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Gaëlle Étémé :
SEmioia
Exposition permanente
Gaëlle Étémé est métaphysicienne camerounaise et plasticienne graphique. Son travail porte sur l’origine du réel en théorie du langage. Au moyen de l’expérimentation calligraphique, elle développe dans le cadre de son doctorat pluridisciplinaire, le projet d’une métaphysique spéculative sur les lois concourant au fondement de l’expression sémiotique de la réalité au moyen de laquelle : la matière, la chose, la subjectivité et les réalités sociales se surprennent à elles-mêmes comme manifestation dans l’énigme de leur contingence.
Son approche syncrétique de différentes disciplines (esthétique, anthropologie, sémiologie, calligraphie, épistémologie des sciences) fait d’elle une chercheure pluridisciplinaire qui l’a amené régulièrement à collaborer sur des projets aux champs multiples et à fonder en 2017 Les Ateliers de la Méthode, laboratoire informel et expérimental réunissant des chercheur.es et praticien.nes des univers des arts des sciences afin de réfléchir à des nouvelles économies de savoirs et de méthodes théorie en vue de faire des expérimentations plastiques et théoriques.
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David Larose, conférencier, rêveur d’exception
Denis Lamarre, du duo d’artistes de scène …Rochette Lamarre, rêveur d’exception
1087 .. (DENIS LAMARRE) (texte de 2009)
HOMMAGE A DENIS LAMARRE
Cher Claude,
Comme tu as vécu jour après jour ma rupture avec Denis Lamarre et l’auberge la Calèche, lorsque j’ai quitte la scène en plein milieu d’un spectacle, j’aimerais te confier d’une façon systémique ce qui s’est passé dans ma tête ce soir-là pendant la chanson la quête de Jacques Brel…
CE SOIR-LA
Je chantais la quête de Jacques Brel… et soudain tout est apparu très clair dans ma tête… mon merveilleux partenaire de scène qui pendant 18 ans fut d’un comportement éthique et artistique exemplaire venait de se faire offrir le théâtre le Patriote en partenariat avec Percival Broomfield puis après la mort de Percival, en successeur. Pour lui, l’appel a une réorientation de carrière devenait évident. Mais il devenait aussi évident pour la famille Grand Maison de l’auberge la Calèche qui a pris soin de moi comme artiste avec respect et coopération, durant 18 belles années de s’associer à Denis pour mieux réussir en affaire…
De mon côté, un photographe de Québec qui avait tout abandonné pour jouer de l’orgue de Barbarie sur les routes du soleil de la France à l’Espagne avait aussi eu l’effet d’un coup de tonnerre sur ma vie… je ressentais instantanément et profondément aussi l’appel a la liberté et a la créativité de l’écrivain… nos trois routes du rêve compatibles durant 18 ans venaient soudain d’exploser en un coup de tonnerre ressenti pendant que je chantais sur scène.
Dans la finale de la chanson de Jacques Brel… l’inaccessible étoile est venue me chercher de sa voix amour-présence… même s’il me restait 3 ans de contrat et que j’aurais pu rester avec Denis au patriote jusqu’à ma mort, je suis sorti de scène, j’ai déposé ma guitare a ‘arrière et je suis sorti par la porte d’en arrière… ce n’était pas prémédité… j’ai marche jusqu’à la Butte a Mathieu ou j’habitais l’ancienne maison de Raymond Lévesque… je venais de devenir écrivain…Je ne sais pas si j’aurais eu le même courage si j’avais agi rationnellement… Denis l’a saisi plus vite que moi en me disant… ton inconscient t’a aidé a te consacrer a l’écriture….
J »ai mis 7 ans a mon 1000 pages que tu vas bientôt offrir en téléchargement au public… 7 ans de ma vie, dont deux ans et demie en bibliothèque a savoir ou était ma place dans la littérature mondiale… A 20 ans, je savais comme Cézanne Proust et Picasso, qu’après ma mort, mon oeuvre serait reconnue comme une grande oeuvre canadienne..
J’ai fait pour la littérature ce que Jackson Pollock a fait pour la peinture… le renversement ideologique de l’acte de peindre… pour moi la littérature, c’est le placenta de ce que je suis devenu… De la même manière qu’on ne peut comprendre les demoiselles d’Avignon et son importance culturelle sans une connaissance amoureuse de l’histoire de l’art, on ne peut saisir la musique de mon 1000 pages sans une connaissance de l’histoire de l’écriture au Québec comme au Canada
Ce Kp3, c »est l’histoire de Monsieur K, prisonnier numerique, qui reussit a s’evader de 1000 pages de debris de bitts pour enfin realiser son reve… marcher la fraicheur existentielle de la beaute du monde sans que le boulet de l’information soit enchaine a un de ses pieds… retrouver l’ile de l’ternite de l’instant present telle qu’elle existait avant l’Ulysse de James Joyce et l’Illiade d »Homere… Une epopee du 21eme siecle s’evadant de la dematerialisation numerique
In ne faut pas trop accorder d’importance aux debirts de bitts (le cote eclate de l’hirtoire, du recit).. il faut lire mon oeuvre comme si on ecoutait de la musique contemporaine, dodecaphonique ou sytielle… et suivre la danse concrete et visuelle de Monsieur k (Krihnamurti, Kafka ou Kerouac, selon les pages) danse euphorique comme celle de Zorba le grec, la danse de l’instant present, la danse de l’ile de l’instant present, celle des brosses d’etre et des attaques d’etre, la litterature ecrite par des pieds qui danse sur des debirits de bitts placentas:))))
En ce sens, mes 93 chansons ecrites depuis un an et demie maintenant sont un journal de bord du journaliste de l’etre pendant qu’il danse la fraicheur existentielle de la beaute du monde tout au long de son vagabondage a travers le Canada…est-ce folie? est-ce genie? est-ce l’homme du 21eme siecle tel qu’il sera dans 2 generations, une masse critique de vagabonds celestes avec vie privee oeuvre d’art en marche epopee vers un pays oeuvre d’art? Seule l’histoire pourra un jour en faire le compte-rendu.
Chose certaine, la communaute des historiens de l’art finit toujours par nettoyer le fil d’or de l’histoire de la pensee en separant le bon grain de la poussiere des mots… Serrvir l’histoire de l’art par une vision en signant son siecle, voila le reve de tout creataur. Comme si on ecrivait au clair de la lune et que 1000 ans plus tard , quelques enfants reprenaient le refrain sans se douter qu’ils utilisent un morceau essentiel du patrimoine universel:))))
Je n’aurais pu marcher le Canada sans le placenta de ma gestation litteraire…
J »aimerais remercier publiquement Denis Lamarre pour ses 18 ans de loyaute sans faille.. et la famille Grand-Maison pour leur cooperation financiere a ma vie de createur… La fin ne fut pas a la hauteur des 18 annees de reve en equipe et cela uniquement a cause de ma facon romantique a la beethoven ou a la Michel Ange de concevoir les changements de cap….
Pierrot
vagabond celeste