ET DIRE QUE LORSQUE JE FUS SUR SCÊNE PENDANT 32 ANS… CHAQUE SOIR… JE SALUAI DU FOND DE MON ÂME MON GRAND-PÈRE LUCIEN ET MON PÈRE ROGER….. MES ÂMES MUSICIENNES

MON GRAND PERE LUCIEN AU CENTRE

AU MILIEU MA GRAND-MERE LUMINA

EN BAS À DROITE MON ONCLE PAULO

EN BAS À GAUCHE MON PÈRE ROGER…

EN HAUT À GAUCHE MON ONCLE RAYMOND

EN HAUT A DROITE…..JE NE SAIS TROP

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 J’ai 13 ans… je suis dans la deuxième rangée ,,, le cinquième,,,, Nous en allons à Montréal… la place des arts…. j’y chante dans une imitation de la famille Trapp… déjà les bottes de mon grand-pre Lucien… pour aller plus loin dans la vie…

LES DEUX PIERROTS…. QUELLE BELLE HISTOIRE QUAND MÊME … JE VIENS DE REDÉCOUVRIR UNE PHOTO DES TOUT DÉBUTS DE LA BOÎTE D’ANIMATION LES DEUX PIERROTS…. 1974 OU 1975 JE CROIS…. J’EN SUIS BOULEVERSÉ… PIERROT ET MOI AVONS FONDÉ L’IMPOSSIBLE….. ET NOUS Y FÛMES DES MAGICIENS DE LA JOIE DE VIVRE PAR DES CHANSONS

LES DEUX PIERROTS

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Comme je suis bouleversé…. Voici un débris de la mémoire du K-oeur qui me traverse… cher Pierrot… cher Pierre David… Comme tu avais un talent de génie ami… et comme nous avons été des rois de la scène…. des rois heureux….

Combien de fois la nuit… je t’entends chanter la chanson CHARLIE… et soudain j’embarque sur scène… je fais la deuxième voix et le conga et la salle … et la salle… se fait fête.

 

Pierrot vagabond

UN LABORATOIRE POÉTIQUE, VOILÀ CE QU’EST D’ABORD NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) DIXIT MARLENE LA JARDINIÈRE

MICHEL LE CONCIERGE ET SON AMI PIERROT VAGABOND

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Le nuit et jour consacré à la recherche a pris un élan poétique inattendu.. celui de l’amitié oeuvre d’art.… Tout se passe comme si mon k-oeur de chercheur se partageait deux univers de convivialité eumétrique…. Celui de Gaelle la métaphysicienne quand je vais dans son petit appartement métamorphosé en atelier doctoral… puis quand je retourne après un nuit e jour passé dans l’intensité de l’univers métaphysique de Gaelle dans la bulle d’amour oeuvre d’art que vivent Marlene et Michel….

Et entre les deux territoires d’amitié oeuvre d’art… je signe doucement le trajet de mes pieds vagabonds… car tout est devenu onérisme …. Je sens à peine mon corps parce que socle abjetal de mon rêve big bang…

La nuit chez Gaelle fut encore une fois d’un design eumétrique dansant…. Quand elle signe ses graphes sur son grand divan… moi je lis sur le fauteuil… en fait… je parcours livre par livre son âme bibliographique qu’elle a amassé ç travers les années…

Et je la regarde… elle si belle femme dont je ne vois que la beauté encore plus magnifique de son rêve… Je me rends compte que toute pa vie de vagabond céleste… j’ai soit allumé des rêveuses ou des rêveurs, soit serré la main à des grandes rêveuses ou rêveurs du pays… soit pris soin avec une dévotion sacrée d’un rêve en péril d’une rêveuse ou d’un rêveur…

Gaelle travaille à son doctorat oeuvre d’art… Non pas un doctorat de commentaire… mais un doctorat de pure invention métaphysique… Et jour après jour, nuit après nuit, d’un enregistrement audio à l’autre, je suis voyageur… d’un événement universitaire…

Par sa main qui trahit la pensée… Gaelle a créé un univers graphique qui a son tour a fait d’elle une conscience graphique hors de l’histoire, hors de la dialectique, hors de l’herm.neutisme…

Et voilà que cette conscience graphique par le biais méthodologique d’une boîte à syntagmes fait de sa lectrice et de son lecteur une conscience graphique , lui donnant les clés pour partir è l’exploration génétique des nouveaux chemins du merveilleux par le pari du rien sous la luminosité de la raison cosmétique….

LE VOYAGE D’UN RÊVE MUET.

Je lis un peu par terre…. retourne sur mon fauteuil…. regarde l’arbre dans la fenêtre… devient brosse d’être… Puis… chacun sur nos divans… tout habillés… avec une jetée comme couverture… nous nous enfonçons dans l’onérisme d’un sommeil réparateur avant de se réveiller et de reprendre le voyage doctoral…

Et puis… et puis…. 24 heures ont passé… Il est 7 heures du soir… je reprends le métro…. marche Côtes des neiges… entre dans l’appartement… Marlene et Michel me font un accueil remarquable… Michel a pratiqué sa guitare… Nous rions… Marlene invente la notion DE LABORATOIRE POÉTIQUE … Nous rêvons…. nous dansons notre amitié. oeuvre d’art…

Et me voilà sur ma planche… dans mon sac de couchage… visité par une formidable attaque d’être… Je ne sais même pas si je dors.. On dirait la beauté du monde qui prend soin de moi pendant que je m’assoupis… J’ai beau dormir sur une planche… c’est le rêve big bang lui-même qui se fait soie, nuage de soie orné d’humanité oeuvre d’art…

Une heure du matin… réveil…. tout en somptuétude…. pour ne pas déranger l’attaque d’être qui ne m’a pas quitté… et me voilà sur ma petite chaise devant le portable que Marlene et Michel m’ont acheté à rêver par les mots… notre équipe de recherche… Marlene, Michel Gaelle

Et me voilà implorant ces millions d’enfants se mourant de faim ou de blessures de guerre de ne pas m’en vouloir si la nano-citoyenneté-planétaire n’est pas encore survenue… si les deux assemblées des justes (39 femmes et 39 hommes) n’ont pas encore tenu leur première table ronde multiverselle sur la cinquçeme question du pays oeuvre d’art

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

Pierrot vagabond

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Hier, c’était le 5 à 7 des Semeurs de contes en collaboration avec Cantine Motivée. Ici, je souligne la contribution inestimable de Céline Jantet!

Lors de cette soirée, nous avons eu le plaisir de retrouver d’autres conteurs, des amis, de présenter notre projet La grande virée des Semeurs de contes, qui commencera demain, à 9 h, au métro Papineau. Le mot de notre parrain, Gilles Vigneault, a été lu avec beaucoup d’émotion par Françoise Crête.
Un second parrain, arrivé comme un cadeau du Ciel, est venu nous encourager dans notre quête pour semer et récolter des histoires, de Montréal à Québec. Il s’agit de Pierrot Rochette. Pierrot est le plus sympathique vagabond du Québec. Un très beau portrait documentaire, Mon ami Pierrot, Le dernier homme libre, a d’ailleurs été réalisé à son sujet. Même le conteur québécois, Simon Gauthier, lui rend hommage dans son spectacle très touchant : Le vagabond céleste.
C’est le cœur rempli de fierté que j’ai reçu, pour la route et en prêt, le bâton de Pierrot. Son bâton de parole, de marche et de sagesse. Celui qu’on lui a échangé il y a sept ans. Celui sur lequel je pourrai m’appuyer pour me donner de la force et du courage le long de mon parcours de marcheuse et de semeuse de contes. Vous le verrez durant nos spectacles. Il sera le témoin de nos aventures ainsi que le symbole fort de la passion qui nous habite et qui nous unit : celle du conte.
Merci Pierrot! Je te remettrai ton bâton au retour, compte-sur-moi. Il sera imprégné de notre fatigue, de la pluie et du beau temps, mais aussi de la réussite de ce projet audacieux
Note :
Pour en savoir plus sur Pierrot, visitez son site internet.

10-LE BÂTON DE LA STE-VIERGE

Quand j’arrive chez Raynald Boutin à La Tuque, et qu’il me remet un vieux bâton scout, depuis 30 ans dans sa cave, sculpté par son gars alors qu’il avait 13 ans, il y avait à l’intérieur du haut du bâton, une petite grotte avec une statue de la Ste-Vierge, la même qu’il y a 30 ans…

Et je marchai trois jours avec la Ste-Vierge. Je me rendais compte que son personnage était passé de réalité à raconte et de raconte à conte. Elle n’était plus qu’un conte qui vacillait sur son trône de coup de bâton en coup de bâton. Elle tomba du bâton plusieurs fois, je la reposai.

Plus j’avançais avec, plus j’étais mal à l’aise… Je me rappelai de ce raconte du Frère André vécu personnellement à l’oratoire St-Joseph.

J’avais passé plus d’un an à lire des livres de théologie, à assister de 3 à 7 messes par jour juste pour mesurer la distance phénoménologique et culturelle entre mon enfance et ma vieillesse.

La caféteria de l’oratoire St-Joseph était mon bureau. J’y écrivais des chansons avec ma guitare.. Durant plus de 2 mois, un homme d’une quarantaine d’années, chauve habita la même table devant son portable.

Un après-midi, il traverse diagonalement, se rend à ma place et me dit: j’en peux plus de souffrir… Je lui dis, viens je t’emmène au tombeau du frère André, tu vas déposer tes mains et tu vas lui dire à haute voix ce que tu voudrais qu’il fasse pour toi:)))

Et l’homme de dire… frère André, j’ai perdu ma femme, mes enfants, mon emploi, je vis dans une petite chambre minable à Verdun, je me suis fait une blonde mais je suis aussi à la veille de la perdre… Frère André, je suis incapable de vivre seul, donnes-moi une femme et fais que je sois certain que c’est toi qui me l’envoie:)))

Et moi de lui dire… fais attention à ce que tu demandes… le frère André est réputé pour être très vite et tu risques d’être pogné avec la femme:)))

Le soir, une voix à l’intérieur de moi-même me dit qu’il y a urgence à l’oratoire de de m’y rendre immédiatement… je prend le petit autobus… arrivé en haut.. je croise l’homme qui me dit… Ca adonne bien que je te vois, je m’en vais me tuer…..

Tu vas faire ça comment que je lui dis… Je m’en vais me jeter en bas du métro. Ca parait que tu viens pas de Montréal que je lui dis… ici tout le monde sait que c’est le meilleur moyen pour rester infirme toute ta vie…

Je l’emmenai avec moi au petit bar sur la rue St-Denis, empruntai une guitare et la petite scène, je lui chantai trois ou quatre de mes chansons pour le détendre…

Au retour je lui dis… rentre chez toi et le frère André va prendre soin de toi cette nuit…

Le lendemain matin 7 heures, j’arrive à la cafeteria… voila que mon homme me sourit à pleines dents devant son portable. Et il me raconte… Cette nuit, j’ai chatté et une fille a qui j’avais parlé il y a plus d’un an m’a écouté et m’a répondu ceci… C’est normal que tout s’écroule dans ta vie, ça fait un an que je t’attend… Et il me montre la photo de la fille… Une vraie belle fille, à couper le souffle.

Je dis au gars viens avec moi dans la salle de bain… Regarde-toi dans le miroir… C’est impossible qu’un gars laid comme toi ait séduit une si belle fille… Viens on va aller sur le tombeau du Frère André et tu vas déposer tes mains sur le tombeau en lui demandant la grâce qu’elle reste aveuglée par son amour pour toi et qu’elle en se réveille pas…

Ce qui fut fait ainsi et le gars est parti la rejoindre à Québec, je ne l’ai jamais revu…

Et moi de dire à la Ste-Vierge sur mon bâton… c’est-tu vraiment le frère André qui a fait ça? tu trouves pas que mon histoire du frere André qui m’est réellement arrivée ressemble à un conte urbain… Et même toi sur mon bâton, je suis incapable de te voir autrement qu’un conte urbain.

C’est ainsi que je déposai la Ste-Vierge dans la forêt, et que je suis maintenant hanté par une grotte ou son souvenir est infiniment plus intense que sa présence.

Qu’est-ce qu’un conte? c’est un trou dans le bâton de la réalité…

Voilà la raison pour laquelle j’ai pensé que mon bâton de vagabond-raconteur pouvait humblement symboliser la marche des semeurs de contes par le côt&eacut

(SUITE)

Qu’est-ce qu’un conte? c’est un trou dans le bâton de la réalité…

Voilà la raison pour laquelle j’ai pensé que mon bâton de vagabond-raconteur pouvait humblement symboliser la marche des semeurs de contes par le côté sacré d’un espace à conter imprévu.

Je pensai, par ce geste, parrainer une jeune conteuse, Geneviève Falaise, comme le ferait tout grand-père de la beauté du monde car le conte, c’est de se faire le frère André ou la Ste-Vierge de tous ceux et celles qui ont soif d’espérance de magie dans leur vie.

Pierrot

ps. c’est ce conte urbain qu’après ma mort on racontera en montrant le bâton d’un personnage assez flyé pour s’être pris pour un archétype:)))))))))))

Pierrot
vagabond

PRENDRE SOIN DU RÊVE D’UNE AUTRE PERSONNE SANS INTÉRET PERSONNEL CACHÉ… C’EST EXPLORER LE RIEN PAR LA DANSE EUMÉTRIQUE QU’ON OFFRE À L’AUTRE COMME K-ADEAU ISSU DU PLUS HUMBLE DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR

Le temps que j’ai passé chez Chantal Poissant, l’ermite de St-Félix d’Otis en fut un de méditation et de contemplation. C’était assez fabuleux d’assister à la danse eumétrique entre Papa Lama et maman Lama… et bébé Lama…. Quand Papa Lama mu par ses pulsions s’approchait de trop près de maman Lama…. Maman Lama lui crachait dans la face… Et quand Papa Lama s’éloignait trop de maman lama, maman Lama gémissait…. Il fallait donc que Papa Lama soit à juste distance de maman Lama pour qu’elle se sente en sécurité et prendre soin de bébé Lama…. Et la nuit… il arrivait que Papa Lama, maman Lama tourne autour de bébé Lama qui explorait la vie… C’était enchanteur…

Et durant mon vagabondage, j’ai aussi saisi ce qui m’apparaîssait le secret des couples heureux….  Par exemple… le Monsieur avait un atelier ou il faisait des raquettes…. la madame… sa cuisine…. ou elle pouvait inventer des mets… Parfois le monsieur rentrait prendre un liquide pour parler un peu à Madame… parfois la madame apportait des muffins chauds ç Monsieur dans son atelier. Cette danse eumétrique  ritualisée entre présence et absence me semblait tellement appropriée….

Je me rends compte de l’importance d’avoir un rapport eumétrique avec le rien…. Le rien est dans son atelier… Il signe le réel… je suis dans ma cuisine eutopique… je lui apporte le respect de la vie… le dialogue entre le rien et la vie personnelle oeuvre d’art.… c’est cela la poésie… du moins pour moi.

Pierrot vagabond

 

QU’EST-CE QUE LE PARI DU RIEN POUR LE VAGABOND CÉLESTE ?

Lorsque la métaphysicien-sociologue doctorante Gaelle Étémé au cours d’une de nos marches philosophiques a inventé l’étiquette… LE  PARI DU RIEN…. J’en ai tout de suite saisi qu’elle avait en une seule expression décrit ma vie….

Je dois dire que j’en ai été bouleversé …. Combien de fois mes deux hobos de La Tuque ont sauté avec moi en bas du train de la k-ondition humaine.

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Le pari du rien fut ma vie , je crois. Comme s’il fallait constamment inventer l’impossible… dans le sens ou se faire tellement petit , tellement infime, tellement intime que le rien lui-même parte à ma recherche…. et ne me trouve point….

Je rêvais de traverser cette vie sans aucune dépendance de quelque nature que ce soit… pour que les débris de la mémoire du k-oeur descendre la rivière lumineuse de mon âme d’artiste …. tout n’était que poésie…. et je refusais de descendre en bas de la poésie du rien… Car le rien est poésie je crois…. de là LE PARI POÉTIQUE que constitue le risque de partir à la rencontre du rien….

Je fus le premier d’une famille de 10 enfants… Je fus l’enfant de l’amour, béni, aimé …. comme ma mère était belle… et comme mon père en était amoureux… On habitait une toute petite maison sur la rue Gouin, en face du lac St-Louis… mon père travaillait chez H.R.Hillier le jour, comme vendeur et le soir , du jeudi au dimanche jouait de la trompette à l’hôtel royal avec son orchestre…

Comme ma mère était seule… elle gardait éveillé avec elle…. et comme sa grande amie Rose venait passer la soirée avec elle… j’avais le droit d’écouter la télévision en noir et blanc… C’est là que très tôt j’ai eu accès aux conférences d’Henri Guillemin… puis tout de suite après ciné-club…

J’ai souvenir de deux films… le festin de campagne de Renoir et l’ange bleu de Marlene Dietriech….

Puis ma mère me couchait en haut dans ma chambre… Mon père arrivait vers 3 heures du matin…. et parfois… j’allais me coller l’oreille sur le plancher pour entendre leur conversation…

Comme je fus heureux… j’ai vraiment une enfance heureuse… Mon père était tellement amoureux d ema mère que je me suis senti très tôt libre… et encore plus quand ma sœur Lison est née… puis mon frère Gilles, puis mon  frère Claude… Ma mère avait tellement de travail que je me retrouvai libre…. silencieusement libre… J’allais me cacher pour lire….

On aurait dit que je vivais un rêve…. Je me levais avant les autres… Ma mère m’a souvent dit que je vivais comme si je n’avais besoin de personne… et Denis mon partenaire de scène me disait lui aussi que je ne pouvais comprendre les autres parce que j’avais tout reçu de la vie…

EGO SUM PAUPER …. Je suis  pauvre

NIHIL HABEO  ….. Je n’ai rien

ET NIHIL DABO … je ne demande rien

Effectivement… je crois que ma mère et Denis avaient raison… Je crois que j’avais reçu LE CADEAU DU RIEN…. Je me disais… qu’importe ce que sera ma vie… Il me sera impossible d’être malheureux… Je ne serai que joie intérieure…. parce que je ne suis rien… que je n’ai besoin de rien et que je demande rien….

J’avais les yeux du rien… je crois…. des yeux qui voient l’abondance là ou personne ne la voit… et j’en étais bouleversé…. On aurait dit qu’il m’était impossible de ne pas être libre et heureux…

Je me rappelle la journée de mon premier mariage… j’avais passé la nuit avec la dame en rouge (une de mes chansons) et le lendemain je me dirigeai vers l’église… j’avais dit à ma belle-famille qui organisait tout que je passerais me marier entre deux spectacles…. Comme j’ai été malheureux ce jour-là.

On aurait dit que j’étais pas fait pour l’encabanement… Je me rappelle… Dans ce temps-là. dans l’église catholique, il fallait suivre u  cours de préparation au mariage pour  pouvoir avoir le droit de se marier à l’église…. J’avais pris le curé à part… et je lui avais dit… moi je suis philosophe et je n’ai pas l’intention de suivre tes cours, d’autant plus que je ne suis pas croyant… et lui de me répondre,,, Mais moi, dans ces conditions, je ne puis de marier… et moi de lui dire… Si je trouve un prêtre… (car je voulais faire plaisir à mon père) tu me passes-tu ton église… et lui de me dire… oui… J’ai appelé le prêtre qui vivait avec ma tante Rose sa servante au presbytère… qui lui a fait le mariage…

Rendu à l’autel… j’ai failli dire non… je me suis reviré de bord… j’ai  vu mon père… puis je me suis dit… je me suis dit… pourquoi le décevoir …. bon ce n’est qu’un mauvais moment a passer… je repars en tournée….

Et je repartis en tournée…. perdis la bague de marié dans l’eau du lac de Val d’or… La poésie n’était pas au rendez-vous… J’étais jeune… je ne connais pas grand chose… sauf  sauter du train de la k-ondition humaine avec mes deux hobos…

J’ÉTAIS FIANCÉ À LA POÉSIE … ET JE NE LE SAVAIS PAS….

La poésie…. la vie a passé… je n’ai aucun  bien matériel… deux paires de jeans, 2 chemises noires, une bleue… une paire de sandales…. un petit manteau… mais la poésie … elle … la poésie…. fait en sorte que j’écris ce blogue pour ne pas imploser comme une abeille qui aurait cueilli trop de miel….

LE MIEL DU RIEN….

qu’est-ce que le rien?

LE RIEN… C’EST LE MIEL DE LA VIE….

 

 

 

JE VOIS DE PLUS EN PLUS LA PUISSANCE QUE POSSÈDE NOTRE DUO, MICHEL LE CONCIERGE ET MOI… EN ENCHAÎNANT DES SÉQUENCES OU EN PREMIER J’EXPRIME PAR MES FEUILLES UNE CHANSON FAITE D’ERRANCE POÉTIQUE POUR QU’ENSUITE… MICHEL PAR SON ÉTONNANTE CAPACITÉ À TRAVERSER UNIVERSELLEMENT LA CONDITION HUMAINE BOULEVERSE ET RÉPARE À LA FOIS L’ÂME DES HUMAINS ….

Historique
Rêveur Équitable
Historique

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Photo Michel Woodard
Le Disque Compact
Le Disque Compact
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Mon ami Pierrot, Le dernier homme libre – Accueil | Facebook
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Ce matin, à notre conseil d’administration de la créativité, je disais à Michel à quel point notre performance à Brébeuf ou j’entre sur scène avec DANS LA BEAUTÉ DU MONDE… et lui suit avec JE TE DEMANDE PARDON… continue de m’inspirer.

MICHEL A ÉCRIT UN AUTRE CHEF D’OEUVRE…

HEY BROTHER

J’aimerais chanter juste avant lui ma

CHANSON DU PÈRE A MICHEL

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CHANSON DU PÈRE À MICHEL

4 février 2009 – 23 h 49 min

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COUPLET 1

quand t’as l’corps comme l’écorce d’un arbre

les mains propres comme des feuilles d’automne

les yeux rougis par des rides en gouttes de pluie

c’est que l’bon dieu t’as accordé un sursis

COUPLET 2

un sursis pour dire à ma femme j’rêve d’acheter deux chaises berçantes

deux bonnes couvertes une chandelle du thé de menthe

pour rapiécer les bouts d’passé qui nous manquent

COUPLET 3

à soir j’ferme la télévision j’ai la coupe Stanley à maison

87 ans cette année j’ai l’goût d’parler

j’veux profiter d’la rémission qui m’est donnée

COUPLET4

C’est sur mon p’tit lit d’hôpital que j’ai hurlé quand j’ai eu mal

que j’ai crié Dore Dore sors moé de d’là

j’ai eu peur de mourir sans toé ma femme à moé

COUPLET 5

toute ma vie j’ai dit à mes chums

qu’ma femme avait marié un bum

à soir dans chaise berçante ton bum veut s’confesser

y veut pus qu’tu t’sentes mal aimée mal aimée

COUPLET 6

quand t’as l’corps comme l’écorce d’un arbre

les mains propres comme des feuilles d’automne

les yeux rougis par des rides en gouttes de pluie

c’est que l’bon dieu m’a accordé un sursis

pour dire a ma femme merci

Pierrot vagabond céleste

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LA TUQUE, LA RUE GOUIN

LA TUQUE LA RUE GOUIN

Au coeur de l’Autre bord du lac – 1943

Au coeur de l'Autre bord du lac - 1943
Source: BAnQ – détail d’une carte postale 1943 – numérisation Gaston Gravel

dimanche 24 juin 2018

RALT-TV

Claude Rochette était dans ma classe en 4e année.  On “voyageait” ensemble pour aller à l’école: une distance de 1,5 km entre l’Autre bord du lac et le collège Saint-Zéphirin, quatre fois par jour.  On avait donc du temps pour niaiser en masse.
En 1961, la classe de Martha Daneault
au collège Saint-Zéphirin


On va avoir un poste de télévision !
Comment ça un poste de télévision ?
Un poste de télévision, avec des caméras, un vrai poste de télévision comme à la TV.
Où ça ?
Chez-nous !

Je me disais que ça ne se pouvait pas.  Un poste de télévision chez les Rochette ?  En passant Le Nouvelliste, je voyais bien qu’il se préparait quelque chose au deuxième étage de la maison de Roger Rochette sur la rue Gouin, mais un poste de télévision…

Claude Rochette se rappelle:

“Mon père était vendeur chez Hillier (un magasin de vêtements), il animait à la radio CFLM, il était chef d’orchestre, organisateur et dirigeait le journal L’Éclair, un hebdomadaire qu’il avait fondé, et la fameuse station de télé qui opérait au 2e étage du 348 rue Gouin.  En 1963, mon père est hospitalisé plusieurs semaines pour épuisement professionnel. Mon frère Pierre et moi avons dû prendre la relève et agir à titre de caméramen, régisseur et metteur en onde. On avait même la charge de voir à ce que la machine à liqueurs ne manque de rien.”

Source:  Pierre Cantin, LTGLE

Chez-nous, quand on ouvrait notre belle TV Dumont et qu’on tournait la roulette des postes sur le 9, on entendait la voix de Claude Landré qui disait: «Neuf, neuf, neuf, tout est neuf au 9. Ne soyons pas vieux-jeu, optons pour du neuf en regardant RALT-TV, canal 9, La Tuque».


Claude Landré, Réjean Michaud, Marie-Marthe Rivard
source:  Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
Claude Landré et Marie-Marthe Rivard
source:  Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
Marie-Marthe Rivard
source:  Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
C’était bien beau un poste de télévision dans notre quartier mais quand le chapelet en famille a été mis à l’horaire, les soirs de la semaine à 07:00 et que mon père s’est mis dans la tête que c’était une bonne idée de se mettre à genoux dans le salon devant la TV avec pepére, là on trouvait ça moins drôle!  Au beau milieu de la partie de “bride” chez Desroches, fallait tout lâcher pour quelques dizaines de “Je vous salue Marie”… bon, ça n’a pas durer… ma mère s’en est mêlée et pepére est resté tout seul dans le salon…
L’abbé Gilles Poisson dans le studio de RALT-TV
source:  Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
Le poste de régie avec Claude Landré et Réjean Michaud
source:  Claude Rochette, provenance des photos: Claude Landré
La dernière fois que j’ai vu Claude Rochette, c’était au printemps ’67. Nous étions partis de La Tuque pour Montréal vers 5 heures du matin en autobus avec un groupe de l’école Champagnat. Nous allions visiter l’Expo ’67. Ce fut ma dernière sortie avec mon copain de l’Autre bord du Lac. Quelques mois plus tard, si ma mémoire est bonne, la famille Rochette a déménagé à Mont-Carmel où CKTM-TV avait ses studios.
1975, CKTM-TV 13 Mont-Carmel
Voici quatre réalisateurs: Gilles Barbeau, André Houde, Roger Rochette et Roland Fafard
Photo déjà publiée sur Trois-Rivières illustrée par Roland Fafard
Puis un jour, à l’Expo de Trois-Rivières, appuyé sur la clôture protégeant un caroussel pour les enfants, alors que je faisais de grands signes de la main à notre fille Annie-Claude qui devait avoir 3 ou 4 ans, je vis sur ma droite un autre papa qui faisait la même chose que moi.  Quand Annie-Claude passait devant nous, je lui criais “Annie-Claude ! C’est beau Annie-Claude !” et là, le père à côté de moi me dit:  “Vous connaissez ma fille?”  Non, non, je fais signe à ma fille, la petite rousse là-bas.    Et il me répond, non, non, la petite rousse, c’est la mienne !  Et du coup, je le regarde dans les yeux et je lui dit:  “Claude… Claude Rochette…”  Nous étions tous les deux, sur le bord d’une clôture, à faire des “bye-bye” à nos deux filles, portant le même prénom, Annie-Claude, rousses toutes les deux et nées la même année.

MA DÉVOTION À LA POÉSIE DE VIVRE FUT SANS CONCESSION TOUT AU LONG DE MA VIE SUR TERRE…. ET C’EST PEUT-ÊTRE CELA …. LE PARI DU RIEN…. EN TOUT CAS POUR MOI… DÈS QUE LA POÉSIE DE VIVRE SE RETIRE DE MA VIE… JE CONVOQUE LES DEUX HOBOS DE MON ENFANCE …. JE MONTE AVEC EUX SUR LES DESSUS DU TRAIN DE LA K-ONDITION HUMAINE… ET ENSEMBLE… NOUS SAUTONS DU TRAIN…. NON PAS DANS LE VIDE… MAIS DANS LE RIEN DU VIDE…. LÀ OU LE RÊVE BIG BANG NE FAIT PAS PARTIE DU RÉEL… MAIS LE SIGNE POUR CEUX OU CELLES QUI ONT LE K-OURAGE DE TOUT ABANDONNER…. LÀ OU LA BEAUTÉ DU MONDE SE FAIT HUMANITÉ OEUVRE D’ART

CHER RICHARD GAMACHE
POÈTE

Faites connaissance avec Richard Gamache

Arts de la scène – Conte

Présentation

“Qui suis-je ? Artiste. Poète, auteur-compositeur, palabriste, écrivain publique, producteur … J’ai jeté tant de bouteilles à la mer que si elles me revenaient toutes je pourrais en faire un radeau et enfin la traverser.”

Maire de Norbertville de 2005 à 2009, récipiendaire en 2010 du prix Georges-D’Or remis par la Société Saint-Jean-Baptiste Centre du Québec pour mon implication dans la promotion et la défense de la langue française, j’ai écris plus de cent chansons et quelques plaquettes de poèmes et n’en finirai jamais de me faire entendre partout où je le pourrai.

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Très cher Richard….
Quand je suis arrivé chez mademoiselle Marie à Victoriaville, dès la première journée, je me dirigeai vers la bibliothèque du cegep… à deux rues seulement à pieds…de la maison de Mademoiselle Marie….
Et là soudain… j’accompagnai l’écriture de Monsieur 2.7k? de lectures vagabondes…. et cela du matin au soir… Et c’est le soir que tu venais faire le ménage de la bibliothèque à la fermeture … Je t’y croisai… et c’est là que j,appris que tu était poète.
Et rapidement, j’obtins le droit de trainer dans la bibliothèque après la fermeture pendant que tu y faisais le ménage…. J’avais d’ailleurs demandé d’y dormir avec mon sac de couchage… ce qui me fut refusé sous prétexte que les assurances ne le permettraient pas…
https://www.youtube.com/watch?v=af-Y3ZqYy8w
J’avais accès quotidiennement à un vrai poète….et pourtant… je sentais que toi et moi habitions la rivière du temps différemment … toi Richard… tu étais un poète bien ancré sur le territoire de ton village, St-Norbert, dont tu es devenu maire d’ailleurs après mon départ…  Tu avais même eu l’audace d’ouvrir une aire en plein air en arrière de ta maison que tu avais nommée LA GAMACHERIE… et tu y présentais une série de spectacles… de chanteurs-chanteuses ou poètes qui venaient dormir chez toi… Je t’admirais beaucoup pour ton assiduité à servir ta communauté par ton enthousiasme.
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Les contes et légendes de retour à La Gamacherie

Yanick Poisson
La Tribune
Fort du succès obtenu l’an dernier, le propriétaire de La Gamacherie de Norbertville, Richard Gamache, a annoncé le retour de son Festival de contes et légendes «La parole est aux actes» pour une deuxième fois du 20 au 22 juin.
L’artiste multidisciplinaire n’a pu que se réjouir des résultats obtenus l’an dernier par le remplacement de sa traditionnelle saison de spectacles par un événement ponctuel de quelques jours.
«C’est une excellente décision qu’on a prise. Nous recevons presque autant d’artistes qu’au cours de la douzaine de semaines de programmation que nous avions avant. Nous sommes toutefois plus ciblés dans le domaine des contes, et les gens semblent apprécier», a indiqué le promoteur.
L’engouement des gens pour le Festival de contes s’est traduit en trois salles combles successives, ce qui a permis à La Gamacherie de renflouer un bas de laine qui semblait s’être troué au tournant de la décennie.
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De mon côté… nuit et jour comme  jour et nuit… je tentais de saisir l’inassouvi perpétuel en moi… et cela par le vagabondage des livres de la bibliothèque de Victoriaville… et cela dans tous les domaines de la k-onnaissance…
2 ans comme cela…. à vivre une vie de poête… sans le sous… en invité chez Mademoiselle Marie qui ne me demandait que de passer la balayeuse dans le salon, de couper des légumes et le soir, aprèes sa journée d’enseignement en mathématiques, de lui raconter mes lectures avant que nous retrouvions chacun nos chambres…
Je dois rendre ici hommage à Mademoiselle Marie qui ne m’a jamais demandé rien d’autre que d’être poète… et cela durant 2 ans… Grâce à Mademoiselle Marie… je pus vagabonder la poésie d’un cegep en poète avant d’émigrer pour 4 ans à la librairie alternative de recyclo-livres sous l’accueil généreux du grand Gérard Cadieux, pour y dormir sur une table et y faire avec Gérard des recherches sur le wow… qui me conduisit finalement à la notion de pays oeuvre d’art à partir de Franck Scott…..
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Toi Richard, tu faisais oeuvre… et moi… après la fermeture de la bibliotheque… pendant que tu faisais le ménage… il m’arrivait de hurler le poingt dans les airs…. en me tenant loin des cameras qui n’avaien t pas de système de son…. et de crier… MAIS TABERNACLE… RIEN DE CE QUE JE LIS NE ME NOURRIT…. MAIS QU’EST-CE QUE JE CHERCHE DONC?….
Ca te faisait rire de bon k-oeur… Richard… car, toi… on aurait dit que tu avais été configuré pour honoré ton village par ton talent et par ta poésie… Mais moi, Richard, il me semblait que je venais de nulle part… et que je recherchais à habiter le nulle part….
Je rêvais de marcher la voie ferrée… partout à travers le Canada… Je ne rêvais pas de faire oeuvre…. ni de me retrouvé sous forme de livre dans une bibliothèque…. J’écrivais Monsieur 2.7k? mais en même temps… je m’apercevais bien que le personnage de la lettre K, avec 2 bras 2 jambes cherchait à sortir de la k-ondition humaine… à fuir… et chaque fois que j’avais réussi une fuite.,… il me fallait fuir de nouveau… de femme en femme… de village en village…. de ville en ville… MAIS FUIR QUOI? ET POURQUOI?
Je te racontais cela… et tu me disais.,.. oui mais il y a des gens qui sacrifient le quotidien pour que tu puisses être libre…. Il est vrai que je refusais de travailler pour gagner ma vie… comme toi tu avais décidé de tenir le coup comme concierge jusqu’à ta retraite pour devenir enfin poète è plein temps…
Moi je refusais cela… Je n’avais jamais travaillé et sois certain que je ne travaillerais jamais…. j’avais  horreur de l’esclavage salarial… même si c’est pour la bonne raison… et j’en ai toujours horreur d’ailleurs… POUR MOI, LA RETRAITE, ÇA COMMENCE À LA NAISSANCE….
Et un beau matin, je me suis enfui dans la cave de Recyclo-livres… cela a duré 4 ans,… On s’est perdu de vue…. tu passais de temps en temps à la librairie…. puis j’ai vagabondé le pays…. puis la connaissance universitaire… puis l’amitié oeuvre d’art.…. EN REFAISANT PERPÉTUELLEMENT LE PARI DU RIEN….
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Ce matin…. j’ai ta belle chanson Bon anniversaire en mémoire, puis l’autre. VA DIRE À MA MÈRE QUE LE POÈTE EST MORT…
Tout cela pour te dire… merci…d’avoir été là pendant que je me cherchais
Pierrot vagabond