Une grande partie de mes années de vagabondage fut consacrée à rencontrer des rêveurs ou des rêveuses et leur serrer la main.
Quand j’arrivais dans un village, il m’arrivait souvent de dire à une personne: Connais-tu un grand rêveur ou une grande rêveuse à qui je devrais serrer la main avant de changer de village? Et parfois, il m’arrivait de me rendre à eux ou à elle….
J’étais ému chaque fois… Comment dire… leur rêve big bang porte chacun de leur regard loin des préjugés, des pressions sociales et de l’instinct grégaire… leurs idées simples comme des flèches sont comme éthérées d’une belle témérité intellectuelle…
Je me rappelle… Dans un tout petit village près de Val D’or… j’avais perdu mes pantalons dans la forêt la nuit… Il ne me restait que mes culottes courtes… Je croisai un jeune homme… je lui demande s’il connaissait un grand rêveur ou une grande rêveuse à qui je pourrais serrer la main…
Il me dit… Oui ma mère et mon père…. Et tu vas même pouvoir avoir une paire de jeans gratuites…. La dame tenait un salon de coiffure pour dames, et à l’arrière, il y avait un garage de linges usagés…. son mari était garagiste… tous les deux consacraient leur vie à faire du bien…. La dame prenaient en pension des jeunes autochtones….
Impressionnant… Ils s’étaient mariés parce qu’ils étaient portés par le même rêve… Ils flottaient l’un pour l’autre comme une énigme d’après-big-bang….
Dans un pays œuvre d’art, la masse critique de rêveurs ou de rêveuses est un….
à suivre
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