Quand j’entend le vent la nuit, toute ma vie comme les feuilles d’un arbre à l’automne, s’envole et flotte en images diamantées par le soleil de mon rêve big bang. Mon corps devient comme un stradivarius aux sons célestes… il gémit l’impossible caché au cœur de l’essentiel poétique.
Et les visages disparus dans la brume du passé viennent se coller au mien tendrement… pour me dire… on ne comprend rien à ce vent jaloux qui garoche toute tempêtes existentielles entre les roues de nos vies inquiètes….
Mon père a raison…. vieux… on devient motif… au point où je suis incapable d’aller assister à quelque spectacle que ce soit… Mon père peinait à venir aux miens… Je me rappelle à la butte aux pierrots à Val David… j’étais sur scène avec la Poune… il était assis sur le bord iere rangée, une seule petite larme à un de ses yeux… je lui ai demandé après.. Est-ce que cette larme était pour moi? et lui de me dire… non elle était pour moi… le vent… quand on a finit notre vie d’artiste… on n’entend que le vent…
Ma vie s’est terriblement simplifiée… Je me lève si heureux le matin à 6h. am pour prendre un café avec mon partenaire de recherche Michel le concierge… Nous sommes âgés tous les deux… nous avons été sur la même scène du St-Vincent des pierrots, puis des deux pierrots durant plusieurs années…
Il ne reste qu’un vent doux et puissant entre nous deux… Sa guitare est sur le mur de son bureau… il en joue encore quelque fois… la mienne est dans la forêt… il vente sur elle maintenant comme bientôt sur mon je pense…
La nano-citoyenneté-planétaire, les enfants du monde entier qui meurent de faim ou de blessures de guerre, notre algorithme social wow-t=2.7k?….. chaque matin nous espérons lui et moi et Marlene qui se lève plus tard que le vent jaloux fera faire le tour du monde à cette poésie de toute vie personnelle œuvre d’art….
Comme la chanson au clair de la lune… nul besoin de savoir qui a rêvé cette poésie pour le soulagement de la condition humaine sur terre…….
à suivre…
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