Quand je fus vagabond céleste ( dans une errance poétique dont le constructivisme abductif me prit 1000 pages (Monsieur 2.7k?, www.reveursequitables.com/cahier de presse/ monsieur 2.7k, téléchargeable gratuitement sur internet) à en découvrir la pertinence ontologique, je fus profondément terrorisé à l’idée d’être accueilli dans des maisons.
Toute maison sur ma route cachait un drame… parfois constituant l’errance fantomatique de l’un ou l’autre des protagonistes, parfois constituant l’errance axiologique de l’autre)… mais que de la survie linéaire entre la naissance et la tombe fait de peur de manquer, peur de ne pas manger, de jalousies ou d’envie cristallisés par des irritants de l’univers domestique ou social.
Je me rappelle entre autres à St-Jean-Port-Joli…. il devait être 5h ou 6 heures du matin… je marche la route des camions avec mon bâton, ma barbe, ma guitare et mon vieux chapeau…
Soudain un homme me hurle… en me faisant signe… je m’approche… il a une bière à la main, m’en offre une… je ne bois pas… il a commencé à sculpté un tronc d’arbre…
Il me dit… tu vois… j’étais sculpteur… je devins aveugle pendant pres de 10 ans…Une infirmière m,a sauvée… elle vit avec moi… j’ai eu une opération qui m’a permis de récupérer 10% de ma vue… je peux recommencer à sculpter…
Ma femme (l’infirmière) est à la maison… j’aimerais la remercier pour tout ce qu’elle a fait pour moi… tu as une guitare toi.. accepterais-tu de lui chanter des chansons?
J’entre… c’est une alcoolique chronique… Il a peur pour elle… il veut qu’elle boive moins… il me montre des photos de ses sculptures avant qu’il ne devienne aveugle… exceptionnel… puis me raconte qu’il fut orphelin, que la sculpture lui a sauvé la vie, de là son départ pour St-Jean Port-Joli…
Et je chante mes compositions… j’approchais de mes 100 chansons d’écrites dans le but de sauver des vies… écrites par un vagabond céleste….
D’ailleur je ne connais aucune chanson par cœur… pour être certain de ne pas me laisser vampiriser par la notion de divertissement qui enserre la chanson populaire… je ne connais meme pas les miennes par cœur, je les lis dans mon cahier que je recopie de temps en temps comme on se refait de vieux os…
Je tente toujours de chanter une de mes chansons qui va sauver leur vie fantomatique ou axiologique pour leur ouvrir l’espérance de leur rêve…
La femme pleure… le camionneur, la chanson des allumettes, pour la beauté du monde,
Puis, elle va dans sa chambre et me donne un gros sac plein de monnaies… une des lois du vagabond céleste que je lui dis est cette phrase:
UN VAGABOND CÉLESTE N’A PAS LE DROIT
DE RIEN DEMANDER
MAIS N’A AUSSI PAS LE DROIT
DE RIEN REFUSER
Et je pars avec le sac…
quelques kilomètres plus tard, je verse le tout sur une table d’un casse-croute…. je change le tout… en me faisant la promesse d’en garder la moitié pour payer des cafés à des rêveurs ou des rêveuses en difficultés fantomatiques ou axiologiques (perte de sens poétique).
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Quand j’y repense, je réalise aujourd’hui que mon objectif comme vagabond céleste en fut un d’ontologie, au sens d’un hologramme synthétique refusant d’habiter autre chose que l’optimal de l’univers quali qui unit le multivers ( à l’époque je disais l’univers) à l’humanité dans la personne humaine….
Mon initiation vint de la musique dans ma ville de la tuque, de l’orchestre des rochette, de mon oncle Paulo, mon grand-père Lucien avec ses bottes pour aller plus loin dans la vie, de ma position dans l’escalier du théâtre des variétés sous la photo d’Olivier Guimond où je percus que le burlesque que je pratiquai toute ma vie à la Calèche contenait par les lois du rire (libération, supériorité et incongruité) toutes les lois de l’enfant qui rit quand on lui donne Lachance de bénéficier d’une vie personnelle œuvre d’art hors temps, hors réalité, hors servitude… hors langue, hors religion, hors race…….
C’est cela fondamentalement la nano-citoyenneté-planétaire…
UN ENFANT QUI RIT PARCE QU’IL A ENFIN ACCÈS À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART
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En fait, tout dans la vie d’un philosophe (antithèse même d’une vie de professeur de philosophie) est constituée de STRATÉGIE FONDATIONNELLE. Spinoza pour moi en est la plus belle modélisation, l’émergence de son panthéisme du début 18eme siècle posant un jalon paradigmatique entre la découverte du matérialisme des lumières et celle de l’immanence phénoménologique de la 2eme partie du 20eme siècle (Michel Henry).
Depuis quelques années, je vagabonde 4 universités avec des guenilles royales devenant finalement le recteur poétique de l’université du Québec…
Personne ne sais qu’un philosophe marche la réalité des errants axiologiquement à prétention érudite englués dans la perroquetterie de la connaissance stratifiée dans une secondarisation de l’instruction inquiétante pour l’optimisation de toute vie personnelle œuvre d’art.
Se libérer de tout engagement idéologique autant qu’ontologique, pour creuser au-delà de la problématique des champs du savoir (sociologie, psycho, philo politique, esthétique, science du droit ( tous des champs dont j’ai lu au moins 2 dictionnaires les concernants)…
Le philosophe par son hologramme synthétique ( le vagabond céleste) marche la beauté du monde tout en creusant le ? à partir des perceptions inouïes que permettent la cosmonautique autant que la réseautique et l’open-source le tout relié aux applications algorithiques issues de l’univers de l’intelligence artificielle.
La chanson du camionneur fut ma plus guérisseuse… car elle portait en elle l’alchimie du passage entre le fantomatique-axiologique au poétique, accessible à toute personne humaine rencontrée sur la route, qu’importe sa classe sociale, son degré d’instruction…. tout en annulant l’intérêt sur ma personne…. et cela contrairement à la chanson des allumettes qui me rendait excessivement mal à l’aise…. devenir quelqu’un pour les autres… quelle horreur… juste de penser que durant 32 ans sur scène, j’ai fui par la porte d’en arrière cette position de fraude du piédestal de scène avec un mal de cœur qui me revenait de soir en soir, de nuit en nuit dans des motels… alors que je ne vivais qu’un laboratoire sur le rire accompagné de 14 ans de recherche universitaire, comme u laboratoire privilège… c’est dans ce sens que ne pas faire d’émissions de télévision me garantissait un laboratoire dont les protocoles du rire étaient garantis par l’anonymat…
J’arrivais dans une ville.. nul ne me connaissait… je repartais… nul ne me connaissait non plus… Parfois je travaillais avec des vedettes de la t.v….. la peur me prenait…. on peut mourir d’une longue agonie de son vivant seulement qu’en comptant sur les autres pour devenir une figure d’importance sociale inappropriée.
Depuis toujours, je fuis le linéaire (naissance en arrière, mort en avant) pour le constellaire (la naissance qui joyeusement me salue sur un bord de la rive tandis que de l’autre côté la mort s’incline de respect parce que je n’ai pas peur)… et le fleuve du multivers osule sous me spas comme le fleuve onirique du cantique des cantiques coulait au cœur d’un texte de noces insérés par synchronivité dans un existential de survie spirituelle ahurissant…
Et comme le disant si bien Walter Benjamin, Adorno… l’image dialectique en arrêt est peut-être le point d’interrogation même de l,errance poétique prise dans la constellisation de l’histoire en mode de linéarité coupable
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