LE ZOROASTRISME , LA PLUS ANCIENNE RELIGION MONOTHÉISTE DU MONDE… QUI INSPIRA À NIETZSCHE SON CÉLÈBRE «AINSI PARLAIT ZARATHOUSTRA EN 1885

Inde: mourir sans émissaire céleste

Antoine Char

Collaborateur

1 septembre 2018

Monde

Ils sont connus sous le nom de « Parsis », équivalent indien du mot « Perse ». Ils vivent repliés sur eux-mêmes et, il n’y a pas si longtemps encore, leurs morts étaient offerts aux vautours. Mais voilà, les rapaces ont disparu du ciel de Mumbai…

Les vautours ont pris la clé des champs. Mumbai, avec ses 20 millions d’habitants et sa pollution, devenait invivable. Des panneaux solaires ont remplacé les rapaces dans les tours du silence où sont placés les morts de la communauté parsie, qui pratique le zoroastrisme, la plus ancienne religion monothéiste du monde.

Ahura Mazdâ est le dieu et Zoroastre, son prophète — qui inspira à Nietzsche son célèbre Ainsi parlait Zarathoustra en 1885. « Les personnes âgées préfèrent la crémation à cette nouvelle technologie », rappelle le prêtre zoroastrien Shehrezad Pavri, 24 ans. Le mois dernier encore, il était dans un dakhma (tour du silence), interdit aux non-Parsis. Après tout, la plus petite communauté de l’Inde multiculturelle (100 000 âmes, dont la moitié vivent à Mumbai) vénère le feu, un élément pur, comme l’eau.

Cela fait une trentaine d’années que les morts, vêtus de blanc et placés sur une plaque de marbre près d’une lampe à huile, ne sont plus dévorés par les vautours. Il leur fallait une petite journée pour le faire. Les Parsis, qui ont fui l’arrivée de l’islam en Perse il y a 1300 ans, estiment que, lorsque le volatile fait son oeuvre de charognard et décharne un cadavre — considéré comme impur —, l’âme du défunt se libère et monte au ciel.

Un peu comme les Tibétains, qui eux aussi offrent leurs morts aux vautours, considérés comme des Dakinis, équivalents des anges.

Les corbeaux, un cuisant échec

Ces dernières années, les rapaces ont bien été remplacés par les corbeaux, mais cela a été un cuisant échec. Ils pullulent certes dans la capitale économique indienne, qui génère 11 000 tonnes de déchets toutes les 24 heures, mais ils mettent des jours avant de dévorer complètement un cadavre.

C’était trop pour les familles. « Non, vraiment, je préfère encore les panneaux solaires », explique Soharta Jesta, 42 ans. Pragmatique, le journaliste du Parsi Times (hebdomadaire de 30 000 exemplaires) a le temps avant de se retrouver dans une tour du silence, qui est en fait une sorte de gros cylindre de béton d’une trentaine de mètres de diamètre : les Parsis vivent souvent au-delà de 80 ans.

Mais, pour les traditionalistes, cette technique moderne, qui permet d’accélérer le processus de déshydratation à 120 degrés en concentrant les rayons sur les cadavres, est un crime de lèse-majesté. Pour eux, les panneaux solaires sont tout simplement de « grands grille-pain », inefficaces d’ailleurs pendant les pluies de la mousson, comme en ce moment.

« Les panneaux solaires sont moins efficaces que les vautours, mais c’est une bonne solution de rechange », croit le prêtre Shehrezad Pavri.

Menacés dans leur survie à cause d’un taux de natalité presque nul et un taux de célibat le plus élevé de l’Inde, les Parsis se déchirent même dans la mort.

500 décès chaque année

Chaque semaine, le Parsi Times consacre une page entière aux morts de la communauté, qui vit repliée sur elle-même dans le quartier Fort, en plein coeur du Vieux-Mumbai, et sur les riches hauteurs de Malabar Hill, où se trouve un des quatre dakhmas de la ville, tous munis d’une porte de fer cadenassée.

« Il y a 500 décès en moyenne tous les ans, et je dirais qu’un peu plus de la moitié des gens choisissent la crémation. Comme mes parents. Pour moi, ce sera les panneaux solaires », explique la rédactrice en chef Anahita Subedar, 44 ans.

Dans les deux cas, l’idée même d’un cimetière est contre nature et, après plusieurs semaines, les ossements dans les dakhmas sont inhumés à quelques mètres des tours du silence.

Si les traditionalistes frémissent à l’idée de finir sous un panneau solaire (il y en a quatre en moyenne dans chaque dakhma), ils tiennent à tout prix à la présence d’un chien lors de leur mort. Pendant la cérémonie funéraire — les femmes peuvent désormais y assister —, le plus fidèle ami de l’homme s’approche du cadavre et, s’il détourne la tête, le décès est alors bel et bien confirmé. Dans le cas contraire, très rare, la cérémonie est interrompue…

Volière de vautours

Les « anciens » et les « modernes » s’entendent au moins sur un point : faire appel aux vautours est désormais chose du passé. Il y a une dizaine d’années, les Parsis, qui ont donné de grands noms à la finance, tels que les Tata et les Godrej, avaient envisagé de construire deux grandes volières de vautours, au coût de 6 millions de dollars. « Pour toutes sortes de raisons, l’idée a été complètement abandonnée », rappelle Ramiyark Karanjia, professeur de théologie à l’Université de Mumbai.

Il y a le fait que les vautours sont menacés d’extinction en Inde, où, pour les Hindous, il est un animal sacré. Il y a aussi, bien sûr, la pollution grandissante dans un pays en plein essor économique. Mais il y a également un autre coupable : le diclofénac. Anti-inflammatoire, il a longtemps été administré aux animaux d’élevage, dont les carcasses étaient ensuite dévorées par les vautours, empêchant ainsi la transmission de maladies telles que la rage et la peste.

Très toxique, le diclofénac entraînait une insuffisance rénale aiguë, puis le décès des rapaces. L’hécatombe était écrite dans le ciel. De 40 millions il y a une trentaine d’années, les vautours ne seraient plus que quelques milliers en Inde aujourd’hui. C’est l’une des chutes de population les plus importantes au monde, et les Parsis ne sont pas tout à fait innocents.

Pourquoi ? « Nous vivons vieux, c’est dans nos gènes », rappelle Anahita Subedar. Et alors ? Pour soulager leurs douleurs, les presque centenaires absorbaient du diclofénac, connu au Canada sous le nom de Voltaren. La boucle était bouclée, et les jours de l’émissaire céleste des Parsis étaient comptés.

« Ils sont insignifiants en nombre, mais au-delà de toute comparaison en contribution. » Gandhi avait raison en parlant des Parsis. Aujourd’hui, les plus éduqués et les plus occidentalisés de l’Inde sont en voie d’extinction. Comme les vautours.

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TRÈS CHER SIMON… QUELLE BELLE AMITIÉ TISSÉE PAR LA PASSION DE LA CRÉATION , PEUT MAINTENANT SE VIVRE ENTRE NOUS

Simon Gauthier <simondufleuve@gmail.com>

À
pierrot rêveur

Aujourd’hui à 8 h 53

Pierre, je comprends et partage la tritesse du fait que tu n’as pas été capable d’entrer voir le spectacle du Vagabond Céleste.
Mais saches que c’est sain de cette manière.

Je comprends tellement et je partage ce mystère du fait que le spectacle restera une part de mystère dans ton épopée.

Il est en quelque sorte un écho que tu entends de ce merveilleux rêve que tu as réalisé

Et je trouve ca beau
Et je n’en suis pas du tout peiné.
Une saine pudeur

Je te dis toute mon amitié

à bientôt!

————

COURRIEL DE PIERROT À SIMON GAUTHIER

Tu vois, que tu aies saisi une partie cachée de ma tristesse ontologique, et cela de mon vivant, me touche beaucoup.

Dans l’histoire de la philosophie, autant le professeur de philosophie fut et est entouré de protections institutionnelles, autant le philosophe qui ne vit que de funambulisme sur la corde de son rêve reste fragile à la fortuna, parce que de l’extérieur, tout peut passer pour de la folie, de l’abandon, de l’irresponsabilité.

C’est ta sensibilité de créateur qui t’as permis de tisser un conte, LE VAGABOND CÉLESTE, dont chaque phrase représente vraiment le cœur passionné de ce qui m’a motivé à vagabonder.

Toutes ces années sur la route à dormir dans la forêt, sous les ponts, sous les galeries de maison, à ne jamais demander ni à manger ni à dormir, mais à ne vivre que par quelques questions fondamentales en moi-même.

COMMENT PEUT-ON CONSTRUIRE UN PAYS OEUVRE D’ART?

SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS, EST-CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?

SI J’AVANDONNE TOUT COMME IL EST ÉCRIT DANS LE NOUVEAU TESTAMENT (11 DES 12 APÔTRES ÉTAIENT MARIÉS) SERAIS-JE NOURRI COMME LES PETITS OISEAUX?

POURQUOI TANT DE MILLIONS D’ENFANTS MEURENT-ILS DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE PENDANT QUE LES RICHES S’EMPIFRENT?

Tu vois, je me sentais le devoir , comme philosophe, de passer par la liberté que donne la pauvreté radicale pour réfléchir à la condition humaine et tenter d’apporter ma contribution à son soulagement.

Le fait que j’ai fait de la scène durant 32 ans, comme mon père l’avait fait, en prenant plus soin des autres à l’intermission qu’en accordant de l’importance à mes prestations, reste pour moi, encore aujourd’hui une énigme.

à 250 spectacles par année, je parvenais à vivre dans l’anonymat la plus complète. Et quand quelqu’un me reconnaissait par hasard sur la rue, j’entrais dans un Tim Horton et je souffrais devant le trou un beigne.

Ce que j’aimais de la scène, en fait c’est de faire et refaire mes cahiers de belles chansons la nuit, car je trainais mon dactylo avec moi en tournée. Je ne les apprenais jamais par cœur car en les chantant je pouvais réfléchir à l’architecture des grands compositeurs.

Puis, à travers du duo Rochette Lamarre (comme Denis Lamarre fut génial durant ces 18 ans), ce fut ces 14 ans sur 18 consacrées à ma maîtrise sur le rire, un nuit et jour somptueux à créer des numéros originaux à la recherche du passage ontologique entre les rires de libération comme de supériorité à un rire d’incongruité dans le même numéro.

Nous avons fait la place des arts deux fois.. et chaque fois, devant notre succès, je disais à Denis, fuyons, c’est une erreur, ce n’est pas mon chemin.

Mais quel était donc ce chemin, me disais-je jour après jour?

Puis vint le grand jour où le rêve big bang frappa à ma porte. Ce vagabond dans la salle, l’inaccessible étoile de Brel, puis je devins en un coup d’éclat vagabond céleste.

De longues années d’errance poétique à chercher des vrais rêveurs pour leur serrer la main… la plus grande étant l’ermite Chantal Poissant de St-Félix d’Otis….

Puis le vagabondage de 4 universités pour me consacrer à la fondation d’une nouvelle institution… la nano-citoyenneté-planétaire… pour que plus un enfant ne meure de faim ou de blessures de guerre au 21eme siècle.

Et déjà 70 ans…. Mon nuit et jour s’est intensifié… j’en suis à ramasser sur papier ces 3000 pages du blog pour en ressortir un glossaire, un plan de doctorat et une écriture par notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) pour qu’en juin 2020, nous puissions faire notre marche à l’O.N.U. déposer une charte de la nano-citoyenneté-planétaire de façon qu’en moins de 3 ans par la science des algorithmes, un consortium de chaires universitaires puisse lancer la nano-citoyenneté-plantaire en contre-pouvoir des monarchies nucléaires et leurs féodaux qui, sous la bannière de l’ONU continuent à produire des armes nucléaires et à protéger des abris fiscaux au lieu de nourrrir équitablement les enfants de la planète terre.

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De là l’importance pour moi de ton conte LE VAGABOND CÉLESTE, qui a répandu si noblement les 4 questions de la vie personnelle œuvre d’art.

De là l’importance que j’accorde à te faire parvenir ces 3000 pages d’exploration intellectuelle afin d’y inclure le texte définitif du conte le vagabond céleste et d’y cionsacrer le cœur d’un chapitre dans ce doctorat de notre merveilleuse équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

Ma vie pourrait se lire comme un tryptique. I) le mille pages initiatique monsieur 2.7k, 2) les 100 chansons qui en découlent, 3) le doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette).

Ton conte LE VAGABOND CÉLESTE EN EXTRAIT LA POÉSIE AVEC TELLEMENT DE GÉNIE QUE C’EST EST GÊNANT POUR MOI. Tu as su lire l’authenticité qui habitait et qui habite encore ma démarche

Je ne te dirai jamais assez merci. Toi seul a bien saisi par ce conte, que je n’ai jamais abandonné personne, ni famille, ni enfant, ni amis, j’ai simplement enseigné la liberté de suivre le big bang de son rêve à tous ceux et celles qui en auraient besoin.

Ton camarade de création

Pierrot TON vagabond céleste.