L’ÉVOLUTION DES ÉMOTIONS ROBERT GREENE … LES LOIS DE LA NATURE HUMAINE

Les lois de la nature humaine par Robert Greene | Leslibraires.ca

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1: Si nous voulons devenir plus rationnel … commenàons par comprendre notre irrationalité fondamentale. Deux facteurs devraient rendre cette idée plus acceptable pour notre ego. 1… Nul n’est à l,abri des effets irrésistibles des émotions sur l’esprit, pas même le plus sage d,entre nous  … 2 … et dans une certaine mesure … l’irrationalité fait partie de la structure de notre cerveau. Nous sommes cablés ainsi dans notre manière de traiter les émotions. (1.13.12)

2: L’irrationalité échappe presque totalement à notre contrôle. Pour le comprendre, il faut étudier l’évolution des émotions elle-même. Pendant des millions d’années, les organismes vivants ont dépendu d’un instinct de survie parfaitement au point. En une fraction de seconde, un reptile pouvait sentir le danger dans son environnement et réagir en prenant instantanément la fuite. L’impulsion et l’action n’étaient pas séparés (1.13.48)

3: Puis, chez certains animaux …cette sensation immédiate du danger a évolué lentement pour se transformer en quelque chose de plus diffus et de plus durable. LE SENTIMENT DE PEUR. Au départ, cette peur n’était rien de plus qu’un niveau d’excitation élevée avec libération de certaines substances chimiques pour alerter l’animal d’un danger possible. Avec cette excitation et la tension qui en découlait … l’animal pouvait réagir de plusieurs manières et non plus seulement par la fuite. Il pouvait devenir plus sensible à l’environnement et tirer des leçons de ses expériences. Ses possibilités de réponses s’étant élargies, il avait de meilleures chances de survie.  Ce sentiment de peur ne durait que quelques secondes , voire moins, car la rapidité était essentielle  (1.14.36)

4:  Chez les animaux sociaux, les émotions et sentiments ont commencé à jouer un rôle plus profond et plus important, devenant une forme de communication majeure.  Ces animaux pouvaient émettre des sons féroces ou hérisser leurs poils pour montrer leur colère, repousser un ennemi ou signaler un danger. Exprimer leurs désirs sexuels ou leur réceptivité à l’accouplement par certaines postures ou autres odeurs. Signaler leur envie de jouer par d’autres postures ou gestes. Et par certains cris, les jeunes manifestaient leurs profondes anxiétés et demandaient à leur mère de revenir. (1.15.10)

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