2: LA DÉS-HOBBIATION DE L’O.N.U….. TITRE DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE), PLAN, CITATIONS ET BIBLIOGRAPHIE
May 17, 2018 Pierrot le Vagabond ChercheurEdit
TITRE DU DOCTORAT
Dés-Hobbes-iation de l’O.N.U. par la nano-citoyenneté-planétaire.
QUESTION DU DOCTORAT:
Que faut-il inventer pour que sur terre au 21eme siècle plus aucun enfant ne meure de faim ou de blessures de guerre?
RÉPONSE DU DOCTORAT
la déshobbiation de l’O.N.U. par la nano-citoyenneté-planétaire.
ENJEU DU DOCTORAT
EN 300 MOTS OU MOINS:
Grâce à la déshobbiation de l’O.N.U. par la nano-citoyenneté-planétaire au 21eme siècle, de milliards de téléphones intelligents pourront enfin , et cela par une simple application algorithmique, valider politiquement la création d’une cour suprême nano-citoyenne-planétaire composée de deux assemblées des justes (125 femmes et 125 hommes) élues ville par ville et village par village, et cela par tirage au sort, dans le but de représenter ces milliards d’enfants-errants-fantomatiques, historiquement et cruellement victimes de la faim ou de blessures de guerre, afin que justice puisse être rendue contre ces prédateurs de vies personnelles œuvre d’art que constituent ces dirigeants des ETATS hobbiens onusiens, mis au banc des accusés pour CRIMES CONTRE LES ENFANTS DE L’HUMANITÉ, en conséquence de leur course aux armements, leurs guerres et leurs paradis fiscaux, et cela au nom de la cinquième question de la vie personnelle œuvre d’art: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
4 CHAPITRES DU DOCTORAT
CHAPITRE 1:
DE HOBBES À LA DÉS-HOBBES-IATION
qu’Est-ce que la philosophie politique? c’est la science qui s’étend de l’anthropologie (1.1) jusqu’à la théorie de l’état (1.2), de la théorie de l’état à la théorie des états (1.3) de la théorie des états aux apories inter-étatiques hobbiennes (1.4)
CITATIONS ET BIBLIOGRAPHIES
CHAPITRE 2:
L’O.N.U
de Kant et sa paix universelle (2.1) à la société des nations de Wilson (2.2) à la création de l’o.n.u. (2.3) sous la critique de Kelsen (2.4) entre autres (2.5)
CITATIONS ET BIBLIOGRAPHIES
CHAPITRE 3
LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE
1: Imaginons…
que partout sur terre où il y a un conseil municipal, sous forme de village ou de ville, chaque personne humaine ayant le droit nano-citoyen de se présenter à un premier tirage au sort pour déterminer QUEL HOMME ET QUELLE FEMME DE CE VILLAGE OU DE CETTE VILLE sera éligible pour le prochain tirage au sort planétaire visant à former les deux assemblées complémentaires des justes (125 femmes et 125 hommes), et cela grâce à la science des algorithmes en dialectique avec les milliards de téléphones intelligents par le biais d’une simple application.
2: Imaginons…
qu’une fois les deux assemblées planétaires complémentaires des justes élues au tirage au sort (125 femmes et 125 hommes) doivent maintenant voter pour TROIS CANDIDATES ET TROIS CANDIDATS CHOISIS PAR CHAQUE ASSEMBLÉE DES 125… qui auront À LEUR TOUR pour défi de se présenter devant l’électorat universel ( de tous les nano-citoyennes et nano-citoyens s’étant identifiés comme tels dans le processus du ier tirage au sort), n’ayant le droit que de faire campagne à partir des 5 questions suivantes:
1: Quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
5: Comment nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde?
3: En conséquence de quoi… imaginons que…
La présidente ou le président des deux assemblées complémentaire des justes serait donc élu ou élue parmi les 3 candidats et les 3 candidates non par tirage au sort mais simplement planétairement au vote majoritaire par voix algorithmement sécurisés, son exécutif étant constitué des 5 autres membres non élus.
4: Imaginons que cet exécutif de 6 membres et le législatif des deux assemblées des justes (maintenant 122 hommes et 122 femmes) permettent par une séparation des pouvoirs réussie une formule pour créer une institution judiciaires formée d’un tirage au sort parmi tous les juges des cours suprêmes de chaque état constitué.
EN CONSÉQUENCE DE QUOI
sera réalisée planétairement la séparation des pouvoirs de Montesquieu de qui disait Raymond Aron, dans Penser la liberté, penser la démocratie, p.347:
IL SEMBLE MÊME, PAR INSTANTS,
QUE LA SÉPARATION DES POUVOIRS SOIT,
SELON MONTESQUIEU,
PLUS QU’UN MOYEN DE DÉFENSE
CONTRE LES ABUS ET L’ILLÉGALITÉ,;
ELLE EST CONSTITUTIVE
DE LA LIBERTÉ MÊME.
Imaginons
une séparation des pouvoirs nano-citoyenne planétaire à partir de laquelle le pouvoir judiciaire est constitué de 9 juges tirés au sort parmi tous ceux ou celles des cours supremes existantes à travers le monde, et cela parmi les juges étant intéressés aux quatre questions de la vie personnelle oeuvre d’art
1: Quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
Ces 9 juges réfléchissent aux lois planétaires de la beauté du monde pour que la cinquième question devienne réalité
5 – comment nos rêves prennent-ils soin de la beauté du monde?
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Imaginons que le nano-libéralisme réfléchisse par ses deux assemblées des justes (125 femmes et 125 hommes) sur la partie sauvage du capitaliste et vote des lois pour en réglementer les règles du jeu équitables.
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Imaginons que l’exécutif (3 femmes, 3 hommes) prennent des décisions politiques qui sont soumises par référendum à l’ensemble des vies personnelles oeuvre d’art de la planète
CITATIONS ET BIBLIOGRAPHIE
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CHAPITRE 4
LES TROIS FORMES D’ERRANCE
POUR LES ENFANTS DE L’HUMANITÉ
errance fantomatique (4.1), errance axiologique (4.2), errance poétique (4.3)
CITATIONS ET BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE 5
le droit à une vie personnelle œuvre d’art (5.1) pour les enfants de l’humanité (5.2) grâce à la dés-Hobbes-iation de l’O.N.U. par la nano-citoyenneté-plantaire (5.3)
CITATIONS ET BIBLIOGRAPHIE
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CONCLUSION OUVERTE
un consortium de chaires universitaires pour créer en moins de 3 ans une la nano-citoyenneté-planétaire, suite à une marche de la maison de Borduas (Montréal) au siège de l’O.N.U. (New York) pour y déposer et un doctorat (Auld, Woodard, Rochette) et une charte de la nano-citoyenneté-planétaire
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à suivre…
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Le cinquième pouvoir et la liberté des créateurs
LE DEVOIR, 20 AOÛT 2018
SIMON LANGLOIS
SOCIOLOGUE, PROFESSEUR ÉMÉRITE
DE L’UNIVERSITÉ LAVAL
La presse et les médias constituent le quatrième pouvoir, mais il existe aussi un cinquième pouvoir qui a gagné en importance : le pouvoir social, déjà diagnostiqué par Tocqueville.
Le pouvoir social traduit l’émergence d’une opinion dominante susceptible de faire plier les pouvoirs institutionnalisés, notamment le pouvoir politique. Cette opinion dominante émerge de la base et elle se diffuse dans des réseaux sociaux en s’appuyant sur des normes nouvelles ou reconnues désormais comme légitimes.
Déclin de l’autorité
Le pouvoir social a bénéficié du déclin des formes traditionnelles d’autorité. Déclin, mais non disparition, faut-il le préciser. Nos sociétés démocratiques sont en effet caractérisées par l’affaiblissement des pouvoirs dominants de l’État, des Églises, du père, des patrons, de la police, des propriétaires, des hommes. Les autorités établies doivent désormais composer avec une nouvelle forme de pouvoir qui vient de la base.
Les lois du travail, les chartes des droits de la personne, l’avènement du syndicalisme, les lois en faveur de l’équité en matière d’orientations sexuelles ou de rémunérations, mais aussi les avancées de la scolarisation, notamment pour les femmes, et les acquis du développement économique (enrichissement collectif et individuel) ont élargi les espaces de liberté des individus dont les marges de manoeuvre se sont accrues.
Des actrices d’Hollywood ont fait tomber Harvey Weinstein qui régnait jusqu’alors en maître dans le milieu du cinéma américain. La même chose est arrivée à Gilbert Rozon. La dénonciation de leurs agissements a créé une vague de désapprobation diffusée dans le grand public et sur les réseaux sociaux. Ces dénonciations s’appuient sur des normes qui se sont imposées au fil des années. Ces deux cas renvoient à l’égalité entre les sexes, devenue incompatible avec les effets de la domination masculine. Le pouvoir s’est déplacé du haut vers le bas et le pouvoir social, celui de l’opinion publique, les a emportés.
Priorité à l’opinion d’autrui
Si les autorités institutionnalisées perdent une part de leur influence, où trouver alors les orientations normatives pour l’action ? Dans l’opinion d’autrui, répond Tocqueville : « Il n’y a pas de si grand philosophe dans le monde qui ne croie un million de choses sur la foi d’autrui » (De la démocratie en Amérique, II, p. 433). Il nous est impossible de nous informer sur tout, de tout connaître, et il faut nous fier aux médias, à nos parents, à nos réseaux sociaux, aux livres, à nos amis, à nos maîtres d’école pour répondre à nos questions. Tocqueville ajoute : «… c’est de plus en plus l’opinion qui mène le monde. » Cette opinion constitue un pouvoir social.
Les médias sociaux contribuent à faire du pouvoir social un cinquième pouvoir, maintenant aussi efficace que les quatre autres. Internet lui a en effet donné une forme organisée. Les gens qui sont dans la même situation (âge, classe sociale, groupe ethnoculturel, etc.) trouvent dans leurs réseaux des opinions et même des faits douteux en accord avec ce qu’ils pensent déjà.
Par ses tweets, le président Trump a innové en s’adressant directement à sa base. L’expression fake news lui a donné un énorme pouvoir symbolique, car elle a pour effet de discréditer les savoirs fondés et avérés. Il joue la carte du pouvoir social contre le pouvoir de la presse. La crainte de Tocqueville se confirme : l’opinion règne en maître.
Pouvoir social et minorités
Grâce au pouvoir social, les minorités parviennent aussi à renverser un état de fait qui les désavantageait. Les Autochtones ont été victimes d’exclusion. Leur mobilisation, la scolarisation d’une nouvelle élite et les droits reconnus par les cours de justice ont favorisé l’émergence de nouvelles opinions sur les Premières Nations, d’un nouveau pouvoir social obligeant les pouvoirs établis à changer leur approche.
Le pouvoir social contemporain vient en appui aux revendications des Autochtones ou des diverses minorités. Lorsque des artistes noirs ont vigoureusement dénoncé la sous-représentation des gens de couleur dans le spectacle SLĀV, en juillet dernier, ils ont fait autorité, ils ont emporté l’adhésion de plusieurs et ils ont paralysé l’action des organisateurs, qui ont annulé le spectacle.
Le pouvoir social a eu raison aussi de la pièce Kanata, bien que ses créateurs, Robert Lepage, Michel Nadeau et Ariane Mnouchkine, aient fait preuve d’une grande sensibilité au regard du point de vue autochtone dans leur création. L’action des coproducteurs soutenant financièrement le projet a été paralysée par appréhension du pouvoir social et le spectacle annulé.
Bien des gens ont dénoncé ces annulations au nom de la liberté des créateurs. Mais la norme reconnaissant les dominés d’autrefois ainsi que la mauvaise conscience l’ont emporté devant la norme de la liberté de l’artiste.
Dans les années 1960, le pouvoir social avait dénoncé l’interdiction par les autorités d’un spectacle africain à la Place des Arts sous prétexte qu’on y voyait des seins dénudés. « Quand ça bouge, c’est obscène », avaient statué les censeurs, provoquant une risée dans l’opinion publique. La liberté des artistes l’avait alors emporté, mais non plus en 2018.
Le pouvoir social peut apporter des changements jugés positifs. Ce fut le cas pour l’homosexualité. Mais le pouvoir social est aussi porteur d’effets potentiels inattendus, allant jusqu’à ce que Tocqueville avait nommé la « tyrannie de la minorité ». Comme quoi les bonnes intentions doivent aussi composer avec les conséquences malheureuses qu’elles génèrent de temps à autre, comme l’entrave à la liberté de création.
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