DEPUIS MA TOUTE PETITE ENFANCE … J’AI VÉCU LES MÉTAMORPHOSES DU VOIR PAR LE RIEN …. FAISANT DU DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR D’UNE CHANSON APPRISE VERS L’ÂGE DE 7 ANS … EGO SUM PAUPER (JE SUIS PAUVRE) … NIHIL HABEO (JE N’AI RIEN) ET NIHIL DABO ( JE NE DEMANDE RIEN) … LA DRAMATURGIE MÊME DE CE QUE DEVIENDRA MON ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE… LE VAGABOND CÉLESTE CRÉÉ À LA SUITE D’UNE LONGUE QUÊTE COMME MAÎTRE DE RIEN …INITIÉ PAR UN CLOWN AU JAPON QUAND J’AVAIS 20 ANS ….. AUJOURFD’HUI JE SAISIS UN PEU MIEUX QUE LE KADEAU DE L’EXCLUSION DU JE PAR L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE FUT EN SOI MÊME… UN SYNCHRONI-VIE-TÉ DE LA BEAUTÉ DU MONDE POUR MIEUX SERVIR LA KONDITION HUMAINE SUR TERRE

LE RIEN ET LE VOIR

L’observation sans l’observateur … c’est exactement ce que raconte ma chanson

DANS LA BEAUTÉ DU MONDE

—————-

LA BEAUTÉ DU MONDE

dans la beauté du monde
dans la beauté du monde
je marcherai

deux âmes sioux m’inondent
deux âmes sioux m’inondent

dans votre beauté du monde
France et Jean-René
je marcherai

suis devenu

un arbre qui marche
parce qu’il relève ses racines

un doux vieillard
qui le soir délasse ses bottines

une belle jeune fille
qui r’trousse sa jupe
parce qu’elle dessine

le bout d’ses doigts
dans la rivière

dejà fini
l’été d’hier

reste le canot de Jean-René
les fruits de France et sa bonté

sur leur galerie
de Notre-Dame de Montaubant

je me prépare pour l’hiver
tel un enfant

car mes deux ames sioux
ont fait de moi
un arbre-fou

comme le canot de Jean-René
sur la rivière Batiscan

comme les fruits de sa belle France
de Notre-Dame de Montauban

je traverserai
l’éternité
en marchant
la neige et le vent

Pierrot
vagabond céleste

———–

Quand j’écris que je suis devenu un arbre qui marche parce qu’il relève ses racines… ce n’était pas une métaphore… mais une métamorphose du VOIR par le RIEN….  s’accompagnant de cette incapacité de saisir la réalité par mon ego… de là les puissantes brosses d’être et attaques d’être quand un arbre et moi devenu arbre qui replis ses racines dormions ensemble sous le vent des feuilles célébrant notre union dansante.

Comment est-il possible qu’un vieux monsieur qui a faim se nourrisse d’impossible, de vent et de feuilles d’arbre? La beauté du monde est d’une telle dramaturgie intemporelle qu’elle rend tout problème de l’onti-ke ….  pathétique.

L’onti-kha-tif d’un rêve big bang soulève l’impossible jusqu’au pays du rien qui signe le réel mais n’en fait pas partie. …. dans mes brosses d’être… des transmages venaient bercer les rives de la paix comme une vague de la mer déferle doucement sur la plage

SUIS DEVENU … UN DOUX VIEILLARD QUI LE SOIR DÉLASSE SES BOTTINES….

Cet arbre qui relève ses racines ou se reflètent le doux vieillard qui délasse ses bottines…. cela voulait aussi dire que l’arbre avec qui je dormais enlevait ses racines comme si c’était des bottines… se faisant vieillard par pure joie des métamorphoses du voir par le rien.

EGO SUM PAUPER …. NIHIL HABEO … ET NIHIL DABO ….

JE TRAVERSERAI L’ÉTERNITÉ

EN MARCHANT

LA NEIGE ET LE VENT

Pierrot vagabond

MARCHER LA BEAUTÉ DU MONDE PAR LE VOIR FUT POSSIBLE PARCE QUE VÉCU PAR UN ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE… LE VAGABOND CÉLESTE…. OU LE JE NE PUT JAKAIS S’INTRODUIRE, BIEN ESCARPÉ DANS LES TROIS PREMIÈERES STATIONS SPATIALES DU CORPS (STATION SPATIALE DES 5 SENS, CELLE DU CERVEAU OU CELLE DU VISCÉRAL) L’ÉGO SE NOURRISSANT DE SES TROIS SOURCES DE LA VIE…. MAIS LE RIEN…. LE PAYS DU RIEN…. D’OU LE RÊVE BIG BANG SIGNE LE RÉEL SANS EN FAIRE PARTIE…. N’EST ACCESSIBLE QU’À L’OBSERVATION SANS OBSERVATEUR….. DE LÀ LA STATION SPATIALE DU K-OEUR …. LES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR…. LE CHAMP CONSTELLAIRE… LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART ASPIRÉE TEL LE CERF-VOLANT PAR LE VENT…. PAR LA BEAUTÉ DU MONDE D’UN RÊVE BIG BANG

DANS LA BEAUTÉ DU MONDE

LA BEAUTÉ DU MONDE

dans la beauté du monde
dans la beauté du monde
je marcherai

deux âmes sioux m’inondent
deux âmes sioux m’inondent

dans votre beauté du monde
France et Jean-René
je marcherai

suis devenu

un arbre qui marche
parce qu’il relève ses racines

un doux vieillard
qui le soir délasse ses bottines

une belle jeune fille
qui r’trousse sa jupe
parce qu’elle dessine

le bout d’ses doigts
dans la rivière

dejà fini
l’été d’hier

reste le canot de Jean-René
les fruits de France et sa bonté

sur leur galerie
de Notre-Dame de Montaubant

je me prépare pour l’hiver
tel un enfant

car mes deux ames sioux
ont fait de moi
un arbre-fou

comme le canot de Jean-René
sur la rivière Batiscan

comme les fruits de sa belle France
de Notre-Dame de Montauban

je traverserai
l’éternité
en marchant
la neige et le vent

Pierrot
vagabond céleste

LA BEAUTÉ DU MONDE D’UN RÊVE BIG BANG ME RAPPELLE LA BURLESQUER MANDA PARENT QUAND JE L’AI ACCOMPAGNÉE DANS SA DANSE VERS LA MORT.

OHHHHHH…. Comme la burlesquer Manda Parent fut une magnifique rêveuse big bang… Je l’ai connu à l’époque du duo Rochette Lamarre… quand nous préparions pour aller chanter en Allemagne, è Lahr et Baden Baden pour l’armée canadienne.

Quand j’étais jeune, Manda Parent était déjà malade. Et je me souviens d’un soir au théâtre de Gilles Latulippe ou j,avais obtenu une place gratuite de Monsieur Legault le gérant dans l,escalier sous la photo d’Olivier Guimond… pour étudier le burlesque…

Un soir… Un immense gâteau arrive sur la scène et soudain… de ce gâteau sort Manda Parent que Gilles Latulippe avait convaincu de revenir sur scène malgré la maladie… L’Ovation du public fut émouvante. Et moi …. comblé de voir une telle affection … et de Manda pour son public et du public pour sa Manda…

Une vingtaine d’années plus tard… Manda Parent fut pensionnaire au centre immaculée conception dans une chambre… Je ne sais trop comment je me ramassai là…. Elle était dans sa chaise roulante… oui je me rappelle… c’était dans le cadre de ma maîtrise sur le rire…. oui Manda Parent était dans sa chaise roulante avec ses jambes enflées… très enflées….

Nous avions parlé très peu…. Elle n’en avait pas beaucoup la force… Mais je crois que ma présence lui faisait du bien parce que je respectais ses longs silences méditatifs. … Je n’oublierai jamais ses yeux rêveurs…. Elle entendait les longs rires du public et cela la transportait dans un respect sacré de ce qu’elle fut….. Et soudain…. elle me regardait fixement en me disant:

QU’ILS ÉTAIENT DONC DURS È FAIRE RIRE CERTAINS SOIRS.

Et moi je repartais… lui demandant la permission de revenir me reposer dans son silence avec elle. ….La préparation pour l’Allemagne avait été très stressante … Nous avions un show en anglais dans l’opéra de Baden Baden alors que je ne parlais pas un mot d’anglais…. J’allais prendre des forces et du courage en allant voir Manda… J’avais dit à Denis… signe…. on va faire un show en anglais même si je ne parle pas la langue.

Puis… quelques jours avant de prendre l’avion, je passai voir Manda… elle me reçut en me disant… CA VOUS DÉRANGERAIT DE REVENIR UN AUTRE JOUR… JE NE VAIS PAS TRÈES BIEN AUJOURD’HUI…

Et je partis pour l’Allemagne….

Sur l’avion du retour… je dis è Denis… Manda vient de mourir…. Arrivé à Montréal…. Manda était morte… une rêveuse big bang venait de quitter son rêve pour un rêve impossible.

La beauté du monde….

Pierrot vagabond

 

DEPUIS 2 ANS… GAELLE ET MOI MARCHONS LA BEAUTÉ DU MONDE PHILOSOPHIQUEMENT EN VIVANT L’ENCHANTEMENT DES FORMES DANS LES RUES DE MONTRÉAL…. TOUT SE PASSANT COMME SI NOUS RETROUVIONS PAR LA BEAUTÉ DU MONDE…. LE FONDEMENT DE CE QUE DOIT ÊTRE UNE CHERCHEUSE OU UN CHERCHEUR EN PENSÉES ABSTRAITES…. SOIT L’ÉTONNEMENT…. LA PUISSANCE DE L’ÉTONNEMENT… POSSIBLE PARCE QUE LE JE DE CHACUN DE NOUS N’EST PAS SORTI PRENDRE SA MARCHE PHILOSOPHIQUE AVEC NOUS

Marcher la beauté du monde, c’est oublier le je… par pur plaisir de l’étonnement des formes impossibles…. Que ce soit des fleurs, des arbres, des coins de galerie, des bouts de corniches insolites, des scèenes de tendresse entre les enfants, un vent dans les arbres…. la beauté du monde signe…et signe…et signe… tout si nous ouvrions les yeux pour la première fois….

Marche philosophiquement… c’est vivre l’attention à l’impossible vivant en soi… par le rythme du rien….

Pierrot Vagabond

LE TEMPS ET LES PENSÉES ET LEURS INTRIKATIONS FONT PARTIE DES 3 IERES STATIONS DU CORPS, LA BEAUTÉ, L’AMITIÉ OEUVRE D’ART, L’AMOUR COMPASSION FLEURISSENT HORS TEMPS HORS RÉALITÉ HORS SERVITUDE DANS LA QUATRIÈME STATION SPATIALE, CELLE DU K-OEUR …. C’EST LA RAISON POUR LAQUELLE LA JALOUSIE EST RELIÉE AUX DÉSIRS ACCAMPAGNANT LA POSSESSION DES SENS , DES PULSIONS ET DU CERVEAU…. LE SERVICE SANS INTÉRÊT PERSONNEL CACHÉ PAR PURE AMOUR DE L’HUMANITÉ EN SOI ET EN L’AUTRE… À LA STATION SPATIALE DU K-OEUR

Pierrot vagabond

LA STATION SPATIALE DU CERVEAU TOUT COMME CELLE DES 5 SENS TOUT COMME CELLE DU VISCÉRAL NE POURRONT JAMAIS ÊTRE COMPLÈTEMENT LIBRES … PARCE QUE CONDITIONNÉS PAR LES BESOINS DE SURVIE….. LA STATION SPATIALE DU K-OEUR NE POURRA JAMAIS ÊTRE ENCHAÎNÉE PAR QUOI QUE CE SOIT… PARCE QUE POÉSIE D’UN RÊVE BIG BANG

Ego sum pauper ….nihil habeo…et nihil dabo

La station spatiale du k-oeur est le rêve du rien accessible au voir d’un archétype hologrammique en marche d’enchantement dans l’espace infini hors temporalité…..

Comme la poésie peut endimancher la poésie …. L’été, au café St-Vincent dans le Vieux-Montréal… les dimanche après-midi … nous chantions la beauté du monde fenêtre du garage ouverte…. tout au bout de la ruelle des peintres…..

Nous vagabondions l’impossible…. parce que Paul Gouin le propriétaire par son élégance aristocratique de poète faisait de même en prenant humblement sa marche entre deux de nos chansons. Quand le propriétaire n’est pas un vendeux de bouteilles courant après l’argent …. la poésie se fait un nid.

Souvent… on faisait des doubles…. Le dimanche soir arrivait…. la noirceur dansait…. le vent était doux…. et je chantais encore… jusqu’à trois heures du matin …. Puis la nuit se déposait sur mes doigts lacérés par les cordes de guitare… Je montais à ma chambre du petit grenier de la rue St-Paul…. Je prenais mon vieux dactylo et je refaisais un cahier de chansons en me jurant de ne jamais en apprendre une par cœur pour que la poésie ne quitte ni mes doigts ni ma voix.

C’est comme ça que me mes camarades de scène se sont retrouvés avec mes vieux cahiers de chansons… mes abjets de poésie pendant que j’en étrennais un nouveau avec de nouvelles découvertes à chanter.

Pierrot vagabond

 

Pierrot vagabond

JE COMMENCE À COMPRENDRE POURQUOI J’AI PASSÉ TANT D’ANNÉES À CRÉER UN ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE…. SOIT CELUI DU VAGABOND CÉLESTE …. AUJOURD’HUI… ENFIN… JE SAIS QUE J’AI FAIT LE BON PARI… CELUI DU DÉCENTREMENT ABSOLU DU JE POUR QUE L’OBSERVATION DU VOIR SE FASSE SANS L’OBSERVATEUR QU’EST LE JE …. TOTALEMENT ABSENT DE L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE …. JE ME REND COMPTE… QU’AU NIVEAU OPÉRATIONNALITÉ …. UN ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE EST LE RÉSULTAR MÊME D’UN CHAMP CONSTELLAIRE PORTANT LA POÉSIE D’UN RÊVE BIG BANG OU LE JE EST EXPULSÉ DANS LES RETRANCHEMENTS DE SES TROIS PREMIÈERES STATIONS SPATIALES DU CORPS ALORS QU’ABJETALEMENT LA STATION SPATIALE DU K-OEUR RACONTE LE RÉCIT DU VOIR DANS LE PAYS DU RIEN….

Comme le chemin du voir qu’a constitué le rêve big bang du vagabond céleste n’est plus aujourd’hui que POÉSIE DU RIEN PAR WOW-T=2.7K? , QWALIAS aux densités flottantes tirées comme des cerf volants par des cordes quantiques dont la main consiste en un débris fondateur de la mémoire du k-oeur.

En ce sens… le 1000 pages de … Monsieur 2.7 k? …  fut un écrin ou je cachai le journal de mes brosses d’être et de mes attaques d’être à travers un petit bonhomme avec deux jambes et deux bras qui de page en page tentait de fuir les bitts d’information qui le tenait prisonnier de son je….

Quand je terminai le roman philosophique… le petit bonhomme qui faisait des dessins à chaque page s’enfuit de la littérature pour vagabonder le pays oeuvre d’art tel que le petit bonhomme lettre K l’avait rèvé en imaginant cartographier les grandes rêveuses et grands rêveurs et allumer un gâteau de fête de nouveaux rêveurs par quatre questions:

1: Quel est ton  rêve?

2: Dans combien de jours?

3: qu’as-tu fait aujourd’hui pour ton rêve?

4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

————-

Je fus surpris par la somme des souffrances de la condition humaine d’un village à l’autre…. peut-être parce que mon archétype hologrammique était trop heureux d’avoir dissout son égo…. EGO SUM PAUPER …. NIHIL HABEO…ET NIHIL DABO…. Je ne me souviens pas d’avoir souffert personnellement à aucun moment … Parfois oui… une histoire de pulsion refoulée ou une histoire d’amour échouée m’a fait changer de nage dans la rivière des trois danses possibles (sur le dessus les nages pulsionnelles, juste en dessous les nages sentimentales, et bien en profondeur la nage spirituelle de l’archétype hologrammique.

J’essayais d’en témoigner par l’écriture de chansons….

————–

LA FILLE AU GILET BLEU

COUPLET 1

une jeune femme
de 31 ans avec un gilet bleu
aux yeux des plus heureux

aux bras bénis par le soleil
transporte un parasol
comme on sort du sommeil

les pieds nus dans le vent
les bruits d’la mer qui la libère

elle porte
la nouvelle conscience de l’univers
comme on sort de l’hiver

REFRAIN

perdu à Tadoussac
je retarde mon départ
vers Natashquan

le temps

de déguster la poésie
d’une fille heureuse
qui peint la vie

COUPLET 2

son père
est l’historien du vent
son frère est doctorant
sur le cancer du cerveau
j’trouve ça beau

on ne sait plus très bien
qui est jeune qui est vieux
de mon point d’vue d’en haut

même le parasol
danse sur la brise dans les airs

parce que le fils
fait honneur à son père

comme sa soeur au gilet bleu
dessine son amour des humains
par la douceur et la puissance
de ses mains

COUPLET 3

y a beau y avoir
des centaines d’êtres humains
sur une plage à Tadoussac

des cris d’bébés
qui sont tout nus pour me rappeller
que mon enfance est disparue

suffit d’un historien
et de son fils qui rêve de demain

pour que les yeux
d’une femme de 31 ans

soient lumineux
comme les plis surpris
d’son gilet bleu

dont les deux bras
minces et menus
massant la fraicheur de la vie

devant la poésie de ma vue
mon coeur en est ému

Pierrot
vagabond céleste

————-

Oui…ce n’était pas Pierre Rochette qui écrivait des chansons… mais le vagabond céleste à partir de l’enchantement du pays du rien qui l’habitait comme un feu sous ses bottines de son grand-père ….

Je voulais en écrire 100 … pas une de plus…. comme on dessine en pastel la beauté du monde…. ah oui… la beauté du monde fut accessible au vagabond céleste… nuit et jour…. sans interruption malgré l’infinité des souffrances de la condition humaine croisée sur ma route….

————–

LA BELLE DIANE ENDIMANCHÉE

REFRAIN

une guitare un vieux chapeau
une barbe blanche un sac a dos

une tendre histoire de ramassée
que la tadou m’a raconté

COUPLET 1

sur la belle Diane

qui faisait son ménage
j’essayais d’composer
à m’dit j’ai 2 enfants
j’les ai tellement aimés

tous les trois à la pêche
on s’est fait de beaux feux
l’hiver comme l’été
l’hiver comme l’été

j’avais dans mon idée
d’leu apprendre à survivre
faites confiance aux arbres
pour vous réconforter

ne vivez point de deuil
quand je vous quitterai
j’serai le vent dans les feuilles
j’serai le vent dans les feuilles

COUPLET 2

sur la belle Diane
qui m’dit

mes enfants ont grandi
les années ont passé
quand je lave les murs
ou bien des escaliers

on dirait que j’caresse
mes souvenirs mes ivresses
du monde la beauté
du monde la beauté

mon gars est un pêcheur
un maudit bon chasseur
ma fille aime la forêt
est meme garde forestier

mes enfants mes amours
mes prieres sans détour
je vous ai tant aimés
je vous ai tant aimés

COUPLET 3

sur la belle Diane
qui m’dit

j’viens d’avoir une nouvelle
ma fille va s’marier
avec un ingénieur
qui vient de la grande ville

j’vas-t-y avoir le temps
de voir enceinte ma fille
jsuis inquiète pour mes reins
j’suis inquiète pour mes reins

j’ai demandé aux arbres
de m’accorder du temps
pour voir mes p’tits enfants
leu apprendre à pêcher

que leur ière truite
cuise au-dessus de mon feu

su l’ménage j’rêve à eux
su l’ménage j’rêve à eux

oh
la belle Diane
endimanchée

Pierrot
vagabond céleste

——————-

Je suis incapable de chanter aucune de mes chansons sans pleurer… voila pourquoi je ne chante plus… je n’ai qu’ç relire l’histoire de la belle Diane endimanchée pour que le vagabond céleste se mettre à pleurer de compassion ….

Chère Diane endimanchée … qu’est devenu ton rêve que tu m’as conté après avoir lavé un escalier dans une auberge de Tadoussac… un matin ou… immédiatement je transcrivis tes confidences sous la forme d’une chanson que je chantai aux employés de jour de l’auberge et qui fit pleurer toute le monde sans exception parce qu’ça travers mes mots, tout le monde avait eu accès à la beauté du monde que contient l’amour de tes enfants…

——————

Chère Diane endimanchée….. le vagabond céleste en moi te pleure parfois la nuit comme il pleure la belle Magalie qui m’offrit un chapeau le même qui apparait sur une de mes photos… chapeau qu’elle avait trouvé sur la plage…

MAGALIE

COUPLET 1

quand mes pieds s’ront d’argile
quand j’aurai mal à mes os
quand le reveil malhabile
fera peur à ma peau

quand le froid de l’aurore
me glacera le dos
quand la faim qui dévore
me f’ra souffir à nouveau

Magalie,Magalie
pour oublier mes ennuis
je porterai ton chapeau

COUPLET 2

la route c’est beau comme une femme
faite de vent soudain
qui transforme tout en drame
en grand amour chagrin

la plus à pic des cotes
vous sourit à pleine dents
comme toi jeune femme en faute
avec tes seins d’enfant

Magalie Magalie
pour rubaner mes ch’veux gris
je porterai ton chapeau

COUPLET 3

quand mes rêves par leurs ailes
m’emporteront bien haut
là ou Dieu ensorcelle
des milliards d’hommes sans chapeau

j’arriverai tête nue
chevelure sans armure
mes paupières émues
ma guitare comme blessure

Magalie Magalie
toi qui commence ta vie
à toi d’porter mon chapeau

Magalie Magalie
toi qui commence ta vie
à toi d’porter mon chapeau

et porte-le
bien haut

Pierrot
vagabond céleste

————————

Magalie… qu’est-tu devenue toi aussi?  …. pourtant ma chanson dit mot è mot ce que toi et moi on vraiment vécu… et puis… la fille de l’Abitibi… la belle fille de l’Abitibi qui rêvait de vagonder avec moi mais dont le sol était trop dur pour ses rêves la nuit…

demersqcca

COUPLET 1

sur demers.qc.ca
y a mon roman
l’île de l’éternité
de l’instant présent

dans le prologue
t’as pris l’curseur
t’as descendu
jusque dans l’bas
du blog

à lire mes mots
t’as vécu un
immense
coup d’coeur

REFRAIN

t’es parti de l’Abitibi
moi de la rivière Moisy
y est 9h06
j’t’attend d’un édifice

j’espère que c’est l’bon terminus
j’ai hâte de voir ton autobus

aucune idée à quoi tu peux r’ssembler
aucune idée à quoi tu peux r’ssembler

COUPLET 2

sur un film
que deux très
belles jeunes filles
tournent sur moé

les 4 saisons
de Pierrot
le vagabond

on est l’automne
on va r’tourner
dans la forêt
filmer où t’as dormi
dans l’même sleeping
que moé

à matin
l’ile d’Orléans
me fait mal par en dedans

COUPLET 3

42 milles
de choses tranquilles
disait Felix Leclerc
sur l’tour de l”Île

moi j’ai dormi toute la nuit
sur le ciment sur ma douleur
en arrière de la grosse cabane
ou l’on entend passionnément
la belle chanson du p’tit bonheur

c’est la ière fois
depuis un an et demie
que mes ampoules aux pieds
me font moins mal
que les battements d’mon coeur

tes 38 ans
on fait d’mes 60 ans
un fou d’l’île d’Orléans

REFRAIN FINAL

T’es partie de l’Abitibi
moi d’la rivière Moisy
y est 9h06
j’t’attend d’un édifice

j’espère que c’est l’bon terminus
j’ai hâte de voir ton autobus

aucune idée
comment j’va faire
pour t’oublier

aucne idée
comment j’va faire
pour t’oublier

Pierrot
vagabond céleste

——————–

Tout n’est que poésie au k-oeur du vagabond céleste …. je peux dire aujourd’hui que je n’ai jamais réinvesti le corps de Pierre Rochette…. le socle abjetal du vagabond céleste m’ayant projeté comme le petit prince de St-Exepéry dans l’enchantement d’un multivers ou l’égo ne peut jamais avoir accès…. seuls les débris de la mémoire du k-oeur me rappellent l’enfance…..

Bien plus… les traces de ces débris de la mémoire du k-oeur  me convoquent à La Tuque car ils sont archés hologrammes non pas dans la matière … mais le rien même d’un rêve big bang qui a réussi a fuir tout esclavage du cerveau par les races, langues, religions, traditions…. toute mémoire du passé rattachée aux trois premières stations spatiales du corps…

Le vagabond céleste est devenu furieusement poésie du pays du rien…. Il ferme les yeux…. il rêve… de la nano-citoyenneté-planétaire pour que des millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre aient accès èa la vie personnelle oeuvre d’art, au rêve big-bang, au pays oeuvre d’art… è la poésie multiversielle sur terre.

Parfois le soir…. vers 8 heures 30… je remonte sur scène comme dans le temps des Contretemps , du café St-Vincent, des Pierrots, des deux Pierrots, de la Butte aux Pierrots, du patriote de St-Agathe, de l’auberge la calèche …. ohhhhhhhh…. je n’ai vécu que de la beauté du monde et la scène fut ma protection contre la laideur de la condition humaine..

Puis le matin très tôt… je reprends la route après avoir dormi dans la forêt, marcher avec un pauvre crouton dans mes poches, la danse du vent et des arbres…. ohhhhhhh  …je n’ai v.cu que de la beauté du monde et les arbres furent ma protection contre la laideur de la condition humaine….

——————

C’est peut-être cela vivre…. la beauté du monde dans les hyeux, dans la vois et sous les pieds

Pierrot vagabond

 

 

 

SUR LA TERRE… CHAQUE FOIS QU’UNE PERSONNE HUMAINE SERA ASPIRÉE PAR UN RÊVE BIG BANG AU POINT DE PROVOQUER L’ÉMERGENCE D’UNE STATION SPATIALE DU K-OEUR ET DE SON CHAMP CONSTELLAIRE OUVERT AU MULTIVERS…. IL Y AURA CONVOCATION DE L’ESPRIT DE LA BEAUTÉ DU MONDE À DES BROSSES D’ÊTRE ET DES ATTAQUES D’ÊTRE QUI… TELS DES INCENDIES DE COMPASSIONS… RENDRONT POSSIBLE AU NOM DES MILLIONS D’ENFANTS SE MOURRANT DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE…. L’INVENTION DE L’INSTITUTION DE LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE ….. DES DEUX ASSEMBLÉES DES JUSTES…… D’UNBE INSTITUTION CONSACRÉE À L’OBSERVATION SANS OBSERVATEUR DANS LE SENS DU VOILE D’IGNORANCE DE JOHN RAWLS

Pierrot vagabond

PARCE QU’IL Y A STATION SPATIALE DU K-OEUR SÉPARÉE DES TROIS AUTRES STATIONS SPATIALES ….. DONC POSSIBILITÉ D’OBSERVATION SANS OBSERVATEUR …. PAR LA BEAUTÉ DU MONDE… LE RIEN SOUS SA FORME RÊVE BIG BANG DANS SON ESPACE MULTIVERSIEL CONVOQUE PAR DES VISITES SOUS FORMES DE BROSSES D’ÊTRE ET D’ATTAQUES D’ÊTRE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART À L’INTELLIGENCE , LA PERCEPTION, LE VOIR, LA COMPASSION.

Pierrot vagabond