Vocabulaire technique et analytique de l’épistémologie Robert Nadeau OBJET DE LA PHYSIQUE SELON GALILÉE P.453 Galilée (1564-1642) croyait fermement que «le livre de la nature» est écrit DANS LE LANGAGE DES MATHÉMATIQUES (v. pythagorisme). Aussi entendait-il restraindre la physique à des assertions concernant LES QUALITÉS PRIMAIRES des choses matérielles, tels leur forme, leur grosseur, leur poids, leur nombre, leur position, ou «leur qualité de mouvement». Pour lui, en effet, les qualités primaires d’un objet matériel quelconque sont susceptibles DES VARIATIONS QUANTITATIVES MESURABLES sur une échelle donnée, tandis que les QUALITÉS SECONDAIRES , TELS LA COULEUR, L’ODEUR, LE GOÛT ET LE SON, n’existent que DANS L’ESPRIT DU SUJET qui perçoit l’objet en question. En limitant l’objet de la physique aux qualités primaires et à leurs relations, Galilée se trouvait à EXCLURE LES EXPLICATIONS TÉLÉOLOGIQUES du domaine de cette science et à rejeter de la sorte les interprétations aristotéliciennes selon lesquelles… LES CHOSES MATÉRIELLES SUIVENT UN MOUVEMENT NATUREL AFIN DE RETROUVER UNE PLACE NATURELLE…. sur you tube Michel le concierge
Monthly Archives: February 2019
LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, «WOW-T=2.7K?», LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART ET LE RAPPORT IMAGINATIF-SYMBOLIQUE ENTRE RICOEUR ET MACRON
Emmanuel Macron et les gilets jaunes: entre idéologie et utopie
LE DEVOIR DE PHILO
excellent texte
Simon Castonguay
L’auteur est professeur de littérature au cégep du Vieux Montréal et docteur en philosophie des universités Laval et Paris-Est
————————
Deux fois par mois, Le Devoir lance à des passionnés de philosophie et d’histoire des idées le défi de décrypter une question d’actualité à partir des thèses d’un penseur marquant.
Emmanuel Macron a fréquemment rappelé son admiration pour le philosophe Paul Ricoeur, dont il fut brièvement l’assistant éditorial. Si rien dans le programme de l’ex-banquier ne rappelle l’oeuvre du penseur, les supposés rapprochements rapportés entre Ricoeur et le président ont fait grand bruit. Les défenseurs et les détracteurs de sa philosophie ont cherché à déceler ce qui du premier pouvait bien se retrouver chez le second. Cette polémique est inutile. Un tel rapprochement devrait plutôt souligner ce que la crise actuelle donne à penser.
Pour Ricoeur, le monde dans lequel nous vivons est humain parce qu’il est avant tout symbolique : l’existence et le temps vécu ne sont compréhensibles qu’à travers des médiations (signes, récits, oeuvres) toujours fragiles et imparfaites, constamment susceptibles d’être interprétées. Sa pensée se veut ainsi l’exploration des puissances de l’imaginaire. L’imagination telle qu’il la conçoit permet de décrire, d’interpréter et de reconfigurer le monde autrement. C’est par l’imagination que citoyens comme politiciens peuvent inventer des solutions. Si l’unité de l’oeuvre de Ricoeur se situe dans le problème de l’imagination, que pourrait en retenir Macron ?
L’imaginaire social prend deux formesqui se répondent de manière conflictuelle : l’idéologie et l’utopie. C’est d’abord l’aspect « pathologique » des deux phénomènes qui semble évident, particulièrement dans le présent conflit : alors que l’idéologie apparaît comme un processus de distorsions et de dissimulations par lequel une classe dominante légitime son usage du pouvoir, l’utopie serait une sorte de fuite qui ne se soucie pas des conditions nécessaires à la réalisation du changement social. Cela dit, l’imagination n’est pas qu’une déformation de la réalité : elle possède une fonction à la fois intégrante et subversive.
L’idéologie
Le jeune Marx définissait l’idéologie comme une image inversée et renversée de la réalité. Il y a, rappelait-il, ce que les hommes font (praxis) et ce qui vient masquer ou falsifier cette action par la représentation imaginaire (idéologie). La première tâche d’une pensée révolutionnaire est d’éclairer le rapport entre représentation et réalité. Ricoeur soutient que cet éclairage peut provenir d’une interprétation du politique où l’exercice de l’imagination est toujours déjà intimement lié à l’agir humain, thèse selon laquelle l’imagination élargit notre compétence à être affecté par l’histoire. Or, Macron écoute-t-il ce que le peuple lui dit ? Peut-il être touché par les délibérations publiques et le « grand débat national » au point de revoir son programme politique ?
Alors que Macron s’est fait élire sur cette idée qu’il oeuvrait uniquement par pragmatisme, plus soucieux d’efficacité que de partisanerie, Ricoeur rappellerait que ce manque d’idéologie dissimule en réalité une posture néolibérale et individualiste. En exemple, pour Macron, le chômage relèverait davantage d’un problème individuel (le citoyen ne convertit pas ses chances) que d’un épiphénomène lié à la mondialisation (manque de répartition des richesses, délocalisation, etc.). Son idéologie repose donc sur la récupération d’une image essentielle aux temps modernes : celle du self-made man entrepreneur. La contestation provenant surtout des milieux ruraux et périurbains, il est clair qu’une « majorité silencieuse » ne se reconnaît plus dans cette image de l’élite urbaine qui a réussi.
En profitant d’une confusion sans cesse réitérée entre progrès collectif et émancipation du sujet, non seulement la (non-)idéologie macronienne dissimule et tord un intérêt individualiste où l’État se dérobe à ses responsabilités, mais elle s’avère aussi justificatrice, particulièrement lorsque ses idées dominantes se font passer pour des nécessités économiques. La rhétorique politique conduit généralement les citoyens à croire en la nécessité d’intérêts supposément universels et collectifs, intérêts qui, en réalité, sont trop souvent particuliers et individuels ; ici, le problème est qu’une bonne frange de la population ne croit plus en cette prétendue nécessité.
Cette prétention à la légitimité devrait, pour être acceptée par le peuple, s’incarner dans un imaginaire des récits fondateurs. C’est ici que Macron faillit, car son récit en appelle davantage à une élite financière qu’à une collectivité qui s’érode. On retrouve alors la dernière fonction de l’idéologie selon Ricoeur, celle de l’intégration à la mémoire historique. Pour que les membres d’une communauté s’identifient à un récit collectif donnant consistance à leurs valeurs et à leurs choix, une réactualisation constante de l’événement fondateur est nécessaire : la réalisation, chaque samedi, des grèves remplace le discours désincarné des politiques et permet de consolider l’identité des révoltés, dont le gilet jaune demeure une métonymie très parlante.
Macron sera responsable s’il est conscient de la perversion possible de ce processus de légitimation, un processus qui n’est pas « mauvais » en soi. Si la fonction intégrante de l’idéologie permet au groupe de croire en son identité, c’est qu’elle est le liant de la collectivité, ce qui garantit sa cohérence. C’est son « identité narrative ». Ce n’est pas l’idéalisation d’une identité qui est néfaste ; c’est sa distorsion qui l’est. S’il est moindrement courageux, Macron saura voir les dangers qui relèvent de sa propre idéologie, l’expérience démocratique n’étant jamais exempte d’inégalités ou de violences, particulièrement dans ses heurts avec l’autorité et le pouvoir.
L’utopie
Ricoeur met en parallèle l’utopie et l’idéologie en rappelant que si l’idéologie permet de conserver le pouvoir ou de cimenter l’identité, l’utopie suspend le réel en le projetant dans le « nulle part ». Les deux expressions de l’imaginaire social seraient complémentaires tout en étant conflictuelles.
En proposant une société parallèle, l’utopie projette l’identité du social-historique vers un ailleurs qui est aussi un non-lieu. L’utopie se définit avant tout par sa fonction : contestation dece-qui-est et appel à un nouveau système, notamment, dans la crise actuelle, par le projet d’un référendum d’initiative citoyenne. De fait, le dispositif de démocratie directe souhaité est une réponse radicale au conservatisme de l’idéologie libérale. Dans sa remise en question du pouvoir, l’utopie vise donc des aspirations réelles, quoique draconiennes.
sur Google… Pierrot Rochette philosophe
LE CHAMP CONSTELLAIRE DE L’ALGORITHME SOCIAL «WOW-T=2,7K?» EUPORISE PAR LA FONDEMENT MULTIVERS DES QUALIS RELIÉ AUX QUATRE QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART L’APORIE MILLÉNAIRE ENTRE L’ESSENTIALISME PLATONICIEN-ARISTOTÉLICIEN ET LE NOMINALISME CONVENTIONNALISME ISSU DE LA DOCTRINE MÉDIÉVALE PAR LAQUELLE NE REPRÉSENTENT FINALEMENT QU’UNE CONVENTION DANS L’EMPLOI DES SIGNES…. DE LÀ LE FLOTTEMENT CONSTRUCTIVISTE DES ÉTIQUETTES FAISANT DES QUALIS DU MULTIVERS COMME CELLES DES VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART DES INTRICATIONS QUANTIQUES-COSMOLOGIQUES AUX PORTÉES INOUIES DE NON-TRICHERIE TÉLÉOLOGIQUE AU SENS D’ARISTOTE
J’ai passé la nuit à me laisser harnacher par le champ constellaire dans le sens de «notion» telle que l’archétectonise l’émistémologie contemporaine… la différence entre notion et concept faisant de la notion un très haut niveau de pensée abstraite.
J’intuitionne abductivement que sous l’indéterminisme et le scholastique de la physique quantique comme au-dessus de la théorie des cordes du cosmologique dansent en cercle elliptique de non-tricherie les qualis, essences nominalistes de l’énigme que cherche les mathématiciens dans les plis du 2.7k (le bruit de fond cosmologique du big bang.
Un rêve big-bang d’une vie personnelle oeuvre d’art qui s’accompagne de non-tricherie permet l’émergence d’une nouvelle sociologie quanticative (quantique selon mon partenaire de recherche Michel le concierge) aux portées mêmes, rhyzomes, métissages, viral-open-source d’une onde de synchroni-vie-té aux big bang d’un champ constellaire dont les dites personnes humaines flottent dans la douceur et la porosité d’errants poétiques comme des étiquettes archétypes hologrammiques (Madeleine la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond).
Les qualis mi essentialistes, mi-nominalistes émergent à la fois comme des ondes ou des corcuspucules au (-t) aussi déroutant que le sont les cris de Munch des enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre.
De là le constructiviste-conventionnaliste d’une telle créativité aussi émouvante que le big-bang qui architecture l’errance poétique se métamorphose soudain en luminosité d’une invention institutionnelle fragile… la nano-citoyenneté-planétaire…
La terre atteindra son état poétique…. celui du cantique des cantiques, des mystiques du 17eme siècle, delui des poètes du 19eme, la SOCIOLOGIE QUANTIQUE DEVENANT TELLE UNE FLEUR UNE SOCIOLOGIE CANTIQUE au service de la beauté du monde.
Un vagabond céleste, porte en ses pieds qui marchent la beauté du monde l’espérance d’une synchroni-vie-té à la hauteur d’une fleur qui danse dans le vent de l’être.
à suivre
DICTIONNAIRE DES OEUVRES LITTÉRAIRES DU QUEBEC… PIERRE ROCHETTE CHANTE LE VIEUX-MONTREAL
Accueil Collections Collections numérique Ouvrages de référence Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec
Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec
© Éditions Fides, 1980
JE T’ATTENDS AU CAFÉ SAINT-VINCENT
recueil de chansons de Pierre ROCHETTE
Paru en 1974, sous le titre Je t’attends au Café Saint- Vincent, revu, corrigé et paru en 1975 sous le tire Pierre Rochette chante le Vieux-Montréal, ce recueil de chansons demeure représentatif d’un type de culture à laquelle s’alliait la jeunesse urbaine. Au début des années soixante-dix, le chansonnier Rochette chante « le mal de vivre » qui hante les nuits du Vieux-Montréal. Les paroles des chansons sont accompagnées de commentaires lyriques qui dépeignent les avatars du métier
Si la chanson dessert parfois les grandes causes sociales, elle semble ici un moyen de s’exprimer avant tout: «C’est un acte de création né d’une inspiration qui te surprend car tout vient d’un besoin d’exprimer ce qui t’apparaît l’essentiel» («Devant son verre de bière»). Cette forme de poésie spontanée est manifestement influencée par le courant réaliste de la chanson française. La chanson y est provocante et crue : « bière, mescaline et je t’aime ° maladie vénérienne et migraine » (« le Tango de la mescaline »)
Rochette dresse l’inventaire des phénomènes (drogue, prostitution…) qui gravitent autour de lui, et rend un hommage à l’envie de liberté, cette hantise des inconditionnels du quartier. Les scènes, parfois dramatiques, qui sont décrites dans les chansons trouvent leur dénouement dans une solitude noire en quête d’identité : « Des lettresj’en écris pas souvent ° sauf quand chus ben pogné tout seul ° au restaurant »(« Dis-moi ce qui se passe à la maison »)
En 1974, le gouvernement du Québec dénombrait 1 787 créateurs de chansons. Il existait donc toute une industrie du spectacle où la chanson essentiellement québécoise était à l’honneur. Aussi Rochette témoigne-t-il de ces nombreux créateurs d’un genre populaire, et le Café Saint-Vincent qu’il évoque était l’une des salles très fréquentées de l’époque
Pauline Fortin
OEUVRES
JE T’ATTENDS AU CAFÉ SAINT-VINCENT
[Montréal], les Éditions du Go-Rébec, [1974], 55 p. Pierre Rochelle chante le Vieux-MMontréal, [M[Montréal], les Éditions du Coin, [1975], 56 p
ETUDES
[Anonyme] «Poésie d’ici» la Presse 16 novembre 1974, p. D-3
« le Café Saint-Vincent » le Livre canadien Janvier 1975
«Pierre Rochette sort du «Vieux», il sert du chant’soûl» le Journal de Montréal 10 juillet 1975, p. 21
« Lectures. Romans, contes et poésie. Pierre Rochette chante le Vieux-Montréal» le Journal de Montréal 29 novembre 1975, p. 18
Michel Lebel « Pierre Rochette, Je t’attends au Café Saint- Vincent » LAQ 1974, p. 140-141
Jacques Lemieux «Un excellent Pierre Rochette » le Devoir 23 novembre 1974, p. 16
Pierre LUC «Un livre pour vous, Pierre Rochette chante le Café Saint-Vincent » le Journal de Montréal 25 octobre 1974, p. 18
LE CAFÉ ST-VINCENT DU VIEUX-MONTRÉAL DE 1971 VIBRAIT À LA POÉSIE DE PAUL GOUIN QUI VIVAIT AU-DESSUS ET QUI DESCENDAIT EN ROBE DE CHAMBRE PAR LE PETIT ASCENSEUR DONNANT SUR LA DROITE DE LA PETITE SCÈNE POUR DIRE… «LES P’TITS GARS… JE NE VEUX PAS VOUS ENTENDRE CHANTER… JE VEUX ENTENDRE CHANTER NOTRE PEUPLE»… ET C’EST AINSI QUE NOS FOLKLORES DESCENDIRENT LES RIVIÈRES DE FAMILLES ASSEMBLÉES DANS DES DÉBUTS DE CE QUI DEVAIT DEVENIR ICONIQUE DE POÉSIE À L;A PORTE DE GARAGE OUVERTE SUR LA RUELLE DES PEINTRES… UN VILLAGE EST NÉ ET JEL’AI VU MOURIR PAR LA NAISSANCE DES PIERROTS DEUX PIERROTS
C’est drôle…
Je suis à la bibliotheque de l’UQAM, plongé dans le doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodart, Rochette) à poursuivre inlassablement ma lecture du dictionnaire Nadeau (p.449), la capuche sur la tête, le foulard de l’UQAM bien enserré autour du cou, mes mitaines d’hiver remplissant mes mains de mots analogiques…
Et soudain, comme cela arrive de plus en plus en vieillissant, de vieilles images que j’avais enterrées luttent pour prendre possession de mon cerveau….Paul Gouin, petit fils d’un premier ministre de la province de Québec, aristocrate avait comme secrétaire à Ottawa Madame Martin, sa maîtresse…
Le mari de Madame Martin possédait un salon funéraire… (devenu par la suite, le café St-Vincent)… La légende raconte qu’un jour, Paul est arrivé età dit au mari de Madame Martin «Comment ça coûte pour que tu partes?… et il a pris possession du salon funéraire…
Madame Martin fit déménager Paul en haut du salon où on traitait les cadavres et Paul lui demanda… Qu’Est-ce qui te rendrait heureuse? Et elle de dire: Je voudrais avoir un café-restaurant avec des chanteurs….
C’est comme ça que j’arrivai dans le village où Paul Gouin avait chez le père Leduc sa table réservée pour écrire ses poèmes… J’arrivais du Japon avec les Contretemps… j’y étais arrivé par hasard et je commençai à y chanter… je m’enfuis de chez ma tante Lucienne où je restais et me louai une petite chambre dans le Vieux…
On gagnait si peu… ça me coutait 15$ pour ma chambre… $15 pour manger… et je déposais $15 à la banque et $5.00 pour mes petites dépenses (le devoir à toutes les nuits sur la rue St-Denis après la fermeture du St-Vincent….
Nous étions des rois poètes… Une vieille guitare, de mauvais micros, la fenêtre de garage ouverte où il faisait si froid l’automne ou le printemps et nous chantions nos folklores… ou plutôt nous faisions plaisir à Paul et faisant chanter les gens….
Je ne buvais pas, fumais pas, droguait pas… je rêvais ma vie en apprenant aucune chanson par cœur, utilisant mes nuits pour copier des nouvelles chansons dans un cahier que je lisais sur scène pour mieux les habiter comme un enfant nu dans des champs de bleuets.
Nous étions poésie… Pendant que Vigneault, Leclerc Léveillée et les autres faisaient carrière, nous rêvions notre bohème…. la poésie de Paul Gouin me manque encore aujourd’hui… Il était un aigle parmi les oisillons que nous étions…
Michel le concierge y fut client très tôt… jusqu’à ce qu’un jour il vienne nous rejoindre sur scène… Le matin, dans nos conseil d’administration de la créativité… nous revoyons dans les yeux l’un de l’autre la poésie de notre jeunesse…. Lui joue encore de la guitare… il possède encore la guitare de nos jeunes années… moi j’ai jeté la mienne… mes 100 chansons…ma voix… mon passé dans le ruisseau sans fin d’un doctorat heureux…
Comment un tout petit café devint le rendez-vous de tout le Québec… avec des files inimaginables à la porte du garage aux prtes ouvertes… et cela durant de longues années où chaque soir repsirait l’immortalité d’une jeunesse inassouvie…
Dans le roman «l’ile de l’éternité de l’instant présent» (www.demers.qc.ca) je raconte cet épisode de l’histoire méconnue du Québec… J’avais l’habitude de m’enfuir dans les ruelles du vieux entre les sets… parfois les chansonniers me suivaient… Un jour Jos me demande… pourquoi? pourquoi? tu fuis entre les sets… Parce que je veux tout enregistrer pour un jour vous raconter, moi qui ne suit qu’un imposteur qui chante que parce que mon père et mon grand-père et mon oncle Paulo ont passé avant moi.
Claude-Alexandre Desmarais avait publié mes poésies dans «Pierre Rochette chante le Vieux Montréal», un recueil qu’il vendait un par un… et je me sentais là aussi un imposteur…
Je rêvais déjà que la terre entière devienne une boîte à chansons pour chaque personne humaine… et c’est peut-être à cause de ce rêve que je suis devenu chercheur
à suivre…
À PROPOS DU «VAGABOND CÉLESTE» DE SIMON À ST-RAYMOND DE PORTNEUF…
je n’ai jamais vu le spectacle de Simon en 7 ans
il en a fait près de 200 représentations dans toute la francophonie…
j’aimerais peut-être prendre l’autobus
et aller à St-Raymond de Portneuf
Anonymement,
parce que l’histoire des bottes de mon grand-père
s’y est réellement passée…
mais je ne sais trop à quel point
j’en sortirais brisé…
j’ai vagabondé nuit après nuit avec les bottes de mon grand-père
pour me réchauffer à son rêve comme au mien
dans les moments d’outrage que toute réalité blesse de ses facticités douteuses
et je marche encore les universités avec elles
sous formes de pantoufles….
c’est ainsi que les guenilles des étiquettes flottantes
de la beauté du monde se font intensément élégance…
LE CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER PRÉSENTERA «LE VAGABOND CÉLESTE» (SON RÉCIT PHILOSOPHIQUE)… AU CENTRE MULTIFONCTIONNEL DE ST-RAYMOND DE PORTNEUF AU QUÉBEC, LE 31 MAI 2019
L’art sous toutes ses formes à Saint-Raymond
La saison hiver-printemps 2019 de Culture Saint-Raymond promet de beaux moments. L’art sous toutes ses formes animera durant les prochains mois le Centre multifonctionnel Rolland-Dion.
Le conteur Simon Gauthier présentera «Le vagabond céleste» le 31 mai. M. Gauthier fera découvrir l’univers de Pierre Rochette, dit «Pierrot», vagabond et poète. «Il y a une couleur raymondoise dans le conte», a précisé Étienne St-Pierre. Le grand-père de Pierrot était Lucien Rochette, de Saint-Raymond et c’est lui qui a inspiré son petit-fils.
———————-
Lac Brome
février 3 @ 14:00 – 15:30
Navigation de l’événement
« Waterville
Shawinigan »
Le Vagabond céleste en duo avec le musicien Benoit Rolland – 151, chemin Brandy, Lac Brome.
20 $ pré-vente
Les gens peuvent réserver leur billet en envoyant un virement Interac à l’adresse : yogasalamandre@gmail.com
Réponse : Vagabond
25 $ à la porte
——————
« Tous les événements
St-Damien-de-Buckland
juin 1 @ 20:00 – 22:00
Navigation de l’événement
« Saint-Raymond-de-Portneuf
Québec »
Maison de la culture de Bellechasse. Spectacle Le vagabond céleste. Plus d’infos à venir.
——————
LA CONSCIENCE HUMAINE MIEUX COMPRISE
La conscience humaine mieux comprise
ICI RADIO-CANADA
La conscience humaine serait soutenue par des modèles complexes de coordination de signaux dans le cerveau, estime une collaboration internationale de neuroscientifiques, dont certains de l’Université Western Ontario.
La Dre Athéna Dmemertzi de l’Université de Liège en Belgique et ses collègues en viennent à cette conclusion après avoir comparé l’activité cérébrale de personnes en bonne santé avec celle d’autres qui n’étaient pas conscientes de leur environnement.
Leurs travaux publiés dans la revue Science Advances(Nouvelle fenêtre) (en anglais) ont permis de découvrir un lien entre l’évolution de l’activité cérébrale au fil du temps et le niveau de conscience.
Énigmatique conscience
La conscience est un concept difficile à saisir. Elle semble s’assoupir dans le cerveau endormi, se déformer dans le cerveau drogué, et parfois disparaître dans le cerveau traumatisé par un accident.
Dans les dernières décennies, les scientifiques ont proposé de nombreuses explications sur la création par le cerveau de la conscience, mais une définition complète échappe toujours à la science.
Les données de neuro-imagerie des différents états de conscience recueillies dans les présents travaux permettent pour la première fois de révéler les similitudes et les différences entre nos états de conscience. Ces travaux représentent, selon les chercheurs, une étape importante dans la quête des signatures cérébrales intrinsèques et spécifiques à la conscience « consciente ».
« Ces résultats représentent aussi un grand progrès dans notre compréhension de la gamme d’expériences conscientes des patients incapables de communiquer, car ils illustrent l’évolution temporelle de la complexité associée à la conscience. »
— Auteurs
L’étude
Les chercheurs ont étudié les informations recueillies auprès de 159 personnes à l’aide d’imagerie par résonnance magnétique. Certaines souffraient de lésions cérébrales graves et d’autres étaient en bonne santé.
Ils ont découvert des modèles spécifiques aux états conscients et inconscients, qu’ils ont pu généraliser.
Dans un premier temps, les chercheurs avaient analysé des données pour extraire des modèles communs d’activation cérébrale et pour étudier comment ces signaux fonctionnels sont liés à l’anatomie du cerveau, c’est-à-dire au câblage physique qui relie différentes régions du cerveau.
« Nous avons trouvé un schéma cérébral complexe, au cours duquel la connectivité fonctionnelle était notablement différente de la connectivité structurelle. »
— Dre Athéna Dmemertzi
« Cette tendance était plus présente chez les sujets conscients et presque inexistante chez les patients inconscients », poursuit la Dre Dmemertzi.
Les chercheurs ont aussi trouvé un modèle plus simple de coordination du signal, qui présentait une grande similitude avec la connectivité anatomique, et qui était plus fréquemment présent chez les patients inconscients.
Dans une deuxième étape, les chercheurs ont voulu exclure toute confusion potentielle, comme les différences anatomiques ou comportementales entre patients conscients et inconscients.
« Si nos premiers résultats étaient liés à la conscience, toutes les différences entre patients conscients et inconscients devraient disparaître sous anesthésie. Si les différences reflétaient simplement l’anatomie sous-jacente, la prévalence des différents schémas d’activité cérébrale devrait être préservée. »
— Dr Enzo Tagliazucchi, Université de Buenos Aires
Une hypothèse qui a été confirmée puisque toutes les différences entre les personnes conscientes et inconscientes ont disparu sous anesthésie.
Les chercheurs notent que leurs travaux révèlent des schémas cérébraux spécifiques de la conscience, indépendamment des différences comportementales ou anatomiques potentielles entre les patients.
« Dans l’ensemble, nous avons montré que la technique que nous avons utilisée pour analyser les schémas cérébraux est spécifique à la capacité de la conscience et non à l’anatomie ou au comportement du cerveau », explique Jacobo Sitt, de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Selon le Dr Sitt, cette constatation ouvre la porte à la détection de fenêtres de haute capacité consciente ou de perméabilité à la conscience.
« La prochaine étape consiste à identifier ces états et à tenter d’établir un canal de communication avec le patient lorsqu’ils sont plus perméables au monde extérieur. »
— Dr Jacobo Sitt
LE RÊVE BIG-BANG DE MARTHA BECKET… C’EST EXACTEMENT CELA NON SEULEMENT UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART… MAIS L’ÉMERGENCE PAR LA NON-TRICHERIE D’UN PAYS OEUVRE D’ART (DEATH VALLEY’S GHOST TOWN BALLERINA) MAIS AUSSI, UNE NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE DESSINÉE JOUR APRÈS JOUR AU COEUR MÊME D’UN CHAMP CONSTELLAIRE OÙ CHAQUE PERSONNE HUMAINE QUI PÉNÈTRE DANS CE THÉÂTRE MULTIVERS REÇOIT UNE CONVOCATION À SA PROPRE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART EN MARCHE VERS SON PROPRE RÊVE BIG-BANG QUI HABITE DEPUIS TOUJOURS EN ELLE
Martha Becket, une vie personnelle Oeuvre d’art?
Personnes
gaelle eteme < À Pierre Rochette fév 14 à 11:48 PM Martha Becket… https://www.youtube.com/watch?v=39QGMZzku0E California Dreamer: A tribute to Marta Becket, Death Valley’s ghost town ballerina Under a blistering Death Valley sun, Marta Becket resurrected the Amargosa Opera House with nothing but a paint brush and fierce devotion to her art. Marta lived in Death Valley until she was 92 years old, and though she is no longer with us, her legacy lives on in the art and spirit of the Opera House. It’s an amazing tribute to her unique … www.youtube.com
—————
Gaëlle Eteme m’a envoyé un rêve big-bang bouleversant de la ballerine créatrice Martha Becket… ce qui est illustré ici par une vie personnelle oeuvre d’art exceptionnelle au service de son rêve big bang,…. c’est exactement ce que j’essaie de dire par la poïétique de ce blogue… Tout rêve big-bang déclenche une quantication sociologique (sociologie quantique de Michel le concierge) du réel au sens où se dévoile au cœur d’un champ constellaire dont les étiquettes flottes attractivement une schotastique émergentionnelle dont les traces se comportent en mêmes (Dawkins), rhizomes (Deleuze Gattari), métissage (Edouard Glissant) et viralité (au sens de synchroni-vie-té) qui soulève PAR TREMBLEMENT D’ÊTRE, PORTE OUVERTE SUR DES BROSSES D’ÊTRE ET ATTAQUES D’ÊTRE DU MULTI-VERS … PAR SA NON-TRICHERIE TOUS LES QUALIS DU MULTIVERS dansant avec ceux de la planète terre. De là l’archétype hologrammique si émouvant de la ballerine et de son théâtre (pays œuvre d’art) qui en découle… De là l’imagination pure au service de la joie de la création des formes dont encore aujourd’hui on peut vibrer sans une perte d’être à sa quintessence non conventionnelle. Merci infiniment Gaelle… le vagabond céleste en moi se sent enfin en famille événementielle. au sens où la philosophie quanticative sera ou ne sera pas , comme open-source de la non-tricherie face à son rêve big-bang
Pierrot
L’INVENTION DU CHAMP CONSTELLAIRE A PRIS PLUSIEURS ANNÉES DE RECHERCHE, CAR J’AI PASSÉ PAR LES DÉTOURS, ET CELA EN ORDRE, DE LA SOCIOLOGIE (U.M.), DE LA SCIENCE QUANTIQUE (UQAM), DE L’HISTOIRE DE L’ART (U.Q.AM), LA SCIENCE POLITIQUE (CONCORDIA), LA MÉTAPHYSIQUE (CONCORDIA), LA PHÉNOMÉNOLOGIE (MC GILL), LA THÉOLOGIE (ORATOIRE ST-JOSEPH), L’ÉPISTÉMOLOGIE (UQAM), LA MÉTHODOLOGIE (UQAM)
Combien d’années, 15 heures par jour, 7 jours par semaine à creuser des champs institutionnel pour trouver le cadre théorique qui me permettrait de traiter la première question à partir de laquelle je suis parti vagabonder le pays
SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS
EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?
Les 2 premières années en sociologie à l’université de Montréal en autodidacte ont fini par me convaincre que les sociologues n’étaient finalement que des tâcherons de l’empirisme, que ce soit en qualitatif (Weber et compagnie) ou quantitatif (ex. l’école de Chicago). Je n’y trouvais pas les fondements des origines des errances poétiques que j’avais vécu sur la route.
L’histoire de l’art racontait l’histoire des formes autant en esthétique qu’en philosophie de l’art passant par les écoles contextuelles. Je passai plusieurs étés avec Duchamp et son rapport à l’objet par ses ready made… tout un été à Tadoussac à vivre au 2eme étage d’un restaurant obsédé par l’œuvre au-dessus d’un d’échec.
Puis cette année complète à lire toutes les biographies des présidents américains à Concordia…. pour saisir que les règles du jeu d’échec reliées à la politique sont si malhonnêtement jouées par la plupart des acteurs qu’aucune errance poétique ne peut y survivre.
puis ce long passage en métaphysique , parallèlement à Concordia où la perte des repaires que j’ai subies ne valaient même pas la grande aventure des mystiques illuminés de la iere moitié du 17eme siècle (les pères Coton, Sully, Alvarez, Thérèse d’Avila, Jean de la croix, Marguerite Bourgeois) entrecoupées de mes brosses d’être et attaques d’être habitant tel un château de l’âme la douceur des vies anonymes dansant la beauté du monde.
Puis la phénoménologie à Mc Gill où les murs de l’époché faisant suite à ce douloureux parcours en dialectique (Socrate, Platon, Hegel, Marx..) pour terminer avec la critique de la raison dialectique de Sartre.
Puis l’épisode de les théologies catholique et protestantes…en dormant sous la galerie de la chapelle du Frère André… quelle histoire…
Puis l’épistémologie, la méthodologie….
Et soudain… l’invention du champ constellaire… avec des étiquettes qui flottent leur errance poétique attractive au point d’évacuer sans pudeur tous les attributs essentiels provenant de la physique quantique, de l’histoire de l’art, de la science politique, de la métaphysique, de la phénoménologie, de la théologie, de l’épistémologie autant que de la méthodologie
et la question qui soudain illumine tout le champ constellaire
SI JE PRENDS SOIN DU MULTIVERS,
EST-CE QUE LE MULTIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?
à suivre…