Pierrot vagabond
Monthly Archives: June 2020
QUAND L’OBSERVATEUR EST L’OBSERVÉ… ET QUE L’OBSERVATION SE FAIT SANS OBSERVATEUR… LE TEMPS SE RETIRE…
Pierrot vagabond
LE GRAND VOYAGE CONTEMPLATIF DE L’ARBRE DEVANT LA FENÊTRE DE CHEZ GAELLE QUAND JE DORS EN MODE BROSSE D’ÊTRE SUR LE SOFA DE SON ATELIER DE MÉTAPHYSIQUE ALORS QUE RECTANGULAIREMENT À MON SOCLE ABJETAL…. LE SOCLE ABJETAL DE GAELLE ÉTÉMÉ REMPLIT LA BEAUTÉ DU MONDE DE SES INVENTIONS MÉTAPHYSIQUES SOUS FORME DE GRAPHES, BOÎTE À SYNTAGMES ET CONSCIENCE GRAPHIQUE …..LE VOIR DE L’OBSERVATION SANS L’OBSERVATEUR ÉTANT LE MAÎTRE-RIEN DE LA CONDITION SPIRITUELLE SUR TERRE….. CHACUN DE NOUS L’EXPÉRIMENTONS DANS LE RESPECT RADICAL DE NOS UNICITÉS RÉCIPROQUES.
Comment un vieux monsieur de 71 ans et une jeune femme de 32 ans peuvent-ils explorer le fabuleux pays du rien dans la plus parfaite paix spirituelle entre eux? C’est peut-être cela le cadeau qui accompagne UNE AMITIÉ OEUVRE D’ART qui ne triche pas avec les LOIS DU VOIR que transmet un arbre lorsqu’il dessine la beauté du monde en mode brosse d’être.
Quad Gaelle travaille intensément ses graphes sur son divan et que moi sur le mien je tombe en contemplation discursive avec l’arbre de sa fenêtre, nous poursuivons chacun un magnifique voyage au pays du rien par le voir. Gaelle par une symphonie chirurgicale d’une main qui trahit la pensée… moi par le vagabondage des débris de la mémoire du k-oeur par les LOIS DE L’ARBRE,
Lorsque mon bras se met à fracasser la beauté du monde pendant que le vent dans l’arbre me souffle des transmages, il m’arrive d’être à peine capable de prendre mon carnet et de noter quelques mots pour me rappeler d’en parler le moment venu.
Ainsi, la dernière nuit, l’arbre m’a montré les trois épaisseurs de la rivière historique de toute vie humaine …. Sur le dessus de l’eau… il y a la vie des pulsions ….. juste sous le dessous du dessus de l’eau… la vie des sentiments…. et dans l’éblouissante profondeur lumineuse du sous du sous de l’eau…. l’intemporalité spirituelle…. Là ou la peur, la souffrance, l’histoire, n’existent plus.
La paix spirituelle permet la paix des sentiments et la paix des pulsions … et non l’inverse.
L’eau des pulsions. … c’est d’abord celle de l’enfant qui vient au monde à la découverte de ce que seront les belles tempêtes de sa vie … de toute sa vie… Les tempêtes des pulsions ne le quitteront jamais… comme ces orages , me dit l’arbre, qui rugissent et font frémir ses feuilles dans des tempêtes extrêmes….
S’y colorent intrikativement l’eau des sentiments…. qui… comme les rosées du matin… les petites gouttes de glacons de l’hiver fondant au soleil… viennent préparer le long voyage dont aura besoin la vie heureuse en mode de voir
pour habiter l’eau de la spiritualité…. comme les feuilles et le vent de l’arbre qui dessinent des arabesques pour bien honorer la profondeur et la complicité des racines.
AINSI EN EST-IL DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART. Il n’y a des débris de la mémoire du k-oeur que lorsque l’arbre de la vie s’emmitoufle dans la paix spirituelle pour que les pulsions et les sentiments redessinent par leurs traces QWALIAS LE PAYS RU RIEN… LÀ OU LE RÊVE BIG BANG QUI SIGNE LE RÉEL MAIS N’EN FAIT POAS PARTIE LE RÉENCHANTE DE SA POÉSIE MULTIVERSIELLE
Pierrot vagabond
COURRIEL DU CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER
COURRIEL DE SIMON
Mon cher Pierrôt
DE LA MÉTAPHYSICIENNE SOCIOLOGUE DOCTORANTE À MES PARTENAIRES DE RECHERCHE MARLENE LA JARDINIÈRE ET MICHEL LE CONCIERGE……. PUIS DE MES PARTENAIRES DE RECHERCHE MARLENE ET MICHEL À LA MÉTAPHYSICIENNE SOCIOLOGUE DOCTORANTE GAELLE ÉTÉMÉ…. MA VIE DE VAGABOND CÉLESTE S’ILLUMINE D’UN NUIT ET JOUR HEUREUX ….. MES BROSSES D’ÊTRE ET ATTAQUES D’ÊTRE SE DÉPLOIENT SOUS UNE APOTHÉOSE DE LA BEAUTÉ DU MONDE HORS TEMPS, HORS RÉALITÉ, HORS SERVITUDE AU SERVICE DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, DU PAYS OEUVRE D’ART, DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE POUR QU’UN JOUR LA COMPASSION D’UNE HUMANITÉ OEUVRE D’ART FASSE DE CES MILLIONS D’ENFANTS QUI MEURENT DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE… DES ÉTOILES LUMINEUSES DANS LA NANO-K-OSMOLOGIE DES IMPOSSIBLES MULTIVERSIELS
Comme je suis heureux de servir…. doucement, simplement, la beauté du monde …… en appuyant les rêves big bang de Gaelle, Marlene et Michel.
Je n’en finis plus d’être heureux…. De plus en plus… mes brosses d’être et attaques d’être se font perpétuelles…. autant sur le sofa de Gaelle ou la nuit nous réécoutons des enregistrements audio de ses fabuleuses inventions métaphysiques par ses graphes, sa boîte à syntagmes et la conscience graphique qui en découle… dans un doctorat qui s’annonce générationnel…..autant sur ma planche de bois dans la chambre à couture chez Marlene et Michel d’ou a 6 heures le matin Michel coche a ma porte, le café fait et nous vivons un conseil d’administration de la créativité avec Marlene qui vient nous rejoindre, si heureuse de nous voir heureux.
A la fin de sa vie, Krishnamurti aimait à ce que quelqu’un dorme dans sa chambre dans un lit près de lui parce qu’il avait peur de s’envoler comme un oiseau heureux…
Je dois avouer que je vis la même peur. Quand je dors à côté de la chambre de Marlene ou Michel ou sur le sofa à coté du sofa de Gaelle, je sais que si je m’envole comme un oiseau heureux, ce ne sera pas dans l’abandon de mes amis que j’aime.
L’autre nuit, sur mon sofa chez Gaelle… je lui disais que dans mes brosses d’être chez elle, d’un seul mouvement de bras au-dessus de ma tête, je fracassais la beauté du monde pour mieux lui permettre de se réenchanter… ce qui la faisait beaucoup rire… Et pourtant… c’est cela que je vis… Une grande histoire d’amour avec la beauté du monde…
Je n’ai rien, je ne suis rien, je ne demande rien… et pourtant c’est avec moi que la beauté du monde vient prendre des forces devant une condition humaine dont il faut franchir L’ALPHABET DES SOUFFRANCES ( FORMIDABLE INVENTION GRAPHIQUE DE GAELLE) pour traverser l’océan de compassion pour atteindre le secret du rien qui signe le réel tout en en faisant par partie.
De là l’importance de ma série des ab (ab-dées, ab-cepts, ab-mmunication etc…) qui témoignent du flottement de toute étiquette lorsque cryptée par le champ constellaire de toute vie personnelle oeuvre d’art aspirée par un rêve big bang. WOW-T=2.7K?
Je vis de la passion de l’émerveillement d’être vivant… dans la passion de la certitude de la rivière lumineuse que constitue la vie dont la mort n’est que le rideau invisible d’une peur accessoire.
Je me rappelle… la nuit… à la Butte aux Pierrots, l’ancienne butte à Mathieu… Nous avions un succès fou…. avec la poune… j’habitais l’ancienne maison de Raymond Levesque…. vers 3 heyures du matin… après le spectacle… je construisais le chemin de pierre avec une brouette et des pierres… menant sous la scène ou seraient enfouies mes cendres, que je me disais. Puis, en pyjamas… à quelques pas entre ma maison et la scène, j’entrais par en arrière, j’ouvrais les lumières de la butte… et je lavais la scène à la moppe comme pour me rappeler un jour qu’il était impossible d’être si heureux dans la méditation …. Aujourd’hui… la butte est disparue, ma scène aussi… mais mon chemin de pierre lui est encore là eet mon ancienne maison aussi.
Les grillons, le vent dans les arbres, la rivière du parc des amoureux juste en bas de la côte… me chantaient le rideau invisible que constitue la peur de la mort…. car la condition humaine dans tout sa tragédie n’est finalement qu’ignorance … la mort est un rideau invisible pour les illuminés de la rivière intemporelle de la vie.
Je suis passionné du génie métaphysique de Gaelle… Je disais à Marlene et Michel ma conviction que Gaelle, un jour, se retrouvera au collège de France….comme Marlene et Michel un jour seront l’événement d’un colloque international sur les dimensions du rêve.
Et dès que je ferme les yeux…. je vois le conteur international Simon Gauthier dans UN CONTE POUR UN FEU DE JOIE (encore une invention de Gaelle) ou Marlene avec ses jardins, Michel avec sa guitare et gaelle avec ses graphes déploient dans le même événement international les ailes de ce que constitue UNE AMITIÉ OEUVRE D’ART dans les cadres de la nano-modernité.
UNE AB-DÉE. .. c’est unbe idée qui refuse de se matérialiser pour ne pas nuire A LA SIGNATURE DU RIEN…. c’est une idée qui humblement dépose les vêtements de sa logique sur le sol pour ne marcher que pieds nus sur les impossibles des enchantement du rien… UNE IDÉE QUI SE FAIT AB-DÉE … c’est le secret du VOIR… car le voir passe par L’ABDICATION HEUREUSE( ENCORE UNE FORMIDABLE INVENTION DE GAELLE).
Ce n’est pas pour rien que quand je suis avec Gaelle dans son atelier de métaphysique que constitue la poésie ABJETALE de son petit appartement, mon cerveau marine dans la beauté du sien.
En deux ans, nous avons vécu de grands moments ponctués par la mémoire des ab-jets…. Par exemple… sa dame qui pense au cerveau ouvert porte quelques plantes jaunes que nous avons ramassé à la fin de l’été passé dans la Vieux port de Montréal lors d’une de nos marches philosophiques de nuit…
Par exemple, le petit paysage champêtre qui traine par terre devant sa toile noire aux syntagmes et étiquettes de recherche dans son atelier de métaphysique, nous l’avons acheté dans une friperie sur la rue Masson pour 6 dollars je crois alors que c’est tout ce qui nous restait sur nous….. c’est un ab-jet… UN AB-JET… c’est un objet qui porte la trace des débris de la mémoire du k-oeur … dans le sens ou la trace se fait lumiêre même de la beauté du monde par le rien et le rêve big bang qui le signe….
EGO SUM PAUPER, NIHIL HABEO, ET NIHIL DABO
QU’EST DEVENUE LA DAME AU COMPTROIR DU RESTAURANT CHEZ ANNICK AU LAC A BEAUCE
qu’est devenue la dame au comptoir?
LA DAME AU COMPTOIR
COUPLET 1
assise à un comptoir
une femme tout près de moi
verse des larmes
il y a deux bancs
qui la séparent de ma guitare
et de mon âme
j’ai le goût de composer
une chanson pour toi
que je dis à la dame
me manquent encore des mots
qui ne sont pas de moi
mon inconnue ma soeur
quel est ton drame?
REFRAIN
Monsieur mon coeur
est fatigué de tricher
de faire l’amour le matin
à un homme dont la femme est trahie
Monsieur mon coeur
est fatigué de tricher
pour à la fin manquer d’amour
sans doute comme elle cruellement
peut être même en ce moment
COUPLET 2
rêveur de mon cote
je vis une drôle d’histoire
qui ressemble a un piège
une femme qui triche
et son mari et ses amis et ses amants
jour après jour m’assiège
moi je refuse obstinément
de séparer les sens du coeur
celà me protège
la dame me dit
je suis la cause la conséquence
de mes malheurs
je me noie
dans les bras d’un homme
entre ses sens et mon coeur
COUPLET 3
Madame parfois
ça prend une vie pour devenir
un non tricheur
vie brûlante et trop brève
de mon coté
depuis 6 mois suis devenu
un homme d’honneur
le héros de mes rêves
toute femme vit un jour
le génie de devenir
enfin une allumeuse
d’un mâle en manque d’elle
bientôt madame
à votre tour
vous deviendrez sans doute
une non-tricheuse
tout comme moi
en ce moment
bien humblement
devant celle
qui me harcelle
REFRAIN FINAL
un jour moi aussi madame
mon coeur s’est fatigué de tricher
de faire l’amour le matin à une femme
dont le mari est trahi oui
un jour moi aussi madame
mon coeur s’est fatigué de tricher
pour à la fin manquer d’amour
tout comme vous cruellement
seule au comptoir
en ce moment
Pierrot
vagabond céleste
———————
Comme c’est fou la vie du k-oeur…. Au fur et à mesure que cette dame me racontait son histoire en pleurant au comptoir du restaurant chez Annick au lac à Beauce ou je dormais sur un congélateur…. j’écrivais sa chanson que je lui chantais un couplet après l’autre…. avec ma guitare dans les mains et mon oreille à son chagrin.
Je venais juste d’arriver de mon kidnapping et j’en étais moi aussi profondément chaviré ….
Pierrot vagabond
QUAND LA POÉSIE FAIT CORPS AVEC LA POÉSIE … C’EST QUE LE VAGABOND CÉLESTE FAIT DANSER LES ÉTOILES PAR L’IMPOSSIBLE AU QUOTIDIEN PAR L’HUMANITÉ OEUVRE D’ART EN SOI
Il y a parfois de si petits gestes…. mais qui font musique avec une infini bonté en soi…. Je me rappelle…. dans le temps des fêtes… je passais mon nuit et jour au 24 heures de l’UQAM…. et soudain à minuit… je levai mon verre d’eau dans les airs et criai… Joyeux Noel…
Le rêve de ma vie… fêter Noel avec la poésie … seuls tous les deux… Comment avais-je pu vagabonder quatre universités et sans jamais m’inscrire… vivre la poésie du vagabondage universitaire ne fusse que pour rendre hommage à l’éblouissement d’apprendre en auto-didacte.
L’impossible… je ne vis que d’impossible…. Avec une intensité oeuvre d’art qui ne m’a jamais quitté. Il s’en est fallut de peu pour que je passe le reste de ma vie à faire le tour des armées du salut du Canada… l’amour de Nancy … la fille unschooling de ma chanson…. est venu m”aspirer comme une profonde impossibilité.
Elle avait 29 ans et moi 60 …. elle habitait Rawdon avec son mari et ses trois enfants…. elle tombée sur une version de ma chanson du camionneur qu’elle faisait jouer en boucle du soir au matin et du matin au soir….
Elle m’aimait sincèrement… et moi aussi…. Ce fut un grand amour…. Nous avons exploré bien des univers ensemble… Un an de pure passion …. de pur engagement l’un envers l’autre…..
Puis ce fut la route à nouveau… Une magnifique séparation.
Pierrot vagabond
LES QWALIAS…. CETTE ÉBLOUISSANTE COMPOSANTE DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR SURGISSANT COMME DES FEUX D’ARTIFICES IMPOSSIBLES AU K-OEUR MÊME DE TOUT CHAMP K-ONSTELLAIRE D’UN RÊVE BIG BANG…. FAISANT DE L’ERRANCE POÉTIQUE SUR TERRE LE K-ADEAU MÊME DU MULTIVERS SOUS LA SIGNATURE DU RIEN QUI NE FAIT PAS PARTIE DU RÉEL MAIS QUI EN ENCHANTE LE VIDE…..AUTANT DU K-OSMOS MULTIVERSIEL QUE DU KOSMOS INTÉRIEUR MULTIVERSIEL DE TOUT SOCLE ABJETAL D’UN RÊVE BIG BANG D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART
Quelle joie d’être un chercheur hologrammique
Comme les qwalias m’apparaissent aujourd’hui comme l’énigme exceptionnelle des débris de la mémoire du k-oeur issus de la station spatiale du k-oeur et de son champ k-onstellaire sous la puissance onérique d’un rêve big bang.
Je sais qu’un jour j’irai à La Tuque marcher les qwalias de mon père… juste pour en retrouver les traces… comme si j’intuitionnais que le multivers lui-même porte une infinité d’infinité de symphonies joyeuses de mes qwalias issues de l’enfance….
Chaque fois que j’ai vagaobndé ma ville natale La Tuque…. ce fut avec l’épopée poétique de la rivière St-Maurice en moi en éthique de la k-onversation (Gaelle Eteme) avec le petit lac St-Louis au k-oeur de la Ville….
Quand je dormais sur un k-ongélateur au restaurant chez Annick au lac à Beauce… la rivière St-Maurice de mon enfance était devant moi… d’un onérisme puissant… qui faisait que certaines de me snuits d’hiver étaient consacrées à marcher le froid, les glaces et la tempête de neige … pour m’entraîner en vue de partir vivre la poésie du Yukon….
Pour être heureux sur un congélateur… sans même un drap ou une couverture, juste dans ses vêtements du jour… il faut être poète de l’impossible…
Je vivais la poésie du rien avec tellement d’intensité que je disais aux camionneur qui dormaient dans le parking… Les gars…. si vous avez des problèmes… cognez dans la fenêtre…. je me réveillerai… vous ouvrirai et devant un vieux café on pourra parler….
On aurait dit que ma poésie de vivre se faisait bouquet de larmes dans le k-oeur onti-ke de l’autre….. j’étais un handicapé de la souffrance de l’autre… je le reconnais bien humblement… et pourtant… je me faisais musique en lui, pour lui, parce que c’était lui.
Annick et Pierre furent remarquables à mon égard. Ils me nourrissaient et échange j’étais gardien de nuit… je passais ma journée sur un banc du comptoir à pratiquer ma guitare… J’essayais de développer un style minimaliste que je n’avais jamais entendu avant moi de façon à écrire des chansons pour dire merci à celles et ceux qui avaient eu des bienveillance à l’égard du vagabond céleste.
Je n’étais que poésie… je ne rêvais que poésie… je ne voulais que poésie pour celles et ceux qui souffraient autour de moi…. Le vagabondage poétique ne me faisait pas peur…. J’en cherchais les lois… les principes… pour que l’humanité accède à l’oeuvre d’art… à l’errance poétique….
Sauter du train de la k-ondition humaine…. comme les deux hobos de mon enfance… pour ne pas perdre pied poétique… Parfois… je partais de chez Annick, du restaurant et je marchais le long du St-Maurice jusqu’à La Tuque… puis je me rendais au petit lac St-Louis… et là… arrivé devant notre maison natale… un trou… elle avait passé au feu…. et je redescendais au lac St-Louis… et j’y marchais lentement la beauté du monde qui m’y avait vu naître.
Et je revenais le soir tard… juste avant la tombée de la nuit…. au restaurant chez Annick… dormir sur mon congélateur…. Ce qui m’intéressait là-dedans c’est l’acte poétique le plus pur…. le même qui m’habite en ce moment quand j’écris ces lignes.
tiens ça me rappelle cette chanson
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JE REDÉCOUVRE L’ENFANCE
COUPLET 1
je redécouvre l’enfance
avec émerveillement
7 heures du matin
je monte dans une chambre
ou s’éveillent trois enfants
maison à trois étages
dehors un bel automne
si belle sans maquillage
entre deux beaux orages
une femme sans son homme
homme qui lui téléphone
du travail au bureau
l’autobus va passer
faudrait pas la rater
l’école va commencer
COUPLET 2
homme qui s’est levé cette nuit
quand je suis arrivé cette nuit
invité par sa femme
il m’a serré la main
homme d’une grande bonté
dans leur chambre d’amis, amis amis
j’étais au paradis, amis amis amis
j’ai pas dormi d’la nuit
trop heureux d’écouter
la famille endormie
COUPLET 3
trois heures du matin, matin, matin
l’homme a ferme ma porte de chambre
voulait pas m’déranger
voulait se préparer
pour aller travailler
j’ai failli me lever, lever lever
pour lui dire bien humblement
comme c’est bon chez vous
d’être ton invité
merci de ta bonté
COUPLET 4
moi qui change de ville trop souvent
je bénis ta famille
je bénis tes richesses
ta femme et ses grossesses
et vos très beaux enfants
Mzika, Ethan, Frédéric
puis Shendi et ses 17 ans bien qu’absent
et votre chien
Sherbi
évidemment
très content
Pierrot
vagabond céleste
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Cette très belle femme travaillait au dépanneur la porte l’autre bord de mon congélateur….. Elle était mariée à un homme un peu plus vieux qu’elle et ensemble ils avaient trois magnifiques enfants… Lui était heureux… elle voulait vivre sa vie de jeunesse… elle lui en avait parlé… il était d’accord pour ne pas la perdre…
Un jour elle arrive près de mon congélateur et me dit: Je te kidnappe et t’emmène chez moi….. l y avait entre nous une électricité sensuelle… Elle me dit… Je suis mariée… et mon mari va être d’accord… J’arriver avec elle… L’homme nous reçoit… Toute la poésie en moi est de son côté… Mes yeux lui disent… ta femme me tente mais je ne te trahirai pas par respect pour ta famille….
J’allai me coucher… Le lendemain matin… lui partit travailler… j’écrivis ma chanson… la déposai sur la table… et m’enfuis… Et je marchai… marchai…. Elle revint travailler…. et nous en restâmes là.
Comme je fus tourmenté… Comme un homme qui n’a rien, qui n’est rien, qui ne demande rien peut-il intéresser une femme qui a tout? Cela m’a profondément troublé…. Les femmes ayant été toute ma vie l’énigme, mon talon d’Achille….
LES FEMMES QWALIAS DE MON EXISTENCE viennent parfois me hanter la nuit… J’aurais tellement aimé n’en aimer qu’une…. comme on aime qu’une fois en poésie…
Mais quand je chantais au café St-Vincent et que dans la fenêtre de garage du café St-Vincent une belle femme me regardait chanter… soir après soir… je ne voyais qu’elle et même si les visages changeaient… pour le poçte en moi… c’était encore et toujours la même femme… la muse… l’égérie…
Et lorsque j’allais marcher le Vieux Montréal entre les sets,,, il arrivait qu’elle me suive… puis le soir après… qu’elle m’accompagne… puis le soir après … que nous fassions l’amour dans les ruelles du Vieux Montréal…
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SON UNIQUE POITRINE
REFRAIN
les mâles sont pris
avec un drôle
de programme dans l’âme
toutes les femmes les chavirent
rien qu’avec leu poitrines-navire
les femmes sont prises
avec un drôle
de programme dans l’âme
elles ne se donnent qu’à l’homme
dont la beauté du coeur
les illumine et les étonne
COUPLET 1
j’avais 20 ans
j’étais marié
une femme sculpteur
dont les seins m’avaient ensorcelés
m’a dit viens-t-en
j’ai besoin d’toé
tu es cet homme
avec qui j’ai tant besoin d’créer
jamais
j’aurais du
refuser
COUPLET 2
j’avais 44 ans
deuxième fois marié
la femme sculpteur
dont les seins m’avaient jadis
ensorcelés
en France à la Rochelle
sur un chemin de gravelle
tiens-toé ben
c’t’une histoire vraie
c’est quasiment pas croyable
ma deuxième femme pis moé
par hasard on l’a croisée
passé proche
de lui crier
j’me suis encore trompé
REFRAIN FINAL
les mâles sont pris
avec une drôle
de souffrance dans l’âme
quand leur passé chavire
du fond de leur poitrine désir
y a que les seins
d’la femme qu’ils aiment encore
qui déprogramment leur âme
comme la femme sculpteur
me fait encore frémir le coeur
oh
certaines nuits
certaines heures
rien qu’à l’image
d’un exotique voyage
de mes lèvres orages
sur son unique poitrine
Pierrot
vagabond céleste
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J’étais marié…. une femme exceptionnelle que j’ai raconté dans une chanson SON UNIQUE POITRINE… ELLE ÉTAIT SCULPTEURE…. avec des seins remarquables…
quand j’avais fini de chanter… elle prenait plaisir è me donner ses seins ç mes lèvres….. Un jour… elle me regarda dans les yeux et me dit… quitte ta femme… quitte tout et suis moi… je m’en vais en Europe faire carrière de sculpteure … Oh,,,, comme j’ai regretté d’avoir hésité…. On s’est revus par hasard à la Rochelle…. j’étais avec ma deuxième femme… Tout les deux on savait qu’on avait raté le grand amour
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Elle était poésie-sculpteure….. j’étais poésie-chanteur… On s’est ratés……
Si par hasard tu me lis un jour…. sur Internet… saches que tu fus pour moi un rêve poétique qui ne m’a jamais quitté … UNE GRANDE FEMME QWALIA
Pierrot vagabond
MA VIE FUT CONSACRÉE À L’ENCHANTEMENT D’ÊTRE VIVANT PAR LA RECHERCHE DES LOIS DU RÊVE QUI SONT À LA BASE MÊME DE LA POÉSIE COMME DE LA PHILOSOPIE…. LA PHILOSOPHIE SE METTANT À GENOUX DEVANT LA POÉSIE PAR PURE ÉNIGME DE LA BEAUTÉ DU MONDE … ET CELA MALGRÉ SES HORREURS DE TOUTES SORTES
Je viens d’aller prendre une marche après une nuit très intense de recherche philosophique … Comme si le fil d’or de ma présence sur terre fut consacré depuis l’enfance à l’émerveillement que cela fut possible de vivre l’impossible au quotidien.
Les débris de la mémoire du corps lorsqu’ils voyagent entre la station spatiale des 5 sens, la station spatiale du cerveau et la station spatiale des pulsions ou du viscéral retrouvent dans des labyrinthes dessinés soit par des mythes, soit par des religions, soit par des penseurs… Des paysages extrêmement diversifiées …et pourtant… terriblement anxiogènes et même quelquefois toxiques.
On a qu’à se raconter quelques uns de nos rêves pour se rendre compte que les débris de la MÉMOIRE DU CORPS DES 3 STATIONS SPATIALES … ressembles à des astéroides perdus dans une tranche du cosmos. … A la fois trop lourds et trop OBJETS pour pouvoir danser la vie comme l’errance poétique la fait si bien danser…
Je fus chanceux de naître en plein cœur du rêve d’amour de ma mère et mon père. A cette époque-là leur amour était rêve big bang. Je ne suis pas né dans la maison de ma mère et mon père… je suis né au k-oeur de leur rêve big-bang.
Je n’ai qu’à fermer les yeux pour me rappeler l’adoration de tous ces jeunes adultes que constituaient la famille élargie de mon père… car à cette époque… Mon oncle Paulo, sortait avec ma tante Yolande, Ma tante Micheline avec mon oncle René … mon grand père Lefebvre descendait la côte St-Louis chaque matin et venait piquer un brin de jasette avec ma mère dans la chaise berçante en fumant sa pipe.
J’étais le ier enfant des deux clans… des Rochette et des Lefebvre… Je recevais tellement d’affections, de becs, de prises dans les bras… On aurait dit que chacun voyait son avenir dans le rêve de ma mère et de mon père.
Aujourd’hui j’ai les mots pour le dire… Dans ma petite enfance… tout ne fut qu’onérisme heureux …. La tradition voulait que lorsqu’une famille donnait un prêtre à sa société…. toute la famille allait au ciel… Alors inutile de dire qu’on s’y est appliqué pour que ce soit moi.
Très tôt, mon grand-père Lucien me fit confectionner un surplis blanc sous lequel je donnais la communion devant un petit autel. Quelle curieuse chose que la religion ….
Une chance qu’il y avait la musique… Quand mon père endossait son bel habit de l’harmonie de La Tuque pour aller jouer iere trompette au parc St-Eugène en plein air l’été… ma mère m’y emmenait… et la trompette de mon père résonnait dans l’horizon heureux.
Je me souviens de ma petite enfance comme un pur enchantement… Quand ma sœur Lison est née, puis mon frère Gilles, puis mon frère Claude… tout a changé… La musique de la joie de vivre intimement avec la poésie me semblait accompagnée par des des larmes, des cris d’enfants, des bruits qui n’arrêtaient jamais… comme c’est normal quand on élève une famille.
Mon père eut beau réunir la famille pour en faite une imitation de la famille Trapp chantant à 5 voix… je ne m’y suis jamais retrouvé. On aurait dit que les débris de la mémoire du k-oeur, celle de la station spatiale du k-oeur, s’élevaient très haut dans le k-osmos de mes impossibles… les deux hobos sautant du train … je pouvais les voir sous forme de constellation dans la noirceux d’un ciel d’été…. et les applaudissements du public quand je donnais des fleurs à une religieuse (vers l’âge de 3 ou 4 ans) dans le chant des grillons l’été.
Je peux dire aujourd’hui, à 71 ans, qu’il a suffit de deux hobos sautant du train à La Tuque pour faire de moi un poète … un vagabond céleste… Ce poète ne se retrouve dans aucun de ses écrits, aucune de ses chansons, aucun de ses romans philosophiques, aucune de ses théoritisations philosophiques ou métaphysiques… non …. ce poète m’habite sous forme de transgrammes entre une AB-DÉE (une idée qui refuse d’exister) et une AB-PRÉSENTATION (une représentation qui refuse de faire signe, signifiant ou signifi) flottant parmi les flottements des débris de la mémoire du k-oeur… hors temps, hors réalité, hors servitude.
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Tiens ça me rappelle les trois hobos qui ont marqué ma jeunesse d’artiste de scène au café St-Vincent… Philippe l’ancien médecin durant la deuxième querre mondiale, l’artiste un hobo qui venait de La Tuque même… qui avait la gradeur poétique d’arrêter les trains ou d’apprendre à chanter aux oiseaux dans un parc et qui mourut écrasé par l’automobile de René Levesque lui-même au tout début de son man dat de premier ministre … et le père Lamontagne qui faisait faire des tours de carosses à trois roues aux touristes en échange d’un peu de monnaie.
J’arrivais du Japon…. j’habitais une toute petite chambre dans le Vieux Montréal … et le café St-Vincent… à cause de Paul Gouin et de la mère Martin n’était que pure poésie… Paul étant un aristocrate-poète avait acheté cet édifice pour que sa maitresse soit heureuse… elle qui avait été mariée à l’entrepreneur de pompe funebre qui en avait fait une morgue… Selon la légende… Paul avait dit à l’entrepreneur, mari de sa maitresse… COMMENT CA COUTE POUR QUE TU PARTES TOUT DE SUITE? … et selon la légende… bien entretenue par madame martin elle-même quand elle avait un peu bu… Il était parti.
Jeanne voulait y vivre en haut au troisième avec son Paul… puis en bas… y ouvrir un café poétique ou il y aurait de la musique et des chanteurs… Paul qui possédait une galerie d’art sur la rue Sherbrooke…. y déménagea ses plus belles peintures et ses plus beaux meubles d’antiquité…
Et c’est là que j’arrivai… issu de l’enchantement du rêve amoureux de ma mère et mon père… puis du ego sum oauper , nihil habeo, et nihil habeo des louveteaux, puis du rêve d’un poste de télévision sur cable de mon père ou moi et mes frères Gilles et Claude étions cameramen, puis du rêve d’expo 67 qui devint ma iere mère…. puis de mon rêve d’aller représenter le Canada è expo 70 au Japon…. avec les Contretemps…. puis…. puis…. de rêve en rêve, d’émerveillement en émerveillement alors que je devais compléter un mémoire de maîtrise en audio-visuel après avoir fait con certificat d’enseignement à l’université de Montréal… j’arrivi par hasard dans le rêve de PAUL GOUIN ET JEANNE MARTIN… au bout de la ruelle des peintres dans le Vieux Montréal… la porte de garage ouverte… et j’y chantais LA POÉSIE comme Paul aimait à l’entendre quand il descendait en robe de chambre de son 3eme par le petit ascenseur juste à droite de notre petite scène…
Comme Paul était heureux quand, du haut de son 3eme, il nous entendait chanter nos folklores…. Moi j’aimais beaucoup … Isabeau, aux marches du palais, è la claire fontaine… Paul arrivait en bas… allait se chercher un cognac… s’assoyait un peu puis remontait… parce que vers 3 heures du matin… Il s’en allait chez le père Leduc ou une table lui était réservée pour écrire sa poésie.
J’aurais donné ma vie pour que cela fut peinture à jamais… Je n’ai qu’à fermer les yeux pour y voir dans la fenêtre du garage du St-Vincent mes trois hobos… Philippe, l’artiste, le père Lamontagne espérant que les clients leur offrent un verre de bière….
C’est comme si, au nom des deux hobos de mon enfance qui avaient sauté du train, Philippe, l’artiste, le père Lamontagne venaient me rappeler, soir après soir, que moi aussi… un jour… ce serait mon tour de sauter du train de la k-ondition humaine.
J’avais vraiment peu de choses… j,habitais une toute petite chambre au grenier d’un édifice qui depuis a passé au feu. Une guitare… deux ou trois vêtements…. c’est tout…. Et l’amour…. ca c’était vraiment fou… J’étais célibataire… je chantais…. j’étais poète…. et la posie fait bon ménage avec l’amour….
Je n’ai qu’à fermer les yeux…. Je crois que le café St-Vincent parce qu’il était poésie et que nous vivions poésie… m’a permis d’être vraiment aimé d’amour par des jeunes femmes-poésies.
Certains soirs d’hiver… je donnais mon lit à un de mes trois hobos et je dormais sur le plancher… certains autres soirs… des jeunes femmes-poésies venaient s’y cacher. Et je fêtais le tout en allant chercher mon devoir sur la rue St-Denis qui arrivait vers 4 heures du matin si je me rappelle bien….
Comme je ne fumais pas, je ne droguais pas, je ne buvais pas… non pas par vertu mais parce qu’enivré de poésie… je voulais me rappeler à jamais que cela avait été vrai…. LA POÉSIE…. l’enchantement de la poésie… celle de mon enfance….
Aujoud’hui, j’ai les mots … Je m’étais constitué des débris de la mémoire du K-oeur qui flotteraient de joie avec moi au plus profond de mo n k-osmos intérieur.
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Quand je chantais sur la petite scène du café St-Vincent… c’était avec les modulations de la trompette de mon père dans la voix… C’était quand même fascinant… On avait à peine deux petits micros, un petit système de son…. la porte de garage était ouverte… et le public.. soir après soir…. venait vivre la poésie…..
De fait…. c’était un ensemble impossible… La ruelle des peintres, une bohème de quartier… A cette époque-là, le vieux Montréal était encore un village ou des familles habitaient depuis quelques générations… puis des jeunes de province qui, arrivés à Montr.al pour leurs études, s’y donnaient rendez-vous pour retrouver un peu l’esprit de chez eux…
Un impossible heureux… parce que Jeanne Martin et Paul Gouin VIVAIENT LEUR RÊVE BIG BANG…. Jamais Jeanne n’avait eu l’idée de faire de l’argent avec son commerce… Paul et Jeanne n’en avaient pas besoin… Mais, bien malgré eux… ça s’est mis à marcher… Et j’ai pris peur intérieurement… Les files commençaient è s’accumuler devant le café…. Jeanne a engagé un gérant…. Paul vieillissait… il dut subir une opération pour un cancer de la gorge… Il se mit à sortir avec une canne et une grande barbe blanche pour cacher son trou dans la gorge…
Et je me mis à avoir mal sur scène… La poésie foutait peu à peu le camp poujr être remplacée par l’argent…. La pègre organisa un jour une bataille… y installa la protection … Un avocat dit signer des papiers à Paul et Jeanne… les portiers du jour au lendemain devinrent ceux de la pègre… Cotroni lui-même venait dans sa limousine blanche.
J’écrivis une chanson pour protester sur scène que j’eu le courage de chanter et dont le titre était: PENDANT QUE LA PÈGRE EST DEHORS…. Un portier, Claude… me rejoignit dans la chambre de bain et avec un fusil sur la tempe me dit… ON T’AIME BIEN MAIS O N AIME PAS CETTE CHANSON -LÀ … et moi de répondre en riant… SAIS-TU À BIEN Y PENSER, MOI NON-PLUS….
Et je me trouvai làche de continuer d’y chanter… ça marchait prodigieusement…. Et c’est là que Robert Ruel est venu me voir pour fonder les deux Pierrots en me disant que sa boîte serait protégée par la police parce que son gérant en serait un ancien policier, Jean Perron… ce qui fut effectivement vrai.
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Pierrot vagabond
JE VIENS DE PASSER UN 12 HEURES DE RÉCLUSION HEUREUSE EN PARFAITE APESENTEUR ABJETALE COMME SI LES BROSSES D’ÊTRE ET ATTAQUES D’ÊTRE AVAIENT ÉTÉ MON CARBURANT POUR ME POUSSER HORS DES CHAMPS MAGNTIQUES QUE CONSTITUENT LES PAYSAGES CERVICAUX DES GRECS, DE DESCARTES, SPINOZA,FREUD ET LACAN POUR SOUDAINEMENT CONTEMPLER À PARTIR DU PAYS DU RIEN… LÀ OU L’ERRANCE POÉTIQUE DANSE SUR D’ÉTRANGES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR… LES PLUS LUMINEUX… LES PLUS RICHES … CES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR SOUS FORMES DE QWALIAS FLOTTANTES QUI HORS TEMPS HORS RÉALITÉ HORS SERVITUDE CHERCHENT LE CHEMIN NDU RETOUR VERS LES ERRANTS FANTOMATIQUES ET LES ERRANTS AXIOLOGIQUES POUR EN D.CRYPTER LES LOIS DE LA BEAUTÉ DU MONDE…. TOUT EN SACHANT MAINTENANT QUE SEULES LES QUATRE QUESTIONS DU PAYS OEUVRE D’ART M’ONT PERMIS D’Y ARRIVER… QUEL EST TON RÊVE? …. DANS COMBIEN DE JOURS? … QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE? … COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
Le clown du Japon avait donc raison…
Il m’a fallut une vie… une vie entière pour parcourir les étapes initiatiques de ce que lui appelait une vie d’artiste et ce que moi j’appelle UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART.
On ne devient maître de rien qu’après avoir parcouru le difficile chemin 1) du cabotinage, 2) du don de soi 3) de la communion 4) de la catharsis.
Une vie entière pour devenir maître de rien…. A chaque étape encouragé par des brosses d’être et des attaques d’être… jusqu’à ce qu’un rêve big bang vienne me terrasser en plein spectacle à l’auberge …. DEVENIR VAGABOND CÉLESTE
Puis après l’écriture de Monsieur 2.7k? … pour tenter de construire par la littérature mon archétype hologrammique… cet archétype hologrammique … le vagabond céleste … après avoir créché dans une cave d’une librairie alternative durant 4 ans , Recyclo-livres, et fait de la recherche philosophique avec le merveilleux Gérard Cadieux sur le wow-t (Gérard ayant conclu a wow-t=g3)…. ce vagabond céleste est parti vagabonder le pays avec une question: Si je prends soin de l’univers, est-ce que l’univers va prendre soin de moi? Si longue et si belle route à d’un côté cartographier les grandes rêveuses et les grands rêveurs du pays et d’un autre allumer des rêveuses et des rêveurs…
Puis, vint la décision de vagabonder 4 universités à titre de recteur poétique en pantouffles et guenilles royales…. ego sum pauper, nihil habeo, et nihil dabo. A lire 200 pages par jour… à prendre soin du plus petit en tentant d’allumer son rêve… Parfois j’ai vraiment réussi… ca me bouleverse encore aujourd’hui de penser à ce jeune gardien de sécurité de l’UQAM à qui j’avais demandé quel est ton rêve? et qui m’avait répondu … devenir pompier… et qui grâce à la première question du pays oeuvre d’art avait trouvé le courage d’entreprendre des études tout en travaillant… et qui quelques années plus tard m,a retrouvé au 24 heures pour me dire… Monsieur J’ai réussi mon rêve…. merci.
Et cette nuit… je revenais de chez Gaelle en réclusion depuis quelques jours pour sa pensée métaphysique… je m’installe sur ma planche pour écouter successivement sur you tube MARCEL GAUCHET et ses 4 tomes sur l’avènement de la démocratie et Jean-Pierre Jolivet et un de ses 500 videos sur la vulgarisation de la science cosmologique.
Et soudain… me voilà happé par une apesenteur abjetale inhabituelle qui dépasse de beaucoup ce que j’ai vécu avec mes brosses d’être et attaques d’être… TOUT EST RÉCLUSION HEUREUSE…. On dirait que mon libre-arbitre habillé d’errance poétique par mon rêve big bang vient de sortir de paysages connus pour entreprendre pour le vrai LE VOYAGE AU PAYS DU RIEN… là ou se signe le réel sans en faire partie…
L’infini abjetal d’un errant poétique peut se VOIR comme une nano-k-osmologie en boucles…. il suffit d’un seul big bang sous forme de rêve humain pour en enclencher une infinité dans le multivers des possibles…
La nano-citoyenneté-planétaire en sera la résultante …. Pour la simple et bonne raison… que sur terre, en ce moment, en partie à cause de la mondialisation, en partie à cause de l’anthropocène, des millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre deviendront le cri de ralliement des errants poétique, dans chacune des villes, dans chacun des pays…. un cri du k-oeur… UN CRI DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR….
Pierrot vagabond