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QU’EST DEVENUE LA DAME AU COMPTROIR DU RESTAURANT CHEZ ANNICK AU LAC A BEAUCE

qu’est devenue la dame au comptoir?

LA DAME AU COMPTOIR

COUPLET 1

assise à un comptoir
une femme tout près de moi
verse des larmes

il y a deux bancs
qui la séparent de ma guitare
et de mon âme

j’ai le goût de composer
une chanson pour toi
que je dis à la dame

me manquent encore des mots
qui ne sont pas de moi
mon inconnue ma soeur
quel est ton drame?

REFRAIN

Monsieur mon coeur
est fatigué de tricher

de faire l’amour le matin
à un homme dont la femme est trahie

Monsieur mon coeur
est fatigué de tricher

pour à la fin manquer d’amour
sans doute comme elle cruellement
peut être même en ce moment

COUPLET 2

rêveur de mon cote
je vis une drôle d’histoire
qui ressemble a un piège

une femme qui triche
et son mari et ses amis et ses amants
jour après jour m’assiège

moi je refuse obstinément
de séparer les sens du coeur
celà me protège

la dame me dit
je suis la cause la conséquence
de mes malheurs

je me noie
dans les bras d’un homme
entre ses sens et mon coeur

COUPLET 3

Madame parfois
ça prend une vie pour devenir
un non tricheur
vie brûlante et trop brève

de mon coté
depuis 6 mois suis devenu
un homme d’honneur
le héros de mes rêves

toute femme vit un jour
le génie de devenir
enfin une allumeuse
d’un mâle en manque d’elle

bientôt madame
à votre tour
vous deviendrez sans doute
une non-tricheuse

tout comme moi
en ce moment
bien humblement
devant celle
qui me harcelle

REFRAIN FINAL

un jour moi aussi madame
mon coeur s’est fatigué de tricher
de faire l’amour le matin à une femme
dont le mari est trahi oui

un jour moi aussi madame
mon coeur s’est fatigué de tricher

pour à la fin manquer d’amour
tout comme vous cruellement

seule au comptoir
en ce moment

Pierrot
vagabond céleste

———————

Comme c’est fou la vie du k-oeur…. Au fur et à  mesure que cette dame me racontait son histoire en pleurant au comptoir du restaurant chez Annick au lac à Beauce ou je dormais sur un congélateur….  j’écrivais sa chanson que je lui chantais un couplet après l’autre…. avec ma guitare dans les mains et mon oreille à son chagrin.

Je venais juste d’arriver de mon kidnapping et j’en étais moi aussi profondément chaviré ….

Pierrot vagabond

QUAND LA POÉSIE FAIT CORPS AVEC LA POÉSIE … C’EST QUE LE VAGABOND CÉLESTE FAIT DANSER LES ÉTOILES PAR L’IMPOSSIBLE AU QUOTIDIEN PAR L’HUMANITÉ OEUVRE D’ART EN SOI

Il y a parfois de si petits gestes…. mais qui font musique avec une infini bonté en soi…. Je me rappelle…. dans le temps des fêtes… je passais mon nuit et jour au 24 heures de l’UQAM…. et soudain à minuit… je levai mon verre d’eau dans les airs et criai… Joyeux Noel…

Le rêve de ma vie… fêter Noel avec la poésie … seuls tous les deux… Comment avais-je pu vagabonder quatre universités et sans jamais m’inscrire… vivre la poésie du vagabondage universitaire ne fusse que pour rendre hommage à l’éblouissement d’apprendre en auto-didacte.

L’impossible… je ne vis que d’impossible…. Avec une intensité oeuvre d’art qui ne m’a jamais quitté. Il s’en est fallut de peu pour que je passe le reste de ma vie à faire le tour des armées du salut du Canada… l’amour de Nancy … la fille unschooling de ma chanson…. est venu m”aspirer comme une profonde impossibilité.

Elle avait 29 ans et moi 60 …. elle habitait Rawdon avec son mari et ses trois enfants…. elle tombée sur une version de ma chanson du camionneur qu’elle faisait jouer en boucle du soir au matin et du matin au soir….

Elle m’aimait sincèrement… et moi aussi…. Ce fut un grand amour…. Nous avons exploré bien des univers ensemble… Un an de pure passion …. de pur engagement l’un envers l’autre…..

Puis ce fut la route à nouveau… Une magnifique séparation.

Pierrot vagabond

LES QWALIAS…. CETTE ÉBLOUISSANTE COMPOSANTE DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR SURGISSANT COMME DES FEUX D’ARTIFICES IMPOSSIBLES AU K-OEUR MÊME DE TOUT CHAMP K-ONSTELLAIRE D’UN RÊVE BIG BANG…. FAISANT DE L’ERRANCE POÉTIQUE SUR TERRE LE K-ADEAU MÊME DU MULTIVERS SOUS LA SIGNATURE DU RIEN QUI NE FAIT PAS PARTIE DU RÉEL MAIS QUI EN ENCHANTE LE VIDE…..AUTANT DU K-OSMOS MULTIVERSIEL QUE DU KOSMOS INTÉRIEUR MULTIVERSIEL DE TOUT SOCLE ABJETAL D’UN RÊVE BIG BANG D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

Quelle joie d’être un chercheur hologrammique

Comme les qwalias m’apparaissent aujourd’hui comme l’énigme exceptionnelle des débris de la mémoire du k-oeur issus de la station spatiale du k-oeur et de son champ k-onstellaire sous la puissance onérique d’un rêve big bang.

Je sais qu’un jour j’irai à La Tuque marcher les qwalias de mon père… juste pour en retrouver les traces… comme si j’intuitionnais que le multivers lui-même porte une infinité d’infinité de symphonies joyeuses de mes qwalias issues de l’enfance….

Chaque fois que j’ai vagaobndé ma ville natale La Tuque…. ce fut avec l’épopée poétique de la rivière St-Maurice en moi en éthique de la k-onversation (Gaelle Eteme) avec le petit lac St-Louis au k-oeur de la Ville….

Quand je dormais sur un k-ongélateur au restaurant chez Annick au lac à Beauce… la rivière St-Maurice de mon enfance était devant moi… d’un onérisme puissant… qui faisait que certaines de me snuits d’hiver étaient consacrées à marcher le froid, les glaces et la tempête de neige … pour m’entraîner en vue de partir vivre la poésie du Yukon….

Pour être heureux sur un congélateur… sans même un drap ou une couverture, juste dans ses vêtements du jour… il faut être poète de l’impossible…

Je vivais la poésie du rien avec tellement d’intensité que je disais aux camionneur qui dormaient dans le parking… Les gars…. si vous avez des problèmes… cognez dans la fenêtre…. je me réveillerai… vous ouvrirai et devant un vieux café on pourra parler….

On aurait dit que ma poésie de vivre se faisait bouquet de larmes dans le k-oeur onti-ke de l’autre….. j’étais un handicapé de la souffrance de l’autre… je le reconnais bien humblement… et pourtant… je me faisais musique en lui, pour lui, parce que c’était lui.

Annick et Pierre furent remarquables à mon égard. Ils me nourrissaient et échange j’étais gardien de nuit… je passais ma journée sur un banc du comptoir à pratiquer ma guitare… J’essayais de développer un style minimaliste que je n’avais jamais entendu avant moi de façon à écrire des chansons pour dire merci à celles et ceux qui avaient eu des bienveillance à l’égard du vagabond céleste.

Je n’étais que poésie… je ne rêvais que poésie… je ne voulais que poésie pour celles et ceux qui souffraient autour de moi…. Le vagabondage poétique ne me faisait pas peur…. J’en cherchais les lois… les principes… pour que l’humanité accède à l’oeuvre d’art… à l’errance poétique….

Sauter du train de la k-ondition humaine…. comme les deux hobos de mon enfance… pour ne pas perdre pied poétique… Parfois… je partais de chez Annick, du restaurant et je marchais le long du St-Maurice jusqu’à La Tuque… puis je me rendais au petit lac St-Louis… et là… arrivé devant notre maison natale… un trou… elle avait passé au feu…. et je redescendais au lac St-Louis… et j’y marchais lentement la beauté du monde qui m’y avait vu naître.

Et je revenais le soir tard… juste avant la tombée de la nuit…. au restaurant chez Annick… dormir sur mon congélateur…. Ce qui m’intéressait là-dedans c’est l’acte poétique le plus pur…. le même qui m’habite en ce moment quand j’écris ces lignes.

tiens ça me rappelle cette chanson

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JE REDÉCOUVRE L’ENFANCE

COUPLET 1

je redécouvre l’enfance
avec émerveillement

7 heures du matin
je monte dans une chambre
ou s’éveillent trois enfants

maison à trois étages
dehors un bel automne

si belle sans maquillage
entre deux beaux orages
une femme sans son homme

homme qui lui téléphone
du travail au bureau
l’autobus va passer
faudrait pas la rater
l’école va commencer

COUPLET 2

homme qui s’est levé cette nuit
quand je suis arrivé cette nuit
invité par sa femme
il m’a serré la main
homme d’une grande bonté

dans leur chambre d’amis, amis amis
j’étais au paradis, amis amis amis
j’ai pas dormi d’la nuit
trop heureux d’écouter
la famille endormie

COUPLET 3

trois heures du matin, matin, matin
l’homme a ferme ma porte de chambre
voulait pas m’déranger
voulait se préparer
pour aller travailler

j’ai failli me lever, lever lever
pour lui dire bien humblement
comme c’est bon chez vous
d’être ton invité
merci de ta bonté

COUPLET 4

moi qui change de ville trop souvent
je bénis ta famille
je bénis tes richesses
ta femme et ses grossesses
et vos très beaux enfants

Mzika, Ethan, Frédéric
puis Shendi et ses 17 ans bien qu’absent

et votre chien
Sherbi
évidemment
très content

Pierrot
vagabond céleste

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Cette très belle femme travaillait au dépanneur la porte l’autre bord de mon congélateur….. Elle était mariée à un homme un peu plus vieux qu’elle et ensemble ils avaient trois magnifiques enfants… Lui était heureux… elle voulait vivre sa vie de jeunesse… elle lui en avait parlé… il était d’accord pour ne pas la perdre…

Un jour elle arrive près de mon congélateur et me dit: Je te kidnappe et t’emmène chez moi….. l y avait entre nous une électricité sensuelle…  Elle me dit… Je suis mariée… et mon mari va être d’accord… J’arriver avec elle… L’homme nous reçoit… Toute la poésie en moi est de son côté… Mes yeux lui disent… ta femme me tente mais je ne te trahirai pas par respect pour ta famille…. 

J’allai me coucher… Le lendemain matin… lui partit travailler… j’écrivis ma chanson… la déposai sur la table… et m’enfuis…  Et je marchai… marchai…. Elle revint travailler…. et nous en restâmes là.

Comme je fus tourmenté… Comme un homme qui n’a rien, qui n’est rien, qui ne demande rien peut-il intéresser une femme qui a tout? Cela m’a profondément troublé…. Les femmes ayant été toute ma vie l’énigme, mon talon d’Achille….

LES FEMMES QWALIAS DE MON EXISTENCE viennent parfois me hanter la nuit… J’aurais tellement aimé n’en aimer qu’une…. comme on aime qu’une fois en poésie…

Mais quand je chantais au café St-Vincent et que dans la fenêtre de garage du café St-Vincent une belle femme me regardait chanter… soir après soir… je ne voyais qu’elle et même si les visages changeaient… pour le poçte en moi… c’était encore et toujours la même femme… la muse… l’égérie…

Et lorsque j’allais marcher le Vieux Montréal entre les sets,,, il arrivait qu’elle me suive… puis le soir après… qu’elle m’accompagne… puis le soir après … que nous fassions l’amour dans les ruelles du Vieux Montréal…

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SON UNIQUE POITRINE

REFRAIN

les mâles sont pris
avec un drôle
de programme dans l’âme

toutes les femmes les chavirent
rien qu’avec leu poitrines-navire

les femmes sont prises
avec un drôle
de programme dans l’âme

elles ne se donnent qu’à l’homme
dont la beauté du coeur
les illumine et les étonne

COUPLET 1

j’avais 20 ans
j’étais marié
une femme sculpteur
dont les seins m’avaient ensorcelés

m’a dit viens-t-en
j’ai besoin d’toé
tu es cet homme
avec qui j’ai tant besoin d’créer

jamais
j’aurais du
refuser

COUPLET 2

j’avais 44 ans
deuxième fois marié
la femme sculpteur
dont les seins m’avaient jadis
ensorcelés

en France à la Rochelle
sur un chemin de gravelle

tiens-toé ben
c’t’une histoire vraie

c’est quasiment pas croyable
ma deuxième femme pis moé
par hasard on l’a croisée

passé proche
de lui crier
j’me suis encore trompé

REFRAIN FINAL

les mâles sont pris
avec une drôle
de souffrance dans l’âme

quand leur passé chavire
du fond de leur poitrine désir

y a que les seins
d’la femme qu’ils aiment encore
qui déprogramment leur âme

comme la femme sculpteur
me fait encore frémir le coeur

oh
certaines nuits
certaines heures

rien qu’à l’image
d’un exotique voyage

de mes lèvres orages
sur son unique poitrine

Pierrot
vagabond céleste

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J’étais marié…. une femme exceptionnelle que j’ai raconté dans une chanson SON UNIQUE POITRINE… ELLE ÉTAIT SCULPTEURE…. avec des seins remarquables…

quand j’avais fini de chanter… elle prenait plaisir è me donner ses seins ç mes lèvres….. Un jour… elle me regarda dans les yeux et me dit… quitte ta femme… quitte tout et suis moi… je m’en vais en Europe faire carrière de sculpteure … Oh,,,, comme j’ai regretté d’avoir hésité…. On s’est revus par hasard à la Rochelle…. j’étais avec ma deuxième femme… Tout les deux on savait qu’on avait raté le grand amour

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Elle était poésie-sculpteure….. j’étais poésie-chanteur… On s’est ratés……

Si par hasard tu me lis un jour…. sur Internet… saches que tu fus pour moi un rêve poétique qui ne m’a jamais quitté … UNE GRANDE FEMME QWALIA

Pierrot vagabond

 

 

MA VIE FUT CONSACRÉE À L’ENCHANTEMENT D’ÊTRE VIVANT PAR LA RECHERCHE DES LOIS DU RÊVE QUI SONT À LA BASE MÊME DE LA POÉSIE COMME DE LA PHILOSOPIE…. LA PHILOSOPHIE SE METTANT À GENOUX DEVANT LA POÉSIE PAR PURE ÉNIGME DE LA BEAUTÉ DU MONDE … ET CELA MALGRÉ SES HORREURS DE TOUTES SORTES

Je viens d’aller prendre une marche après une nuit très intense de recherche philosophique … Comme si le fil d’or de ma présence sur terre fut consacré depuis l’enfance  à l’émerveillement que cela fut possible de vivre l’impossible au quotidien.

Les débris de la mémoire du corps  lorsqu’ils voyagent entre la station spatiale des 5 sens, la station spatiale du cerveau et la station spatiale des pulsions ou du viscéral retrouvent dans des labyrinthes dessinés soit par des mythes, soit par des religions, soit par des penseurs… Des paysages extrêmement diversifiées …et pourtant… terriblement anxiogènes et même quelquefois toxiques.

On a qu’à se raconter quelques uns de nos rêves pour se rendre compte que les débris de la MÉMOIRE DU CORPS DES 3 STATIONS SPATIALES … ressembles à des astéroides perdus dans une tranche du cosmos. … A la fois trop lourds et trop OBJETS pour pouvoir danser la vie comme l’errance poétique la fait si bien danser…

Je fus chanceux de naître en plein cœur du rêve d’amour de ma mère et mon père. A cette époque-là leur amour était rêve big bang. Je ne suis pas né dans la maison de ma mère et mon père… je suis né au      k-oeur de leur rêve big-bang.

Je n’ai qu’à fermer les yeux pour me rappeler l’adoration de tous ces jeunes adultes que constituaient la famille élargie de mon père… car à cette époque… Mon oncle Paulo, sortait avec ma tante Yolande, Ma tante Micheline avec mon oncle René … mon grand père Lefebvre descendait la côte St-Louis chaque matin et venait piquer un brin de jasette avec ma mère dans la chaise berçante en fumant sa pipe.

J’étais le ier enfant des deux clans… des Rochette et des Lefebvre… Je recevais tellement d’affections, de becs, de prises dans les bras… On aurait dit que chacun voyait son avenir dans le rêve de ma mère et de mon père.

Aujourd’hui j’ai les mots pour le dire… Dans ma petite enfance… tout ne fut qu’onérisme heureux …. La tradition voulait que lorsqu’une famille donnait un prêtre à sa société…. toute la famille allait au ciel… Alors inutile de dire qu’on s’y est appliqué pour que ce soit moi.

Très tôt, mon grand-père Lucien me fit confectionner un surplis blanc sous lequel je donnais la communion devant un petit autel. Quelle curieuse chose que la religion ….

Une chance qu’il y avait la musique… Quand mon père endossait son bel habit de l’harmonie de La Tuque pour aller jouer iere trompette au parc St-Eugène en plein air l’été… ma mère m’y emmenait… et la trompette de mon père résonnait dans l’horizon heureux.

Je me souviens de ma petite  enfance comme un pur enchantement…  Quand ma sœur Lison est née, puis mon frère Gilles, puis mon frère Claude… tout a changé… La musique de la joie de vivre intimement avec la poésie me semblait accompagnée par des des larmes, des cris d’enfants, des bruits qui n’arrêtaient jamais… comme c’est normal quand on élève une famille.

Mon père eut beau réunir la famille pour en faite une imitation de la famille Trapp chantant à 5 voix… je ne m’y suis jamais retrouvé. On aurait dit que les débris de la mémoire du k-oeur, celle de la station spatiale du k-oeur, s’élevaient très haut dans le k-osmos de mes impossibles… les deux hobos sautant du train … je pouvais les voir sous forme de constellation dans la noirceux d’un ciel d’été…. et les applaudissements du public quand je donnais des fleurs à une religieuse (vers l’âge de 3 ou 4 ans) dans le chant des grillons l’été.

Je peux dire aujourd’hui, à 71 ans, qu’il a suffit de deux hobos sautant du train à La Tuque pour faire de moi un poète … un vagabond céleste… Ce poète ne se retrouve dans aucun de ses écrits, aucune de ses chansons, aucun de ses romans philosophiques, aucune de ses théoritisations philosophiques ou métaphysiques… non …. ce poète m’habite sous forme de transgrammes entre une AB-DÉE (une idée qui refuse d’exister) et une AB-PRÉSENTATION (une représentation qui refuse de faire signe, signifiant ou signifi) flottant parmi les flottements des débris de la mémoire du k-oeur… hors temps, hors réalité, hors servitude.

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Tiens ça me rappelle les trois hobos qui ont marqué ma jeunesse d’artiste de scène au café St-Vincent… Philippe l’ancien médecin durant la deuxième querre mondiale, l’artiste un hobo qui venait de La Tuque même… qui avait la gradeur poétique d’arrêter les trains ou d’apprendre à chanter aux oiseaux dans un parc et qui mourut écrasé par l’automobile de René Levesque lui-même au tout début de son man dat de premier ministre … et le père Lamontagne qui faisait faire des tours de carosses à trois roues aux touristes en échange d’un peu de monnaie.

J’arrivais du Japon…. j’habitais une toute petite chambre dans le Vieux Montréal … et le café St-Vincent… à cause de Paul Gouin et de la mère Martin n’était que pure poésie… Paul étant un aristocrate-poète avait acheté cet édifice pour que sa maitresse soit heureuse… elle qui avait été mariée à l’entrepreneur de pompe funebre qui en avait fait une morgue… Selon la légende… Paul avait dit à l’entrepreneur, mari de sa maitresse… COMMENT CA COUTE POUR QUE TU PARTES TOUT DE SUITE? … et selon la légende… bien entretenue par madame martin elle-même quand elle avait un peu bu… Il était parti.

Jeanne voulait y vivre en haut au troisième avec son  Paul… puis en bas… y ouvrir un café poétique ou il y aurait de la musique et des chanteurs… Paul qui possédait une galerie d’art sur la rue Sherbrooke…. y déménagea ses plus belles peintures et ses plus beaux meubles d’antiquité…

Et c’est là que j’arrivai… issu de l’enchantement du rêve amoureux de ma mère et mon père… puis du ego sum oauper , nihil habeo, et nihil habeo des louveteaux, puis du rêve d’un poste de télévision sur cable de mon père ou moi et mes frères Gilles et Claude étions cameramen, puis du rêve d’expo 67 qui devint ma iere mère…. puis de mon rêve d’aller représenter le Canada è expo 70 au Japon…. avec les Contretemps…. puis…. puis…. de rêve en rêve, d’émerveillement en émerveillement alors que je devais compléter un mémoire de maîtrise en audio-visuel après avoir fait con certificat d’enseignement à l’université de Montréal… j’arrivi par hasard dans le rêve de PAUL  GOUIN ET JEANNE MARTIN… au bout de la ruelle des peintres dans le Vieux Montréal… la porte de garage ouverte… et j’y chantais LA POÉSIE comme Paul aimait à l’entendre quand il descendait en robe de chambre de son 3eme par le petit ascenseur juste à droite de notre petite scène…

Comme Paul était heureux quand, du haut de son 3eme, il nous entendait chanter nos folklores…. Moi j’aimais beaucoup … Isabeau, aux marches du palais, è la claire fontaine… Paul arrivait en bas… allait se chercher un cognac… s’assoyait un peu puis remontait… parce que vers 3 heures du matin… Il s’en allait chez le père Leduc ou une table lui était réservée pour écrire sa poésie.

J’aurais donné ma vie pour que cela fut peinture à jamais… Je n’ai qu’à fermer les yeux pour y voir dans la fenêtre du garage du St-Vincent mes trois hobos… Philippe, l’artiste, le père Lamontagne espérant que les clients leur offrent un verre de bière….

C’est comme si, au nom des deux hobos de mon enfance qui avaient sauté du train, Philippe, l’artiste, le père Lamontagne venaient me rappeler, soir après soir, que moi aussi… un jour… ce serait mon tour de sauter du train de la k-ondition humaine.

J’avais vraiment peu de choses… j,habitais une toute petite chambre au grenier d’un édifice qui depuis a passé au feu. Une guitare… deux ou trois vêtements…. c’est tout…. Et l’amour…. ca c’était vraiment fou… J’étais célibataire… je chantais…. j’étais poète…. et la posie fait bon ménage avec l’amour….

Je n’ai qu’à fermer les yeux…. Je crois que le café St-Vincent parce qu’il était poésie et que nous vivions poésie… m’a permis d’être vraiment aimé d’amour par des jeunes femmes-poésies.

Certains soirs d’hiver… je donnais mon lit à un de mes trois hobos et je dormais sur le plancher… certains autres soirs… des jeunes femmes-poésies venaient s’y cacher. Et je fêtais le tout en allant chercher mon devoir sur la rue St-Denis qui arrivait vers 4 heures du matin si je me rappelle bien….

Comme je ne fumais pas, je ne droguais pas, je ne buvais pas… non pas par vertu mais parce qu’enivré de poésie… je voulais me rappeler à jamais que cela avait été vrai…. LA POÉSIE…. l’enchantement de la poésie… celle de mon enfance….

Aujoud’hui,  j’ai les mots … Je m’étais constitué des débris de la mémoire du K-oeur qui flotteraient de joie avec moi au plus profond de mo n k-osmos intérieur.

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Quand je chantais sur la petite scène du café St-Vincent… c’était avec les modulations de la trompette de mon père dans la voix… C’était quand même fascinant… On avait à peine deux petits micros, un petit système de son…. la porte de garage était ouverte… et le public.. soir après soir…. venait vivre la poésie…..

De fait…. c’était un ensemble impossible… La ruelle des peintres, une bohème de quartier… A cette époque-là, le vieux Montréal était encore un village ou des familles habitaient depuis quelques générations… puis des jeunes de province qui, arrivés à Montr.al pour leurs études, s’y donnaient rendez-vous pour retrouver un peu l’esprit de chez eux…

Un impossible heureux… parce que Jeanne Martin et Paul Gouin VIVAIENT LEUR RÊVE BIG BANG…. Jamais Jeanne n’avait eu l’idée de faire de l’argent avec son commerce… Paul et Jeanne n’en avaient pas besoin… Mais, bien malgré eux… ça s’est mis à marcher… Et j’ai pris peur intérieurement… Les files commençaient è s’accumuler devant le café…. Jeanne a engagé un gérant…. Paul vieillissait… il dut subir une opération pour un cancer de la gorge… Il se mit à sortir avec une canne et une grande barbe blanche pour cacher son trou dans la gorge…

Et je me mis à avoir mal sur scène… La poésie foutait peu à peu le camp poujr être remplacée par l’argent…. La pègre organisa un jour une bataille… y installa la protection … Un avocat dit signer des papiers à Paul et Jeanne… les portiers du jour au lendemain devinrent ceux de la pègre… Cotroni lui-même venait dans sa limousine blanche.

J’écrivis une chanson pour protester sur scène que j’eu le courage de chanter et dont le titre était: PENDANT QUE LA PÈGRE EST DEHORS…. Un portier, Claude… me rejoignit dans la chambre de bain et avec un  fusil sur la tempe me dit… ON T’AIME BIEN MAIS O N AIME PAS CETTE CHANSON -LÀ … et moi de répondre en riant… SAIS-TU À BIEN Y PENSER, MOI NON-PLUS….

Et je me trouvai làche de continuer d’y chanter… ça marchait prodigieusement…. Et c’est là que Robert Ruel est venu me voir pour fonder les deux Pierrots en me disant que sa boîte serait protégée par la police parce que son gérant en serait un ancien policier, Jean Perron…  ce qui fut effectivement vrai.

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Pierrot vagabond

 

 

 

 

JE VIENS DE PASSER UN 12 HEURES DE RÉCLUSION HEUREUSE EN PARFAITE APESENTEUR ABJETALE COMME SI LES BROSSES D’ÊTRE ET ATTAQUES D’ÊTRE AVAIENT ÉTÉ MON CARBURANT POUR ME POUSSER HORS DES CHAMPS MAGNTIQUES QUE CONSTITUENT LES PAYSAGES CERVICAUX DES GRECS, DE DESCARTES, SPINOZA,FREUD ET LACAN POUR SOUDAINEMENT CONTEMPLER À PARTIR DU PAYS DU RIEN… LÀ OU L’ERRANCE POÉTIQUE DANSE SUR D’ÉTRANGES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR… LES PLUS LUMINEUX… LES PLUS RICHES … CES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR SOUS FORMES DE QWALIAS FLOTTANTES QUI HORS TEMPS HORS RÉALITÉ HORS SERVITUDE CHERCHENT LE CHEMIN NDU RETOUR VERS LES ERRANTS FANTOMATIQUES ET LES ERRANTS AXIOLOGIQUES POUR EN D.CRYPTER LES LOIS DE LA BEAUTÉ DU MONDE…. TOUT EN SACHANT MAINTENANT QUE SEULES LES QUATRE QUESTIONS DU PAYS OEUVRE D’ART M’ONT PERMIS D’Y ARRIVER… QUEL EST TON RÊVE? …. DANS COMBIEN DE JOURS? … QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? … COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Le clown du Japon avait donc raison…

Il m’a fallut une vie… une vie entière pour parcourir les étapes initiatiques de ce que lui appelait une vie d’artiste et ce que moi j’appelle UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.

On ne devient maître de rien qu’après avoir parcouru le difficile chemin 1) du cabotinage, 2) du don de soi 3) de la communion 4) de la catharsis.

Une vie entière pour devenir maître de rien…. A chaque étape encouragé par des brosses d’être et des attaques d’être… jusqu’à ce qu’un rêve big bang vienne me terrasser en plein spectacle à l’auberge …. DEVENIR VAGABOND CÉLESTE

Puis après l’écriture de Monsieur 2.7k? … pour tenter de construire par la littérature mon archétype hologrammique…  cet archétype hologrammique … le vagabond céleste … après avoir créché dans une cave d’une librairie alternative durant 4 ans , Recyclo-livres, et fait de la recherche philosophique avec le merveilleux Gérard Cadieux sur le wow-t (Gérard ayant conclu a wow-t=g3)…. ce vagabond céleste est parti vagabonder le pays avec une question: Si je prends soin de l’univers, est-ce que l’univers va prendre soin de moi? Si longue et si belle route à d’un côté cartographier les grandes rêveuses et les grands rêveurs du pays et d’un autre allumer des rêveuses et des rêveurs…

Puis, vint la décision de vagabonder 4 universités à titre de recteur poétique en pantouffles et guenilles royales…. ego sum pauper, nihil habeo, et nihil dabo. A lire 200 pages par jour… à prendre soin  du plus petit en tentant d’allumer son rêve… Parfois j’ai vraiment réussi… ca me bouleverse encore aujourd’hui de penser à ce jeune gardien de sécurité de l’UQAM à qui j’avais demandé quel est ton rêve? et qui m’avait répondu … devenir pompier… et qui grâce à la première question du pays oeuvre d’art avait trouvé le courage d’entreprendre des études tout en travaillant… et qui quelques années plus tard m,a retrouvé au 24 heures pour me dire… Monsieur J’ai réussi mon rêve…. merci.

Et cette nuit… je revenais de chez Gaelle en réclusion depuis quelques jours pour sa pensée métaphysique… je m’installe sur ma planche pour écouter successivement sur you tube MARCEL GAUCHET et ses 4 tomes sur l’avènement de la démocratie et Jean-Pierre Jolivet et un de ses 500 videos sur la vulgarisation de la science cosmologique.

Et soudain… me voilà happé par une apesenteur abjetale inhabituelle qui dépasse de beaucoup ce que j’ai vécu avec mes brosses d’être et attaques d’être… TOUT EST RÉCLUSION HEUREUSE…. On dirait que mon libre-arbitre habillé d’errance poétique par mon rêve big bang vient de sortir de paysages connus pour entreprendre pour le vrai LE VOYAGE AU PAYS DU RIEN… là ou se signe le réel sans en faire partie…

L’infini abjetal d’un errant poétique peut se VOIR comme une nano-k-osmologie en boucles…. il suffit d’un seul big bang sous forme de rêve humain pour en enclencher une infinité dans le multivers des possibles…

La nano-citoyenneté-planétaire en sera la résultante …. Pour la simple et bonne raison… que sur terre, en ce moment, en partie à cause de la mondialisation, en partie à cause de l’anthropocène, des millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre deviendront le cri de ralliement des errants poétique, dans chacune des villes, dans chacun des pays…. un cri du k-oeur… UN CRI DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR….

Pierrot vagabond

L’ONTIKE FONDEMENT MÊME DE L’IMPUISSANCE DES ERRANTS FANTOMATIQUES COMME DU CHAMP DE GUERRE DES ERRANTS AXIOLOGIQUES PORTE EN SON HORIZONTALITÉ EMPIRIQUE UNE SOUFFRANCE INOUIE D’UNE CONDITION HUMAINE PULSIONNELLE D’UN CERVEAU QUI QUOIQUE D’ÉMERGENCE QUANTIQUE PASSE DOULOUREUSEMENT DE L’OPAQUE À LA TRANSPARENCE DE SES LIMITES ….. L’ERRANCE POÉTIQUE D’UN CERVEAU RACINÉ AU RIEN PAR LA BEAUTÉ DU MONDE ELLE-MÊME SIGNE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR DES RÊVES BIG BANG QUI… DE BOUCLE EN BOUCLE… SCULPTE EN SOI TOUTE HUMANITÉ OEUVRE D’ART DANS LA POÉSIE MÊME DU RIEN …. DE L’ABONDANCE DU RIEN…. QUI FAIT QU’ÊTRE FABULEUSEMENT LIBRE CONSISTE D’ABORD À PRENDRE SOIN DU RÊVE D’UNE AUTRE PERSONNE SANS INTÉRÊT PERSONNEL CACHÉ … TEL UN K-ADEAU HOLOGRAMMIQUE QUE L’ON SE FAIT À SOI-MÊME

Ensemencer un pays par les quatre questions de toute vie personnelle oeuvre d’art fut le rêve big bang même du vagabond céleste sur la route de ses impossibles. …

1: Quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3: Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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Cartographier le pays de ses grandes rêveuses et de ses grands rêveurs… Devenir le coureur des bois Thompson (qui cartographia tout le Canada) … du wow-t=2.7k? en intuitionnant que comme une série de rêves big bang en boucles… le pays oeuvre d’art s’enflammerait d’impossibles heureux, de poésie, tel un gâteau de fête.

Je donnais rarement des nouvelles à ma famille … j’en prenais rarement aussi… car j’étais habité par deux souffrances… La première étant de les voir un à un scriptés par des sujets de conversation et de vie ontikes qui faisaient que lorsqu’on me demandait ce que je faisais (car on me croyait fou) j’étais même incapable d’articuler mon projet onti-kha-tif car lorsque l’on s’aventure dans l’inconnu de soi-même… on reste longtemps un in-k-onnu même pour soi-même.

Je rêvais d’une poésie disponible au k-oeur de toutes, de tous, et immensément présente d’abord chez le plus petit, la plus petite. Et en même temps… tel le père Noel… disparaître une fois le k-adeau du rien déposé dans la cheminée du k-oeur … puis repasser dans le ciel de la beauté du monde l’hiver suivant.

Et j’en rêve en -k-ore nuit et jour

Pierrot vagabond

 

 

J’AI TOUT SACRIFIÉ POUR MON RÊVE BIG BANG …. PEUT-ÊTRE PARCE QUE J’AI PRIS AU SÉRIEUX LE FAIT D’ÊTRE HABITÉ PAR DES BROSSES D’ÊTRE ET DES ATTAQUES D’ÊTRE TOUTE MA VIE.. M’A RENDU RESPONSABLE D’EN TROUVER LES LOIS POUR QUE D’AUTRES… BEAUCOUP D’AUTRES PUISSENT À LEUR TOUT ACCÉDER À L’ERRANCE POÉTIQUE SUR TERRE……

Quand je rencontre un magnifique rêve big bang sur ma route de vagabond céleste …. j’en suis profondément ému … très profondément… et j’y consacre quelque fois plusieurs années de ma vie …. Puis… soudain …. je m’écroule d’épuisement et je reprends la route de l’impossible…

Et cette route consiste à allumer des rêveuses et des rêveurs par les quatre questions du pays oeuvre d’art:

1: Quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3: Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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Puis le  vagabond céleste  change de village… de ville… d’université…. Car l”ensemencement doit se faire dans l’humilité du cultivateur… Il ne faut jamais oublier que la masse critique est Un… et… que comme dans un gâteau de fête…. il suffit d’une chandelle pour allumer un gâteau de fête, chandelle par chandelle… qu’il suffit d’une seule allumette pour allumer un pays oeuvre d’art comme un feu de forêt…

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ÊTRE RIEN …. pour avoir un accès infini et bienheureux au rien par des brosses d’être et des attaques d’être qui ressemblent à des vaisseaux spatiaux ayant un accès crypré au multivers et ses enchantements matriciels.

Cher Gérard Cadieux de Recyclo-livres …. comme nous avons travaillé fort toi et moi pendant 4 ans à faire de la recherche philosophique sur le WOW et le -T …. nuit après nuit…. jour après jour… avec un tableau vert et des paquets de craies… Nous cherchions la formule sous-entendant le réel… Toi tu es arrivé à wow-t=g3  …. Marlene Michel et moi sommes arrivés à WOW-T=2.7K? ….  le point d’interrogation étant le fondement même (la problématologie de Meyer) de l’accès au point d’exclamation (!) du rien…. du rêve big bang et de sa signature des trois formes du réel (réel profond, réel analytique, réel empirique).

Si tu savais Gérard… comme lorsque j’ai pris la route comme vagabond céleste… j’ai cherché à améliorer  le g3 de ta formule qui pour moi, était plausible mais non suffisante…

Un jour un physicien m’a embarqué dans son  automobile… Je lui dis… j’ai une intuition…. celui ou celle qui ne triche pas a accès au 2.7k du bruit de fond cosmologique du big bang comme à une onde radio sans distortion… et j’essaie de le démontrer en marchant le pays avec une question: Si je prends soin de l’univers… est-ce que l’univers va prendre soin de moi?

Cher Gérard… que de nuit à interroger les étoiles… dans la faim… la saleté de la poussière de route et la peur au ventre non pas de la rue… mais de la tricherie….

Quand t’as rien, quand tu n’es rien… quand tu ne demandes rien… soudain… soudain… la poésie marche à tes côtés et refuse de faire route seule….

Tu sais Gérard… dormir 4 ans sur une table dans la cave de recyclo-livres… habrillé d’un drap è peinture avec comme seuls vêtements 2 paires de jeans 3 paires de bas et deux gilets… que je lavais è main dans le bacc à vaisselle.. ce fut un rêve réujssi parce que tu étais là… remarquable compagnon de recherche…. comme nous avons eu du bon temps Gérard… toutes ces parties d’échec dans la paix de rêveurs heureux… car tu fu, es…. un formidable rêveur….

Tu te rappelles…. j’étais président de l’association des écrivains du coin… et tu étais venu me voir pour que je t’aide à devenir gérant d’une osbl… et je t’avais dit: qU’est-ce qui me prouve que je peux te faire confiance… Tu m,avais sorti ton jeton des alcooliques anonymes… j’ai fais wowwwww… J’ai confiance… Je ne l’ai jamais regretté….

Merci…. d’être encore aujourd’hui un magnifique rêveur

Pierrot

 

 

LA POÉSIE KOSMÉNEUTIQUE DE LA BEAUTÉ DU MONDE JAILLISSANT PAR LE BIAIS D’UN RÊVE BIG BANG DANS LE CHAMP KONSTELLAIRE D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART FAIT DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR UN TAPIS GÉOMÉTRIQUE DE DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR EN APESENTEUR COMME SI L’ENCHANTEMENT DU RIEN QUI NE FAIT PAS PARTIE DU RÉEL MAIS QUI LE SIGNE SE MÉTAMORPHOSAIT EN UN SOCLE ABJETAL DANSANT L’ONTIK-HA-TIF… CE QUI EST VÉCU COMME ONTI-KE PAR LE CORPS DES ERRANTS FANTOMATIQUES AUTANT QU’AXIOLOGIQUES … L’ERRANCE POÉTIQUE SE VIT COMME LA CINQUIÇEME DIMENSIO0N DE CE QUI N’EXISTE PAS MAIS COMME CE QUI SE NANO-QUANTO-KOSMO- S’ÉPANOUIT EN S’ÉVANOUISSANT

Les débris de la mémoire du k-oeur
dansent dans le champ k-onstellaire
de ma vie personnelle oeuvre d’art

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J’ai passé près de 14 ans à étudier les trois formes de rire (le rire de supériorité, le rire de libération, le rire de l’incongruité) en essayant sur sçène d’inventer des numéros è travers lesquels, soir après soir, j’écoutais les rires de la salle en tentant de faire voyager ma salle d’une couleur de rire à l’autre…. Et cela a donné une mémoire de maîtrise universitaire sur le rire dans le cerveau humain à partir de l’expérience de la scène.

La scène ne m’a jamais intéressé je crois…. j’avais horreur d’être perçu comme quelqu’un par un public, de me nourrir l’ego d’applaudissements et de reconnaissance….

Mais la recherche par le biais de la scène…. wowwwwww … Quelle merveilleuse aventure ce fut… J’étais hypnotisé par deux débris de la mémoire du k-oeur….

Le premier …. je l’appelle THE PURE JOY OF THE LAUGHING GIRL…. J’ai vu plusieurs fois dans ma vie des petits enfants rire… mais rire de pure joie de s’étonner de rire… ahhhhh … la poésie du rire… l’errance poétique du rire….. Comme j’ai tenté de le reproduire sur scène…

Le second… c’était LES LARMES DE JOIE… celles à partir desquelles j’aurais aimé faire un  doctorat… C’est dans les aéroports qu’on les voit le mieux s’exprimer… Quelqu’un descend de l’avion… une autre l’attend…. ça fait 10 ans qu’ils ne se sont pas vus… et soudain… les larmes de fraîcheur coulent des deux côtés… de peines parce que ca fait 10 ans qu’on ne s’est pas vus en personne… de joie parce qu’enfin après 10 ans on se voit.

Parfois j’y suis vraiment arrivé… on reconnaît ce type de rire… un long rire heureux qui ne fait aucune différence entre la scèene et la salle… Je me rappelle en particulier sous la tente à Trois-Rivières je crois…. Nous avions fait la route Denis et moi…. épuisés , je pense… de notre saison au patriote et è l’auberge… Dans ce temps-là, j’avais mon camion avec des costumes et accessoires de différentes numéros de comédie… j’y dormais, j’y lisais…

En arrivant je dis à Denis… Je suis pas très en forme ce soir… Je laisse les costume dans le camion… on fait un spectacle basic… puis on remonte…

La tente était pleine… Comme j’aimais le fait que personne ne savait qui on était Denis et moi… C’était un festival… donc n’ Importe quel artiste aurait pu prendre notre place… j’aimais que le public ne nous ait pour la plupart jamais vu nulle part… Ainsi seuls la fraîcheur de nos numéros et l’intelligence humaniste du pacing nous permettaient de déguster une recherche intellectuelle des lois des rires et des pleurs.

Ce soir-là, je n’ai pas eu le temps d’aller serrer les mains des gens. Nous sommes arrivés trop justes… Le camion est placé juste arrière de la scène… On place le materiel en vitesse devant la salle pleine sous la tente…

Et soudain… j’aperçois ma mère, Rolande… Je ressens sa colère retenue… Ca fait des mois que je n’ai pas donné de nouvelles… Je n’ai même pas pensé à l’avertir que nous venions donner un spectacle juste à côté de chez elle… Je suis triste de moi-même… Je la salue brièvement…. Mais nous ne sommes pas du même bord de la poésie… et chacun de notre côté, nous le ressentons cruellement je crois…

Ma mère vit d’onti-ke …. Je vis d’onti-kha-tif… Du moins, ce n’est seulement qu’aujourd’hui que j’ai les mots pour le dire…

Quand je vois souffrir le public ontiquement en face de moi… cela finit par me devenir intolérable… Chaque main que je serre… c’est comme si ma poésie de vivre cherchait le secret pour les faire passer un aprèes un de l’onti-ke à l’ontikha-tif. … Je n’ai pas encore les mots…. Je les cherche….

Je passe des nuits à écouter à C.J.A.D vers 3 heures du matin…. les aniens comics américains sur ces Vieux 78 tours… dont la prestation fut prise en salle…

Je suis hanté par l’impossible… Pourquoi la poésie va et vient?

On nous présente… Il fait très chaud… Un ier Monsieur qui doit peser 300 livres au moins… parle le premier…. puis il s’assoit sur une chaise sur scène… la chaise se fracasse… Il tombe par terre… Un rire immense surgit sous la tente…. Mo n Dieu… ca commence mal… un rire de supériorité…. exceptionnel , long.… mon dieu…. Je dois en profiter pour inventer un pacing qui partira de ce rire pour passer par des rires de libération puis finalement réussir des rires d’incongruité….

La salle est bonne enfant… Et me voilà en laboratoire…. J’irai chercher le Monsieur dans un numero pour en faire ma vedette d’un magnifique rire d’incongruité…. ensemble… nous ferons de la salle un rire PURE JOY OF LAUGHING GIRL….

D’un numéro à l’autre, pendant que Denis fait une chaoson, je vais chercher un vieux costume d’un vieux numéro qu’on ne fait plus depuis longtemps… quelle joie… Réinventer a partir d’un débris de la mémoire du k-oeur…

La soirée finit… Je salue ma mère… Denis repart dans son camion… moi dans le mien… puis j’arrête sur le bord de la route …. Je vis de la culpabilité… pas pour ma mère … Son rôle est de comprendre ma vocation… mais pour des personnes de la salle… J’aurais du aller serrer des mains pour donner par une poignée de main du courage à ceux et celles qui n’ont que l’ontike comme arme du quotidien.

Je ferme les yeux… couché en arrière du camion… J’ai une excellente mémoire… Aurais-je pu améliorer le passage d’une sorte de rire à une autre?

Je ferai mieux demain.. car déjà demain on recommence au Patriote de Ste-Agathe.

Pierrot vagabond