LE VÉRITABLE ENJEU DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS DE «MICHEL LE CONCIERGE» PAR SON CARNET DU CONCIERGE EST DE COMPRENDRE L’HOMME ORDINAIRE DONT TOUTES LES IDENTITÉS ONT ÉTÉ ANÉANTIES PAR …. LE FAIT QU’ON L’A FANTOMATISÉ AUTANT QU’AXIOMATISÉ PAR LE BIAIS DES MICROS-OPPRESSIONS MULTIPLES, TRAITÉ EN TALENT GASPILLÉ COMME UTILISÉ POUR L’ÉTAT DANS SON IMPUISSANCE À SE CONCEVOIR COMME ERRANT POÉTIQUE AUTONOME… LE PHILOSOPHE GIORGIO ACAMBEN PORTE EN SES ENQUÊTES PARADIGMATIQUES GÉNÉALOGIQUES SUR LES MATRICES DE L,ESPACE POLITIQUE DANS LEQUEL NOUS VIVONS LES MÊMES PRÉOCCUPATIONS…

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Giorgio Agamben

Naissance

22 avril 1942 (77 ans)
À Rome
Drapeau de l’Italie Italie
Histoire des concepts Biopolitique
Influencé par
Hannah Arendt, Walter Benjamin, Émile Benveniste, Michel Foucault, Heidegger, Carl Schmitt, Aby Warburg, Yan Thomas, Guy Debord, Gilles Deleuze
A influencé

Tiqqun

Distinctions
Prix européen de l’essai Charles-Veillon (2006)
Prix Albertus-Magnus (2007)
Prix Leopold-Lucas (d) (2013)Voir et modifier les données sur Wikidata

Giorgio Agamben (né le 22 avril 1942 à Rome) est un philosophe italien, spécialiste de la pensée de Walter Benjamin, de Heidegger, de Carl Schmitt et d’Aby Warburg ; il est particulièrement tourné vers l’histoire des concepts, surtout en philosophie médiévale et dans l’étude généalogique des catégories du droit et de la théologie. La notion de biopolitique, empruntée à Foucault, est au cœur de nombre de ses ouvrages.
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Giorgio Agamben développe une philosophie politique, amorcée dans sa trilogie Homo Sacer. Il examine la notion d’« état d’exception », la question du droit et du dépassement du droit par le souverain en commentant la controverse Carl Schmitt-Walter Benjamin à ce sujet (Homo Sacer. I, Le pouvoir souverain et la vie nue). Il défend l’idée que l’état d’exception tend à devenir indiscernable de la situation « normale », reprenant celle-ci des Thèses sur la philosophie de l’histoire de Benjamin. De Michel Foucault, il reprend le thème de la biopolitique développé dans le tome I de l’Histoire de la sexualité, soit l’ambition, qui est celle du pouvoir contemporain, d’intervenir jusque dans la vie biologique des individus (dans le sens même de zoé, ou « vie nue ») et de gérer les citoyens comme de simples vivants. Ce faisant il établit une ligne de continuité entre la conception de la politique des nazis et celle de l’Occident contemporain, notamment dans Moyens sans fins, où il analyse le camp comme « l’espace biopolitique le plus absolu », dans la mesure où l’homme y essaie de réduire l’homme à une pure « vie nue ». Les interrogations sur le nazisme sont au cœur de ses préoccupations, et l’ont aussi conduit à questionner la notion de témoignage en problématisant celle-ci, après les travaux de J.-F. Lyotard, à la lumière du débat soulevé par l’émergence du négationnisme (Homo sacer. III, Ce qui reste d’Auschwitz : l’archive et le témoin).

La Nymphe et le Berger, tableau du Titien commenté dans L’Ouvert. De l’homme à l’animal.
Dans L’Ouvert : de l’homme à l’animal (2002), il enquête sur ce qu’il appelle le « dispositif anthropogénique » constituant l’humanité de l’homme par différence avec l’animal, cette frontière passant au sein de l’homme lui-même via la distinction aristotélicienne entre « vie végétative », « vie animale » et « vie contemplative ». Commentant tour à tour Kojève, Bataille, Guillaume de Paris, Thomas d’Aquin, von Uexküll, Heidegger, Walter Benjamin, le gnostique Basilide et Titien, il s’interroge ainsi sur la constitution de ce dispositif et son avenir à l’âge de la biopolitique.

Cette lecture de Foucault, à la lumière de Schmitt et de Heidegger, ainsi que son insistance à s’attacher au thème de la « vie nue » (zoé, par contraste avec bios (βίος)), ont donné lieu à de très vifs débats avec les foucaldiens, et plus généralement avec tous ceux qui appréhendent le thème de la biopolitique de manière politique, pour lesquels G. Agamben renaturalise le politique tout en en faisant une instance du négatif ou, au mieux, un « reste » [réf. nécessaire]4.