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QUAND FRED PELLERIN A RACONTÉ LES QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART LORS D’UNE ENTREVUE À LA TÉLÉVISION… ÇA M,A À LA FOIS BOULEVERSÉ ET TOUCHÉ PROFONDÉMENT

Comme je ne vis depuis plusieurs années maintenant sur l’espérance métaphysique et politique que l’invention de l’institution de la nano-citoyenneté-planétaire permettra à des millions d’enfants qui souffrent de faim ou de blessures de guerre d’avoir enfin un droit équitable à une vie personnelle oeuvre d’art.

Dans ce contexte de chercheur, le fait que les 4 questions du pays oeuvre d’art aient été remarquablement énoncées à la télévision par le conteur de St-Elie de Caxton Fred Pellerin m’a bouleversé et profondément touché.

Je n’ai pas osé lui écrire pour le remercier. Et pourtant, j’aurais du le faire… Mais un devoir de réserve m’anime éthiquement. Je connais trop l’imprévisible épopée du vagabond céleste pour pouvoir , en ce moment de notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette), valider épistémologiquement la valeur méthodologique de ces quatre questions

Merci Fred

Pierrot

WOWWWWW … JE SUIS EN TRAIN DE SAISIR AB-CEPTUELLEMENT LES 3 GRANDES ÉTAPES DE L’ÉPOPÉE DU PHILOSOPHE CANADIEN PIERRE ROCHETTE ……. 1) EXPLORATION PAR LE BIAIS D’UN ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DE LA DIVISION MÉTAPHYSIQUE ENTRE L’ONTIKE ET L’ONTIKHATIF …… 2) DIVISION DES ERRANCES NANO-COSMOLOGIQUES EN … D’UNE PART LES ERRANCES DE L’ONTIKE VÉCUES DES MILLIONS D’ERRANT FANTOMATIQUES ET LEURS NÉGATEURS LES ERRANTS AXIOLOGIQUES PRIVILÉGIÉS DE LA PLANÈTE TERRE … ET LA LUMINOSITÉ D’ERRANTS POÉTIQUES SURGISSANT ÇA ET LÀ AU K-OEUR MÊME DE LA NANO-MODERNITÉ 3) DE PAR SON VAGABONDAGE RADICAL DE LA BEAUTÉ DU MONDE ET LE SURGISSEMENT DES 4 QUESTIONS DU PAYS OIEUVRE D’ART, LE PHILOSOPHE CANADIEN PIERRE ROCHETTE RÉINTÉGRERA L’OCÉAN DE L’ONTIKE AVEC SA GOUTTE D’EAU POUR TENTER DANS LES PROCHAINES ANNÉES DE VALIDER LA CAPACITÉ DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR UN RÊVE BIG BANG À DONNER UN SENS À LA SOUFFRANCE DE L’ONTI-KE SUR CETTE TERRE…….

J’arrive de l’hôpital ou je me suis présenté pour avoir un rendez-vous avec mon médecin de famille, dans un examen de routine qui me permettra de renouveler mes médicaments. J’ai du attendre une bonne heure pour me faire dire finalement que tout se passe par téléphone.

J’étais assis et le philosophe de l’onti-kha-tion métaphysique de la k-ondition humaine sur terre réfléchissait à la singularité de son parcours comparativement au désarroi ontologiques des personnes humaines dans la salle d’attente tout comme à l’épuisement professionnel des humains soignant en première ligne … La pandémie a accentué un des traits de la nano-modernité… Que l’on soit riche ou pauvre, errant fantomatique, errant axiologique ou errant poétique, on se retrouve chacun, chacune et tous dans la même dérive d’une qualité de vie remarquablement précaire.

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Tout va se jouer dans l’humilité… En fait l’enjeu est le suivant.. est-ce que la lumière de mon rêve big bang qui brille au humblement au fond de mes yeux va me donner l’humanité oeuvre d’art nécessaire pour que la goutte d’eau infinie fractale de la beauté du monde soulevée par le pays du rien  puisse rebondir dans l’océan de l’onti-ke de chacun, y compris de moi-même la nuit, pour colorer d’espérance et de bienveillance la poésie de vivre que représente seulement le fait d’avoir eu le privilège de VAGABONDER L’ONTIKE maigré nos larmes, nos impuissances, nos colères et nos effrayances.

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La rivière des pulsions et la rivière des sentiments bien intrikées dans les marasmes de la promiscuité ontike au quotidien de nos vies sont excessivement difficiles à canoter avec bienveillance si on n’a pas accès par la décision de ne pas tricher avec nos rêves au canotage de la rivière du voir.

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Je commence à mieux saisir le contexte onti-khe – onti-khatif de mon enfance, avec les mots d’aujourd’hui.

Mon grand-père Lucien, Mon oncle Paulo, mon père furent de fabuleurs rêveurs ontikhatifs qui, bien malgré eux, firent souffrir leurs compagnes. D’une part, LES FEMMES DE CETTE ÉPOQUE       N ‘AVAIENT PAS LE DROIT DE RÊVER LEUR VIE. Elles étaient enchaînées aux devoirs onti-khes de leur vie de famille dans une promiscuité désenchantée qui leur donnaient un air marâtre et une tristesse continue dans les yeux.

Je peux témoigner du grand rêveur onti-kha-tif qu’était mon père et de la veuve de toute onti-khation possible que fut ma mère. C’est impossibilité de compagnonnage eumétrique par la beauté d’un rêve avec le vide de la possibilité de rêver … était maintenue ensemble par la chaînes de la religion. A cette époque, chacun faisait son devoir par nécessité absolue de passer par là pour gagner son ciel.

Si je n’avais pas vécu le symbole onti-kha-tif puissant des deux hobos sautant du train devant notre maison à La Tuque, jamais l’ab-cept de la liberté métaphysiquement onti-kha-tive ne m’aurait été accessible.

À cause d’elle je n’ai peur ni de me retrouver dans la rue, ni d’être malade, ni de la mort.

C’est terrible de penser que lorsqu’on n’a ni les mots, ni l’éducation, on puisse se retrouver idéologiser par une institution de croyances dysfonctionnelles stratifiant les trois quart de la planète , imposant comme une chape de plomb ce qui est vrai en opposition binairiste à ce qui est faux.

Ma belle petite ville de La Tuque était un mélange explosif de tout cela.

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L’enjeu des prochaines années pour le philosophe canadien Pierre Rochette maintenant constitué d’une partie onti-ke (Pierre rochette) et d’une partie onti-kha-tive (le vagabond céleste , en dialogue fragile, considérant le fait que l’onti-ke est un océan de souffrances humaines universelles au-dessus duquel quelques gouttes d’eau onti-kha-tives ont réussi durant un certain temps ç s’en échapper pour vagabonder le rien que représente l’horizon du vide (ego sum pauper, nihil habeo et nihil dabo)

L’enjeu philosophique me semble celui-ci:

est-ce que les 4 questions du pays oeuvre d’art peuvent être d’une certaine utilité pour celles et ceux qui sont dans une détresse exceptionnelle (ex: les itinérants, ceux et celles qui souffrent de maladie mentale’ ceux et celles qui sont condamnés à mourir par des cancers ou autres chronicité?

1: Quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3: Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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Une de mes chansons témoigne (sans que j’eusse les mots d’aujourd’hui à l’époque… d’une vraie histoire de mourant ou le rêve big bang fut non seulement possible, mais déterminant dans l’enchantement de vivre sur terre une k-ondition humaine d’une très grande précarité. Elle m’avait été racontée par la belle Hélène et cela m’avait tellement ému que je l’ai retranscris presque telle qu’elle avec ma guitare.

THE WONDERFUL LOOSER

1 février 2009 – 22 h 13 min

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COUPLET 1

dans la ville de Montréal
y avait d’écrit sur un poster

j’ai un cancer
venez me voir

le nom de l’hôpital
le numéro d’la chambre de guerre

j’ai un cancer
venez me voir

REFRAIN

la belle Hélène
qui m’a conté l’histoire
celle qui a vu l’poster

la belle Hélène
tous les soirs est allé le voir

celui que moi j’appelle
the wonderful looser

la belle Hélène
tous les soirs est allée le voir

celui que moé j’appelle
the wonderful looser

COUPLET 2

ça dois tu être trippant
dans les yeux d’un agonisant

la belle Hélène
la belle Hélène

d’avoir avant d”mourir
sur son front un baiser brûlant

d’la belle Hélène
d’la belle Hélène

COUPLET 3

le gars y a pris la fin d’sa vie
pour nous faire d’la magie

humanitaire
j’ai l’vé dans airs

le gars y est mort
mais la belle Hélène
m’a fait faire un wow

humanitaire
j’ai l’vé dans airs

Pierrot
vagabond céleste

….. 3 FÉVRIER 2009

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Jusqu’à la dernière seconde… il est possible de faire de sa vie personnelle oeuvre d’art l’enchantement même synchronivietal d’un rêve big bang.

Si je me rappelle bien… le gars avait dit à son frère: Va mettre une annonce sur un poteau de téléphone ou il est écrit que j,ai le cancer, que je suis en phase terminale, que j’ai besoin de la visite d’une nouvelle personne… Mets mon numéro de chambre… La belle Hélène vit le message sur le poteau et se rendit à la chambre mentionnée… Et l’homme de lui dire… Ne parlons pas de ma maladie… Parle-moi de toi… Et ce jeune homme est mort dans les bras de la belle Hélène en recevant un baiser brûlant d’humanité sur son front. CE JEUNE HOMME ÉTAIT CE QUE J’APPELLE UN RÊVEUR ONTI-KHA-TIF refusait que l’océan onti-ke de sa             k-ondition humaine ensevelisse la goutte d’eau d’un rêve big bang qui flottait tout au-dessus de sa maladie, telle un soleil dans une brise douce ou l’impossible refusait de se soumettre.

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Je me rappelle de Madame Lamarre, la mère de mon merveilleux partenaire de scène durant 18 ans de carrière que fut Denis Lamarre du duo Rochette Lamarre… Nous étions seuls toute la nuit elle et moi… Elle était inconsciente…sous sédatifs puissants… Soudain, elle se lèeve droit dans son lit… Et moi de lui dire… Madame Lamarre une palette de chocolat et un coke …. elle de me sourire faiblement… Je me rendis à la machine distributrice …..  Quand j,arrivai avec le coke et la palette de chocolat… elle licha la palette , trempa ses levres dans le coke… me sourit… puis retomba dans un  coma final dont elle ne se réveilla pas. Est-ce que la goutte d’eau du rêve big bang qui habitait mes yeux ont réussi à ensoleiller humblement son océan de soufrances ontikes? J’ose penser que oui… que ce soleil d’une goutte d’eau onti-kha-tive qui ondulait ma pauvreté spirituelle a pu lui donner chaleur et fraternité dans un moment onti-ke déserpérant.

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Je me rappelle de ce vieux aveugle, dans le cadre d’une porte lorsque Denis et moi donnions un spectacle dans un centre pour personnes agées et en perte de mobilité … Il souriait de douceur… J’allai le voir et il me raconta la beauté de son rêve… Vous savez, me dit-il je fus journaliste au Devoir… mais depuis que je suis aveugle, je n’ai jamais été autant au service de la douleur des autres…. Son rêve big bang était venu sous forme de goutte d’eau au-dessus de l’océan onti-ke de la condition humaine souffrante se faire soleil de bienveillance pour les autres.

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à suivre…

Pierrot vagabond

 

À TITRE D’INFINIE FRACTALE DE LA BEAUTÉ DU MONDE …. TOUT ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE A LE DEVOIR DE SE SCULPTER PAR DES SOMMEILS DE QUALITÉ ONTI-KHA-TIVE …. C’EST-À-DIRE DE NE JAMAIS OUBLIÉ DE LE CONFIER À LA PROTECTION DE SES QUATRE QUESTIONS DU PAYS OEUVRE D’ART ….1) QUEL EST TON RÊVE? ….2) DANS COMBIEN DE JOURS? …. 3) QU’AS-TU FAIT AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? …. 4) cOMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? …… SE SCULPTER PAR SON RÊVE BIG BANG FAIT DE CHACUN DE SES SOMMEILS UN LABORATOIRE FRACTAL AU SERVICE DE L’HUMANITÉ OEUVRE D’ART EN SOI

Je viens de prendre un deux heures de sommeil onti-kha-tif sous la protection de mon archétype hologrammique … LE VAGABOND CÉLESTE.

La condition humaine a ceci d’admirable qu’elle permet un peut partout sur la planète terre l’émergence D’IMPOSSIBLES VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART témoignant de la beauté. du monde, soit du merveilleux issu du pays du rien comme racine fondamentale de toute vie nano-cosmologique qui prend la décision non seulement de ne pas tricher avec son rêve big-bang, mais aussi qui prend la décision de prendre soin du rêve big bang d’une autre vie personnelle oeuvre d’art et cela sans intérêt personnel caché.

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Chaque vie personnelle oeuvre d’art devient, par le champ constellaire qu’elle honore en elle, une infinie fractale de la beauté du monde. Et de là cet événement planétaire que constitue chaque goutte d’eau onti-khative aspirée par un rêve big bang de la grandeur de la beauté du monde nano-cosmologique qui soudain s’élève au-dessus de l’océan de la dramaturgie ontique des souffrances de la k-ondition humaine universellement vécues sur terre.

Le philosophe de l’ontikhatif pour toutes et pour tous par l’invention de l’institution de la nano-citoyenneté-planétaire que je suis devenu écrit maintenant ses blogues comme un goéland qui survole de ses battements d’ailes les grandes contrées de l’épopée humaine.

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Hier soir, avant de quitter l’atelier métaphysique de G. pour que nous tombions chacun de notre côté en réclusion profonde,  nous avons pu enregistrer les tous derniers développements de l’architectonie de sa pensée… Elle est vraiment très près de son 300 mots , prémisses au dépôt d’un texte précédant son examen de synthèse de doctorat.

Nous notions à quel point une oeuvre originale a besoin de lenteur, de maturation, de respect, d’une concentration confiante 24 heures par jour, 7 jours par semaine. C’est ce que j’appelle un doctorat oeuvre d’art.

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Cela suppose bien des sacrifices et cela même au niveau du quotidien. …. Je ne peux accepter que le socle ab-jetal que constitue le corps de mon archétype hologrammique le vagabond céleste ne soit pas une fractale de la beauté du monde au service d’une humanité oeuvre d’art en moi et en soi. … je ne peux accepter que je ne sois que privilège onti-kha-tif alors que des millions d’enfants se meurent de faim ou de blessures de guerre sur terre. Je ne pourrai jamais accepter de gagner ma croute comme professeur de philosophie alors que je devrai enseigner un programme sous la surveillance de programmeurs institutionnels pour payer une maison…. Seul LE VAGABONDAGE DE L’ONTIKE PAR L’ONTIKHATIF me permet d’espérer une méthodologie de recherche qui ne triche pas avec la souffrance humaine sur terre. On ne peut être à la fois philosophe et professeur de philo…. Ce cancer que constitue l’onti-ke fantomatique et axiologique sur terre représente pour le vagabond céleste une effroyable tragédie de l’errance poétique inaccessible au plus petit et à la plus petite. Ma vie doit témoigner que l’errance poétique est non seulement possible, mais nécessaire pour que la masse critique de vies personnelles oeuvre d’art qui est UN convoque l’émergence de la nano-citoyenneté-planétaire comme monument ab-ceptuel de la nano-modernité du 21eme siècle..

Pierrot vagabond

philosophe de l’onti-khation métaphysique du cela est

 

 

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QUAND JE PENSE À CET HOMME SEUL RÉDUIT À SES SIMPLES RESSOURCES PHYSIQUES ET MORALES A SUFFIT POUR FAIRE SURGIR DE CE DÉSERT, CE PAYS CE CANAAN, JE TROUVE QUE MALGRÉ TOUT, LA CONDITION HUMAINE EST ADMIRABLE …… JEAN GIONO…. L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES.

Quand je pense qu’un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales a suffi pour faire surgir du désert, ce pays du Canaan., je trouve que malgré tout, la condition humaine est admirable.

Jean Giono, l’homme qui plantait des arbres.

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De la même manière que l’homme qui plantait des arbres du conte de Giono fut décrit comme un athlète de Dieu, le vagabond céleste a tenté à travers toute son épopée d’errance poétique d’être un athlète de la beauté du monde,

Qu’est-ce qu’un pays oeuvre d’art? …. C’est le rêve d’une humanité solidaire par la masse critique de UN …. Car il suffit d’une seule vie privée oeuvre d’art qui parcourt le pays avec un bâton, une guitare un vieux chapeau et un sac à dos pour allumer des rêveuses et des rêveurs comme sur un immense gâteau de fête dont les chandelles finissent lumineuses finissent par enflammer les débris de la mémoire du k-oeur de l’humanité responsable en chacun de nous.

Soulager la souffrance des HÉROÏNES ET DES HÉROS DE L’ONTIKE RENCONTRÉS SUR MA ROUTE PAR LES QUATRE QUESTIONS ONTI-KHA-TIVES DU PAYS OEUVRE D’ART … telle fut mon espérance.

1: quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3: Qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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De ce temps-ci mes nuits se font plus difficiles…. Me reviennent en boucle la souffrance de toutes celles et ceux que la k-ondition humaine a blessé cruellement …

Je pense à cet homme de Val-Morin qui m’avait ramassé sur le chemin pour aller dormir chez lui et qui toute la nuit pendant que je dormais, commanda du crack en pleurant et en criant au téléphone qu’il allait mourir si le vendeur de crack ne venait pas lui livrer immédiatement sa dose….

Je pense à cette femme du refuge de Val-d’or qui ayant un bébé d’un an et un compagnon qui allait sortir de prison, tentait désespérément de se débarrasser de sa maladie de consommer de l’héroïne en se prostituant et qui a finit par me dire: JE SUIS UNE BONNE PERSONNE QUI A PRIS DE MAUVAISES DÉCISIONS.

Je pense à cet homme de l’armée du salut à Toronto dont la mère qui avait été prostituée avait finalement mariée un homme riche… A la mort de cet homme qui l’avait aimée… elle avait donné un édifice à l’armée du salut , celui-là même ou elle avait élevé son fils au dernier étage. Après la mort de sa mère, ce fils se maria à son tour avec la femme qu’il aimait et eut trois enfants. Un terrible accident d’automobile tua sa femme et ses trois enfants. Il devint fou. L’armée du salut de Toronto le recueillit en lui redonna son ancienne chambre. Chaque matin, il descendait à la cafétéria avec trois poupées, une bible et faisait manger ses trois poupées-enfants avant de retourner à sa chambre.

Et combien d’autres profondes détresses de l’ontike vécues universellement par la k-ondition humaine reviennent me hanter la nuit…

J’ai dit dans un blogue plutöt cette semaine … que L’ontikhativité d’une vie personnelle oeuvre d’art était une goutte d’eau flottant au-dessus de l’océan triste de la condition humaine qui refusait d’y retomber sans avoir la certitude théorique qu’en retombant dans cet océan de l’errance fantomatique-axiologique elle arriverait à colorer le tout d’espérance par le rêve big bang  au point de faire basculer, une à une, d’autres gouttes d’eau dans l’enchantement de l’errance poétique sur terre. Ce sont ces gouttes d’eau d’errants poétiques qui soudainement se soulèvent dans le ciel de nos rêves …… qui font de la condition humaine quelque chose , malgré tout, comme le dit si bien Giono, d’admirable.

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Il y a deux nuits, je dormais sur le plancher de l’atelier de métaphysique de G. … profondément épuisé… sans doute l’âge… pendant que G. dans sa chambre tentait de trouver le sommeil entre deux avancées théoritiques.

Et je me retrouvai en plein sommeil dans une détresse ontike profonde… J’avais vagabondé un pays, 4 universités …. et les 4 questions du pays oeuvre d’art me semblaient incapables de soulager la k-ondition humaine de millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre… Et surtout.. et surtout … je réalisais les souffrances que j’avais subir à mes proches en les abandonnant pour n’habiter que le pays du rien, le pays de la vie personnelle oeuvre d’art, le pays de l’errance poétique radicale.

Je me voyais coulant au fond de la finitude universelle comme toutes celles et ceux qui naviguaient sur le Titanic avaient du le vivre… Je voyais les musiciens sur le bateau continuant à jouer de leurs instruments juqu’au dernier moment.

Et soudain… et soudain… au moment ou je m’y attendais le moins… j’aperçcus la goutte d’eau onti-kha-tive de l’épopée du vagabond céleste au-dessus de l’océan de la k-ondition humaine sur terre… elle avait une forme de k-oeur….

Je lui demandai la permission d’aller dormir en elle pour prendre des forces car je n’en avais plus…. Je fus soulevé…. Je m’endormis instantanément en elle… Et une puissance brosse d’être m’emporta au pays du rien.

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Je dus dormir 12 heures …. Le lendemain midi… je racontai cela à G. en lui disant que je comprenais un peu mieux pourquoi j’avais tant tenu à vagabonder radicalement ma vie… Je rencontrerais quelqu’un qui a fait ce que j’ai fait… et je serais inquiet pour sa santé mentale… Jamais je ne recommanderais à personne de tout abandonner comme je l’ai fait…

Mais il suffit d’une seule goutte d’eau de toutes mes gouttes d’eau constituées de faim et d’ampoules aux pieds pour que chaque personne humaine sur cette terre puisse soudain espérer que les 4 questions de la vie personnelle oeuvre d’art qui en a résulté modifient les k-ouleurs de ses souffrances ontikes au quotidien

1: Quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3: Qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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Et cela n’est rien à côté de ces millions d’enfants qui n’ont pas demandé à mourir de faim et de blessures de guerre lors de leur venue sur terre…..

Je sais qu’un jour, de cette nano-modernité émergeant avec fracas par le biais de la pandémie planétaire de la covid 19, surgira l’invention de l’institution DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE.

Deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) issues de ces gouttes d’eau d’errance poétique flottant ici et là sur la plançte terre au-dessus de la souffrance ontike de la finitude universelle, élues par tirage au sort, village par village, ville par ville par le biais des milliards de téléphones intelligents architecturés par des applications découlant de L’INSTITUT D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DU QUÉBEC, feront en sorte que la déshobbiation des 193 états de l’ONU sous féodalité des monarchies nucléaires……sera enfin une réalité métaphysique, éthique et politique.

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La nano-modernité rend la terre errante nano-cosmologiquement si fragile qu’il ne me semble pas utopique de penser que partout sur la planète bleue, le renversement du pouvoir entre les errants poétiques et les errants axiologiques pour la mise en marche des droits à une vie personnelle oeuvre d’art pour chaque errant fantomatique de cette terre… ne devienne un incontournable.

LES DROITS DES PLUS PETITES ET DES PLUS PETITS DOIVENT PASSER AVANT LES DROITS DES ETATS À FAIRE DES GUERRES ET À CONSTRUIRE DES PARADIS FISCAUX

Pierrot vagabond

 

 

 

LE DOCTORAT DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) …. DONT LE TITRE SERA …. JE TE DEMANDE PARDON …. À PARTIR DU MANIFESTE DE LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE QUE CONSTITUE LE TEXTE DE SA CHANSON …. ARTICULERA SON FIL D’OR … CONTE POUR UN FEU DE JOIE …. (GAELLE ÉTÉMÉ) EN RACONTANT …. DANS LE IER CHAPITRE ….. D’ABORD LES JARDINS DE MARLENE ….. PUIS …. LA NON-TRICHERIE DE MICHEL … POUR ENFIN RACONTER L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DU VAGABOND CÉLESTE QUAND IL A ÉTÉ ACCUEILLI PAR MARLENE ET MICHEL … LE 7 DÉCEMBRE 2007 … DONT TROIS HEURES D’ARCHIVES VIDÉOGRAPHIQUES …. SERVIRONT DE SOCLE À LA CRÉATION DE NOS CONSEILS D’ADMINISTRATION DE LA CRÉATIVITÉ VERSUS NOS ABCEPTS … SOIT LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE ET LE PAYS OEUVRE D’ART

Que le fil d’or du doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) prend de plus en plus la forme d’un CONTE POUR UN FEU DE JOIE ( GAELLE ÉTÉMÉ)….

Je sais maintenant que le début du ier chapitre de notre doctorat sera consacré à l’archétype de Marlene la jardinière en dialogue avec l’homme qui plantait des arbres de Giono, qu’elle commentera en fonction de sa propre vision de son archétype…

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TEXTE DE JEAN GIONO… DU FILM D’ANIMATION DE FRÉDÉRIC BACH … DIT PAR PHILIPPE NOIRET ….

1: Il y a bien des années, je faisais une longue course à pied  sur des hauteurs absolument inconnues des touristes dans cette très vieille région des Alpes qui pénètre en Provence.

2: C’était au moment ou j’entrepris ma longue promenade dans ces déserts des landes nues et monotones vers 1200 ou 1300 mètres d’altitude.

3: Il n’y poussait que des lavandes sauvages.

4: Je traversais ce pays dans sa plus grande largeur et après trois jours de marche, je me trouvais dans une désolation sans exemple.

5: Je campais à côté d’un squelette de village abandonné. Je n’avais plus d’eau depuis la veille et il me fallait en trouver.

6: Ces maisons agglomérées en ruines comme un vieux nid de guêpes me firent penser qu’il y avait dû y avoir là, dans le temps, une fontaine ou un puits. Il y avait bien une fontaine, mais sèche.

7; Les 5 à 6 maisons, sans toiture, rongées de vent et de pluies, la petite chapelle au clocher écroulé, étaient rangées comme le sont les maisons et les chapelles dans les villages vivants, mais, toute la vie avait disparu.

8: C’était un beau jour de juin, avec un grand soleil, mais sur ces terres sans abri et hautes dans le ciel, le vent soufflait avec une brutalité insupportable. Ses grondements dans les carcasses des maisons étaient ceux d’un fauve dérangé dans son repas. Il me fallut lever le camp.

9: À 5 heures de marche de là, je n’avais toujours pas trouvé d’eau et rien ne pouvait me donner l’espoir d’en trouver. C’était partout la même sécheresse, les mêmes herbes ligneuses.

10: Il me sembla apercevoir dans le lointain, une petite silhouette noire, debout. Je la pris pour le tronc d’un arbre solitaire. À tout hasard, je me dirigeai vers elle.

11: C’était un berger. Une trentaine de moutons couchés sur la terre brûlante, se reposaient près de lui. Il me fit boire à sa gourde. Un peu plus tard, il me conduisit à sa bergerie. dans une ondulation du plateau. Il tirait son eau excellente d’un trou naturel, très profond, au-dessus duquel il avait installé un treuil rudimentaire.

12: Cet homme parlait peu. C’est le fait des solitaires. Mais on le sentait sûr de lui et confiant dans cette assurance. C’était insolite dans ce pays dépouillé de tout.

13: Il n’habitait pas une cabane, mais une vraie maison en pierre ou l’on voyait très bien comment son travail personnel avait rapiécé la ruine qu’il avait trouvé là à son arrivée. Son toit était solide et étanche.  Le vent qui le frappait faisait sur les tuiles le bruit de la mer sur les plages. Son ménage était en ordre. Son parquet balayé., son fusil graissé. La soupe bouillait sur le feu.

14: Je remarquai alors qu’il était aussi rasé de frais, que tous ses boutons étaient solidement cousus, que ses vêtements étaient reprisés avec le soin minutieux qui rend les reprises invisibles.

15: Il me fit partager sa soupe, Comme après, je lui offrais ma blague à tabac,  Il me dit qu’il ne fumait pas. Son chien, silencieux comme lui,  était bienveillant, sans bassesse.

16: Il avait été entendu que je passerais la nuit là, le village le plus proche étant encore à plus d’une journée et demie de marche. Je connaissais parfaitement le caractère des rares villages de cette région. Il y en a 4 ou 5, dispersés, loin les uns des autres, sur les flancs de ces auteurs, sur les saillis de chênes blancs à la toute extrémité des routes carrossables.

17: Ils sont habités par des bûcherons qui font du charbon de bois. Ce sont des endroits ou l’on vit mal. les familles, serrées les unes contre les autres, dans ce climat qui est d’une rudesse excessive aussi bien l’été que l’hiver, exaspèrent leur égoïsme en vase clos. L’ambition irraisonnée s’y démesure dans le désir continu de s’échapper de cet endroit. Les hommes vont porter leur charbon à la ville, puis retournent . Les plus solides qualités craquent sous cette perpétuelle douche écossaise.

18: Les femmes mijotent des rancoeurs. Il y a concurrence sur tout. Aussi bien que pour la vente du charbon de bois que pour le banc à l’église pour les vertus qui se combattent entre elles , pour les vices qui se combattent entre eux et pour la mêlée générale des vices et des vertus, sans repos.

19: Par dessus, le vent également sans repos irrite les nerfs. Il y a des épidémies de suicides et de nombreux cas de folies , presque toujours meurtrières.

20: Le berger qui ne fumait pas alla chercher un petit sac et déversa sur la table un tas de glandes. Il se mit à les examiner l’un après l’autre avec beaucoup d’attention, séparant les bons des mauvais.

21: je fumais ma pipe. Je proposai de l’aider. Il me dit que c’était son affaire. En effet: voyant le soin qu’il mettait à son travail, je n’insistai pas. ce fut toute notre conversation.  Quand il eut du côté des bons un tas de glands assez gros, il les compta par paquet de 10. Ce faisant, il éliminait encore les petits fruits ou ceux qui étaient légèrement fendillés car il les examinait de fort près. Quand il eut ainsi devant lui 100 glands parfaits, il s’arrêta et nous allâmes nous coucher.

22: La société de cet homme donnait la paix. Je lui demandai le lendemain la permission de me reposer tout le jour chez lui. Il le trouva tout naturel, ou, plus exactement, il me donna l’impression que rien ne pouvait le déranger.  Ce repos ne m’était pas absolument obligatoire mais j’étais intrigué et je voulais en savoir plus.

23: Il fit sortir son troupeau et le mena à la pâture. Avant de partir, il trempa dans un sceau d’eau le petit sac ou il avait mis les sacs soigneusement choisis et comptés. Je remarquai qu’en guise de bâton, il emportait une tringle de fer grosse comme le pouce et longue d’environ d’un mètre cinquante.

24: Je fis celui qui se promène en se reposant et je suivis une route parallèle à la sienne. La pâture de ses bêtes était dans un fond de comble. Il laissa le petit troupeau à la garde du chien et monta vers l’endroit ou je me tenais. J’eu peur qu’il vint pour me reprocher mon  indiscrétion Mais pas du tout. C’était sa route. Et il m’invita à l’accompagner si je n’avais rien de mieux à faire. Il allait à 200 mètres de là sur la hauteur.

25: Arrivé à l’endroit ou il désirait aller, il se mit à planter sa tringle de fer dans la terre : Il faisait ainsi un  trou, dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait le trou. Il plantait des chênes.! Je lui demandai si la terre lui appartenait. Il me répondit que non . Savait-il ç qui elle était? Il ne le savait pas. Il supposait que c’était une terre communale ou peut-être, qu’elle appartenait à de gens qui ne s’en souciaient pas? Lui ne se souciait pas de connaître les propriétaires. Il planta ainsi ses 100 glands avec un soin extrême, Après le repas du midi, il recommença à trier sa semence. Je mis, je crois, assez d’insistance dans mes questions puisqu’il y répondit.

26: Depuis 3 ans, il plantait des arbres dans cette solitude. Il en avait planté 100,000. Sur les 100,000, 20,000 étaient sortis. Sur ces 20,000, il comptait encoreen perdre la moitié du fait des rongeursou de tout ce qu’il y a impossible à prévoir dans les desseins de la providence. Restaient 10,000 chênes qui allaient pousser dans ces endroit ou il n’y avait rien auparavant.

27: C’est à ce moment-là que je me souciai de l’âge de cet homme. Il avait visiblement plus de 50 ans. 55 , me dit-il. Il s’appelait Elzéar Bouffier. Il avait possédé une ferme dans les plaines Il y avait réalisé sa vie. Il avait perdu son fils unique, puis sa femme. Il s’était retiré dans la solitude ou il prenait plaisir à vivre lentement, avec ses brebis et son chien.

28: Il avait jugé que ce pays mourait par manque d’arbres. Il ajouta que n’ayant pas d’occupation très importante, il avait résolu de remédier à cet état de choses. Mon jeune âge me forçait à imaginer l’avenir en fonction de moi-même et d’une certaine recherche du bonheur.

21: je lui dis que dans 30 ans, ces 10,000 chênes seraient magnifiques! Il me répondit très simplement, que si Dieu lui prêtait vie, dans 30 ans, il en aurait planté tellement d’autres que ces 10,000 seraient comme une goutte d’eau dans la mer.

22: Il étudiait déjà la reproduction des hêtres. Et il en avait près de sa maison une pépinière issue des faines. Les sujets qu’il avait protégés de ses moutons  étaient de toute beauté. Il pensait également à des bouleaux pour des fonds ou, me dit-il, une certaine humidité dormait à quelques mètres de la surface du sol.  Nous nous séparâmes le lendemain.

23: L’année d’après, il y eut la guerre de 14 dans laquelle je fus engagé pendant 5 ans. Un soldat d’infanterie ne pouvait guère y réfléchir à des arbres.

24: Sorti de la guerre, je me trouvai à la tête d’une prime de démobilisation minuscule, mais avec le grand désir de déguster un peu d’air pur. C’est sans idée préconçue, sauf celle-là, que je repris le chemin de ces contrées désertes. Le pays n’avait pas changé.

25: Toutefois, au-delà du village mort, j’aperçus dans le lointain une sorte de brouillard gris. qui recouvrait les hauteurs comme un tapis. Depuis la veille, je m’étais remis à penser à ce berger planteur d’arbres. 10,000 chênes , me disais-je, occupent vraiment un très large espace.

26: J’avais vu mourir trop de monde pendant 5 ans pour ne pas imaginer facilement la mort d’Elzéard Bouffier, d’autant que lorsqu’on en a 20, on considère les hommes de 50  comme des vieillards à qui il ne reste plus qu’à mourir.

27: Il n’était pas mort. Il avait changé de métier.! Il ne possédait plus que 4 brebis, mais par contre, une centaine de ruches. Il s’était débarrassé des moutons  qui mettaient en péril ses plantations d’arbres. Il ne s’était pas du tout soucié de la guerre. Il avait imperturbablement continué à planter.

28: Les chênes de 1910 avaient alors 10 ans et étaient plus hauts que moi et que lui. Le spectacle était impressionnant. J’étais littéralement privé de paroles! Et comme lui ne parlait pas, nous passâmes tout le jour en silence à nous promener dans sa forêt.

29: Elle avait en trois tronçons 11 kilomètres de long et trois kilomètres dans sa plus grande largeur. Quand on se souvenait que tout était sorti DES MAINS ET DE L’ÂME DE CET HOMME, sans moyen technique, on comprenait que les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d’autres domaines que la destruction.

30: Il avait suivi son idée et les hêtres qui m’arrivaient aux épaules, répandus à perte de vue en témoignaient. Les chênes étaient drus et avaient dépassé l’âge ou ils étaient à la merci des rongeurs. Quand aux desseins de la Providence elle-même, pour détruire l’oeuvre crée, il lui faudrait désormais avoir recours aux cyclones.

31: Il me montra d’admirables bosquets de bouleaux qui dataient de 5 ans, c’est-à-dire de 5 ans, de l’époque ou je combattais à Verdun. Il leur avait fait occuper tous les fonds ou il soupçonnait, avec juste raison, qu’il y avait de l’humidité presqu’à fleur de terre. Ils étaient tendres comme des adolescents et très décidés,

32: La création avait l’air d’ailleurs de s’opérer en chaîne. Il ne s’en souciait pas. Il poursuivait obstinément sa tâche très simple. Mais, en redescendant par le village, je vis couler de l’eau dans des ruisseaux qui, de mémoire d’homme, avaient toujours été à sec.

33: C’était, la plus formidable opération de réaction qu’il m’ait été donné de voir. Ces ruisseaux secs avaient jadis porté de l’eau dans des temps très anciens.

34: Certains de ces villages tristes dont je parlais au début de mon récit s’étaient construits  sur des emplacements d’anciens villages gallo-romains dont il restait encore des traces dans lesquelles les archéologues avaient fouillé et ils avaient trouvé des hameçons à des endroits ou, au 20eme siècle, on était obligés d’avoir recours à des citernes pour avoir un peu d’eau.

35:  Le vent aussi dispersait certaines graines. En même temps que l’eau réapparut, réapparaissaient les saules, les osiers, les prés, les jardins, les fleurs et une certaine façon de vivre. Mais, la transformation s’opérait si lentement qu’elle entrait dans l’habitude sans provoquer d’étonnement.

36: Les chasseurs, qui montaient dans la solitude à la poursuite des lièvres ou des sangliers avaient bien constaté le foisonnement des petits arbres, mais, ils l’avaient mis sur le compte des malices naturelles  de la terre. C’est pourquoi, personne ne touchait à l’oeuvre de cet homme. Si on l’avait soupçonné, on l’aurait contrarié. Il était insoupçonnable. Qui aurait pu imaginer: dans des villages et des administrations, une telle obstination dans la générosité la plus magnifique?

37: À partir de 1920, je ne suis jamais resté plus d’un an sans rendre visite à Elzéard Bouffier. JE NE L’AI JAMAIS VU FLÉCHIR, NI DOUTER. Et pourtant, Dieu sais si Dieu même y pousse.! Je n’ai pas fait le compte de ses déboires. On imagine bien cependant que pour une réussite semblable, il a fallut vaincre l’adversité. Que pour assurer la victoire d’une telle passion, il a fallut lutter avec le désespoir.

38: pour avoir une idée à peu près exacte de ce caractère exceptionnel, il ne faut pas oublier qu’il s’exerçait dans une solitude totale. … Si totale que…vers la fin de sa vie … il avait perdu l’habitude de parler. ou, peut-être, n’en voyait-il pas la nécessité?

39: En 1933, il reçut la visite d’un garde-forestier éberlué! Ce fonctionnaire lui intima l’ordre de ne pas faire de feu dehors. de peur de mettre en danger la croissance de cette forêt naturelle. C’était la première fois, lui dit cet homme naïf, qu’on voyait une forêt pousser toute seule.

40; En 1935, une véritable délégation administrative vint examiner la forêt naturelle. Il y avait un grand personnage des Eaux et des Forêts, un député, un technicien. On prononça beaucoup de paroles inutiles. On décida de faire quelque chose et heureusement, on ne fit rien, sinon la seule chose utile mettre la forêt sous la sauvegarde de l’état et interdire qu’on vienne y charbonner, car il était impossible de n’être pas subjugué par la beauté de ces jeunes arbres en pleine santé. Et elle exerça son pouvoir de séduction sur le député lui-même.  J’avais un ami parmi les capitaines forestiers, qui était de la délégation. Je lui expliquai le mystère.

41: Un jour de la semaine d’après, nous allâmes tous les deux à la recherche d’Elzéard Bouffier. Nous le trouvâmes en plein travail, à 20 kilomètres de l’endroit ou avait eu lieu l’inspection.  Ce capitaine forestier n’était pas mon ami pour rien. Il connaissait la valeur des choses.

42: J’offris les quelques oeufs que j’avais apportés en présent. Nous partageâmes notre casse-croûte en trois. et quelques heures passèrent dans la contemplation muette. du paysage. Le côté d’ou nous venions était couvert d’arbres de 6 à 7 mètres de haut.

43: Je me souvenais de l’aspect du pays en 1913 … le désert. … Le travail paisible et régulier, l’air vif des hauteurs, la frugalité et surtout la sérénité de l’âme avaient donné à ce vieillard une santé presque solennelle. C’ÉTAIT UN ATHLÈTE DE DIEU. Je me demandais de combien d’hectares il allait couvrir il allait encore couvrir d’arbres.

44: Avant de partir, mon ami fit simplement une brève suggestion à propos de certaines essences auxquelles le terrain d’ici paraissait pouvoir convenir. Il n’insista pas pour la bonne raison me dit-il après, que ce bonhomme en sait plus que moi.

45: Au bout d’une heure de marche, l’idée ayant fait son chemin en lui, il ajouta: Il en sait beaucoup plus que tout le monde. IL A TROUV. UN FAMEUX MOYEBN D’ÊTRE HEUREUX. C’est grâce à ce capitaine que non seulement la forêt, mais le bonheur de cet homme fut protégés.

46: L’oeuvre  ne courut qu’un risque grave que pendant la guerre de 1939. Les automobiles marchant alors aux gazogènes On n’avait jamais assez de bois. On commença à faire les coupes dans les chênes de 1910, mais ces quartiers sont si loin de tout réseaux routiers que l’entreprise se révéla très mauvaise au point de vue financier. On l’abandonna.  Le berger n’avait rien vu. Il était à 30 kilomètres de là continuant paisiblement  sa besogne. ignorant la guerre de 39 comme il avait ignoré la guerre de 14,

47: J’ai vu Elzéard Bouffier pour la dernière fois en juin 1945. Il avait alors 87 ans.  J’avais donc repris la route du désert mais maintenant, malgré le délabrement dans lequel la guerre avait laissé. ce pays, il y avait un car qui faisait le service entre la vallée de la Durance et la montagne. Je mis sur le compte de ce moyen de transport relativement rapide le fait que je ne reconnaissais plus les lieux de mes premières promenades.

48: J’eu besoin  d’un nom de village pour conclure que j’étais bien cependant dans cette région jadis en ruine et désolée. Le car me débarqua ç Vergone.

49: En 1913, ce hameau de deux ou trois maisons avait trois habitants. Ils étaient sauvages, se détestaient , vivaient de chasse au piège. Leur condition était sans espoir. Tout était changé. L’air lui-même.

50: Au lieu des bourrasques sèches et brutales qui m’accueillaient jadis, soufflait une brise souple, chargée d’odeurs. Un bruit semblable à celui de l’eau venait des hauteurs. C’était celui du vent dans les forêts.

51: Enfin, chose plus étonnante, j’entendis le vrai bruit de l’eau coulant dans un bassin. Je vis qu’on avait fait une fontaine qu’elle était abondante et ce qui me touchait le plus: On avait planté près d’elle un tilleul, symbole incontestable d’une résurrection.

52: Par ailleurs Vergons portait les traces d’un travail pour l’entreprise duquel l’espoir est nécessaire.  L’espoir était donc revenu. On avait déblayé les ruines, abattu les pans de murs délabrés,  Les maisons neuves, crépies de frais, étaient entourées de jardins potagers ou poussaient, mélangés mais alignés, les légumes et les fleurs, les chous et les rosiers, les poireaux et les gueules de loup., les cèleris et les anémones. C’était désormais un endroit ou l’on avait envie d’habiter.

53: À partir de là, je fis mon chemin à pied. La guerre dont nous sortions à peine n’avait pas permis l’épanouissement complet de la vie, mais Lazare était hors du tombeau.

54: Sur les flancs abaissés de la montagne, je voyais de petits champs d’orge et de seigles en herbes. Au fond des étroites vallées, quelques prairies verdissaient.

55: Il n’a fallut que les 8 ans qui nous séparent de cette époque pour que tout le pays resplendisse de santé et d’aisance. Sur l’emplacement des ruines que j’avais vues en 1913, s’élèvent maintenant des fermes propres, bien crépies. qui dénotent une vie heureuse et confortable.

56: Les vieilles sources, alimentées par les pluies et les neiges que retiennent les forêts, se sont remises à couler. À côté de chaque ferme dans des bosquets d’érables, les bassins des fontaines débordent sur des tapis de menthe fraîche.

57: Les villages se sont reconstruits peu à peu Une population venue des plaines ou les terres de vendent cher s’est fixée dans le pays y apportant de la jeunesse, du mouvement, de l’esprit d’aventure. On rencontre dans les chemins des hommes et des femmes bien nourris, des garçons et des filles qui savent rire et ont repris goût aux fêtes campagnardes.

58: Si on compte l’ancienne population méconnaissable depuis qu’elle vit avec douceur et les nouveaux venus, plus de 10,000 personnes doivent leur bonheur à Elzéard Bouffier.

59: Quand je pense qu’un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales a suffi pour faire surgir du désert, ce pays du Canaan., je trouve que malgré tout, la condition humaine est admirable.

60: Mais, quand je fais le compte de tout ce qu’il a fallut de constance dans la grandeur d’âme et d’acharnement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d’un immense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cet oeuvre digne de Dieu.

61: Elzéard Bouffier est mort paisiblement en 1947, à l’hospice de Banon.

 

 

LORS DE NOTRE DERNIER ATELIER DE TRAVAIL INTELLECTUEL… G. ME FAISAIT REMARQUER QUE JE VIVAIS UN ULTIME PARCOURS INITIATIQUE POUR DONNER SENS À LA VRAIE NATURE DU VAGABOND CÉLESTE

QU’EST-CE QUE LA LIBERTÉ OEUVRE D’ART SUR TERRE?

Je définirais la liberté oeuvre d’art  sur terre comme un renversement paradigmatique radical de l’onti-ke finitude de la k-ondition humaine  par l’onti-kha-tive beauté du monde de sa danse poétique au quotidien.

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G. et moi … sans même sans être parlé, sommes venus au constat d’avoir rencontré la nature humaine dans sa souffrance la plus ultime lors des deux derniers jours de travail en solitaire que nous avons vécu chacun de notre côté.

Je ne peux parler pour elle, mais pour moi… ce retour de l’ontike me visitant la nuit sous la forme de tous ceux et celles qui se sont sentis (peut-être avec raison) abandonner par mes choix de vie philosophique …. qui sont probablement en colère après moi me reprochant d’ avoir fui lâchement leur condition humaine en détresse systémique….

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Et pourtant que je me disais… j’ai beaucoup sacrifié pour répondre à l’appel de cette longue épopée de théorisation par le vagabondage …. Mais ….. …. En avais-je le droit?  N’ais-je pas sacrifé mes devoirs envers les différents clans d’humains qui auraient du commander  mes engagements au quotidien?

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MAIS UNE QUESTION NE CESSAIT D’HANTER TOUTE MA VIE DE PHILOSOPHE?

Est-il possible de ne vivre sur cette terre que par la BEAUTÉ DU MONDE ….. en sautant D’ÉPISODE D’UN RÊVE EN ÉPISODE D’UN RÊVE , comme si on traversait une rivière sur un chemin fait de roches rêveuses pour ne jamais se faire piéger  par l’eau chaoteuse des affres de la finitude qui conduit aux rapides de la mort?

Ce que j’arrive enfin à théoriser philosophiquement aujourd’hui comme L’ONTI-KHA-TIF RADICAL … ne me paraît défendable logiquement autant qu’intellectuellement que s’il a été solidement vécu existentialement…

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Aujourd’hui je dirais que métaphysiquement, L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DU VAGABOND CÉLESTE FUT UN HYMNE ONTI-KHA-TIF À LA BEAUTÉ DU MON DE PAR UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART AU QUOTIDIEN… et cela au-dessus de la rivière de la finitude ontike… marchant, au nom de l’humanité errante comme si c’était sur une série de roches illuminées d’espérance ……. chacun des RÊVES BIG BANG des errants poétiques que deviendront un jour ces errants fantomatiques que constituent ces millions d’enfants se mourant de faim ou de blessures de guerre … ….. et cela  …. grâce à l’avènement de la nano-citoyenneté-planétaire.

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Quiconque a rêvé sa vie au service de l’humanité n’a pas à craindre la mort….

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Il est vrai que je suis au dernier effort d’ab-ceptuation de mon archétype hologrammique du vagabond céleste… Tout se passe comme s’il avait été. conçu comme une unique goutte d’eau onti-kha-tive qui a réussi à s’ échapper de l’océan des souffrances onti-kes sur cette terre errante nano-cosmologiquement pour mieux y retomber et colorer l’océan entier par les 4 questions du pays oeuvre d’art.

1: Quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3: qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?.

Une goutte d’eau de poésie qui du haut du ciel des impossibles , à l’horizon du pays du rien… espère que les quatre questions du pays oeuvre d’art feront onti-ka-tion dans le k-oeur des plus défavosisés de la plançte terre… soit ses errants fantomatiques parce que par l’invention de l’institution de la nano-citoyenneté-planétaire et ses deux assemblées des justes, les 193 états bannieront les armes, les guerres et les paradis fiscaux  … parce que la beauté du monde multiversielle le convoque de par l’humanité de tous en chacune et chacun de ses membres.

Pierrot vagabond

 

 

QUE VAUT LA PENSÉE ET LA PAROLE D’UN PHILOSOPHE QUAND IL SE RETROUVE À SON TOUR DANS LA VULNÉRABILITÉ LA PLUS EXTRÊME DES PIEGES DE LA K-ONDITION HUMAINE?

J’ai 71 ans… et partout autour de moi et en moi je vois des personnes humaines épuisées par l’horreur de la pandémie corona 19 … et cela au quotidien… sans répit….

Comme philosophe du rêve big bang, je vis la même tristesse que toutes celles et ceux que je croise…

1: Quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3: qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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J’ai mis ma vie de chercheur autour de ces quatre questions de la vie

personnelle oeuvre d’art.  ….Je pense à Kant qui à la fin de sa vie souffrait du alzheimer et pleurait parce qu’on refusait de lui donner un biscuit… à Nietzsche devenu fou…. etc….

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Seul le travail intellectuel acharné au sein de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) en complicité co-fraternelle avec les recherches métaphysiques de G. me permettent de conserver une santé mentale acceptable….

Je ne me suis jamais senti aussi philosophe au service de la philosophie qu’en ce moment…. UN PHILOSOPHE AUX SERVICES ESSENTIELS DE LA LIBERTÉ DE RÊVER SA VIE POUR TOUS

Pierrot vagabond

GARDER VIVANT SON RÊVE ONTI-KHA-TIF COMME UNE CHANDELLE DANS LA NOIRCEUR …. AU MILIEU DE TOUTES LES HORREURS DRAMATURGIQUES DE L’ONTIKE

Dans les modulations de notre condition humaine sur terre, les affres de la finitude injuste sont si souvent l’horrifiante réalité par laquelle nos vies personnelles oeuvre d’art se trouvent piégées dans leur élan vers la beauté du monde.

Quand je vagabondais et qu’il m’arrivait de dormir dans la bordure d’une forêt…. je sentais bien qu’hors de la société humaine… chaque personne humaine isolée est viscéralement vulnérable ….Trop souvent, je n’avais pas la force de me faire un feu… parce que même en dormant, il aurait fallut me lever pour l’entretenir…. J’entendais le bruit des animaux sauvages roder tout autour de moi…. Que vaut un philosophe quand il n’a plus aucune protection pour penser, aucun espace public pour accueillir sa pensée?

Je préférais de loin dormir dans les cimetières du Québec. D’abord le gazon était bien coupé… ensuite… il y avait toujours un arbre bienveillant tout près d’une tombe d’un enfant pour me rappeler au clair de lune que la vie même si cruelle, est si précieuse

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SOPHIE GÉRARD

3 février 2009 – 23 h 10 min

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COUPLET 1

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

petite croix blanche
toute essseulée
avec une plaque
grise et carrée

parfois il y a des morts
que l’on entend crier

désespérance
de trop d’errance
ayez pitié
vous qui passez

REFRAIN

aimez la vie
passionnément la vie

je fus une jeune femme
de 26 ans charmante

sachez qu’pour mes amis
je suis toujours vivante

COUPLET 2

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

j’ai vu la plaque
l’ai arrachée

sans mes lunettes
sans même réaliser

que dans un texte
le coeur d’une femme
avait parlé

écrit avant l’17 décembre
d’une triste année

1994
loin dans l’passé

COUPLET 3

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

Sophie Gréard
le doux nom sur la plaque
547-0856
que je remarque

j’ai l’goût d’téléphoner
aux bras qui l’ont aimée

leur tatouer ma chanson
et mes larmes de joie

puis leur remettre cette plaque
où Sophie chante pour moi

REFRAIN FINAL

aimez la vie,
passionnément la vie

elle fut une jeune femme
de 26 ans charmante

sachez qu’pour moi aussi
elle s’ra toujours
vivante

Pierrot
vagabond céleste

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Une de mes chansons écrite à propos d’une plaque trouvée sur une tombe le long de la voix ferrée…. Michel a encore la plaque je crois quelque part dans son garage à Grandes îles… Nulle philosophie , nulle théologie, nulle cosmologie ne peut réparer l’irréparable… Une jeune fille de 26 ans a été fauchée par la mort au meilleur de sa vie…

Je me rappelle… Je marchais la voix ferrée avec la plaque contre mon coeur… J’avais mal… Le philosophe en moi avait mal… Riende ce que j,avais lu ou étudier en philosophie ne pouvait consoler ma peine.. et je n’avais qu’à penser à sa mçre, son père, sa famille, ses amis pour avoir avoir encore un mal plus profond…..

EGO SUM PAUPER, NIHIL HABEO, ET NIHIL DABO… Je marchais… ma guitare me faisait mal à la main… et mon bâton de pèlerin à l’autre main…

Chaque cimetière ou je dormais près d’une tombe d’enfant sous un arbre me déchirait le coeur. Oh univers… tu m,as fait philosophe du pays du pays du rien…Mais toi… qui es-tu pour que les humains souffrent tellement sur cette terre?

Je me souviens à la Tuque…. cette dame qui se mourrait du cancer généralisé… Sa soeur m,avait accroché dans la rue pour que je monte avec ma guitare à son petit loyer pour lui chanter une chanson…. Je montai… J’entrai… elle était d’une maigreur caverneuse…. Je sentais que même si sa soeur avait voulu bien faire… elle ne serait pas capable d’entendre plus qu’une chanson… Et je lui chantai …à la claire fontaine… dont elle murmurait avec un sourire triste les paroles du refrain

IL Y A LONGTEMPS QUE JE T’AIME

JAMAIS JE NE T’OUBLIERAI…

Au sortir, ayant remarqué que mes lunettes étaient brisées… elle m’offrit la belle paire de lunettes qui avait appartenu à son mari bien aimé défunt.. Je les essayé… Je ne voyais pas de loin… mais je me suis dit… ca va me changer puisqu”avec mes lunettes brisées, je ne vois pas de proche… Et je repartis avec les cendres de son mari sous forme de paire de lunettes… L’ONTIKE … LE TERRIBLE ONTIKE DE LA FINITUDE HUMAINE….

Moi je l,ai fui du mieux que j’ai pu en changeant de village par pur vagabondage radical… parce que je voulais comprendre… Je suis philosophe… Je ne veux pas, univers comprendre parce que j’ai pensé u  systèeme quelconque d’explications… UNIVERS… SI JE PRENDS SOIN DE TOI… VAS-TU PRENDRE SOIN DE MOI?

Je me rappelle quand j’ai demandé à l’entrepreneur de pompe funèbre la permission d’assister à la crémation du corps de mon père décédé… je lui ai dit… Je suis philosophe… Comment puis-je réfléchir la mort si je ne dépose pas moi=même le corps de mon père Roger dans le four…

IL Y A LONGTEMPS QUE JE T’AIME

JAMAIS JE NE T’OUBLIERAI

Pierrot vagabond

 

AMAZON INVESTIRA 10 MILLIARDS DANS L’INTERNET DEPUIS L’ESPACE

Agence France-Presse

Amazon a obtenu l’approbation des autorités américaines pour déployer une constellation de plus de 3000 satellites en orbite basse, censés fournir Internet à haut débit partout dans le monde.

Le géant du commerce en ligne investira 10 milliards de dollars dans son Project Kuiper, selon ce qu’il a fait savoir jeudi lors de la publication de très bons résultats trimestriels. Le projet compte 3236 satellites et devrait permettre la connectivité dans les zones actuellement non couvertes.

Il visera d’abord les zones blanches des États-Unis, puis dans le monde entier, et pourrait alimenter des réseaux sans fil et 5G.

Nous avons entendu tellement d’histoires récemment sur les personnes qui ne peuvent pas travailler ou étudier parce qu’elles n’ont pas de connexion Internet fiable à la maison, a déclaré Dave Limp, vice-président d’Amazon.

Le projet ciblera en priorité les foyers, ainsi que les écoles, les hôpitaux, les entreprises et d’autres organisations, et pourra rétablir les télécommunications en cas de catastrophe naturelle.

Plusieurs entreprises se sont déjà positionnées sur le créneau des fournisseurs Internet depuis l’espace.

Le mastodonte SpaceX, d’Elon Musk, a déjà déployé la constellation Starlink, qui compte quelque 300 satellites en orbite et ambitionne d’en lancer jusqu’à 42 000.

En Europe, le gouvernement britannique, associé au conglomérat indien Bharti, a été choisi comme repreneur de l’opérateur de satellites en faillite Oneweb, qui porte un projet similaire.

QU’EST-CE QU’UN PHILOSOPHE À L’ÈRE DE LA NANO-MODERNITÉ? … jE DIRAIS QUE C’EST UN POÈTE DE L’ONTI-KHA-TIF AU SERVICE DES PLUS SOUFFRANTS DE L’ONTI-KE SUR TERRE …… DANS UN MONDE DÉSENCHANTÉ OU LA SHOA A TUÉ LA CRÉDIBILITÉ MÊME D’UN DIEU PERSONNEL …. CE PHILOSOPHE SE DONNE COMME PREMIER MANDAT DE RÉENCHANTER LA PLANÇTE TERRE PAR UN RÊVE D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART QU’IL PORTE COMME UN ÉTENDARD, COMME UN MANIFESTE, PAR L’HUMILITÉ LUMINEUSE DE SA PROPRE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART …. EN CE SENS… PENDANT QUE JE CHANTAIS DURANT PLUSIEURS ANNÉES AU CAFÉ ST-VINCENT … TROIS ITINÉRANTS DES RUELLES DU VIEUX MONTRÉAL M’ONT OBLIGÉ À ME DÉNUDER DE CONNAISSANCE POUR MIEUX FAIRE CORPS AVEC CHAQUE CHANSON…….. PHILIPPE, L’ARTISTE ET LE PÈRE LAMONTAGNE.

Cher Philippe, cher artiste, cher père Lamontagne

Comme de vous voir, soir après soir à travers la fenêtre de garage ouverte à la gauche de la petite scène ou je chantais m’a obligé à me poser une drôle de question: Qu’est-ce que l’histoire de la philosophie a fait pour chacun de vous trois?

Philippe avait été jeune médecin durant la seconde guerre mondiale… Il était déjà agé quand je l’ai croisé dans les ruelles du Vieux Montréal. C’est le seul détail que je connaissais de lui … à cause d’une anecdote… Un jour… un Monsieur l’a reconnu et s’est agenouillé devant lui en pleurant le remerciant de lui avoir sauvé la vie durant la guerre…. Philippe n’a jamais voulu le reconnaître … Il est parti sans dire un mot…… Je fus ébranlé.. très…. Rien dans l’histoire de la philosophie ne me permettait de rendre compte de la scène à laquelle j’avais assisté.

Je me rappelle d’avoir monté sur scène, soir après soir et de m’être dit que la salle devant laquelle je chantais était un décor de théâtre impossible ou des personnes humaines venaient se reposer de la dramaturgie que constituait leur quotidien au fil d’or même de nos chansons.

Comme je me sentais à la fois protégé et en même temps aux premières loges des souffrances de la k-ondition humaine ….Je me rappelle de cette dame dont le fils saoul avait mis le feu à un bar … d’ou de nombreuses personnes étaient décédées… elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. C’était une amie de Jeanne d’Arc la serveuse… Et de cet autre client , chauffeur de taxi , qui avait tué une autre personne dans un accident d’automobile… et cette personne, si je me rappelle bien était sa mère assise à côté de lui. Ce n’était pas de sa faute… mais le choc post-traumatique le transperçait devant moi de soir en soir…

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Comment on peut oser être philosophe devant tant de souffrance devant soi?

J’ai parlé du vagabond-itinérant Philippe, qui avait été jeune médecin durant la deuxième guerre mondiale… Mais le plus bouleversant était L’ARTISTE… qui venait de ma propre ville de La Tuque….

Quand j’étais petit à l’école… la carrière de vagabond de l’artiste avait commencé par la capacité d’arrêter les trains sur la voie ferrée de l’école St-Eugène ou je faisais l’école primaire avec comme professeure une naîne que nous surnommions cruellement… Ti-cul Gervais…  Tous les conducteurs de train connaissaient l’artiste…. La police aussi …. L’artiste changea finalement de carrière pour devenir professeur de chant des oiseaux dans un parc. Je ne me souviens plus très bien comment j’avais appris tout cela… Mais le jour ou le premier ministre du Québec René Lévesque écrasa l’artiste qui dormait en plein milieu de la rue…. je fus saisi de philosophie vacillante….  Qu’est-ce que l’histoire de la philosophie avait fait pour toi l’artiste? A ta mort, je n’étais déjà plus au St-Vincent.. Je faisais carrière avec Denis Lamarre …. Je n’étais pas encore vagabond céleste … mais à cause de Philippe et de l’artistre, j’étais devenu philosophe vagabond…. Non seulement la partie vagabonde de moi-même refusait de mourir… mais elle prenait toute l’expression poétique durant que je chantais LA BEAUTÉ DU MONDE PAR LE RIEN. Une nuit d’hiver, ami artiste.. alors que je finissais de chanter au café St-Vincent…  je t’ai emmené coucher dans ma petite chambre du grenier de la rue St-Paul… Je t’ai donné mon lit… mes vêtements… j’ai couché par terre… On ne s’est pas vraiment parlé. Tu avais froid… j’avais froid intérieurement de ton froid…. Je comprenais philosophiquement et cela intimement ton choix de carrière…. IL FAUT ÊTRE PRÊT À SOUFFRIR POUR SON RÊVE… et tu rêvais le monde par la poésie du rien en le souffrant dignement… dors en paix ami…

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Quand au père Lamontagne… c’était celui dont j’étais le moins prêt … peut-être parce qu’il faisait faire des tours de carrosse à trois roues aux touristes en échange d’un peu de monnaie … Je ne sais trop….

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Philippe, l’artiste, père Lamontagne

Ti-Jean Marcoux, c’est toute ma gagne

Café du port jusqu’à la croute

c’est ma bohème qui est en déroute

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Ti-Jean Marcoux était un  chansonnier qui possédait sa propre boîte à chansons … à l’autre bout de la rue Bonsecours… Entre deux sets au café St-Vincent… je marchais du café St-Vincent à la boîte à Ti-Jean en passant par le casse-croute la Croute… puis je revenais juste à temps pour monter sur scène…. La chambre à Ti-Jean Marcoux était juste à coté de la petite scène ou les artistes se produisaient au chapeau….

Quand la pègre de Cotroni rentra au St-Vincent…. ce fut pour moi l’horreur… La poésie du père Gouin devenait un commerce géré par la pègre.  Ce fut ma plus grande histoire d’horreur ontike vécue dans le Vieux Montréal… de là le fait que j’eu la chance de fonder les deux Pierrots protégés par un ancien policier… Jean Perron.

QU’EST-CE QU’UN PHILOSOPHE?

Pierrot vagabond