de liberté par l’art de l’errance sociale.
Mais qu’est-ce que l’errance sociale comme forme d’art et en quoi se distingue-t-elle de l’itinérance axiologique?
A travers un certain fil d’or de l’histoire de l’humanité, Ulysse d’Homère, Francois Villon, Francois d’Assise, Ignace de Loyola, Thompson le grand coureur des bois canadiens anglais…, Borduas, (et j’en passe) on pratiqué cette forme de vie privée œuvre d’art où chacun des personnages cités ont dû naviguer vers leur rêve à travers des tempêtes d’exils imposés par la société, tout comme de longs paradis d’art d’errance sociale découlant de la marche unique conceptuellement suggérée par leur rêve.
En ce sens, à partir de mon expérience personnelle de vagabond céleste comme d’ermite des routes, tout art comme programme d’errance sociale, ne peut tolérer ne fusse une seule seconde d’itinérance axiologique.
La génération lyrique du brillantissime Francois Ricard raconte bien l’histoire des enfants du refus global que furent les baby boomers, écartelés entre des conflits axiologiques majeures, ne percevant les différentes routes individuelles vers leur rêve que comme conflit majeur entre différents réseaux de valeurs axiologiques.
En ce sens, autant Pierre Perreault par sa caméra errante fut authentiquement un Borduas en refusant systématiquement que la modernité enterre la poésie de la tradition, autant Bélanger aussi par sa caméra, en fut le bâtard involontaire, confondant les dérives de l’itinérance axiologique avec ce qui donne à la poésie son droit d’errance, soit son programme esthétique sous forme de manifeste social ou autre.
On n’a qu’à penser au manifeste de Kandisky ou à l’histoire magistrale des automatistes par Francois Gagnon (suite à l’expertise de son père) pour comprendre que l’errance sociale comme programme esthétique n’a rien à voir avec l’itinérance des dépendances financières (le financier de ti-cœur) sexuelles ou hallucinogènes (le personnage de Ti-cœur) et les conflits axiologiques douloureux qui en découlent.
En conséquence de quoi, il serait peut-être fascinant de souligner que Bélanger, séduit par le manifeste de Borduas qu’il découvre à Paris à travers son œuvre, tente par sa caméra d’en conceptualiser ce qu’il croit être l’émergence de la poésie de l’errance dans la génération 1968, alors que la contre-culture de l’itinérance des beaneaks après avoir tué la poésie lyrique du clochard céleste qu’était Keerouac, se glissa à travers la caméra de Bélanger pour tuer avec la même insolence la poésie de l’art comme programme d’errance social chez Borduas.
Partout sur la planète, dès que l’errance comme art social devient poésie, un virus de la contre-culture s’en aperçoit et la récupère pour en faire une marchandise. En ce commentaire m’apparaît la différence entre les peintures de Borduas et les films de Bélanger.

Pierrot
Vagabond céleste
Ermite des routes

pierrot artiste activiste humaniste le 12/07/2014

Salut Alexis

J’ai peut-être trouvé le fil d’or de mon doctorat:

LA PASSION DE L’ERRANCE.

Edouard Glissant (le tout-monde comme créoalisation), Deleuze Guattari (le rhizome), Sartre (l’existence comme condamnation à être libre) etc…

Je m’enfonce donc dans l’oeuvre de Glissant, pour évaluer la valeur opérationnelle du concept de l’errance au 21eme siècle. J’espère découvrir sa créoalisation herméneutique par ensemencement comme fondement de mon vagabondage dans mon concept de vie personnelle oeuvre d’art.

——-

QUESTION D’ALEXIS

Ton doctorat est-il une errance, ou un projet d’errance ou un projet sur l’errance? !! L’errance a-t-elle un but telle est la question?

——

Voilà où j’en suis rendu conceptuellement.Je pense que mon doctorat est d’abord une errance rhyzomique par ma façon de vagabonder le système universitaire sans jamais m’y inscrire comme je vagabonde le Québec depuis 7 ans sans jamais m’y confondre.

Il est en plus un projet d’errance structurale au sens où il se définit comme une errance fractale en trois temps identiques: Monsieur 2.7 k, les cent chansons du vagabond et le doctorat.

Mais il se résume finalement à un projet architectural sur l’errance redéfinie comme initiatique au sens où il a comme objectif de documenter historiquement et philosophiquement le thème de l’errance durant quatre ans afin qu’en 2018, à titre d’artiste-activiste-humaniste-errant, je puisse marcher de la maison de Borduas à l’ONU pour faire reconnaître le droit universel à une vie personnelle oeuvre d’art, définie comme une vie sculptée par un rêve oeuvre d’art marchant par son appel une planète redessinée sans frontières.

En conséquence de quoi, je pourrais dire que mon errance est ma carte d’affaire, mon projet d’errance mon c.v., et mon projet sur l’errance mon testament de vagbond poète.

——-

LA PASSION DE L’ERRANCE

Je reviens sur ce thème car pour moi, fondamentalement l’errance devient passion quand elle marche sans concession éthique vers L’APPEL DE SON RÊVE même si celui-ci semble inatteignable, inaccessible ou utopique. Être prêt à mourir pour ne pas rater la rencontre avec son rêve, pour moi, rien en bas de cette passion et cela passe nécessairement par l’errance terrestre.

Je te cite Un texte du grand anti-esclavagiste W.E.B. Dubois dans son chef d’oeuvre …les âmes du peuple noir…dans son chapitre sur Alexandre Crummel…

C’est ainsi que cet homme à l’aveuglette, marchait en quête de lumière; tout cela n’était pas la vie – c’était l’errance sur cette terre d’une âme en quête d’elle-même, la lutte de celui qui cherche en vain sa place dans le monde, hanté sans cesse par l’ombre d’une mort même – la disparition d’une âme qui a manqué à son devoir. Il erra pendant vingt ans- pendant plus de vingt ans; et pourtant une question, irritante et lancinante, dévorait sans répit son entraille…… cet étrange pélerinage ne vous surprendra pas… Débarrasséde la tentation de la haine, brûlé par le feu du Déserpoir, vainqueur du doute et armé pour le sacrifice contre l’humiliation, il rentra enfin chez lui, à travers les mers, humble et fort, doux et déterminé. Il s’inclinait devant tous les sarcasmes et les préjugés, devant toutes les haines et les discriminations, AVEC CETTE RARE COURTOISIE QUI EST L’ARMURE DES ÂMES PURES.

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sur google ou youtube… simon gauthier le vagabond céleste

Pierrot vagabond de son rêve

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Pierrot vagabond rochette le 26/07/2014
LA PASSION DE L’ERR(E)NCE
ou
«IL PRÉFÉRA PARTIR SEUL» D’ULYSSE
LORSQU’IL QUITTA PÉNÉLOPE
UNE DEUXIÈME FOIS.

Pour Edouard Glissant comme pour Sartre, au c^oté de l’homme dans son oeuvre, toujours l’humanité est présente à elle-même. Avec chacun des deux écrivains, le souffle et l’idée, le rythme et le concept, la parole et l’action s’offrent en écho. Les suivre, c’est voir, la passion de l’errance, le dessin de l’existence (Sartre) de la terre (Edouard Glissant) changer sous nos yeux. Le chatoiement surgit dans le renouveau des imaginaires qui s’accomodent de peaux, de langues et de dedieux différents, ouverts à l’incertitude et au tremblement, sans lesquels il n’y a pas de conscience véritable. p.424 Aliocha Wala lasowski, Jean-Paul Sartre une introduction.

p.s.

Vie personnelle oeuvre d’art ; err(e)nce en route vers son rêve.

tu sais

quand on dit qu’un enjeu théorique doit être opérationnel

c’est que l’étiquette employée

doit contenir des attributs qu’on a choisi parmi

plusieurs attributs de plusieurs auteurs sur le sujet

et qu’en l’appliquant à notre sujet, empiriquement ca semble tenir la route..

dans l’apprentissage de la pensée abstraite

on apprend vite qu’il n’y a aucune définition parfaite d’une étiquette

qu’une étiquette varie selon les attributs et selon les auteurs

et finalement

on adore telle étiquette parce que tel auteur

qui l’utilise nous inspire par le génie

architectural de ses attributs

composés d’idées principales et d’idées secondaires

nous donnant quasiment le fil d’or de notre problématique

devenant rivière coulant sous mles berges d’un cadre théorique

que l’on sent quasiment le notre.

—-

Exemple

l’étiquette de l’errance est très difficile à définir

et quand Alexis l’utilisait pour argumenter empiriquement l’œuvre de son oncle

tout semblait toujours confus.

quelque mois plus tard

je découvre Dominique Berthet

qui fixe comme attributs que l’errance (étiquette) provient de deux branches

l’iterare ( le projet initiatique) et l’errare (l’égarement).

Mais là encore

je découvre que ses attributs doivent être dynamisés

Alexis et moi inventons donc un nouvel outil théorique

quand l’errare gagne sur l’itirare c’est une errance fantomatique

quand l’errare combat l’itirerare c’est l’errance axiologique

quand L’iterare gagne sur l’errare c’est l’errance poétique.

L’enjeu théorique

devient donc celui ci

démontrer que cet outil théorique représente un choix empiriquement judicieux

pour bioen argumenter le thème de l’errance des un corpus de films de son oncle.
Comme tu peux voir

en sciences humaines, il n’y a que des quasi-paradygmes avec des conclusions ouvertes le plus vraisemblablement possible opérationnelles

l’importance est d’abord de bien saisir l’exercice de ce qu’une forme universitaire exige…

Pierrot

pierre rochette le 26/01/2015
lundi 26 janvier 2015
13.03 pm

Pour revenir aux définitions de l’errance, Borduas représenterait bien l’errance poétique, gentleman vagabond de son refus global, Michel Chartrand l’errance axiologique, un conflit de valeurs entre deux classes social à match nul et François Aquin, errance fantomatique, œuvre littéraire d’un pays à la dérive fatiguée le menant au suicide.

Quand à moi, bien préparé intellectuellement pas une œuvre littéraire (Monsieur 2.7k sur 1000 pages) et deux ans et demie en bibliothèque de Victoriaville plus 4 ans comme squatter dans une librairie alternative à jongler avec le concept du pays œuvre d’art à travers les lectures et des concepts de coureurs des bois, quêteux officiels et vagabond, je n’ai jamais vécu autre chose que de l’errance poétique.

Mais soyons précis comme on doit l’âtre quand on se pique d’être un chercheur calibre doctorant. Il n’y a pas d’itérare ou d’errare pur. Il y a toujours en mineur et en majeur une dynamique errare itérare.

Exemple, quand je me suis retrouvé à l’armée du salut à Toronto avec des criminels qui vendaient du ***** dans ma chambre à 4 lits, ou à Obriend mission à Montréal où chaque gagne tentait de s’approprier le pouete:))) ou dans un dossier d’une secte religieuse où ma vie était en danger, je ressortais un personnage errare, un vagabond victime d’un infractus avec diabète qui erre et dont les paroles sont un peu confuses:))))))))))))))).

pour le poète itérare, la part mineure derrare lui sert de camoufflage devant les grands dangers impossibles à circonscrire par l’intelligence

Pierrot

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pierrot rochette le 26/01/2015
lundi 26 janvier 2015
17h.23

Mais qu’est-ce que l’errance poétique? Un errance qui marche poïétiquement vers son rêve, au sens ou la marche joyeuse vers le rêve est plus importante que le rêve lui-même. Je parle de Joie dans le sens de Pierre Vadeboncoeur, le célèbre essayiste québécois des années 60 pour qui le bonheur est une quête et la joie un accueil.

Quand J’étais petit, on avait trois livres à la maison: Deux de Félix, l’écrivain catholique publié par Fides (catholique) et enseigné par les frères dans les écoles: Adagio et allegro et J’parle tout seul quand jean narrache du pharmacien Emile Coderre. Il n’y avait qu’un dessin sur la couverture, celle d’un vagabond que j’ai devant moi en ce moment (bien désenfoui de la bibliothèque).

Un passage de la biographie de Richard Foisy, Jean Narrache d’un poète et son double, où Coderre se compare à un vagabond:

Au cours de ma tortueuse existence, j’ai eu à passer bien de sjours et presque des semaines en chemin de fer et j’ai toujours envié, savez-vous qui?… LES HEUREUX VAGABONDS qui, eux, au lieu de s’étouffer dans des voitures bondées aux sièges de velours infect, se prélassaient au grand air et au grand soleil, assis sur la paille dans la porte grande ouverte d’un wagon à marchandises! Ah! les heureuses gens qui pouvaient à leur goût rester rester assis ou à demi couchés dans de la belle paille dorée en regardant défiler le pays autrement qu’à travers une vitre embuée de suie!

Jean Narrache, «la saison des vacances» la patrie du dimanche, 7 juin 1942, p.19

———-
Je fus, je suis et je serai j’espère encore longtemps ce vagabond heureux traversant l’éternité pour marcher la neige et le vent.

Pierrot
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pierrot rochette le 23/02/2015
lundi 23 février 2015
9.30 am

A PROPOS DE L’ERRANCE AXIOLOGIQUE
esquisse d’une philosophie des valeurs
d’Eugène Dupréel.

Eugène Dupréel l’homme et l’œuvre

p.32
ESQUISSE D’UNE PHILOSOPHIE DES VALEURS

p.30
De ces constatations fort évidentes, Dupréel va faire sortir de la manière la plus logique, une conséquence fort importante, qui apparaît révolutionnaire. C’est qu’il existe des ordres , mais qu’il ne peut exister d’ordre universel. Un tel ordre devrait, en effet, être le système de tous les ordres existants. Dès lors il ne peut s’instaurer puisqu’un ordre quelconque ne peut s’édifier qu’à partir d’un ordre existant préalablement à lui et indépendamment de lui. On se trouvera donc devant un pluralisme d’ordres.

p.31
quant à la valeur, elle est sans doute un ordre, mais aussi une opposition entre valeurs, c’est-à-dire une appréciation

p.32

La première propriété de la valeur est la consistance. Pour comprendre exactement cette notion, il est bon de se rappeler que notre connaissance porte toujours sur des ordres et que ces ordres ont des termes. Il y a une pluralité d’ordre et il doit donc arriver que le même terme appartienne à la fois à deux ou plusieurs ordres différents. Cette multiplicité d’appartenances donne au terme de la consistance. Tant qu’il appartenait à un seul ordre, il variait avec lui, mais à présent que deux ordres l’englobent, il acquiert une certaine indépendance vis-à-vis de l’un des deux ordres , ou même les deux…

p.33

une valeur ne s’instaure qu’à partir d’une autre valeur que l’on repousse au profit de la première….

On voit facilement que les deux propriétés de la valeur (consistance et précarité) doivent croître ensemble , si on s’élève dans la hiérarchie des valeurs. La consistance devient de plus en plus grande, car à chaque niveau atteint, on laisse derrière soi des valeurs refoulées en plus grand nombre, qui rendent l’instauration de la valeur plus haute de plus en plus précaire…

Tout s’achève dans la multiplicité irréductible des valeurs.

p.35

QU’ON CONSIDÈRE DEUX GROUPES EN LUTTE, chacun s’appuyant pour se justifier sur les règles de son propre groupe. Il y aura probablement débat, controverse entre les deux groupes. Tant que chacun s’appuiera sur sa propre règle, la discussion n’avancera pas. On conçoit alors qu’apparaisse le besoin d’une règle supérieure qui s’imposerait à tous. Mais cette règle ne peut être celle de l’un des deux groupes, l’autre groupe restant alors indifférent. On fera donc appel à une valeur dont on croira qu’elle s’impose à toutes les consciences. On a ainsi promu la valeur absolue du bien….

p.39

Ce que Dupréel a fait en réalité, dans l’Esquisse d’une philosophie des valeurs, c’est UNBE THÉORIE COMPLÈTE DE L’ACTION HUMAINE. Je ne crois pas que l’entreprise a été systématiquement tentée avant lui. Sans doute on trouve des vues sur la question chez les grands philosophes. l’ORIGINALITÉ DE DUPRÉEL EST DE S’ÊTRE CONSACRÉ TOUT ENTIER ET UNIQUEMENT À CE SUJET.

———–

EN CONSEQUENCE DE QUOI ALEXIS

Le cadre théorique de l’errance axiologique m’apparait incontournablement celui-ci:

1- le philosophe… Eugène Dupréel
2- son livre Esquisse d’une philosophie des valeurs.
3- sa définition de la valeur… LA VALEUR EST UNE CONVENTION
4- sa définition de l’axiologie: COMPÉTITION DE PROMOTION ENTRE DIFFÉRENTS GROUPE DÉFENDANT DIFFÉRENTES HIÉRARCHIES DE VALEURS.

Pourquoi Dupréel et nul autre? Parce qu’il a mis sa vie sur une réflexion au sujet de a) qu’Est-ce qu’une valeur? b) qu’est ce qu’une science de l’axiologie?

Pierrot

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Pierrot rochette le 23/02/2015
lundi 23 février 2015
10.30 am

EUGÈNE DUPRÉEL
TRAITÉ DE MORALE TOME 1

108 (P.130)

Bien plus profonde et plus riche d’avenir est la pensée morale d’un Protagoras. Lorsque celui-ci voit dans l’ensemble des règles un système d’institutions, jugeant qu’un devoir existe par le fait que les hommes sont d’accord pour se l’imposer, il prépare véritablement la voie eux explications dument scientifiques de l’activité morale. Nous sommes de ceux qui n’hésitent
à voir dans sa proposition fameuse: L’HOMME EST LA MESURE DE TOUTES CHOSES, DE CELLES QUI SONT, QU’ELLES SONT, DE CELLES QUI NE SONT PAS, QU’ELLES NE SONT PAS, la plus profonde et la plus féconde des vérités philosophiques de l’Antiquité. Mais c’est à condition qu’on interprète cette pensée tout autrement qu’on le fait d’ordinaire, et qu’on admette que son auteur annonçait ainsi UNE PHILOSOPHIE DE LA CONVENTION***** Ce qui donne à toutes choses consistance, valeur ou réalité, C’EST L’ACCORD DES ESPRITS pour les discerner, les retenir ou les instituer. LA VALEUR DES RÈGLES MORALES CORRESPOND À L’ACCORD DES CONVENANTS, réel ou éventuel, pour les admettre et pour les vénérer.

Mais ces théories relativistes, dont s’inspirera la partie positive de ce cours, un primitif de génie ne pouvait que les concevoir assez confusément. L’aide D’UNE CRITIQUE PHILOSOPHIQUE*** suffisamment perfectionnée lui manquait, et manqua encore plus à ses contemporains qui n’ont pas su le comprendre.

Si LA VALEUR MORALE DÉPEND D’UN ACCORD DES CONSCIENCES, comment se fait-il qu’un individu puisse concevoir et accueillir UNE VALEUR MORALE NOUVELLE? Comment peut-il opposer son IDÉAL À LA RÈGLE DE SON GROUPE sans être pour cela taxé d’immoralité? Ce problème que nous venons d’opposer, comme une objection, aux sceptiques, on le pose encore, et à bon droit, à mainte MORALE SOCIOLOGIQUE soutenue par nos contemporains. Sa solution nous paraît, quant à nous, la condition d’existence, D’UNE SCIENCE VÉRITABLEMENT EXPLICATIVE DE LA MORALE…..

150 (P.177)

L’idée qui va dominer la pensée philosophique du 19eme siècle est l’idée d’évolution. Les plus classiques d’entre les anciens faisaient de la nature un être, on en fera un devenir. Au philosophe à déterminer la loi de ce devenir…

… Nous aurons ensuite à montrer comment, au **** de cette pensée dominée par l’idée de devenir et l’esprit historique, va s’affirmer et grandir ce que nous appellerons L,ESPRIT OU LE POINT DE VUE SOCIOLOGIQUE. Disons d’avance que selon cet esprit l’on inclinera à expliquer les choses humaines, et en particulier la morale, non plus par la nature de l’univers, non plus par celle de l’individu considéré comme un donné complet, mais principalement PAR LES RELATIONS DE CES INDIVIDUS LES UNS AVEC LES AUTRES.

L’esprit historique ou évolutionniste et le point de vue sociologique, voilà nous semble-t-il les deux caractères propres et relativement nouveaux de la morale comme de L’ENSEMBLE DE LA RÉFLEXION SYSTÉMATIQUE AU X1XEME SIECLE.

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pierrot rochette le 23/02/2015
lundi 23 février 2015
12.00

LA PHILOSOPHIE DES VALEURS

174 (P.211)

Par là, Schopenhauer, à la suite de Kant est un des principaux précurseurs de ce qu’on appelera à la fin du siècle, LA PHILOSOPHIE DES VALEURS.

Nous verrons les philosophes accorder de plus en plus d’importance à cette idée que ce sont les hommes eux-mêmes qui élaborent LA VALEUR DE LA MORALITÉ, comme celle de l’art ou de la connaissance vraie et qu’il est vain de rechercher en dehors de nos propres résolutions une cause qui nous CONTRAINDRAIT À L’ESTIME DE CES VALEURS. Il incombe dès lors au moraliste d’expliquer comment s’opère cette élaboration des valeurs et de chercher pourquoi la valeur morale est conférée à tel mode d’action plutôt qu’à tel autre.

C’est par là principalement que l’œuvre morale de Nietzsche (1844-1900) se rattache à celle de Schopenhauer. Le héros nietzschéen est celui qui, librement, DÉCIDE DES VALEURS OU DE CE QUI VAUT D’ÊTRE ENTREPRIS, comme le sage de Schopenhauer est celui qui a su se déprendre des valeurs vulgaires, liées au réel, par l’invention d’un intérêt supérieur, tel que la charité ou la contemplation artistique.

Pierrot

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Pierrot Rochette le 24/02/2015
2EME TYPE D’ERRANCE
ITERARE ANTINOMIQUE D’ERRARE = ERRANCE AXIOLOGIQUE

1: l’ÉTIQUETTE ”AXIOLOGIQUE”
POUR CARACTÉRISER CE TYPE D’ERRANCE

Le plus difficile lorsqu’on prend la décision de créer une étiquette pour bien illustrer un type de dynamique entre deux pôles antinomiques d’une des trois formes de l’errance, c’est de s’appuyer sur un cadre théorique déjà argumenté d’où l’on peut soutirer les principaux attributs qui nous permettront de créer un concept opérationnel dans l’analyse pertinente du thème de l’errance dans le cinéma de Fernand Bélanger.

2- l’OEUVRE DU PHILOSOPHE EUGÈNE DUPRÉEL COMME CADRE THÉORIQUE

Nous avons donc pris la décision de construire les attributs de notre étiquette AXIOLOGIQUE en puisant uniquement dans le cadre théorique du philosophe Eugène Dupréel. Pourquoi Dupréel et nul autre? Parce qu’il a mis sa vie sur une réflexion au sujet de a) Qu’est-ce qu’une valeur? b) qu’est ce qu’une science de l’axiologie?

3- IER ATTRIBUT: UNE VALEUR EST UNE CONVENTION

Cette définition de la valeur comme CONVENTION, fut un évènement dans l’histoire et de la philosophie et de la sociologie. Ce fait impliquant le fait qu’il n’existe pas de valeur en soi supérieure à une autre, tel que tentaient de nous le faire accroire la morale de l’épicurisme et les morales édifiantes (morales du sage, stoicïsme…) Bien plus, Dupréel découvre dans Protagoras l’origine conceptuelle de la valeur perçue comme convention et en devine toutes les implications pour le modernisme.

TRAITÉ DE MORALE TOME 1

108 (P.130)

Bien plus profonde et plus riche d’avenir est la pensée morale d’un Protagoras. Lorsque celui-ci voit dans l’ensemble des règles un système d’institutions, jugeant qu’un devoir existe par le fait que les hommes sont d’accord pour se l’imposer, il prépare véritablement la voie eux explications dument scientifiques de l’activité morale. Nous sommes de ceux qui n’hésitent
à voir dans sa proposition fameuse: L’HOMME EST LA MESURE DE TOUTES CHOSES, DE CELLES QUI SONT, QU’ELLES SONT, DE CELLES QUI NE SONT PAS, QU’ELLES NE SONT PAS, la plus profonde et la plus féconde des vérités philosophiques de l’Antiquité. Mais c’est à condition qu’on interprète cette pensée tout autrement qu’on le fait d’ordinaire, et qu’on admette que son auteur annonçait ainsi UNE PHILOSOPHIE DE LA CONVENTION***** Ce qui donne à toutes choses consistance, valeur ou réalité, C’EST L’ACCORD DES ESPRITS pour les discerner, les retenir ou les instituer. LA VALEUR DES RÈGLES MORALES CORRESPOND À L’ACCORD DES CONVENANTS, réel ou éventuel, pour les admettre et pour les vénérer.

Mais ces théories relativistes, dont s’inspirera la partie positive de ce cours, un primitif de génie ne pouvait que les concevoir assez confusément. L’aide D’UNE CRITIQUE PHILOSOPHIQUE*** suffisamment perfectionnée lui manquait, et manqua encore plus à ses contemporains qui n’ont pas su le comprendre.

Si LA VALEUR MORALE DÉPEND D’UN ACCORD DES CONSCIENCES, comment se fait-il qu’un individu puisse concevoir et accueillir UNE VALEUR MORALE NOUVELLE? Comment peut-il opposer son IDÉAL À LA RÈGLE DE SON GROUPE sans être pour cela taxé d’immoralité? Ce problème que nous venons d’opposer, comme une objection, aux sceptiques, on le pose encore, et à bon droit, à mainte MORALE SOCIOLOGIQUE soutenue par nos contemporains. Sa solution nous paraît, quant à nous, la condition d’existence, D’UNE SCIENCE VÉRITABLEMENT EXPLICATIVE DE LA MORALE…..

4: 2ÈME ATTRIBUT: TOUTE VALEUR FAIT PARTIE D’UN ORDRE

A PROPOS DE L’ERRANCE AXIOLOGIQUE
esquisse d’une philosophie des valeurs
d’Eugène Dupréel.

Eugène Dupréel l’homme et l’œuvre

ESQUISSE D’UNE PHILOSOPHIE DES VALEURS

p.30
De ces constatations fort évidentes, Dupréel va faire sortir de la manière la plus logique, une conséquence fort importante, qui apparaît révolutionnaire. C’est qu’il existe des ordres , mais qu’il ne peut exister d’ordre universel. Un tel ordre devrait, en effet, être le système de tous les ordres existants. Dès lors il ne peut s’instaurer puisqu’un ordre quelconque ne peut s’édifier qu’à partir d’un ordre existant préalablement à lui et indépendamment de lui. On se trouvera donc devant un pluralisme d’ordres.

5- 3EME ATTRIBUT: TOUTE VALEUR EST OPPOSITION ENTRE VALEURS

p.31
quant à la valeur, elle est sans doute un ordre, mais aussi une opposition entre valeurs, c’est-à-dire une appréciation…
p.33

une valeur ne s’instaure qu’à partir d’une autre valeur que l’on repousse au profit de la première….

6; 4EME ATTRIBUT: TOUTE VALEUR EST CONSISTANCE

p.32

La première propriété de la valeur est la consistance. Pour comprendre exactement cette notion, il est bon de se rappeler que notre connaissance porte toujours sur des ordres et que ces ordres ont des termes. Il y a une pluralité d’ordre et il doit donc arriver que le même terme appartienne à la fois à deux ou plusieurs ordres différents. Cette multiplicité d’appartenances donne au terme de la consistance. Tant qu’il appartenait à un seul ordre, il variait avec lui, mais à présent que deux ordres l’englobent, il acquiert une certaine indépendance vis-à-vis de l’un des deux ordres , ou même les deux…

7: 5EME ATTRIBUT: TOUTE VALEUR EST PRÉCARITÉ

On voit facilement que les deux propriétés de la valeur (consistance et précarité) doivent croître ensemble , si on s’élève dans la hiérarchie des valeurs. La consistance devient de plus en plus grande, car à chaque niveau atteint, on laisse derrière soi des valeurs refoulées en plus grand nombre, qui rendent l’instauration de la valeur plus haute de plus en plus précaire…

Tout s’achève dans la multiplicité irréductible des valeurs.

7: 6EME ATTRIBUT: TOUTE HIÉRARCHIE DES VALEURS S’OPPOSE À UNE AUTRE HIÉRARCHIE DES VALEURS

p.35

QU’ON CONSIDÈRE DEUX GROUPES EN LUTTE, chacun s’appuyant pour se justifier sur les règles de son propre groupe. Il y aura probablement débat, controverse entre les deux groupes. Tant que chacun s’appuiera sur sa propre règle, la discussion n’avancera pas. On conçoit alors qu’apparaisse le besoin d’une règle supérieure qui s’imposerait à tous. Mais cette règle ne peut être celle de l’un des deux groupes, l’autre groupe restant alors indifférent. On fera donc appel à une valeur dont on croira qu’elle s’impose à toutes les consciences. On a ainsi promu la valeur absolue du bien….

EN CONSÉQUENCE DE QUOI

1) Une valeur étant une convention, 2)toute valeur faisant partie d’un ordre, 3)toute valeur étant opposition entre valeurs, 4)toute valeur étant consistance, 5) toute valeur étant précarité, 6)toute hiérarchie des valeurs s’opposant à une autre hiérarchie des valeurs,

Nous utiliserons le concept ERRANCE AXIOLOGIQUE découlant de la dynamique antinomique entre errare-itérare pour analyser de façon pertinente le thème de l’errance dans deux films de Fernand Bélanger: Ti-cœur et Ti-peuple.

Notre objectif étant d’illustrer le fait que la confrontation entre deux hiérarchies de valeurs rend les deux groupes hiérarchiques à ce point précaires qu’il est impossible pour chacun de ces deux groupes de discerner dans leur vécu ce qui fait partie de l’itérare et de l,errare, chaque groupe percevant l’autre comme étant errare et se percevant comme étant itérare.

Pierrot et Alexis
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pierrot rochette le 26/02/2015
mercredi 25 février 2015
8.25 du soir

très cher Alexis

tu vois, ce que j’apprécie dans mon partenariat intellectuel avec toi, c’est l’intégrité et la confiance qu’en équipe on peut arriver à l’excellence chacun dans nos domaines, et d’être publiés un jour:)))))

j’aime bien bâtir mes étiquettes et mes attributs à partir d’un cadre théorique principal (Eugène Dupréel jusqu’à nouvel ordre)
tout en les modulant par des cadres théoriques complémentaires bien documentés en citations de bas de page, si nécessaire…
de là mon éthique de chercheur à vérifier dans le dictionnaire des philosophes si je peux au moins me doter d’outils conceptuels supplémentaires

————
Comme aux États-Unis, on crée des équipes pour écrire des téléromans (ex: un est scripteur l’autre écrit des dialogues), je pense qu’en recherche
universitaire on peut métisser nos talents réciproques (moi ma puissance de lecture) et toi ton sens critique par des questions pertinentes et opérationnelles essentielles pour bien étayer une argumentation.
Sois certain que jamais je n’aurais fait un doctorat avec une telle aisance si je n’avais pas eu le plaisir de partager intellectuellement nos questionnements réciproques sur l’errance.

Je sais maintenant que la forme d’errance que j’ai pratiqué durant 8 ans par le vagabondage s’appelle L’ERRANCE HÉROÏQUE (lorsque l’itérare est de loin supérieur à l’itérare). L’étiquette HÉROÏQUE est magnifiquement argumentée par Dupréel dans ses deux tomes de traité de la morale. On peut en tirer des suggestions d’attributs de qualité.

Il me reste maintenant à tenter valider la troisième forme d’errance, celle
que nous appelons temporairement L’ERRANCE FANTOMATIQUE) telle que la vivent les itinérants qui se tiennent autour d’un centre de nourriture (l’armée du salut à Toronto ou la maison du père ou Obriend mission à Montréal. Fantomatique m’apparait la meilleure étiquette (lorsque l’errare est infiniment supérieur à l’itérare.

A mon humble avis, le fait d’éduquer l’itinérant au passage d’une errance fantomatique à une errance héroïque me semble prometteur au niveau didactique. Je me rappelle un jour avoir dit à un errant fantomatique qui attendait en arrière de moi, errant héroïque, pour avoir un café quand nous avions tous les deux passer la nuit dehors l’hiver cette phrase.

ALORS COMMENT VA L’UNIVERSITÉ DE LA RUE?
et lui de me répondre avec un sourire
J’AI HÂTE EN MAUDIT D’AVOIR MON DIPLÔME:))))

Nous venions enfin d’engager un dialogue non toxique, basé sur une vision de l’errance héroïque et non de l’errance fantomatique.

pierrot rochette le 26/02/2015
jeudi 26 février 2015
10.34 am

L’ERRANCE FANTOMATIQUE
(errare supérieur à l’itérare)
quand un individu ne peut être une personne
quand un individu n’intéresse personne

Ce qui est magnifique d’Eugène Dupréel, c’est la puissante argumentation nous permettant d’assigner à trois étiquettes (errance héroïque, errance axiologique et errance fantomatique) le rôle d’illustrer les trois sortes de dynamiques entre l’errare et l’itérare… que nous suggérons essentielles dans toute forme d’errance.

En conséquence de quoi, une vie personnelle œuvre d’art serait la possibilité de sortir D’UNE ARCHITECTURE DES VALEURS DE LA SERVITUDE (errance axiologique et errance fantomatique) pour des valeurs de liberté (errance héroïque), en se donnant le droit de vagabonder sa vie (vagabonder = errer héroïquement) en se laissant aspirer par la beauté de son rêve.

Ainsi ma nièce qui rêvait d’être mère de famille nombreuse (elle et son mari ont sept enfants) vit son quotidien héroïquement en marchant par soin rêve et pour son rêve, ne se laissant pas distraire ou éteindre (dans le sens éteignoir) par les irritants de l’univers existentiels, domestiques ou commerciaux. Et en ce sens, ma nièce, mère de famille de 7 enfants, est une vagabonde céleste sur cette terre, vivant par et pour des valeurs de liberté et non par et pour des valeurs de servitude, les règles qu’elle applique étant créativement les siennes pour le mieux-être de son unique aventure comme le dirait Ozias Leduc (ma vie est mon unique aventure). Mon père l’aurait décrite comme une ARTISTE DU QUOTIDIEN FAISANT DE SA VIE PERSONNELLE UNE OEUVRE D’ART.
Et c’est de ces vies personnelles œuvre d’art (la masse critique est un) dont un pays a besoin pour aspirer un jour à devenir pays œuvre d’art.

Pierrot

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pierrot rochette le 27/02/2015
vendredi 27 février 2015
8.49 am

L’ASCÉTISME

Ce qui me plaît beaucoup de l’ascétisme, c’est qu’il n’est pas accompagné de stimulis d’accumulation. Par exemple, je dors sur le plancher chez Michel. Simplement j’y dépose mon corps après avoir étudié comme vagabond par essais et erreurs les méthodes les plus utiles pour à la fois avoir un sommeil impeccable et en plus, comme l’avait découvert Hans Seyle, le créateur de la notion du stress, qu’il était possible vers 3 heures du matin, pendant le sommeil, de faire travailler son cerveau pour qu’au réveil toute problématique atteigne déjà une expression conceptuelle argumentative intéressante.
C’est ainsi que je me suis rappelé pendant mon sommeil des détails essentiels d’Eugène Dupréel dans ma lecture de la journée précédente….. que l’étiquette fantomatique trouvait son fondement argumentatif le plus passionnant dans la différence entre un individu et une personne.

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Je suis rendu à la page 801 de mon dictionnaire des philosophes. Je retiens Hayeck et un de ses livres.. UNE THÉORIE DE L’ORIGINE DES VALEURS MORALES.. Pas nécessairement au centre de ma problématique, mais une bonne mineure à exploiter en citation. A retenir aussi son concept d’ordre spontané dont il partage la découverte avec Polyani.

Son armature théorique repose sur le fruit d’une sélection analogue à son principe à la sélection darwienne. Les individus adoptent certaines règles de conduite individuelles pour produire une plus grande performance collective de groupe et aisi espérer survivre plus longtemps qu’un autre groupe en compétition… A lire donc..

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Il est bien évident que pour mon doctorat, je préconise une stratégie en trois temps… 1) érudition large…2) raison critique intuitive originale… 3) modélisation désign pour que le plus petit et le plus grand d’une société puisse y trouver une inspiration pour son existence: QUEL EST TON RÊVE? DANS COMBIEN DE JOURS? QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? EN QUOI TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

pierrot rochette le 28/02/2015
samedi 28 février 2015
10.36 am

LE FONDEMENT DES QUATRE QUESTIONS
DU DOCTORAT…
LE PAYS OEUVRE D’ART?

Les quatre questions: Quel est ton rêve? Dans combien de jours? qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve? En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?…. m’apparaissent, en hypothèse forte, le passage d’une architecture intellectuelle des valeurs de l’esclavage (errance fantomatique et errance axiologique) à une architecture intellectuelle des valeurs de la liberté (ERR(E)NCE héröique).

Dupréel a passé sa vie à argumenter historiquement un nouvel axiome paradygmatique qui paraît encore aujourd’hui pour le commun des mortels scandaleux et qui fut d’ailleurs repris plus tard en épistémologie par le constructiviste (Edgar Morin)… et cet axiome est le suivant:

TOUTE VALEUR N’EST QU’UNE CONVENTION

Parce que toute valeur est axiomatiquement étiquettée avec l’attribut convention, cette étiquette conceptuelle s’est accompagnée par un passage du modernisme au post-modernisme ( le magasin des valeurs comme interchangeables au niveau du micro-récit et même nano-récit).

Mais parce que toute valeur est une convention, il est maintenant possible de promouvoir le design individuel d’une architecture des valeurs de la liberté pour toute personne humaine vivant sur cette planète.

AU POST-MODERNISME SUCCÉDERA DONC L’UNIVERS PARALLÈLE ET INDIVIDUEL CRÉÉ PAR LES QUATRE QUESTIONS, NOUVEAUX OUTILS DE DESIGN DE LA CONDITION HUMAINE SUR TERRE. J’étiquetterai donc cette nouvelle ère de la vie en société des sociétés évoluées l’ère DU NANO-NUMÉRIQUE.

Le doctorat s’articulera donc sur l’ossature suivante:

1) Tout humain sur terre est un errant par le fait même qu’il se pose trois questions non encore résolues: D’où venons-nous? Qui sommes-nous? Où allons nous? Et cela de sa naissance à sa mort.

2) Puisque tout humain sur terre est un errant, il y aurait trois formes possibles d’errance dans la dynamique itérare/errare. L’errance fantomatique, l’errance axiologique et l’err(e)nce hérpïque.

3) Des trois types d’errance, deux peuvent être argumentées comme des architectures des valeurs d’esclavage, et une comme une architecture de valeurs de liberté.

EN CONSÉQUENCE DE QUOI

Toute personne humaine se posant les quatre questions existentielles peut, par son rêve, vagabonder son existence dans une forme d’err(e)nce lui faisant vivre une marche libre donnant sens à sa liberté, hors temps, hors réalité, hors servitude, hors théologie, hors idéologie, hors capitologie.

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Ce doctorat prendra donc une forme numérique interactive ou par des segments de 20 à 30 lignes, l’argumentation sera découpée selon la modélisation de Dupréel et numérotée de façon à ce qu’en citations puissent être attachés des segments de vdéos que nous avons filmés à partir de mon vagabondage depuis 7 ans ainsi que des segments du rêve de Michel et de Marlene.

Ce doctorat saura donc une présentation numérique déposée à l’uqam en vue d’une remise d’un doctorat honorifique pour mon équipe après la marche pour l’ONU en 2018.

Ce doctorat servira aussi de COURBE DE STRATÉGIE DE CAPITAL SYMBOLIQUE AU NIVEAU MÉDIATIQUE, à partir du ier janvier 2018, le tout accompagné du journal citations nelson mmandela pierrot vagabond que je fais en ce moment, et cela pour bien clarifier la poïétique de ma démarche intellectuelle du début du processus à la réception de l’oeuvre. les illustrations par les rêves de Marlène et Michel servant à la clarification sociologique qualitative de la réception du concept nano-sociologique avant sa promotion au niveau international par le biais d’une demande d’annexe à la déclaration des droits de l’homme.

QUE TOUTE PERSONNE HUMAINE SUR TERRE AIT LE DROIT
À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.

Il me reste environ 1000 pages à lire du dictionnaire des philosophes, puis je me tape toute l’oeuvre de Dupréel avec la possibilité de faire un stage à l’université libre de Bruxelles par le vagabondage (été 2016) où la pensée du maître contribue encore aujourd’hui à des réflexions institutionnelles, puis en bémole je co0mplèterai par la lecture approfondie de quelques théories des valeurs alternavives ( entre autre en politique et sociologie).

Je prévois commencer à rédiger au plus tard le ier janvier 2016… Ce sera alors, il me semble:)))) magnifiquement inspiré, car selon mon intuition c’est en lisant passionnément sans prendre de note qu’on a le plus de chances de découvrir de nouveaux paradigmatismes dans la vie abstraite intellectuelle. Ne pas prendre de notes, ne surtout pas faire de travaux, mais vagabonder l’ensemble du patrimoine abstrait universel sous l’oeil complice d’une problématique personnelle, immanente et intrinsèque.

Pierrot

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pierrot rochette le 01/03/2015
dimanche 1er mars 2015
midi.02

L’AUTONOMIE INTELLECTUELLE

Pourquoi une valeur est-elle une convention? A mon avis, depuis le début de l’humanité, aucune réponse-valeur n’a pu égaler la force des trois questions suivantes: D’OÙ VENONS-NOUS, QUI SOMMES-NOUS?, OÙ ALLONS-NOUS?

Il a fallut attendre Kant pour que de nouvelles questions obligent la raison pure comme la raison pratique de cesser de s’imaginer qu’il était possible par des dogmes ou des éléments de théologie ou métaphysiques, de répondre aux trois questions: Qui sommes nous? d’où venons-nous? Où allons nous?

Kant réalisa une véritable révolution copernicienne, non pas en inversant le rapport du sujet et de l’objet comme le disent les livres d’histoire de la philosophie, mais en inventant quatre questions sous-entendant d’une façon inouie les trois premières fondamentales:

1) que puis-je connaître?
2) que dois-je faire?
3) qu’est-il permis d’espérer?
4) qu’Est-ce que l’homme?

Ce qui m’apparaît remarquable après tant d’années de lecture sans prendre de notes, c’est à quel point les réponses tenues pour incontournables pour un siècle, deviennent des conventions désuètes pour un lecteur attentif d’un autre siècle.

Toute réponse d’un siècle à une question traîne avec elle une tentative d’architecture de valeurs de l’esclavage et rarement une réussite d’architecture des valeurs la liberté. Et ce sont souvent des querelles d’architecture de valeurs (ex: islamisme contre le catholicisme) d’une insipidité étonnante parce que dès qu’on réalise qu’aucune réponse ne satisfait les 6 milliards d’être humains suite aux trois premières questions: D’où venons-nous? qui sommes-nous? où allons nous?, il y a de fortes chances qu’une architecture de conventions ne soient qu’un pas de plus pour que l’humanité avance péniblement pour son mieux-être d’une convention à l’autre.

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J’appuierai donc mes recherches de doctorat sur le pays œuvre d’art? et la vie personnelle œuvre d’art? en majeure sur Dupréel (esquisse d’une philosophie des valeurs), et en mineure sur William James (le pragmatisme), Edgar Morin (le constructivisme), Hans Kelsen (théorie pure du droit),

Tous ont comme paradigme fondateur le fait QU’IL N’Y A PAS DE VÉRITÉ FONDATRICE, QU’UNE CONVENTION TENANT LIEU DE VÉRITÉ.

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Ce matin, comme beaucoup de dimanches, réunion de production Michel, Marlene Pierrot. On a regardé le tape intitulé Ti-corps dont on veut se servir pour vendre la série télévisée à ART-TV et en même temps, accompagner le doctorat dans sa partie citations numériques.

Ce n’était pas la ière fois que je le voyais… mais là, tous les trois, on a bien senti le sublime du projet… Un doctorat qui s’accompagne d’une démarche de vie personnelle œuvre d’art au travers d’une jardinière-enseignante, d’un concierge-communicateur et d’un vagabond-chercheur nous est apparu des plus fascinants.

Le côté garage, 5h30 du matin, où celui qui ose représenter LES CONVENTIONS DE la connaissance (le vagabond-chercheur) se cache en arrière de la caméra pour mettre en valeur LES GRANDES QUESTIONS DE LA CONDITION HUMAINE? C’est à couper le souffle…

Mon intuition, c’est que le jour où la terre entière saisira que les réponses sont des outils des puissants pour mobiliser le peuple, ils saisiront aussi que les grandes questions fondamentales et sous-jacentes (Gauguin pour les ieres et Kant pour les secondes par exemple) ils mettront leur fierté d’être humain à inventer démocratiquement de nouvelles conventions pour un mieux être plutôt que de se faire la guerre avec des conventions devenues croyances, dogme et outils politiques.

Pierrot
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pierrot rochette le 01/03/2015
dimanche ier mars 2015
2.00 pm

DIALOGUE ENTRE DEUX CHERCHEURS
objectif didactique
preuve d’une véritable dynamique
qui nous a permis sur un itinéraire de 2 ans
de créer de toute pièce des étiquettes et des attributs
pour faire avancer le champ de recherche sur le thème
de l’errance.

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fév 27 à 5:04 PM
Merci Pierrot pour les prémisses sur l’errance fantomatique!

J’éprouve encore des difficultés avec Dupréel et les autres auteurs de l’axiologie.

En quoi permettent-ils, par leurs attributs, de construire une errance axiologique?

Ne faut-il pas seulement retenir les “étiquettes” et continuer à élaborer sur l’errance?

Je lis sur l’axiologie (et les valeurs) de Dupréel et d’autres et je ne sais pas quels sont les attributs qui feront évoluer l’errance axiologique…

C’est compliqué parce que je n’applique pas un concept d’errance donné (conceptualisé par un auteur) par le biais des films, mais j’invente un sous-concept et c’est, à mon humble avis, un niveau infiniment plus complexe.

Je pose ces questions car je ne veux plus errer…

Merci de m’éclairer sur l’invention d’un nouveau sous-concept (ce qui n’est pas évident).

Alexis
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courriel de Pierrot

Je pense que tu dois faire confiance maintenant à tes intuitions et foncer …. je ne crois qu’il soit sain que nous partions nécessairement des mêmes prémisses. Pour ma part, Dupréel correspond exactement à ce que je cherche comme cadre théorique pour mon doctorat parce qu’il a définit la valeur comme moi je compte la définir: une valeur est une convention. Tu peux suivre le cheminement de ma pensée dans mon journal: sur google… citations Nelson Mandela pierrot vagabond.
—–
fév 28 à 10:32 AM

en passant, tes questions sont super intelligentes… et c’est ton sens de l’intégrité dans les questions fondamentales qui feront de toi un vrai chercheur au niveau doctorat.

Mais comme la maîtrise est le cadre institutionnel pour apprendre des habiletés conceptuelles, tes questions sont donc de niveau maîtrise et en maîtrise les questions de niveau maîtrise sont plus importantes que les réponses de niveau maîtrise:))))
Pierrot
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autre courriel de Pierrot
pendant que j’écoutais Isabelle guider Jeanne dans ses marionnettes au van houtte, je crois qu’une réponse à tes questions m’est venue…

Il se pourrait que j’ai confondu mon doctorat avec ta maitrise…

Pour mon doctorat, les étiquettes de l’errance documentées par les attributs de Dupréel sont essentielles.

Mais pour ta maîtrise, il me semble que tes questions si brillantes amènent aussi une nuance essentielle.

Tu peux te contenter des trois dynamiques entre errrare et itérare sans les compléter et nommer…par des étiquettes en axiologie et en valeur.
donc, tu as raison…. reste dans Dominique Berthet dont tu complètes la statique par la dynamique et fonce dans l’analyse des films de ton oncle sur l’errance.

A mon avis, cela m’apparait non seulement logique, mais pertinent et surtout cela prouve notre travail d’équipe dans notre intégrité réciproque.

Pierrot

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courriel d’Alexis

fév 28 à 12:43 PM

Oui, merci Pierrot. Cela me rassure.
Je travaille en comment à la maison sur l’analyse des films Ti-Cœur (1969) et Ty-Peupe (1971).

Je ne sais pas si je vais venir à Montréal aujourd’hui (et pour la nuit blanche).

Je veux finir mon chapitre ce soir et l’envoyer à mon directeur pour savoir ce qu’il en pense.

Je te réécris pour te donner des nouvelles!

Alexis
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courriel de Pierrot
je pense que tu es vraiment sur la bonne voie

et moi aussi avec Dupréel

On fonce Alexis

tu achèves d’acquérir des habiletés

le doctorat t’attend mon ami

tu vas vraiment être prêt

tes questions sont tellement intelligentes et intègres

ton autonomie intellectuelle va grandir rapidement maintenant
Pierrot

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Bonjour Pierrot,

Je suis ta pensée sur le blog!

Je conserverai les étiquettes (axiologique, fantomatique, poétique ou héroïque), mais je crois, comme tu l’as si bien souligné hier, qu’il faut souligner davantage la dynamique entre les racines de l’errance : errare et iterare.

En fait, je crois que j’ai compris: il me faut trouver des références sur l’errance (des citations de théoriciens…) qui traitent de cette dynamique ou qui suggèrent, d’une manière non explicite, une errance axiologique avec ses attributs.

L’errance axiologique est notre invention et notre réflexion commune autour d’une forme d’errance, mais elle n’a pas été légitimée par une instance quelconque. Et son utilisation n’a pas été validée par quiconque…

Il me faut donc faire des liens avec des réflexions d’auteurs, acclamées et légitimées dans le milieu universitaire/de la recherche sur l’errance se rapprochant de l’idée d’une errance axiologique.

Bonne journée!

Alexis

—————

Aujourd’hui à 1 h 50 PM
courriel de Pierrot
wowwwwwwwwwwwww

ton cerveau est en train de passer de la maîtrise au doctorat

Pierrot

Je te suggère donc de resserrer ton dialogue avec ton directeur de maîtrise, de lui exposer où tu en est rendu dans tes recherches théoriques pour définir l’errance et de définir avec lui le chemin à prendre pour bâtir et ton outil théorique opérationnel et ton cadre théorique.

Pour ma part, la lecture du dictionnaire des philosophes me confirme dans mon architecture théorique où j’ai bien l’intention de créer des étiquettes originales puisqu’aucune des étiquettes existantes sur l’errance ne correspond à ce que j’ai vécu dans mon vagabondage.

Pierrot
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pierrot rochette le 01/03/2015
dimanche ier mars 2015
16h.pm

COMMENT J’AI RENCONTRÉ ALEXIS

J’étais vagabond avec mon bâton mon sac à dos et ma guitare je crois et je suis passé à Valleyfield devant le musée régional. Il était là sur le trottoir avec une collègue faisant une promotion intelligente de ce musée auprès de la population passante. Je lui ai dit que je vagabondais depuis 6 ans pour mon doctorat (c’était il y a deux ans). Il m’a dit qu’il travaillait pour sa maîtrise sur le thème de l’errance dans les films de son oncle Fernand Bélanger.

J’ai suggéré que nous travaillions ensemble sur une réflexion argumentative de calibre universitaire. Il m’invita à la cinémathèque québécoise durant près d’un mois où il présentait (en stage) les films de son oncle selon son thème de l’errance.

Et c’est là que je me suis rendu compte que tout ce qu’il argumentait au sujet de l’étiquette errance ne correspondait absolument pas à ce que j’avais vécu dans mon vagabondage. Nous avions donc une confusion sur l’étiquette et ses attributs que j’avais noté et au colloque de l’UQAM sur l’itinérance (où j’étais le seul errant sur les lieux) et dans les différents dictionnaires, encyclopédies et œuvres bibliographiques.

Et c’est là qu’Alexis et moi, systématiquement et passionnément nous nous sommes interrogés sur le pourquoi de cette confusion. De longues heures à commenter nos lectures… jusqu’à ce que par hasard je découvre Dominique Berthet et les racines de l’errance (errare/itérare). Mais nous nous sommes vites rendus compte que la présentation statique entre l’errare et l’itérare rajoutait de la confusion.

Tout en analysant les films de son oncle, Alexis et moi nous nous rendions bien compte que dans chacun de ses films, il y a une part d’errare et une part d’itérare, mais jamais dans la même proportion. Et ce sont cette minutieuse analyse qui nous a conduit à dynamiser l’errance en trois sortes de dynamiques possibles: L’errare supérieur à l’itérare (fantomatique), l’errare = à l’itérare (axiologique) et l’itérare supérieur à l’errare (poétique ou héroïque.

Là ou nos deux recherches se séparent en des champs de questionnements complémentaires mais différents, c’est que de mon côté, je me suis rendu compte que l’errance pouvait être attribué à toute personne humaine sur la terre, à cause de sa naissance et de sa mort. Donc nous sommes tous et toutes des errants et des errantes planétaires.

Mais bien plus… trois questions reviennent depuis l’homme des cavernes: D’où venons-nous? qui sommes-nous? Où allons-nous?

Les questions unissent fraternellement, les réponses désunissent a-socialement.

L’errance devenant le centre même de la condition humaine depuis le ier humain sur terre (naissance et mort) ce thème prenait soudain à mes yeux une importance paradigmatique pour ce qui a rapport au fondement des valeurs. NOus sommes des errants parce qu’aucune valeur n’est vraie, toutes les valeurs (à cause de L’errance commune) devenant des conventions en attendant d’en inventer des meilleures.

Durant ce temps, Alexis de son côté après 2 ans de travail, s’est finalement construit un élégant outil conceptuel pour bien analyser les films de son oncle. Et à mon avis, cette élégance, si elle est bien argumentée selon la forme universitaire, pourrait lui mériter une publication.

EN CONSÉQUENCE DE QUOI))))

Par un hasard fou, l’impossible m’est arrivé parce qu’un jeune homme talentueux était passionné du thème de l’errance. Ses qualités institutionnelles sont même à son jeune âge absolument remarquables et je ne doute pas qu’il devienne dans les prochaines années une fierté ìntellectuelle pour l’UQAM

Pierrot
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pierrot rochette le 02/03/2015
lundi 2 mars 2015
8h.30 am

QU’EST-CE QUE LA VÉRITÉ?

Après plus de 40 ans de lecture, j’en suis arrivé à l’hypothèse forte que les seules vérités reconnues universellement sur la planète par les 6 ou 7 milliards d’êtres humains sont celles-ci: Trois questions sont depuis toujours, verticalement (depuis l’homme des cavernes au 21eme siècle) et horizontalement (dans toutes les maisons autour de la terre sont les trois questions primaires: QUI SOMMES-NOUS? `D’OÙ VENONS-NOUS, OÙ ALLONS-NOUS?

Selon mon hypothèse forte, les trois questions fondamentales sont donc des vérités éternelles sous-entendant le thème de l’errance cosmique de l’humanité et chacune des réponses depuis l’origine de la pensée pourrait être qualifiée historiquement et successibvement de songe (mythologie, religion, philosophie) de mensonge (dogmes, idéologies, hiérarchie idéale des valeurs)et de conventions (l’ère nano-numérique axiologique succédant à l’ère du post-modernisme au 21eme siècle).

Toute valeur étant une convention, il est sain et incontournable qu’une hiérarchie des valeurs passant pour vraie soit détrônée par une autre passant à son tour pour plus vraie.

Pendant presque 2 ans, tous les matins, j’allais lire l’histoire des religions à la cafeteria de l’oratoire St-Joseph, m’intéressant plus particulièrement au passage de la transubstanciation du christ dans l’eucharistie chez les catholiques versus le faites-ceci en mémoire de moi chez les protestants où le christ n’est pas présent dans le pain.

Cela m’a pris du temps à saisir que ni les catholiques ni les protestants n’ont raison dans cette querelle passée date, parce que le champ historique d’une hiérarchie des valeurs, une fois décrypté comme CONVENTION, perd de son pouvoir dogmatique supposément dévoilé par une supposée révélation.

Toute valeur étant convention, les prétentions de toute réponse à la vérité absolue tombe aussi, ainsi que les guerres de promotion d’une valeur contre une autre dans une hiérarchie des valeurs.

Un merveilleux exemple dans tout cela, c’est la cour suprême du Canada qui dernièrement a modifié son jugement au sujet de l’euthanasie en ajoutant comme commentaire que la société ayant changé, il est normal aussi que les paramètres de son mieux vivre ensemble évoluent aussi.

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Je suis rendu à la page 1157 dans mon dictionnaire des philosophes. A la page 1149 j’ai découvert le philosophe français René Le senne (1882-1954) qui fonctionne à partir d’une hiérarchie des valeurs basée sur une vérité de certaines valeurs absolues. Une de ses phrases qui m’apparaît terriblement dinosaure:

DIEU DOIT ÊTRE POUR QUE LA VALEUR SOIT
ELLE NE SERAIT SANS LUI QU’UNE POSSIBILITÉ
EXISTENTIELLE.

Un tel fondement philosophique me semble impossible à l’ère de la nano-numérique axiologique parce que le post-modernisme a détruit tout dogme hiréarchique au niveau des valeurs. Le passage du macro-récit aux multiples micro-récits accompagnent le passage de l’architecture des valeurs de l’esclavage (valeurs d’errance antinomiques ou fantomatiques) à l’architecture des valeurs d’errance de la liberté (poétique ou héroïque)

Pierrot

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pierrot rochette le 03/03/2015
mardi 3 mars 2015
8.44 am

QU’EST-CE QU’UNE CROYANCE?

Selon mon hypothèse forte, une croyance, c’est une convention qui a mal tourné. Au sens où en en aval, Une classe dominante utilise une convention de façon dogmatique (mystère, énigme, miracle, révélation…) pour abuser d’une classe dominée et… Une classe dominée utilise une convention de façon victime en habitant la basse ville de la hiérarchie (la foi, la tradition, le bien contre le mal, Dieu, le purgatoire, l’enfer) de façon à canaliser sa colère dans une espérance future.

LE RAPPORT ENTRE L’ÉTIQUETTE ET LES ATTRIBUTS

Sous chaque étiquette, il faut lire une guerre permanente entre une hiérarchie d’attributs essentiels et une guérilla d’attributs non-essentiels qui tentent de prendre la place. Ex: L’étiquette Dieu de façon verticale (historique) ou horizontale (géographique) peut se lire comme un immense et complexe champ de batailles où les attributs sont des soldats employés aveuglément par les différents systèmes religieux (mormons, catholiques, protestants, islamistes…) ou philosophiques (déisme, panthéisme, athéisme, agnosticisme…)

Ainsi, contrairement à ce que l’université enseigne (méthodologiquement naviguer avec un plan d’idées principales et d’idées secondaires fondé sur une bibliographique…) il serait intéressant d’adopter l’aléatoire de la pensée constructiviste et dénouer systématiquement toute étiquette et tous les attributs essentiels et inessentiels.

Ainsi, quand on remplace l’étiquette Dieu par l’Étiquette UNIVERS OU LA VIE, on delete le poids des attributs oppressifs trainés par l’histoire ou la géographie des concepts humains.

Voilà pourquoi Alexis et moi suggérons un néologisme pour diviser les deux catégories de l’errance (errance fantomatique et axiologique emploieraient l’étiquette d’errance) alors que l’errance poétique ou héroïque déclinerait ses attributs sous l’étiquette ERR(E)NCE. Suivant en cela l’invention de Derrida pour la DIFFÉR(A)NCE, adoptée par les dictionnaires parce que magnifiquement argumentées au niveau des champs de batailles des attributs que la méthodologie des idées principales et secondaires de la tradition logistique sont incapables de déceler.

Pierrot
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pierrot rochette le 03/03/2015
mardi 3 mars 2015
10.21 am

DICTIONNAIRE DES PHILOSOPHES P.1431

Je retiens comme lectures complémentaires à faire John Stuart Mills pour la hiérarchie basée sur l’utilitarisme, Emmanuel Mounier pour toute cette recherche sur le personnalisme ( la différence entre un individu et une personne)….

Hier soir, j’ai travaillé tard à second cup de la gare centrale.. Je crois avoir amélioré mon interface de chercheur… Le soir, la gare centrale est presque vide. J’ai une bonne banquette, avec table, donnant sur la gare, je peux marcher 20 minutes à toutes les heures en réfléchissant sur mon architecture de concepts tout en ne perdant pas de vue ma table, mon baluchon de l’UQAM et mon livre… J’y retourne ce soir… j’espère que l’intensité, la passion de contribuer au patrimoine universel par un interface optimal m’apportera encore la magie que je souhaite quotidienne 7 jours par semaine.

Pierrot
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pierrot rochette le 03/03/2015
mardi 3 mars 2015
17.26 p.m.

Quelle joie, quelle joie…que me donnent mes partenaires intellectuels… j’ai passé 2 heures avec Francis qui vient de terminer son doctorat (ce jeune homme a bien des chances de faire le siècle tellement il est visionnaire et activiste dans le domaine de la performance)… Puis deux autres heures avec Johanne qui rayonne de fierté parce qu’elle est enfin apte à lier en elle la théoricienne et la praticienne. En ce moment Alexis et Isabelle travaillent face à face, chacun devant son ordinateur, à leur maîtrise…

Des fois je me dis, je vis un rêve. Ce blogue, je le tiens en partie pour qu’en le lisant, ma démarche de doctorat leur inspire passion, ténacité et courage dans les moments difficiles.

prendre la décision d’être grand-père de la beauté du monde, c’est de prendre soin du rêve d’une autre personne sans intérêt personnel caché… Mais mes partenaires intellectuels me le rendent bien.

Pierrot

p.s.
ne pas oublier Jean-François Lyotard et sa longue marche vers la naissance du concept du modernisme…
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pierrot rochette le 04/03/2015
mercredi 4 mars 2015
9.09 am

COURRIEL A FRANCIS
cher Francis

si tu vas sur Google

tu inscrit ces 5 mots dans l’ordre

citations Nelson mandela pierrot vagabond

le ier item qui apparaît en haut de la liste

tu pèses dessus et tu entres dans mon journal de théoricien de la performance à titre d’artiste activiste humaniste pratiquant l’art de l’infiltration sociale.

si ca ne marche pas

j’y entrerai avec toi à la bibliothèque…

———–

Pour ce qui est de la citation sur l’amour œuvre d’art dans le dictionnaire Souriau

c’est bien dans le dictionnaire Souriau

elle est notée et soulignée dans l’exemplaire de mon partenaire de recherche en performance, Michel Woodart

je note le passage et je te l’envoie par courriel demain.

———-

J’ai lu ton texte sur le rapport entre la dynamique de la souffrance en performance… Extrêmement bien documenté…

on voit que tu es rendu à réfléchir et à théoriser le prochain paradygme…

A mon avis tu dois rendre hommage et dire merci à tous ceux et celles qui ont permis par leur performance-souffrance le passage du modernisme au post-modernisme

car s’attarder à la souffrance pour symboliser les ratés à tous les niveaux de la montée du néo-libéralisme contribue à saper l’hypnotisme des macro-discours idéologiques pour redonner la valeur aux micro-discours des questions existentielles?

Ce qui te permettra, à mon humble avis, de monter sur leurs épaules pour qu’internationalement on pense à reconstruire l’espérance dont a besoin toute condition humaine par l’imagination, l’équité, l’amour et la fraternité. Et ce serait extraordinaire que ta biennale de 2018 réunisse les grandes stars de la performance-souffrance pour entreprendre ensemble une réflexion performance-colloque sur marquer la planète œuvre d’art par une masse critique de vies personnelles œuvre d’art… Et je suggèrerais que le film d’animation de Frédéric Bach L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES en soit l’inspiration thématique, la médiation entre la performance et le peuple, et la courbe de stragégie du capital symbolique d’une planète en marche vers les droits de l’homme, s’illustrant par une demande à l’ONU pour qu’en 2018, un annexe à la déclaration des droits de l’homme reconnaisse le droit à toute personne humaine sur la terre à une vie personnelle œuvre d’art, le tout accompagné de rendez-vous de rêveurs équitables plutôt quue de colloques.

EN CONSEQUENCE DE QUOI

Le titre de la biennale de Québec en 2018 pourrait être: L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES. Invitant ainsi les performeurs de la planète à planter par l’amour une masse critique de rêveurs équitables. Une marche de la maison de Borduas à la statue de la liberté à New York pouvant marquer l’imaginaire international du réseaux sociologiques de l’art culturel de la réception, que ce soit les historiens, critiques d’art, conservateurs, praticiens réflexifs ou théoriciens de la performance. Que le monde de la performance devienne la conscience du 21eme siècle dans sa responsabilité du TOUT MONDE (Edouard Glissant).

Pierrot

p.s.

j’entreprends la lecture de ton doctorat et autre documents cette semaine, je t’en donnerai un compte rendu réfléchi… Comme je suis à mon bureau de squatter institutionnel à l’UQAM, y faisant mon doctorat sans être inscrit, 7 jours par semaine, toujours à la même table, tu n’auras qu’à passer si tu veux prendre un café. J’adore ta force d’imaginer l’avenir par l’excellence. Tu as un brillant avenir devant toi.

Surtout que tu es allé à la bonne école avec le brillantissime Richard Martel dont le passage de l’art conceptuel à l’art contextuel expérimenté lors du symposium de sculpture de Chicoutimi lui a enseigné l’art d’internationaliser une mutation théorique tout en praticiant différentes states thématiques de la performance par sa biennale de Québec.

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pierrot rochette le 05/03/2015
jeudi 5 mars 2015
11.29 am

DUPRÉEL ET L’ÉTIQUETTE D’errance « FANTOMATIQUE»

Dans les pages 514-515, items 444 et 445 de sa suite d’argumentations, Dupréel note que la différence entre une valeur fantomatique et une valeur humaniste s’établit par la différence entre la notion d’individu et la notion de personne. Et à mon avis, une errance fantomatique met en scène des individus pris dans une toile d’araignée tissée d’errare en majeure tandis qu’une errance poétique ou héroïque met en scène des personnes tissant entre elles des droits et des devoirs dont elles fixent les conventions.

444- LA TECHNIQUE DE LA PERSONNE
Dupréel, Traité de morale, tome 11, (p.514)

444. Ce dont nous avons à nous occuper maintenant, c’est de cet honneur humain universel devenu une sorte de patrimoine moral commun à tous les groupes, ou du moins en passe de le devenir tout à fait si certaines réactions ne prévalent pas contre les grandes directions du progrès social tel que l’ont connu les derniers siècles.

Des règles d’honneur et de respect des individus, implicitement ou explicitement président universellement à toutes les relations entre les hommes. Il importe de relever l’existence et d’analyser un ensemble de procédés grâce auquel la vie sociale a pu se développer, et qui ne résultent nullement de la nature brute des choses, ni des facultés données telles quelles, qui reposent au contraire sur des institutions, explicites ou implicites, chefs-d’oeuvre de l’expérience et de l’activité collective des générations.

Une technique étant un système de moyens propre à réaliser une certaine fin, nous dirons que les règles d’honneur en général relèvent D’UNE TECHNIQUE DE LA PERSONNE. Nous entendons par là un ensemble de procédés sur lesquels se posent les relations sociales les plus raffinées et en définitive, toutes les formes supérieures de la vie en société. Il est reconnu moral d’agir selon cette technique, d’en apprécier les conventions, il est immoral de n’y point y recourir. Dire qu’il y a une technique générale de la personne et reconnaître l’existence d’un honneur au sens le plus général, d’un honneur humain, ce sont les deux expressions synonymes.

La morale de l’honneur consistera à traiter les autres et à se comporter soi-même comme une personne, et c’est là reconnaître AUX INDIVIDUS non pas les qualités et les propriétés que la stricte observation nous y ferait découvrir, mais certaines prérogatives convenues.

Le mot personne vient du latin persona qui veut dire masque, et par extension rôle dans une tragédie ou une comédie. C’est l’activité et la pensée juridiques qui ont formellement développé la notion de personne; mais bien avant ces dernières systématisations, l’essentiel de cette notion était plus ou moins confusément mis en œuvre dans la vie pratique et la vie religieuse avait sans doute travaillé à la consacrer.

———
DIFFÉRENCES ENTRE LA PERSONNE ET L’INDIVIDU PROPREMENT DIT
Dupréel tome 11 p.515-516

445. Entre la personne et l’individu correspondant, nous relèverons principalement trois ordres de différences. Les deux termes comparés diffèrent 1) quand à la durée…2) quant à l’évolution 3) quant aux capacités supposées.

DIFFÉRENCES QUANT À LA DURÉE. L’individu physiologique commence à la naissance de son corps et finit à sa mort. Avant la naissance, il n’est pas séparé encore d’un autre individu; dès la mort, l’être psycho-physiologique est anéanti et l’être corporel a commencé à se décomposer. A LA PERSONNE il est attribué une durée plus longue. Elle commence plus tôt et finit plus tard. La loi civile reconnaît des droits à l’enfant à naître, dont elle définit par convention les conditions d’existence. De leur côté, la morale et la religion, en assimilant dans une certaine mesure l’avortement volontaire au crime d’homicide, reconnaissent à l’individu social une existence antérieure proprement dite.

Mais c’est à l’autre extrémité de l’existence que la différence s’accuse principalement. L’être social, la personne ne finit pas avec la mort. Après cette fin de l’individu physique, sa personne devient le terme de rapports sociaux unilatéraux. Le droit civil consacre des dispositions testamentaires.
Le souvenir et le respect des morts détermine pour une part les actes et les sentiments des vivants. Sociologiquement, notre personne se prolonge aussi longtemps que l’une ou l’autre de nos particularités demeure la cause de certaines démarches d’autrui. Nous durons dans le souvenir et l’estime de nos semblables. Et ce n’est pas seulement par métaphore que cette durée au-delà de l’existence biologique est affirmée; en effet, bien vivants encore nous agissons en vue de la réputation que nous laisserons après nous. Nos actes et nos sentiments actuels sont en partie déterminés par notre personnalité posthume: notre égoïsme témoigne que notre personne ne finit pas à notre mort et il est bon juge.

Le rôle immense du souci de la réputation définitive et de gloire dans les formes supérieures de la vie sociale se rattachent à ce fait sociologique; la non-correspondance quant à la durée, de la personne et de l’être corporel.

Cette première remarque fait tout de suite apercevoir que la personne, si elle correspond évidemment à l’individu physique, n’est cependant pas située rigoureusement dans le même lieu et le même temps. Notre personnalité intégrale est portée par les consciences de ceux qui nous connaissent et qui sont en relation avec nous; la conscience de notre personnalité, que nous portons en nous, n’est qu’une partie, le noyau, si l’on veut, de cet être social, mais un noyau tel que sa disparition n’entraîne que peu à peu la dispersion définitive de l’être spirituel correspondant.

Pierrot

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WALTER BENJAMIN ET LE RAPPORT ENTRE LE VOYAGE ET LA FLÂNERIE

Walter Benjamin
une vie dans les textes
essai biographique
acte sud 2009
extrait p.47

Pour la Pentecôte 1911, où les amène-t-il? En Thuringe, berceau de son éveil intellectuel (il a 19 ans). Dans le journal entamé dès cette époque, il théorise déjà cette posture de voyageur, d’emblée originale et sans modèle. Le voyageur Benjamin, dès sa prime jeunesse, se détache des deux modèles dominants: voyage contemplatif dans la nature et voyage formateur par la culture (variante du célèbre voyage qui forme la jeunesse) -excursion aux prises avec la force de la nature versus voyage de formation dans la culture européenne monumentale et muséale.

Le jeune voyageur intellectuel propose «un tertum entre les deux pôles opposés-complémentaires de l’excursionniste petit-bourgeois des fahrten (promenades) wilhelminiennes et le futur Gebildete (homme cultivé) qui stipule son compromis, difficile à écarter, avec le tourisme culturel. Empreint de dandysme et d’une certaine arrogance anarchiste, Benjamin fixe sa troisième voie, sous la forme d’une ligne de conduite singulière: «on ne devrait pas partir en voyage habillés n’importe comment, car voyager est un ACTE CULTUREL INTERNATIONAL: On quitte son existence privée pour entrer dans le domaine public- j’ai lu durant le voyage Anna Karenine: VOYAGER ET LIRE – une existence à mi-chemin de deux nouvelles réalités, aussi bien instructives que merveilleuses». Benjamin note ici une avancée décisive, OÙ LA LECTURE EST ESSENTIELLE AU VOYAGE, QUI EST AU FOND LUI-MÊME UNE LECTURE. Préfiguration de ce qui deviendra plus tard pratique décisive DE LA FLÂNERIE.

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COMMENTAIRE

On reconnait dans l’histoire de l’humanité une err(e)nce poétique réussie lorsque les étiquettes (voyage, promenade, ballade, flânerie,dérive etc…) deviennent à ce point personnalisées qu’il est impossible pour quiconque d’universaliser les attributs essentiels qui sont sculptées par chacune des vies personnelles œuvre d’art sous chacune de ces étiquettes.

En fait, le rapport créateur entre l’étiquette et ses attributs essentiels n’est qu’une trace, une nano-signature d’une œuvre d’art dont la beauté ne vaut dans sa définition que pour cette démarche ontologique et ne peut s’appliquer à aucune autre.

Ainsi, Baudelaire le flâneur et Benjamin pratiquant la flânerie n’habitant pas le même cadre théorique et la même théorisation d’une intuition créatrice ne déposent pas les mêmes attributs essentiels sous une étiquette qui semble à un lecteur non-averti sensiblement parentes.

En ce sens, le vagabond céleste de Simon Gauthier ne flâne pas, il resculpte en allumant rêveur après rêveur, l’éternité de l’île de l’instant présent pour archétypiser de l’espérance aux orphelins amputés de l’errance fantomatique comme ceux de l’errance axiologique, et cela tout autour de l’espace-monde. Hors temps, hors réalité hors servitude, le vagabond céleste fait voyager les quatre questions ontologiques de la flânerie spirituelle des sans réponse.

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Pierrot vagabond
l’île de l’éternité de l’instant présent
chansons de Pierrot

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Michel le concierge

DES BOTTES DE MON GRAND-PERE À MES PANTOUFFLES DE DOLLORAMA À L’UNIVERSITÉ CONCORDIA

Reprenons l’analyse d’une scène de mon enfance…. Sur la galerie de la rue Gouin, avec dans les mains un des trois livres que nous avions chez nous (Ti-coq Gratien Gélinas, allegro felix Leclerc et LE VAGABOND JEAN NARRACHE d’Émile Coderre), je vois passer un train avec deux hobos couchés sur le dessus qui saute en bas et decendent la côte Gouin et passent devant moi.

Bien sûr, ils ne sont pas en soi ERRANCE POÉTIQUE. Peut-être même sont-ils des errants fantomatiques ou des errants axiologiques en crise. Mais pour moi, même si j’ai 5 ou 6 ans, ils deviennent un évènement poétique majeur qui déclenche une question anonyme et sans mots mais qui pourraient se résumer dans la phrase suivante: QUEL EST TON RÊVE?

Les BOTTES DE MON GRAND-PÈRE déclenchent une deuxième question anonyme qui pourrait se résumer dans la phrase suivante: DANS COMBIEN DE JOURS?

Chaque fois que je me suis marié ou que je me suis retrouvé en couple, j’ai eu des souliers qui m’ont fait mal aux pieds… et sur scène, je chantais la chanson de Félix Leclerc MOI MES SOULIERS avec un abime ontologique incompréhensible.

Pour moi le mariage ou la vie de couple, c’est des souliers qui font mal aux pieds:)))))))))))))))))))))) Ca n’a aucun rapport avec les femmes que mes pieds ont croisé, c’était une question de poésie.

Quand Michel le concierge a trouvé des sandales qu’on avait délestées à son travail qui me faisait parfaitement, (il y a deux ans) je les adoptées… j’ai marché le Nouveau-Brunswick avec l’été passé, les ai fait réparer à Caraquet et je les ai portées tout l’hiver dans une paire de claques.

Quand j’arrive à la bibliothèque de l’université Concordia, toujours au même bureau, je me monte une pile de livres, toujours la même et je cache mes sandales et mes claques en arrière et j’enfile mes pantouffles de dollorama…. Ce sont LES BOTTES DE MON GRAND-PÈRE qui se sont travesties pour me rappeler que je viens d’une lignée de vagabonds célestes qui remonte à Ulysse en passant par Neil Amstrong… elles marchent la planète terre comme si elles vagabondaient la lune et elles allument des rêveurs, elles aident par des recherches intellectuelles à faire passer des êtres humains d’une errance fantomatique à une errance axiologique à une ERRANCE POÉTIQUE, soit l’autonomie créatrice de toute vie personnelle œuvre d’art en vue d’un Canada pays œuvre d’art.

Cette année, j’ai eu l’honneur d’avoir comme camarade d’étude un homme exceptionnel qui deviendra un grand leader canadien. Il vient d’obtenir son diplôme d’ingénieur, il possède l’intelligence du cœur, une éducation formelle bien planifiée par son père et une vision large…. Je le nomme car je sais qu’un jour il fera honneur au Canada…

FRANÇOIS POULIN…. TU APPARTIENS MAINTENANT AU CANADA parce qu’un vieux rêveur a pu voir jour après jour, ta ténacité, ton respect des autres, ton leadership et ta décision intérieure de devenir VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART POUR UN CANADA PAYS OEUVRE D’ART.

Monsieur l’ingénieur
je vous salue bien humblement

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citations Nelson Mandela pierrot vagabond
Simon Gauthier le vagabond céleste

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Michel le concierge

LES RÊVERIES DU PROMENEUR SOLITAIRE, ROUSSEAU

Les Rêveries du promeneur solitaire est une publication posthume de l’écrivain et philosophe genevois d’expression française, Jean-Jacques Rousseau. Il constitue le dernier de ses écrits, la partie finale ayant vraisemblablement été conçue quelques semaines avant sa mort, et l’œuvre étant inachevée.

Sa rédaction s’est établie tout au long des deux dernières années de sa vie, jusqu’à son refuge au château d’Ermenonville : la nature solitaire et paranoïaque de l’auteur malgré une notoriété croissante, l’a contraint à cet exil après l’accueil de ses Dialogues, et peut-être également la mort de Louis François de Bourbon (dit le Prince de Conti) durant l’été 1776.

Présentation générale du texte[modifier | modifier le code]

Les Rêveries du promeneur solitaire tiennent à la fois de l’autobiographie et de la réflexion philosophique : elles constituent un ensemble d’une centaine de pages, l’auteur employant très généralement la première personne du singulier et apportant par digressions quelques détails sur sa vie.

Le livre, qui se présente comme “un informe journal [des] rêveries” de Rousseau, est composé de dix sections inégales, appelées promenades, qui sont des réflexions sur la nature de l’Homme et son Esprit. Rousseau, à travers cet ouvrage, présente une vision philosophique du bonheur, proche de la contemplation, de l’état ataraxique, à travers un isolement relatif, une vie paisible, et surtout, une relation fusionnelle avec la nature, développée par la marche, la contemplation, l’herboristerie que Rousseau pratique.

Ces Rêveries cherchent à produire chez le lecteur un sentiment d’empathie qui lui permettrait à travers l’auteur de mieux se saisir lui-même.

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LA PROMENADE ROUSSEAUISTE ET LE FLÂNERIE BAUDELAIRIENNE DE WALTER BENJAMIN SONT DEUX FORMES VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART DE L’ERR(E)NCE POÉTIQUE

Toute religion de quelque nature que ce soit est un système de prédation spirituelle d’errants et d’errantes axiologiques.

Tout état qui utilise la langue, la race ou la religion, de quelque nature que ce soit est un système de prédation institutionnelle d’errants et d’errantes axiologiques.

Mais toute err(e)nce poétique est le plus grand acte de liberté constructiviste d’une conscience vagabonde d’un errant ou d’une errante de l’espace-monde.

2eme fragment
des promenades d’un rêveur solitaire

MA VIE ENTIÈRE
N’A GUÈRE ÉTÉ
QU’UNE LONGUE RÊVERIE
DIVISÉE EN CHAPITRES
PAR MES PROMENADES CE CHAQUE JOUR.

L’err(e)nce poétique vie personnelle œuvre d’art se manifeste donc POLITIQUEMENT AUTANT QU’ESTHÉTIQUEMENT chez Rousseau par une promenade sculpteuse de RÊVERIE, chez Baudelaire par une fânerie constructiviste d’une vision cosmopolitiste et chez Walter benjamin par une flânerie qui dissout TOUTE vision errante axiologique ASSERVISSANTE de la réalité….

Chaque err(e)nce poétique est en soi une signature d’une vie personnelle œuvre d’art.

Chaque fédération ou confédération constitue en soi un passage potentiel entre un régionalisme axiologique des préjugés à une vision espace-monde des droits à un état œuvre d’art. De là LE CANADA PAYS OEUVRE D’ART, PROJET D’UNE MASSE CRITIQUE DE VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART AU 21EME SIÈCLE.

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RIMBAUD ET L’ERRANCE POÉTIQUE DANS SON POÈME «LA BOHÈME»

Ma Bohème

Arthur Rimbaud

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)

————–

Chaque habitant de l’espace-monde sur la planète terre est et cela pour toujours qu’importe son statut ou son époque,  un errant de par le fait de sa naissance (ne sachant pas d’où il vient) et de sa mort  (ne sachant pas où il s’en va. Il y a trois sortes d’errances possibles, fantomatique, axiologique ou poétique (céleste à cause de Neil Amstrong)

Mon enfance sur la rue Gouin à La Tuque, d’où l’horizon consistait en un moulin et une rue (Tessier où est né et a grandi Félix Leclerc) d’un côté et la voie ferrée de l’autre, en fut une qui m’a pris des années à cartographier. Aujourd’hui je peux avancer l,hypothèse forte suivante….

Chaque citoyen de la ville de La Tuque était un errant axiologique, prisonnier d’une structure sociale moyen-âgeuse régie par une église catholique luttant contre une église anglicane qui, du haut de son capitalisme spirituel faisait travailler les ouailles du chapelet du bas-clergé dans un moulin à papier, architecte d’un futur désenchantement du monde par l’émergence d’une  société laïque de consommation…. En fait ce citoyen axiologique se réduisait en une personne dont le capital social dépendait abusivement de son asservissement à la loi du groupe, qu’importe son gain de capital social dans l’échelle du pouvoir inter-esclavagiste.

Les errants fantomatiques eux vivaient deux rues en arrière de chez nous… un orphelinat d’autochtones, invisibles, sans statut et sans aucune chance de capital social, comme les sans papiers ou les réfugiés sur les routes européennes.

Puis parfois, un espoir de poésie…. sur la voie ferrée…. au dessus des trains, des vagabonds…. profitaient du ralentissement au bout de notre rue Gouin pour sauter en bas avant de se faire ramasser par la police au centre-ville. Souvent ils se ramassaient chez mon grand-père Lefebvre (mon grand-père travaillait pour la compagnie de train) pour manger une soupe ou dormir sur un banc de quêteux, et cela au centre-ville.

Sur la galerie de la rue Gouin, pendant que je tenais la couverture d’un livre où était dessiné le vagabond JEAN NARRACHE, des hobos couchés au-dessus d’un wagon en marche m’apprenaient qu’il y avait autre chose que la nature et la culture, l’individu et la personne, la survie fantomatique et l’esclavage axiologique, et ce quelque chose-là, cela m’a prit toute une vie pour en saisir le fondement… à cet époque je n’avais pas les mots… mais maintenant…oui…. ce quelque chose-là s’appelait la poésie du Canada pays œuvre d’art.

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LES BOTTES DE MON GRAND-PERE LUCIEN… OU L’ERR(E)NCE POÉTIQUE D’ULYSSE ET DES COUREURS DES BOIS

Le passage entre l’individu (l’errance fantomatique), la personne (l’errance axiologique) et l’archétype (l’er(e)nce poétique, c’est le passage entre le JE qui souffre, le MOI esclave de son capital social et le NOUS SCULPTÉ issu d’une lignée poétique historique.

Le vagabond céleste, mon archétype sculpté, n’aurait pas été possible si les bottes de mon grand-père Lucien POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA VIE ne m’avaient pas poétiquement inscrit au cœur même de l’err(e)nce poétique d’Ulysse dans l’Odyssée d’Homère.

Quand mon grand-père Lucien à St-Raymond de Portneuf échange son cheval contre une paire de bottes pour aller plus loin dans la vie, il revient à La Tuque pour le mariage de mon père.

Sur la photo de noces que possède mon frère François, personne n’est de bonne humeur… Et pour cause… La mère de ma mère est contre ce mariage et a prétexté des problèmes cardiaques pour ne pas y aller, mon Grand-père Lucien voulant y aller avec ses bottes pour aller plus loin dans la vie a créé un immense conflit avec son fils le futur marié qui travaillant chez H.R.Hillier veut acheter une paire de souliers à son père pour éviter un scandale inutile…

Toute la poésie d’Ulysse a fait que dans mes premières années de vagabondage, je suis parti avec les bottes de mon grand-père (imaginaires) qu’on m’a remplacées à La Tuque par des neuves parce qu’elles étaient trouées (j’ai prétendu qu’elles vaudraient une fortune après ma mort et j’ai su il y a deux ans que le monsieur mari de Madame Beaulieu les avaient encore). Je me les suis fait volées à Val D’or, on me les a remplacées par des bottes de femmes, puis à Levis on me les a remplacées par des bottes d’armée qui me faisaient enfin parfaitement bien:)))). Puis par des Mocassins à Sept-iles, puis Richard le peintre a fait une collecte à Tadoussac pour m’en acheter une neuve:)))))

Tout ça pour dire que les bottes de mon grand-père ont fait de mon je, un moi, sculptant le nous comme Homère avec sculpté littérairement le ier archétype de ce nous avec les bottes d’Ulysse dans son Odyssée.

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wikipedia

L’Odyssée (en grec ancien Ὀδύσσεια / Odússeia) est une épopée grecque antique attribuée à l’aède Homèrenote 1, qui l’aurait composée après l’Iliade, vers la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Elle est considérée comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature et, avec l’Iliade, comme l’un des deux poèmes fondateurs de la civilisation européenne.

L’Odyssée relate le retour chez lui du héros Ulysse, qui, après la guerre de Troie dans laquelle il a joué un rôle déterminant, met dix ans à revenir dans son île d’Ithaque, pour y retrouver son épouse Pénélope, qu’il délivre des prétendants, et son fils Télémaque. Au cours de son voyage sur mer, rendu périlleux par le courroux du dieu Poséidon, Ulysse rencontre de nombreux personnages mythologiques, comme la nymphe Calypso, la princesse Nausicaa, les Cyclopes, la magicienne Circé et les sirènes. L’épopée contient aussi un certain nombre d’épisodes qui complètent le récit de la guerre de Troie, par exemple la construction du cheval de Troie et la chute de la ville, qui ne sont pas évoquées dans l’Iliade. L’Odyssée compte douze mille cent neuf hexamètres dactyliques, répartis en vingt-quatre chants, et peut être divisée en trois grandes parties : la Télémachie (chants I-IV), les Récits d’Ulysse (chants V-XII) et la Vengeance d’Ulysse (chants XIII-XXIV)2,1.

L’Odyssée a inspiré un grand nombre d’œuvres littéraires et artistiques au cours des siècles, et le terme « odyssée » est devenu par antonomase un nom commun désignant un « récit de voyage plus ou moins mouvementé et rempli d’aventures singulières »

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L’ERR(E)NCE POÉTIQUE OU UN VIEUX MONSIEUR AU BÂTON DE PELERIN QUI VAGABONDE LE CANADA PAYS OEUVRE D’ART

L’histoire du vagabondage sur la terre atteint son chef d’œuvre d’err(e)nce poétique avec le concept de «FLÂNERIE» de BAUDELAIRE qui mènera à son exploration créatrice éblouissante de modernité par WALTER BENJAMIN…. Le vagabond céleste se situe dans la perspective nano-moderniste de cette trajectoire qui part d’Ulysse en passant par les pré-socratique, puis par Benoît Labre, François d’Assise, Ignace de Loyola, D.H. Thoreau pour être enfin théorisée par Baudelaire et espace-mondialisé par Benjamin.

Chaque vie personnelle œuvre d’art découle donc d’une perception de soi-même comme d’un archétype d’err(e)nce poétique créant par sa masse critique un ensemencement sociétal, d’où surgit utopiquement un pays œuvre d’art d’un état-territoire emprisonné dans ses millénaires conflits de langue, de race et de religion.

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wikipedia

Charles Baudelaire a utilisé le mot flâneur pour caractériser l’artiste dont l’esprit est indépendant, passionné, impartial, « que la langue ne peut que maladroitement définir ». « Pour le parfait flâneur, pour l’observateur passionné, c’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre, dans l’ondoyant, dans le mouvement, dans le fugitif et l’infini. Être hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde »1. Sous l’influence de Georg Simmel2, le philosophe allemand Walter Benjamin3 (traducteur de Baudelaire) a développé cette notion et, après lui, beaucoup d’autres penseurs ont aussi travaillé le concept de « flâneur », en le liant à la modernité, aux métropoles, à l’urbanisme et au cosmopolitisme.

Selon Charles Baudelaire[modifier | modifier le code]

Charles Baudelaire
« Le Peintre de la vie moderne », dans Le Figaro, 1863.
« Observateur, flâneur, philosophe, appelez-le comme vous voudrez ; mais vous serez certainement amené, pour caractériser cet artiste, à le gratifier d’une épithète que vous ne sauriez appliquer au peintre des choses éternelles, ou du moins plus durables, des choses héroïques ou religieuses. Quelquefois il est poète ; plus souvent il se rapproche du romancier ou du moraliste ; il est le peintre de la circonstance et de tout ce qu’elle suggère d’éternel. Chaque pays, pour son plaisir et pour sa gloire, a possédé quelques-uns de ces hommes-là. Dans notre époque actuelle, à Daumier et à Gavarni, les premiers noms qui se présentent à la mémoire, on peut ajouter Devéria, Maurin, Numa, historiens des grâces interlopes de la Restauration, Wattier, Tassaert, Eugène Lami, celui-là presque anglais à force d’amour pour les élégances aristocratiques, et même Trimolet et Traviès, ces chroniqueurs de la pauvreté et de la petite vie. »

— II – Le croquis de mœurs

« Pour le parfait flâneur, pour l’observateur passionné, c’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre, dans l’ondoyant, dans le mouvement, dans le fugitif et l’infini. Être hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde, tels sont quelques-uns des moindres plaisirs de ces esprits indépendants, passionnés, impartiaux, que la langue ne peut que maladroitement définir. L’observateur est un prince qui jouit partout de son incognito. L’amateur de la vie fait du monde sa famille, comme l’amateur du beau sexe compose sa famille de toutes les beautés trouvées, trouvables et introuvables ; comme l’amateur de tableaux vit dans une société enchantée de rêves peints sur toile. Ainsi l’amoureux de la vie universelle entre dans la foule comme dans un immense réservoir d’électricité. On peut aussi le comparer, lui, à un miroir aussi immense que cette foule ; à un kaléidoscope doué de conscience, qui, à chacun de ses mouvements, représente la vie multiple et la grâce mouvante de tous les éléments de la vie. C’est un moi insatiable du non-moi, qui, à chaque instant, le rend et l’exprime en images plus vivantes que la vie elle-même, toujours instable et fugitive. »

— III – L’artiste, homme du monde, homme des foules et enfant

« Ainsi il va, il court, il cherche. Que cherche-t-il ? A coup sûr, cet homme, tel que je l’ai dépeint, ce solitaire doué d’une imagination active, toujours voyageant à travers le grand désert d’hommes, a un but plus élevé que celui d’un pur flâneur, un but plus général, autre que le plaisir fugitif de la circonstance. Il cherche ce quelque chose qu’on nous permettra d’appeler la modernité ; car il ne se présente pas de meilleur mot pour exprimer l’idée en question. Il s’agit, pour lui, de dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, de tirer l’éternel du transitoire. »

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