TOUTE LA LOGISTIQUE MÉTHODOLOGIQUE DU DOCTORAT DE L,ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) DEPOSERA SUR L’ANALOGIE INTUITIVE-SYNTHÉTIQUE-PARADIGMATIQUE DE pIERROT VAGABOND SE VISUALISANT COMME UN CERVEAU-TEXTE COSMONAUTE HABITANT L’ESPACE-BLOG DE L’INFINI DE SON CORPS ET DIALOGANT PAR UNE MARGE-SKIPE AVEC LE CRI DE MUNCH DE LA CONDITION HUMAINE DES VIDOS-SKIPE DE MICHEL LE CONCIERGE ET DE MARLENE LA JARDINIÈRE

Quelle nuit, mais quelle nuit de travail. J’ai vu clairement à partir de quelle logistique méthodologique sera composé ce premier chapitre de 200 pages consacré à la formule WOW-T=2.7K?

Il y aura d’abord quatre parties de 50 pages chacune dont les tires seront

P.1-50………. WOW
p.51-100…….-T
P.101-150…. 2.7K
P.151-200…. LES SIGNES = ET ?

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Chaque page des 200 pages sera divisé en trois parties égales représentant sémiologiquement trois ancrages intellectuels aléatoires comme des débris cosmiques dans l’espace infini de la philosophie d’en haut, dont le lecteur aura à fonder son herméneutique de lecture en se réfugiant dans la marge DE DROITE de la philosophie d’en bas habitée parfois par les vidéos de Marlene la jardinière, parfois par les videos de Michel le concierge

IER TIERS MÉTHODOLOGIQUE

L’onto-cosmologie (onto pour ontologie) du constructivisme radical de la formule (wow-t=2.7k?)

2EME TIERS MÉTHODOLOGIQUE
la métho-cosmologie ( métho pour méthodologie) du constructivisme radical de la formule (wow-t=2.7k?)

3EME TIERS MÉTHODOLOGIQUE
la nano-cosmologie (nano pour nano-citoyenneté) du constructivisme radical de la formule (wow-t= 2.7k)

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Pour analogiser sémiologiquement le compte à rebours du décollage d’une fusée spatiale, les deux cent pages du ier chapitre du doctorat seront divisés en 50 numeros de 4 pages chacune, le début du chapitre commençant par le numero 50 et la fin du chapitre signifiant le décollage de la formule-fusée par le numero 0

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L’ARTICULATION DU CADRE THÉORIQUE DES 3 SECTIONS DE CHAQUE PAGE VISERA À UNE ARCHITECTONIE RÉUSSIE ENTRE LA PARTIE 1 (l’onto-méthodologie) et la partie 3 (la nano-méthodologie) par une méticuleuse poïétique de l’invention méthodologique de la partie 2, servant de base aux trois formes de lecteurs potentiels ( un lecteur néo-positiviste, un lecteur herméneutique ou un lecteur constructiviste).

Ce cadre théorique n’utilisant comme fondement diachronique entre les citations et la bibliographie que la mise en orbitre des 3000 pages aléatoires mais poïétisées des deux blogues (wow-t.com pour la marge de la philo d’en bas) et wow-t.ca pour le cerveau-texte de la philo d’en haut.

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Une modélisation du numero 50, de ses 4 pages et de ses trois sections (onto, métho et nano) servira de point de départ de l’écriture des 200 pages de ce chapitre qui, si la tendance se maintient, sera terminé à la fin de l’été.

à suivre…

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LE SIGNAL EXTRA-TERRESTRE WOW…. 15 août 1977…. A DURÉ 72 SECONDES

Le signal Wow!
Le signal « Wow! » est un signal radio puissant, à bande étroite et centré sur la raie à 21 centimètres, capté le 15 août 1977 par le radiotélescope de l’université d’État de l’Ohio surnommé The Big Ear 1. D’origine inexpliquée, ce signal, qui a duré 72 secondes et n’a plus été détecté depuis, a fait l’objet d’une attention significative de la part des médias.

C’est l’astrophysicien Jerry R. Ehman qui observa le phénomène alors qu’il travaillait avec le radiotélescope à un projet SETI. Stupéfié de voir à quel point le signal correspondait à la signature attendue d’un signal interstellaire dans l’antenne utilisée, Ehman a entouré au stylo le passage correspondant sur la sortie imprimée et a écrit le commentaire « Wow! » (exclamation de surprise ou d’admiration en anglais, proche de l’onomatopée française « Ouah ! ») dans la marge à côté. Ce commentaire est devenu le nom du signal1.

Ce signal n’a toujours pas, en 2018, d’explication faisant consensus.

Le signal Wow se situe dans la constellation du Sagittaire, juste au nord-ouest de l’amas globulaire M55. En raison de la conception de l’expérience, l’emplacement du signal peut se trouver dans l’une des deux bandes rouges, et il y a aussi une grande incertitude dans la déclinaison (axe vertical). Pour plus de clarté, les largeurs des bandes rouges ne sont pas tracées à l’échelle. Elles devraient en fait être plus étroites.
Déterminer un emplacement précis du signal dans le ciel est compliqué, du fait que le télescope Big Ear a utilisé deux cornets d’alimentation pour rechercher des signaux, chacun pointant vers une direction légèrement différente. Le signal n’a été détecté que dans un seul de ces deux cornets et les données ont été traitées de telle façon qu’il est impossible de déterminer dans lequel des deux cornets le signal est entré. Il y a donc deux valeurs d’ascension droite possibles.

On ne connaît ni la nature ni l’origine du signal et, a fortiori, s’il codait quelque chose. Affirmer qu’il codait quelque chose équivaut à certifier qu’il avait pour origine une civilisation extraterrestre, ce qui n’est pas prouvé à ce jour.

Éléments objectifs2 :
le signal était à bande étroite (environ 10 kHz). Aucun phénomène naturel connu n’émet sur un spectre étroit.
le signal a été émis précisément sur la raie à 21 centimètres. C’est précisément la fréquence sur laquelle on s’attend à recevoir d’éventuels signaux de civilisations extraterrestres, car la poussière interstellaire est transparente à cette longueur d’onde et c’est la raie d’émission naturelle de l’élément le plus abondant de l’univers, l’hydrogène, de sorte que l’attention des êtres pensants est attirée sur cette bande, en émission comme en réception3.
C’est d’ailleurs la fréquence choisie pour émettre le message d’Arecibo, un signal d’un projet SETI vers l’amas globulaire M13 en 1974.
Cette fréquence n’est utilisée par aucun émetteur artificiel. Un accord international existe pour bannir cette fréquence de tout usage civil ou militaire.

Il venait d’une direction très précise du ciel, la durée de 72 secondes correspondant au passage d’un « lobe » de sensibilité de l’antenne sur ce point ;
Lors du passage du second lobe de sensibilité de l’antenne quelques minutes plus tard, le signal avait disparu. Cela suggère une origine dans l’espace, en orbite ou plus loin.
Il n’y a aucun objet céleste notable connu dans les zones d’émission du signal (sauf deux petites comètes qui sont à la base de l’hypothèse cométaire).

Il est difficile de trouver une explication naturelle à l’ensemble de ces phénomènes, et notamment l’absence de signal au second lobe et le spectre étroit. Une réflexion d’émetteurs radios terrestres est a priori exclue, car la fréquence ne correspond pas à des émetteurs terrestres et ces réflexions ne pourraient pas renvoyer l’énergie mesurée.

L’hypothèse cométaire, développée dans les années 2010 n’est plus considérée comme plausible, et il n’y a toujours pas de consensus établi concernant l’interprétation de ce phénomène4.

Début janvier 2016, le Prof. Antonio Paris de la Washington Academy of Sciences a publié un article où il indique avoir trouvé deux comètes (266P/Christensen et 335P/Gibbs) découvertes dans la dernière décennie, pouvant se trouver en face du radiotélescope le 15 août 1977. Les comètes, émettant beaucoup d’hydrogène, pourraient expliquer l’existence de ce signal. Pour vérifier son hypothèse, il propose de braquer les radiotélescopes vers une de ces comètes à leur prochain passage dans la même région d’émission du signal Wow pour comparer précisément les deux signaux. La campagne d’observation qu’il a menée entre novembre 2016 et janvier 2017 a effectivement relevé un signal similaire au signal Wow généré par 266P/Christensen6. Selon cette étude, la comète émet bel et bien à 1 420 MHz, avec un pic similaire à celui du signal Wow, cependant avec un rapport signal/bruit de 4,76 sigma, alors que celui du signal de 1977 était de plus de 30 sigma. Les auteurs estiment que la différence tient au diamètre supérieur du Big Ear (52 m de diamètre contre 10 m pour les observations de 2017), et au fait que la comète a pu perdre de la masse depuis 19776.

Cette hypothèse et cette étude sont contestées par certains radioastronomes comme Jacques Crovisier, qui arguent que les nuages d’hydrogène entourant les comètes ne génèrent pas un signal assez fort à cette fréquence car la raie à 21 cm est une raie de transition interdite de l’atome d’hydrogène7.

De plus, les comètes se déplaçant lentement dans le ciel, le second lobe de sensibilité aurait détecté le signal, ainsi que 24h plus tard ce qui n’a pas été le cas.

Enfin, la position supposée de 266P/Christensen lors de l’émission du signal Wow! est également remise en cause, et n’aurait pas été à l’emplacement de l’émission du signal en 19777.

Intensité du bit du signal au cours du temps.
Chacune des 50 premières colonnes de la feuille montre les valeurs successives d’intensité reçue par le radiotélescope Big Ear, dans chaque canal (10 kHz), avec un intervalle de 12 secondes successives. Afin d’économiser l’espace sur la feuille, Bob Dixon et Jerry Ehman ont décidé d’utiliser une méthode codée qui ne donnerait des résultats qu’en caractères alphanumériques pour chaque intensité. Leur ordinateur était programmé pour garder une mise à jour constante pour chaque canal. L’intensité finale était alors divisée en valeur rms pour obtenir une échelle. Enfin, ils décidèrent de ne baser que la partie entière de cette intensité échelonnée. La valeur tronquée du 0 était représentée par un blanc (espace). Pour les échelles d’intensité de 10 à 35 inclus, ils utilisèrent les lettres capitales de l’alphabet. Ainsi, la valeur 10 était imprimée comme étant « A », 11 étant « B », etc. Si l’échelle d’intensité dépassait les 36,0, le programme reprenait simplement à zéro. La valeur « U » est la valeur la plus forte jamais vue par ce radio-télescope. Dixon et Ehman ne pensent pas que l’intensité du signal puisse être dépassée9.

Sachant que tous les autres chiffres imprimés ne dépassaient pas la valeur d’intensité de 2, et en utilisant la méthode ci-dessus, on se rend compte alors que l’intensité du signal est exceptionnelle :
6 → gamme 6,0 – 6,999…E → gamme 14,0 – 14,999…Q → gamme 26,0 – 26,999…U → gamme 30,0 – 30,999…J → gamme 19,0 – 19,999…5 → gamme 5,0 – 5,999…

WOWWWWWWWWWWWW……

En 2012, pour le 35e anniversaire du signal Wow!, le radiotélescope d’Arecibo a envoyé une réponse de l’humanité, contenant 10 000 messages Twitter, dans la direction d’où provenait le signal10,11. Pour cette réponse, les scientifiques d’Arecibo ont tenté d’augmenter les chances qu’une vie intelligente reçoive et décode les vidéos de célébrités et les tweets des gens en y attachant une séquence en en-tête, répétée pour chaque message, qui permettrait au destinataire de savoir que les messages sont intentionnels et proviennent d’une autre forme de vie intelligente, l’humanité.

WOWWWWWWW……………

Une publication acceptée dans un journal a priori crédible quant à l’origine du fameux signal “Wow!” détecté en 1977 a conduit à un petit emballement médiatique la semaine dernière. Finalement, l’étude signée d’un amateur diplômé ne prouve en rien que le signal provient du nuage d’hydrogène généré par une comète. Il est toujours permis de penser qu’il s’agissait en réalité d’une communication interstellaire extraterrestre avec la fameuse raie à 21 cm de l’hydrogène.

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La semaine dernière, une information est devenue virale dans la presse. Elle semblait sérieuse du fait qu’elle avait été publiée dans un journal scientifique a priori crédible, bien que peu connu et avec peu d’impact dans la communauté scientifique. L’astronome amateur Antonio Paris y annonçait qu’il avait probablement résolu l’énigme du fameux signal « Wow! » capté en 1977 par l’un des radiotélescopes du programme Seti, lequel, rappelons-le, se propose de découvrir des civilisations E.T. via leurs émissions dans le domaine radio.

L’une des hypothèses à la base de ce programme est que des civilisations technologiquement avancées ont tout intérêt à faire des communications interstellaires dans ce domaine autour d’une fréquence bien particulière associée à une raie d’émission de l’atome d’hydrogène. Les radioastronomes la décrivent aussi en termes d’une longueur d’onde qu’ils utilisent également pour cartographier la Voie lactée et ses nuages d’hydrogène, c’est pourquoi ils se comprennent instantanément entre eux lorsqu’ils utilisent le terme de « raie à 21 cm de l’hydrogène ».

En 1977, un pic intense d’émission à cette longueur d’onde avait été capté durant 72 secondes. La nature de la source de ce signal est restée jusqu’à présent mystérieuse (on ne fait pas des transmissions à cette longueur d’onde sur Terre par exemple, ce qui élimine l’hypothèse d’une interférence humaine) et il était donc permis de croire que la Terre était passée par inadvertance dans le faisceau d’une communication interstellaire…, qui sait ?, peut-être entre deux super IA extraterrestres.

L’article d’Antonio Paris a douché cette croyance car selon ses travaux, le signal aurait été causé par le nuage d’hydrogène de grande taille entourant la chevelure d’une comète dont on ignorait l’existence à l’époque et qui a été détectée seulement dans les années 2000 : 266/P Christensen.

Les comètes et la raie à 21 cm de l’hydrogène

Pour savoir ce qu’il fallait penser de cette annonce, Futura s’était tourné vers la représentante en France de la Seti League : Élisabeth Piotelat. Sa première réaction à chaud était prudente (voir l’article plus bas et aussi ses derniers commentaires sur son blog).

Élisabeth Piotelat nous avait ensuite recommandé de prendre l’avis de radioastronomes français, experts reconnus des comètes et des molécules qu’elles libèrent sous l’action du rayonnement solaire. En effet, on sait depuis longtemps qu’il existe des nuages d’hydrogène autour des comètes car ils ont été détectés par leurs émissions dans le domaine de l’ultraviolet. D’abord en 1969 avec la comète Tago-Sato-Kosaka puis d’autres comme celle de Kohoutek et d’Hale-Bopp. Mais quid de la détection de la raie à 21 cm ?

En 2013, à l’occasion des 40 ans des observations cométaires avec le radiotélescope de Nançay, le radioastronome Jacques Crovisier en a profité pour parler des travaux qui ont été menés pour étudier les molécules des comètes. La partie concernant la raie à 21 cm commence vers 4 mn 30. © Société astronomique de France et Union des Ingénieurs du CNAM

Futura a donc contacté Jacques Crovisier en poste au Lésia (Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique). Le chercheur a été directement impliqué dans l’essor de la radioastronomie cométaire qui a été marquée début décembre 1973 par la détection avec le radiotélescope de Nançay des émissions de la comète Kohoutek provenant de la raie OH à 18 cm. Il est aussi l’auteur avec Thérèse Encrenaz d’un ouvrage grand public sur les comètes.

La raie à 21 cm est une raie interdite


L’hypothèse d’Antonio Paris n’est absolument pas crédible.

Le radioastronome est formel : « L’hypothèse d’Antonio Paris n’est absolument pas crédible. La raie à 21 cm est une raie interdite. Il s’agit donc d’une émission très peu probable de l’atome d’hydrogène ce qui veut dire qu’il en faut un très grand nombre, ce qui est le cas dans les nuages interstellaires, pour avoir un signal détectable. Ce n’est pas le cas avec les comètes. Il faudrait qu’elles soient des milliers de fois plus brillantes à cette longueur d’onde pour pouvoir rendre compte du signal “Wow!”. Cette raie a déjà été cherchée dans la comète de Halley…, sans succès, continue-t-il. Nous devrions la voir depuis longtemps dans les radiotélescopes comme celui de Nançay si les observations de Paris étaient réelles. Difficile de savoir ce qui est arrivé lors de son travail, peut-être a-t-il simplement observé une émission à 21 cm provenant d’un continuum ».

Les raies “interdites” correspondent en effet à des transitions dans des systèmes atomiques que l’on n’observe généralement pas sur Terre dans les conditions normales de pression et de densité dans des gaz. L’électron présent sur un niveau d’énergie qui pourrait conduire à cette émission en retombant sur un état d’énergie plus bas a une très faible probabilité de le faire de sorte qu’il reçoit avant cela de l’énergie dans un gaz par collision et qu’il passe sur un niveau d’énergie plus élevé où la désexcitation de l’atome et nettement plus probable. Il n’y a que dans le vide spatial que les collisions sont suffisamment rares pour permettre à une raie interdite de se manifester.

Les émissions observées par Antonio Paris pourraient donc simplement n’être qu’une partie d’une émission continue comme une des couleurs de l’arc-en-ciel dans le visible.

La comète Christensen n’était pas à la place du signal Wow! en 1977

Enfin, Jacques Crovisier à d’autres raisons de ne pas croire aux résultats d’Antonio Paris : « Je me suis replongé dans les éphémérides des deux comètes invoquées par Paris pour expliquer “Wow!” (266P/Christensen et P/2008 2 Gibbs). Et comme l’a noté Robert Dixon, leurs positions le 15 août 1977 ne correspondent pas à celle du signal Wow ! (ni d’ailleurs à celles que donne Paris dans son premier article).

La raie 21 cm qui serait émise par une comète doit être décalée en fréquence par effet Doppler en fonction de la vitesse radiale de la comète. La fréquence du signal “Wow!” ne correspond pas non plus à la vitesse radiale des comètes invoquées (mais comme de toute façon les postions sont fausses…). Ce point aurait dû être discuté dans le premier article de Paris.

Je ne sais pas ce qu’a observé Paris dans son deuxième article. Il semble avoir utilisé un spectromètre commercial “SpectraCyber”. Mais il ne montre aucun spectre ! Les spectres obtenus devraient montrer la raie 21 cm de la Galaxie [effectivement facilement détectable avec un petit radiotélescope]. Et l’émission cométaire, si elle était présente, serait un petit pic superposé à la fréquence exacte correspondant à la vitesse radiale de la comète ».

Il semble donc clair que l’hypothèse E.T. a été enterrée bien trop vite à la suite d’un emballement médiatique alors que les experts savaient depuis un moment déjà que l’explication de Paris n’était pas tenable.

Voir aussi :Stephen Hawking déconseille à nouveau de parler aux extraterrestres

Ce qu’il faut retenir

De nouvelles observations semblaient accréditer l’hypothèse que ce signal provenait en réalité d’un nuage d’hydrogène entourant une comète. Mais des experts, comme le radioastronome Jacques Crovisier, sont plus que sceptiques.
Le signal “Wow!” est un pic d’ondes radio dans une bande étroite centrée sur la fréquence de 1.420 mégahertz, c’est-à-dire là où se trouve la fameuse raie à 21 cm de l’hydrogène, capté en 1977 par le radiotélescope Big Ear du programme Seti.
Il y a de bonnes raisons de penser que c’est la fréquence des communications interstellaires entre civilisations par ondes radio. Aucune interprétation convaincante du signal Wow! à partir d’un phénomène astronomique n’a encore été trouvée.
De nouvelles observations semblaient accréditer l’hypothèse que ce signal provenait en réalité d’un nuage d’hydrogène entourant une comète. Mais des experts, comme le radioastronome Jacques Crovisier, sont plus que sceptiques.
Le signal “Wow!” est un pic d’ondes radio dans une bande étroite centrée sur la fréquence de 1.420 mégahertz, c’est-à-dire là où se trouve la fameuse raie à 21 cm de l’hydrogène, capté en 1977 par le radiotélescope Big Ear du programme Seti.

Le signal Wow! a-t-il une origine cométaire ?

Article de Laurent Sacco publié le 09/06/2017

Le signal “Wow!” est un intriguant pic d’ondes radio détectées en 21 cm et dont on s’accorde à dire qu’il pourrait avoir été émis par une civilisation E.T. Il y a du nouveau dans cette affaire. Selon les travaux de l’astronome Antonio Paris, ce signal aurait été émis par une comète dont on ignorait l’existence en 1977.

Il y a deux ans, le milliardaire d’origine russe Yuri Milner, soutenu par Stephen Hawking ainsi que Kip Thorne, le conseiller scientifique du film Interstellar, Ann Druyan, la veuve de Carl Sagan, faisait une annonce retentissante. Via le lancement du projet Breakthrough Initiative, il allait financer le programme Seti à hauteur de 100 millions de dollars sur dix ans, donnant ainsi un coup de fouet à l’écoute des signaux radio venus d’éventuelles civilisations extraterrestres.

L’entreprise était, et est toujours, difficile car la nature a plus d’un tour dans son sac comme semble nous le rappeler une récente publication dans le Journal of the Washington Academy of Sciences, un périodique peu connu mais sérieux dans lequel une dizaine de prix Nobel ont fait connaître leurs travaux. Il ne s’agirait rien de moins qu’une solution à l’énigme du fameux signal « Wow! » détecté en 1977 dans le cadre du programme Seti et qui était considéré depuis lors comme un cas crédible de détection d’une communication provenant d’une civilisation E.T. technologiquement avancée.

Qu’est-ce que le signal “Wow!” ?

Mais d’abord, rappelons quelques faits dont certains sont exposés dans la vidéo ci-dessous. Au début des années 1960, on est en plein boum de la radioastronomie et des chercheurs ne vont pas tarder à découvrir les quasars, le rayonnement fossile et enfin les pulsars. L’observatoire radio de l’université d’État de l’Ohio, dont la construction a commencé en 1956, entre en fonction en 1963. Ce grand radiotélescope est affectueusement baptisé Big Ear (« grande oreille », en anglais). Malheureusement, il perd son financement pour cartographier les sources radio une décennie plus tard. Il devient alors disponible pour faire de la recherche dans le cadre du programme Seti, ce qu’il fera de 1973 à 1995 avant d’être démantelé en 1998.

Une présentation du signal “Wow!”. © AstronoGeek,

Le 15 août 1977, c’est l’effervescence très probablement dans l’esprit de l’astrophysicien Jerry R. Ehman alors qu’il dépouille les données tout juste prises par Big Ear. Elles montrent un brusque pic d’intensité étonnant dans une bande étroite centrée sur la fréquence de 1.420 mégahertz, c’est-à-dire là où se trouve la fameuse raie à 21 centimètres de l’hydrogène. Il y a de bonnes raisons de penser qu’elle est la fréquence des communications interstellaires entre civilisations.

La source ne dure que 72 secondes et elle occupe une région de la voûte céleste dans la constellation du Sagittaire, juste au nord-ouest de l’amas globulaire M 55 (incidemment, on pense que les vieilles civilisations E.T. ont plus de chance de se trouver dans les amas globulaires). Le pic d’intensité découvert par Ehman correspond bien à ce qu’on pourrait s’attendre si la Terre avait croisé par inadvertance un faisceau d’ondes radio en provenance d’extra-terrestres. C’est pourquoi l’astrophysicien s’est empressé d’écrire un « Wow! » (une exclamation de surprise et d’admiration en anglais) en bordure de l’enregistrement sur papier qu’il tient dans sa main.

Le signal « Wow! », comme on l’appelle, va marquer les esprits pendant 40 ans. Rien de semblable n’a été détecté par la suite et aucune explication naturelle convaincante n’avait été proposée…jusqu’en 2016. L’astronome Antonio Paris, du Saint Petersburg College en Floride, publie alors, et déjà dans le Journal of the Washington Academy of Sciences, une hypothèse intrigante.

Des nuages d’hydrogène émetteurs d’ondes radio autour des comètes ?

Selon lui, Big Ear n’aurait fait que capter le signal produit par un nuage d’hydrogène lors du passage d’une comète non encore identifiée en 1977. Cet hydrogène serait issu de la photodissociation des molécules d’eau au plus proche du Soleil. Il pense qu’il pourrait s’agir de 266P/Christensen ou P/2008 Y2 (Gibbs), toutes deux découvertes à partir de 2006 et dont les éphémérides rétro-prédîtes dans le passé donnent des positions compatibles, selon lui, avec la position du signal Wow! de 1977.

Surtout, l’hypothèse de Paris était testable car il est possible de tenter d’observer les nuages d’hydrogène produits par ces comètes. En utilisant le financement participatif, l’astronome a ainsi pu conduire une campagne de 200 observations avec un petit radiotélescope de 10 mètre de diamètre, entre le 27 novembre 2016 et le 24 février 2017. Elle concernait la comète 266/P Christensen. Les résultats viennent d’être publiés dans Journal of the Washington Academy of Sciences.

Selon le chercheur, un signal à 1.420 mégahertz a bien été détecté dans une région d’un degré d’arc autour de la position de la comète. Signal qui disparaissait quand il pointait le radiotélescope hors de cette région, laquelle était d’ailleurs centrée sur la position du signal Wow! en 1977.

Aucune autre source astronomique possible de ce signal n’était présente dans une région de 15° d’arc. En outre, Paris a observé trois autres comètes – P/2013 EW90 (Tenagra), P/2016 J1-A (Panstarrs) et 237P/Linear – autour desquelles son instrument a découvert également des nuages d’hydrogène.

Ingénieure, Elisabeth Piotelat est très impliquée dans le programme Seti qu’elle représente en France. © Elisabeth Piotelat
Ingénieure, Elisabeth Piotelat est très impliquée dans le programme Seti qu’elle représente en France. © Elisabeth Piotelat

Affaire classée ?

Est-ce la fin du dossier E.T. avec le signal Wow ? Peut-être pas car Robert Dixon, qui a dirigé le programme Seti avec Big Ear, n’est pas convaincu comme il vient de le faire savoir avec ses collègues dans une mise au point. Il conteste le fait que 266/P Christensen ait vraiment occupé la position du signal Wow! dans le passé et aussi la détection d’hydrogène autour d’une comète.

En tout état de cause, Futura a demandé l’avis de la représentante en France de la Seti League, Elisabeth Piotelat, sur cette affaire. « Le signal “Wow!” est célèbre depuis 1977 parce qu’à ce jour, aucune des hypothèses n’a pu être vérifiée, qu’il s’agisse d’interférence ou de signaux intelligents d’origine extraterrestre. L’article d’Antonio Paris est intéressant car il ajoute une nouvelle hypothèse, celle d’un nuage cométaire. Il ne répond pas à toutes les questions du signal Wow!, comme par exemple le problème du rapport signal sur bruit. Wow! en avait un qui était beaucoup plus fort (un rapport de 30). Antonio Paris explique cela par la qualité du radiotélescope Big Ear qui n’est pas comparable avec l’antenne de 10 m qu’il a utilisée.

Quoi qu’il en soit, si ce signal n’avait pas été aussi célèbre, il aurait sans doute été oublié. Depuis toujours, les projets Seti invitent scientifiques et citoyens à se poser des questions, à émettre des hypothèses pour une meilleure connaissance de l’univers. Même si nous sommes seuls dans l’univers, nous n’aurons pas tout perdu ! » conclut-elle.

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ME VOILÀ MAINTENANT PRÊT À L’ÉCRITURE DU IER CHAPITRE DU DOCTORAT DONT LE TITRE SERA: «WOW-T=2.7K?», UN 200 PAGES CONSACRÉ À L’AVENTURE D’UN CONCEPT DONT ON RETRACE À PARTIR DU TABLEAU DÉSIGNÉ PAR MICHEL ET SOUMIS AUX TROIS WOW DE MARLENE LA JARDINIÈRE, MICHEL LE CONCIERGE ET PIERROT VAGABOND…. DONT ON REMONTE DE CE TABLEAU À L’AVANT-RÊVE BIG BANG INITIAL EN SUIVANT DE RECULON LES PRINCIPALES ÉTAPES DU BLOG VÉCU À LA FOIS COMME CADRE THÉORIQUE, MÉTHODOLOGIE, PROBLÉMATIQUE ET UNIVERS CONSTELLAIRE GLOSSÉRIQUE

Le conseil d’administration de la créativité de ce matin avec Marlene et Michel fut majeur. Tout est en place pour la partie opérationnelle de nos 10 ans de recherche…. soit l’écriture finale du doctorat avec une date d’échéance… juin 2020 pour la marche à l’ONU Montréal New York… avec comme rêve big bang d’équipe le prix nobel de la paix.

Le fondement stylistique de ce doctorat (moi écrivant le texte dont chaque page est divisée en trois: 1er tiers de page ) l’historique de reculons… 2eme tiers de page) la réflexion méthodologique post intuitive synthétique de reculons… 3ieme tiers de page citations fondatrices ancrant chaque esquisse méthodologique).

et Marlene et Michel…

…. Au fur et à mesure que je déposerai les 200 pages du texte du ier chapitre sur word, Marlene et Michel de façon autonome et indépendante inscriront en parallèle dans la marge du dit texte du doctorat, leur vision PHILO D’EN BAS de la formule wow-t=2.7k? en commentant par des films videos inscrits dans la marge de droite.

Il s’agit donc de faire dialoguer LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT avec LA PHILOSOPHIE D’EN BAS par ses trois archétypes hologrammiques (un en haut, Pierrot vagabond) et deux d’en bas (Marlene et Michel

L’objectif de la problématique étant de créer un renversement entre la parole invisible de la nano-citoyenneté-planétaire (Michel et Marlene) sur la parole visible de cette parole éduquée et prédatrice qu’utilisent les état hobbiens pour mâter l’esprit critique de l’humanité invisible, et ses enfants victimes des armes, des guerres et des paradis fiscaux (Pierrot).

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Dans cette démarche méthodologique, le blogue wow-t.ca… sera vécu dans la contextualité du cadre designé par Michel (wow-t.com), c’est à dire de la capsule spatiale où des astronautes voient la terre de l’espace..

Seules les informations contenues dans le blogue et ses produits dérivés (archives filmées depuis 10 ans) seront pris en considération dans une démarche qui transcende et le néo-positivisme, et la poïétique et l’herméneutique et le constructivisme radical.

En fait, toute l’invention nano-méthodologique sera centrée sur une nano-perception architectonique comme si on reconstruisait l’humanité et sa conquête de la beauté du monde de l’espace par un redesign du concept de formation humaniste versus l’invention d’une nouvelle institution, la nano-citoyenneté-planétaire.

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à suivre

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QUI EST MIRIAM OUERTANI?

courriel de Miriam Ouertani
C’est parfait alors!

Ce n’est point en rupture avec ce qu’on a abordé toi, Svet et moi avant son départ!

C’est dans cette même approche de documentation pour notre potentiel projet. Je comprends, prenez votre temps.

Pierrot! Pour mieux me connaître 😉 voici un aperçu! www.meriamouertani.com

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Biographie

Meriam Ouertani, vit et travaille à Montréal, designer image, doctorante en sémiotique (sémiotique des communications et sémiotique de l’image), affiliée au Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire (Figura) et au Groupe de recherche sur l’information et la surveillance au quotidien. L’intitulé de son projet de recherche: Les néo-technologies dans le cinéma: approche pluridisciplinaire de la révolution numérique de l’image.

Elle a obtenu un Master de Recherches en Esthétique et Pratiques des Arts Visuels (spécialité Arts Médiatiques).
Actuellement chargée de cours de l’histoire de l’expression visuelle et sonore.
De 2009 à 2013 : enseignante universitaire de design image / art et communication.

– Elle a réalisé les courts-métrages L’Ascenseur: 2003 – Accouchement: 2006.
– Stagiaire au département scénographie-décors du film Baarìa (2009) de Giuseppe Tornatore.
– Stagiaire au département scénographie-décors du film Thalathoun (2007) de Fadhel Jaziri.

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Axes de recherche

Imaginaire fictionnel et production des images
Histoire de l’expression visuelle et sonore
Rapport de l’auteur (réalisateur) avec les dispositifs numériques de production de l’image
Les limites d’hybridation entre image en prise de vue réelle et image de synthèse
Les dimensions sémiotique et technique de l’hybridation humain-machine

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à suivre

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LE PLUS FASCINANT… C’EST CE CADRE «WOW-T=2.7K?» AVEC LA TERRE AU CENTRE VUE DE L’ESPACE ET WOW-T.COM EN BAS…. QUAND MICHEL L’ALLUME CHAQUE MATIN, CE GESTE ILLUMINE LE CADRE DE NOTRE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CRÉATIVITÉ D’UNE JOIE INTRINSÈQUE, CELLE DE L’HUMANITÉ EN MARCHE VERS SON ÉLÉVATION PAR LE PRENDRE SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE

C’est incroyable quand même comme Michel le concierge a signé ce qui nous enflamme quotidiennement… Sa formation de designer alliée à son intelligence intuitive synthétique a guidé chacune des étapes de l’opérationnalité de son concept.

Le tout a duré plusieurs semaines… comme si parallèlement à mes 15 heures de lectures par jour, il honorait ce champ magnétique créé par les trois wow par une totale indépendance du faire au nom du dire d’un rêve big-bang en équipe…

J’ai déjà hâte à demain matin

Pierrot vagabond

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« LA CHANSON DU CAMIONNEUR»… TOUTE SON HISTOIRE RESSEMBLE À UN SYNOPCIS DE FILM DANS LE SENS DE TEMPS ET RÉCIT DE PAUL RICOEUR…

«LA CHANSON DU CAMIONNEUR»… on dirait l’illustration des trois livres de Paul Ricoeur intitulés temps et récits.

C’est l’histoire d’un vagabond avec une guitare et un bâton qui dort sur un congélateur dans un restaurant du lac-à-Beauce… La nuit, il ouvre clandestinement la porte à des camionneurs qui dorment dans leur camion dans le parking et qui n’en peuvent plus de jongler avec leurs problèmes. Entre autres. ce merveilleux monsieur avec ses deux gros chiens et ses deux enfants qui veulent boire de l’eau à 3 heures du matin, ce camionneur vivant une garde partagée se doit de voyager avec ses deux chiens et ses deux enfants pour joindre les deux bouts.

Ce vagabond doit se lever de son congélateur vers 4h.30 du matin pour aider les waitress au déjeuner. Soudain il entend un camionneur parler seul et fort, se raconter ce qu’il fait par amour pour sa femme avec son marteau la fin de semaine.

Le vagabond lui demande: «Lui dis-tu je t’aime à ta femme» et ce camionneur de répondre… pas besoin, je fais plein de choses pour elle… et le vagabond lui jure alors d’écrire une chanson avec ses mots qui viennent de sa bouche et de revenir un jour la chanter pour lui, devant lui, pour sa femme…

Et le vagabond repart… parce qu’un ami chansonnier-concierge ayant entendu parler d’un copain de métier de jeunesse atteint de maladie mentale…. lui offre de passer chez lui pour enregistrer ses chansons…

Michel le concierge accueille Pierrot le vagabond… sa camera professionnelle qu’il vient de s’acheter est en fonction…. 3 jours de tournage…

Le vagabond passe l’hiver là et compose sur le coin d’une table en 15 minutes la chanson du camionneur…. Pierrot et Michel font un c.d. de leurs chansons communes pour sceller leur amitié… puis le vagabond reprend la route.

A sept-iles, à la radio de radio-canada, il enregistre la chanson qu’une camionneuse entend en Californie… la chanson se retrouve sur internet… et voilà que la vie impossible de cette chanson prend route…

Le vagabond rencontre une jeune femme, la fille unscooling en sortant de la forêt… qui le cherche avec son mari pour le nourrir… elle prend son courriel… il part pour Toronto… elle fait jouer la chanson du camionneur en boucle toute la journée à partir d’internet…. elle se sépare pour attendre le vagabond….

et ainsi de suite….

jusqu’à ce que un conteur en entendant la chanson dans son auto éclate en larmes…. il l’essaie en spectacle… une femme dont le mari a explosé sur le boulevard métropolitain entend la chanson du camionneur en rappel… elle éclate en larmes… parce qu’elle a appris la mort de son mari le camionneur par son téléphone alors qu’elle visitait le village de St-Elie de Caxton….

et ainsi de suite…

Paul Ricoeur avait peut-être raison… il suffit que sa vie devienne un récit pour soi pour que toute personne humaine ressente que sa vie est réussie… Peut-être en est-il de même pour une chanson…

JE SAIS QU’UN JOUR
«LÂCHE-MOE PAS»
CHANSON DE MICHEL LE CONCIERGE
VIVRA LA MÊME AVENTURE ÉPIQUE

à suivre

Ricoeur

Paul Ricoeur, Temps et récit 1, Paris, Seuil (Coll. « L’ordre philosophique »), 1983.

Temps et récit 2. La configuration du temps dans le récit de fiction, Paris, Seuil (Coll. « L’ordre philosophique »), 1984.

Temps et récit 3 : Le temps raconté, Paris, Seuil (coll. «L’ordre philosophique»), 1985.


Temps et récit 1, Paris, Seuil (Coll. « L’ordre philosophique »), 1983.

Objet de la démonstration

Dans cette première partie de son ouvrage, Ricoeur expose, à travers une lecture croisée des écrits sur le temps de Saint-Augustin et de la Poétique d’Aristote, ses conceptions sur le temps et la mimésis, lesquels constituent les deux concepts à la base de la réflexion présentée dans son livre. Le temps est considéré par Ricoeur comme une expérience de distensio animi et de « concordance discordante », tandis que la mimésis – que Ricoeur apparente à la mise en intrigue – est vue comme une structuration de l’expérience chaotique du temps à travers l’acte de configuration narrative. La mimésis opère une synthèse de l’hétérogène, et peut en ce sens être considérée comme l’opposant structuré de l’expérience temporelle, laquelle est vue comme étant discordante et chaotique. Une fois ces concepts mis en place, Ricoeur procède à une catégorisation des différents niveaux de la mimésis (Mimésis 1, 2 et 3). Le premier niveau est lié à la « précompréhesion » de l’agir humain à travers sa sémantique, sa symbolique et sa temporalité. Ricoeur parle donc de préfiguration de l’expérience temporelle vivre. Le second niveau constitue la mise en intrigue proprement dite, soit la configration de l’expérience temporelle à travers l’acte narratif. C’est ce niveau de la mimésis que Ricoeur analyse le plus en détails. Le dernier niveau est celui de la réception de l’intrigue ou du récit par le lecteur, que Ricoeur nomme la refiguration de l’expérience temporelle. Une fois ce travail de déblayage complété, Ricoeur, à travers l’étude détaillée des différents courants théoriques de la discipline historique, démontre les liens que cette dernière entretient avec le récit, et plus particulièrement avec les notions de mimésis et de configuration narrative.

Définitions du récit et de la narrativité

Ricoeur définit d’abord le récit dans son sens le plus large et englobant, c’est-à-dire comme tout acte de parole ou d’écriture opérant une forme de configuration temporelle. Il peut contenir à la fois le roman, le théâtre, la poésie, le film, mais aussi l’histoire et les conversations. Plus spécifiquement par contre, Ricoeur en arrive, à mesure que son enquête progresse à affirmer que le récit est indissociable de la mimesis, laquelle est conçue comme un acte de synthèse de l’hétérogène, et du temps, lequel est vu comme une expérience de distension de l’âme et de concordance discordante. À la lumière de cette approche plus spécifique, le récit constitue donc un acte de narrativisation de l’expérience temporelle vive du sujet. Cette narrativisation s’accomplit à travers le geste de la mise en intrigue, laquelle constitue une opération de configuration de l’expérience temporelle. Faudrait-il donc comprendre que tous les types de récits contenus dans la large définition qu’en donne Ricoeur opèrent une telle configuration? Et si tel est le cas, quelle est la spécificité de l’acte narratif écrit? Le roman, ou le récit vu comme une forme narrative, agissent-ils autrement que le cinéma ou le bavardage dans leurs visées configuratrices? Telles sont les questions qui naissent de cette approche préliminaire du récit. Il faudra attendre la seconde partie du livre – laquelle est consacrée uniquement à l’acte de configuration littéraire du temps narratif – pour que Ricoeur propose des éclaircissements.

Autres thèmes centraux

Dans ce tome de Temps et récit, l’histoire occupe un rôle prépondérant. Ricoeur opère une analyse profonde et complexe portant sur les liens que cette discipline a tissé avec le récit et la mise en intrigue. Il démontre notamment que les historiens, dans leurs tentatives de logicisation, de rationalisation de l’événement historique, adoptaient – peut-être sans même le savoir – une démarche similaire à celle du récit, étant donné que les deux « disciplines » cherchent à effectuer une configuration de l’expérience temporelle. Paradoxalement – c’est ce qui ressort de la longue étude de Ricoeur sur les différents courants historiques – le récit a longtemps été jugé par les historiens comme inapte – parce que non scientifique – à rendre compte de l’Histoire. Au terme de l’argumentation de Ricoeur, on finit par découvrir que les deux – histoire et récit – agissent selon une optique similaire de configuration.

Quelle fonction attribuée au récit

La fonction principale du récit est la configuration de l’expérience temporelle vive, donc de l’expérience du temps vécu par le sujet. Le récit, selon Ricoeur, ne diffère pas de la mimésis en ce qu’il constitue un acte de synthèse de l’hétérogène, et permet donc d’ordonner, de donner un sens à cet événement insaisissable qu’est l’appréhension du temps par le sujet percevant. Cet acte de configuration débute avec l’appréhension du monde temporel dans sa totalité (préfiguration), trouve son point milieu lorsque le sujet opère une configuration narrative et temporelle de son expérience, et se termine lorsque cette même expérience racontée, écrite et donc configurée, trouve écho chez un lecteur ou un récepteur potentiel. C’est là refiguration, à partir de laquelle le cycle de la configuration narrative peut se répéter à nouveau.

Lien avec la fiction

La fiction est considérée comme un agencement de faits, elle est le résultat de la mimésis. Elle est le produit de la configuration narrative, et représente en ce sens un temps configuré. Ricoeur place souvent le temps de la fiction en opposition avec le temps réel, ce qui pose, comme je l’exprimais plus haut, la question de sa validité scientifique dans le cadre des études historiques. Pourtant, étant donné que la fiction n’est pas séparable du temps dans lequel elle puise sa matière, étant donné également que le temps fictif configuré ne diffère du temps de l’expérience vive que par le fait de son organisation et de sa synthèse, on pourrait être conduit à avancer que la fiction entretient des liens étroits avec le réel, et ne se situe ainsi pas complètement en opposition avec celui-ci.

Quelle approche de la théorie du récit

L’approche préconisée est résolument basée sur la philosophie de l’événement, ou phénoménologie, en ce qu’elle ne perd jamais de vue que le seul temps observé et observable est celui de l’individu, de l’être, du sujet percevant. Ce tome n’analyse pas l’acte mimétique en lui-même ni à travers ses manifestations textuelles ou plus proprement littéraires, mais l’aborde principalement dans une optique plus vaste (la définition du récit donnée plus haut en fait foi) ainsi que dans ses relations avec l’histoire. La portion de l’ouvrage dans laquelle Ricoeur examine les liens entre l’histoire et le récit possède également une teneur épistémologique, étant donné que Ricoeur y examine l’autorité scientifique conférée par les historiens aux récits des événements historiques.

Temps et récit 2. La configuration du temps dans le récit de fiction, Paris, Seuil (Coll. « L’ordre philosophique »), 1984.

Objet de la démonstration

L’ouvrage reprend l’analyse là où le premier tome l’avait laissée, c’est à dire à la frontière entre le domaine de l’histoire et celui de la littérature. Dans un premier temps, Ricoeur prend soin de rappeler au lecteur les définitions des différents types de mimésis qui forment les récits historiques et les récits de fiction. Le concept de mise en intrigue, tel qu’il est exposé dans le premier tome, se modifie légèrement avec le passage de l’histoire à la fiction. Ricoeur y affirme notamment que c’est le roman moderne, avec le souci de réalisme, la polyphonie bakhtinienne et l’exploration de l’inconscient, qui remet le plus en question la notion de mise en intrigue, tout en l’approfondissant (la complexité du roman moderne n’est-elle pas issue, au fond, du désir de configurer de manière plus authentique l’expérience temporelle humaine?). Le second chapitre de l’ouvrage s’attache à examiner les différents types d’analyse structurales du récit (plus spécifiquement celles de Propp, de Bremond, et de Greimas), en se penchant notamment sur leur capacité à déchronologiser le récit grâce au découpage de ses éléments en fonctions ou en concepts. Ricoeur se propose ensuite, dans un troisième chapitre, d’analyser les divers jeux avec le temps que permet le récit. Il oriente son analyse autour de quatre grands axes : celui du temps du verbe et de l’énonciation, celui du temps du raconter et du temps raconté, celui des rapports entre l’énonciation et l’énoncé, et finalement celui du point de vue et de la voix narrative. Dans une dernière section, Ricoeur applique à trois œuvres littéraires (Mrs. Dalloway, Der Zauberberg et À la recherche du temps perdu) les différentes notions dégagées précédemment, dans le but non seulement de tester l’opérativité de sa démarche, mais aussi de démontrer l’étendue des différentes expériences temporelles susceptibles d’être configurées et données à lire par le récit de fiction.

Définitions du récit et de la narrativité

Ce tome conserve la même définition du récit que le précédent. Par contre, ses analyses se situent davantage du côté du récit de fiction, du récit littéraire, que de celui du récit historique. Ce que Ricoeur cherche à démontrer, c’est que le récit historique et le récit de fiction procèdent selon une même logique : celle de la configuration du temps grâce à l’acte de narration. Il va de soi que même si les deux « types » de récit ont à la base le même mode de fonctionnement, les manifestations de ce fonctionnement, les possibilités narratives qu’il permet de mettre en place, diffèrent largement d’un type de récit à l’autre. Ainsi, le récit de fiction, tel que Ricoeur l’analyse et le définit, permet la création d’un monde du texte constituant une expérience fictive du temps. Ce monde du texte, bien qu’il n’existe que dans et par la fiction, permet, lors de la lecture, une expérience de transcendance dans l’immanence, dans la mesure où il se confronte avec le monde, bien réel, du lecteur. Ainsi, à travers la création d’un monde du texte, d’un monde au sein duquel se déploie une configuration temporelle unique, le récit de fiction permet au lecteur de confronter, de juxtaposer deux expériences temporelles bien distinctes : celle de la fiction, et celle de la réalité. Ce phénomène, directement tributaire du récit de fiction, se situe à la frontière entre la seconde forme de mimésis (Mimésis 2, laquelle constitue l’acte de configuration temporelle proprement dit), et la troisième (Mimésis 3, laquelle procède à une refiguration de l’expérience temporelle par le lecteur). D’ailleurs, Ricoeur ne laisse pas de souligner, dans sa conclusion, qu’une analyse exhaustive et approfondie du récit de fiction ne peut se passer d’une théorie de la lecture, puisque c’est par cette dernière que la confrontation entre l’expérience temporelle du monde du lecteur et celle du monde du texte peut-être pleinement comprise. C’est sur ce point d’orgue que se termine le second tome de Temps et récit, laissant ainsi entrevoir que c’est dans le dernier tome de l’ouvrage que l’on pourra trouver la définition complète du récit selon Ricoeur.

Autre thème important

L’étude des différents courants de la narrativité structuraliste et formaliste (Propp, Bremond, Greimas) occupe tout un chapitre de l’œuvre. Il serait négligeant de passer sous silence cette analyse, ne serait-ce que parce qu’elle permet à Ricoeur de bien positionner son raisonnement par rapport à cette branche particulière de la critique littéraire. Ricoeur y soulève d’abord quelques constats généraux : que la narratologie est à la recherche des structures profondes du récit, et dont les configurations narratives sont manifestées à la surface de l’œuvre, et que cette discipline permet un déplacement de l’intérêt critique de l’histoire vers la structure et introduit la linguistique dans l’analyse littéraire. Toutes ces manifestations émanant de la discipline narratologique permettent, selon Ricoeur, de déchronologiser le récit et de le reglorifier. Pourtant, l’auteur avance quelques critiques, dont la plus probante stipule que la narrativité structuraliste « ne peut se substituer à l’intelligence narrative inhérente à la production et à la réception [du récit], parce qu’elle ne cesse d’emprunter à cette intelligence pour se constituer elle-même » (63). Ricoeur souligne ainsi que l’on ne peut faire l’économie, dans l’analyse littéraire du récit, d’une référence à l’intrigue comme unité dynamique et à la mise en intrigue comme opération structurante de l’œuvre.

Quelle fonction pour le récit

La fonction principale du récit (la configuration de l’expérience temporelle par la mise en intrigue) demeure la même que dans le premier tome. Cependant, puisque l’objet d’étude de ce second tome est, spécifiquement, le récit de fiction, certains aspects fonctionnels du récit proprement dit sont explorés davantage, notamment dans le chapitre 3, Les jeux avec le temps. Le récit de fiction a en effet la capacité de se dédoubler en deux strates temporelles, celle de l’énonciation (qui constitue l’acte narratif proprement dit) et celle de l’énoncé (qui constitue le monde du texte). Ricoeur analyse avec minutie le rôle que les temps des verbes jouent dans la configuration narrative mise en place par le récit, en avançant notamment que, lorsqu’on les insère dans la fiction, les différents temps verbaux perdent le sens et l’utilité qu’ils possédaient à l’origine, tout en s’en découvrant d’autres. Il se penche également sur l’opposition entre le temps du raconter et le temps raconté, lesquels constituent respectivement le temps mis à lire l’œuvre et le temps du récit. Ce dernier peut-être modifié, selon des effets de rythme, d’enchaînement, de structure, de retours en arrière, de rêves, etc. La fonction du récit est donc d’organiser, de configurer pour finalement donner à lire cette expérience temporelle unique et différente de celle du lecteur. L’analyse du point de vue et de la voix narrative permet également à Ricoeur d’explorer davantage les différentes fonctions configuratrices permises par le récit de fiction. Le concept de voix narrative permet en effet de nombreux jeux avec le temps, notamment entre le temps du narrateur et celui du personnage, mais aussi entre le temps du narrateur et celui du lecteur. Ce sont donc les divers procédés configurateurs mis en place par la récit de fiction qui sont analysés, plus que la fonction de base du récit, celle-ci ayant été amplement explorée dans le premier tome.

Lien avec la fiction

Un des apports les plus intéressants de ce second tome est sans conteste celui du concept de « monde de la fiction ». En distinguant ce dernier du monde du lecteur, Ricoeur parvient à démontrer toute la complexité qui entoure le problème de la configuration du temps par le récit. Il est bien important de noter qu’ici, la fiction n’est pas opposée au réel, mais constitue bel et bien une expérience temporelle alternative, qui permet au lecteur, dans la Mimésis 3, de refigurer sa propre expérience du temps grâce au récit. Réalité et fiction sont donc ici complémentaires, en ce qu’elles constituent toutes deux un aspect spécifique du Temps.

Quelle approche de la théorie du récit

Comme dans le premier tome, l’approche préconisée par Ricoeur est largement philosophique. L’influence de la phénoménologie est profonde, notamment lorsqu’il est question de l’expérience temporelle. On retrouve également quelques passages à teneur épistémologique, surtout lorsque Ricoeur s’attache à examiner les différentes approches structuralistes du récit. Dans ses analyses d’œuvres, Ricoeur applique sa vision philosophique du temps à 3 romans. La méthode, dans cette dernière partie du livre, relève davantage du domaine littéraire que du domaine philosophique, elle est donc plus concrète, avec des exemples, des hypothèses et des schémas d’analyse. Pourtant, les conclusions demeurent intimement liées aux postulats de départ, énoncés dans la première partie, plus abstraite, de l’ouvrage.

Temps et récit 3 : Le temps raconté, Paris, Seuil (coll. «L’ordre philosophique»), 1985.

Objet de la démonstration

Reprenant l’analyse là où l’avait laissée le second tome, c’est-à-dire à l’étude des interactions texte-lecteur, Le temps raconté permet à Ricoeur de boucler l’ensemble de sa vaste problématique. L’objectif principal de cet ouvrage est de démontrer la manière avec laquelle le temps du récit permet une refiguration de l’expérience temporelle phénoménologique, laquelle, comme l’explique Ricoeur, est constamment ramenée vers l’aporie. L’ouvrage est divisé en deux sections. Dans la première, Ricoeur observe comment le temps phénoménologique – et donc les différentes phénoménologies du temps – conduit invariablement vers l’aporie. Dans la seconde section, l’auteur cherche à déterminer «les ressources de création par lesquelles l’activité narrative répond et correspond à l’aporétique de la temporalié.» (p.11) Cette seconde section, de loin la plus longue et la plus complexe, est elle-même divisée en deux parties d’amplitudes inégales. Premièrement, Ricoeur tente d’examiner les notions de réalité et d’irréalité propres aux récits historiques et fictionnels. Ce rapprochement des deux types de narration n’est pas fortuit, étant donné que Ricoeur fait de cette «référence croisée» (p.13) de l’histoire et de la fiction l’un des enjeux majeurs de la refiguration du temps par le récit. La seconde partie, moins importante, est consacrée au problème de l’unicité du temps. Il est indubitable que la partie de l’ouvrage la plus importante pour les chercheurs littéraires est celle qui couvre les pages 147 à 279, là où il est question précisément des moyens avec lesquels le récit refigure l’expérience temporelle. Le reste de l’ouvrage, quoique très intéressant, appartient davantage au domaine philosophique.

Définitions du récit et de la narrativité

Le récit, comme d’habitude chez Ricoeur, est pris ici dans son acception la plus large, c’est-à-dire regroupant tout acte narratif, fictionnel ou non. Il est intéressant de remarquer que dans ce tome – tout comme dans le précédent – l’auteur ne distingue pas le récit dans sa forme littéraire du récit de fiction. Tout récit littéraire est obligatoirement fictionnel, c’est-à-dire, selon Ricoeur, irréel. Ceci revient à affirmer que les récits littéraires axés sur la «réalité» (comme les autobiographies ou les récits naturalistes) demeurent tout de même fictionnels, étant donné qu’ils ne dépendent pas – à l’inverse des récits historiques – des «traces» temporelles (dates, vestiges matériels, archives, documents, preuves, etc.) visant à ancrer le récit dans le temps humain. Ainsi, le récit de fiction, parce qu’il est libre des contraintes du temps humain, permet de le refigurer, de le transformer. Comme l’affirme Ricoeur lui-même, ce qui différencie le temps historique et le temps fictif, c’est «l’affranchissement du narrateur à l’égard de l’obligation majeure qui s’impose à l’historien, à savoir de se plieur aux connecteur spécifiques de la réinscription du temps vécu sur le temps cosmique.» (p.185) Ainsi, le récit littéraire (ou récit de fiction), se distingue des autres par son apparente liberté dans l’expression du temps. Est-ce donc à dire que la narrativité (concept rarement, sinon jamais, abordé par Ricoeur), réside précisément dans cette caractéristique fondamentale du récit de fiction, dans cette prise de liberté par rapport au temps vécu et dans cette construction libre d’un monde fictionnel dans lequel l’expérience temporelle possède ses propres règles?

Autre thème important

La lecture est au centre de cette troisième et dernière partie de Temps et Récit. Comme l’affirme Ricoeur, c’est grâce à elle que la littérature « retourne à la vie ». (149) Ce retour à la vie doit, étrangement, être lu dans son sens le plus littéral. En effet, il ne s’agit pas ici d’interroger les mécanismes d’une quelconque versimilitude du récit de fiction et de l’existence réelle, mais bien de voir comment, grâce à la lecture, la mimésis (telle que la définit Ricoeur) atteint son apogée. L’acte de lecture constitue le troisième et dernier mouvement de la mise en intrigue, soit celui de la refiguration de l’expérience temporelle. Ricoeur étudie attentivement la relation qui s’établit entre un texte et son lecteur, car c’est là, semble-t-il, que se trouvent les dernières zones d’ombre du mouvement mimétique entendu comme la configuration progressive de l’expérience temporelle. Ricoeur distingue trois mouvements, trois étapes : « La stratégie en tant que fomentée par l’auteur et dirigée vers le lecteur », « l’inscription de cette stratégie dans la configuration littéraire » et « la réponse du lecteur considéré lui-même soit comme sujet-lisant, soit comme public récepteur » (231). La première étape de ce parcours s’apparente à la rhétorique, et constitue donc une analyse des intentions non de l’auteur réel (ce qui reviendrait à pratiquer une critique « à la Sainte-Beuve »), mais bien de l’auteur impliqué (ce dernier étant vu comme celui qui « prend l’initiative de l’épreuve de force qui sous-tend le rapport de l’écriture à la lecture. » (233) La seconde étape se penche davantage sur l’étude des rapports entre le texte et le lecteur. La troisième et dernière étape analyse la façon dont le lecteur configure les éléments du récit, tout en tâchant de déceler les conditions d’une « bonne lecture » et d’une « bonne distance » par rapport à l’oeuvre. Ricoeur affirme qu’au final, « le moment où la littérature atteint son efficience la plus haute est peut-être celui où elle met le lecteur dans la situation de recevoir une solution pour laquelle il doit lui-même trouver des questions appropriées, celles qui constituent le problème esthétique et moral posé par l’œuvre. » À partir de là, est-on tenté d’ajouter, le lecteur peut contribuer à refigurer l’expérience proposée par le texte, et, du même coup, à clore le processus mimétique propre au récit de fiction.

Quelle fonction pour le récit

Selon l’angle d’approche proposé par Ricoeur, on pourrait presque affirmer que le récit n’a d’autre fonction, au final, que d’être refiguré par le lecteur. Évidemment, cela ne lui confère pas un rôle passif dans le processus de lecture et de mise en intrigue, loin de là. En effet, le récit propose au lecteur certaines « pistes de refiguration » grâce à ce que Ricoeur (suivant Michel Charles) identifie comme étant sa rhétorique. En d’autres termes, la refiguration du récit par le lecteur dépend fortement des stratégies narratives mises en place au sein de ce même récit. Le lecteur, dans une certaine mesure, n’est pas libre de refigurer à sa guise : il doit faire avec les éléments présents dans le récit. Comme le dit Ricoeur, « le lecteur est, à la limite, à la fois la proie et la victime de la stratégie fomentée par l’auteur implicite, et ce dans la mesure même où cette stratégie est la plus dissimulée ». (243) Ainsi, un bon récit en serait un qui laisse au lecteur la possibilité de créer du sens, tout en opérant sur la lecture une « stratégie de défamiliarisation » visant à orienter en quelque sorte le parcours du lecteur.

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LA FUTURE VISITE DE LA DOCTORANTE MIRIAM OUERTANI AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CRÉATIVITÉ DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) A ÉTÉ DISCUTÉE CE MATIN…. NOUS SUIVONS LE PROTOCOLE… 48 HEURES DE RÉFLEXION ET 3 WOWS SUR LE QUAND, POURQUOI ET COMMENT POUR S’ASSURER QUE MÉTHODOLOGIQUEMENT NOUS EN FERONS UN ÉVÈNEMENT PRAXÉOLOGIQUE DIGNE DU BUNKER DE L’AMITIÉ

L’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) est vraiment devenue une magnifique machine à invention méthodologique.

Hier soir par exemple, après une journée de recherche consacrée à mes lectures, à la rédaction de deux blogues et à deux séances d’enseignement didactique à une camarade en maîtrise, je suis rentré vers 9h.30. Michel et Marlene en étaient rendus au dessert.

Je leur ai fait part brièvement de mes découvertes (ayant à travers le tout vécu, lu un 150 pages pigé dans trois livres, Herder, Gadamer et Baumgarten).

Puis j’ai confié à Michel et Marlene ma vision logistique du design du doctorat où le mur épistémologique entre la philosophie d’en haut (celle qui regarde de haut) et la philosophie d’en bas (le cri de Munch de l’humanité invisible) devient peu à peu l’élément méthodologique qui efface tous les autres, Michel de son côté préparant les outils informatiques pour que l’on puisse en marge du texte positionner les videos de Michel le concierge ramassés tout au long des 10 ans de recherche.

Puis je suis allé dormir sur mon plancher dans la salle de couture. Michel se lève vers 4 heures du matin. J’en profite alors pour travailler dans mon cerveau… Et cette nuit, ce fut l’apothéose d’un volcan architectonique d’une grande clarté.

Je voyais soudain mes trois outils méthodologiques (poïétique, herméneutique et constructivisme radical) s’effacer devant le cadre théorique imposé par le blogue wow-t.ca et ses 3000 pages. Comme s’il était enfin possible de sortir de la querelle des méthodes des années 1900 ( le positivisme versus les sciences de l’esprit) pour ne viser que les points d’ancrage inscrits agendatiquement dans ce blogue pour documenter en pure invention épistémologique-imaginaire la genèse de wow-t=2.7k?… surtout que le tout a commencé avec Gérard Cadieux et Suzanne Fortin avec wow-t.comn quand j’étais squatter à la librairie recyclo-livres de Victoriaville pendant 4 ans… et bien plus les 7 ans consacrés au roman philosophique de formation humaniste, Monsieur 2.7 k…. bien plus… ca partait du REVE BIG BANG VÉCU SUR LA SCÈNE en chantant la chanson LA QUÊTE DE JACQUES BREL….

La Quête
Jacques Brel

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux

Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile.

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Quand Michel a cogné à ma porte du plancher à 6h.00… J’étais surexcité de synchronicité… Il s’était passé comme une révolution méthodologique dans ma nuit et il a ouvert l’ordi pour lire le titre des blogues de la veille….

Et là j’ai reparlé du MUR STYLISTIQUE entre ses vidéos dans la marge artéfacts hologrammiques du cri de Munch de la philosophie d’en bas creusant des trous dans le mur des prétentions vues de haut des théories de la philosophie d’en haut….

Et Michel de dire… c’est comme briser l’apartheid des mots par le cri des sans mots… C’EST PAS PARCE QUE T’ES PAUVRE QUE TA PENSÉE VAUT RIEN….

Et moi de lui répondre… Quand on va lire le doctorat, on va plus peser sur les icônes des videos du concierge que de lire les textes de philo du vagabond… le rapport du contenu et de la forme étant inversé, la philo d’en bas prenant le pouvoir nano-citoyen-planétaire par l’expression d’un cri millénaire par un archétype hologrammique 21eme siècle-internet…

Puis avant de quitter, j’ai abordé le désir de la doctorante Miriam Ouertani de venir nous visiter à 6 heures le matin et assister à notre conseil d’administration de la créativité.

Michel et Marlene n’étaient pas contre… mais voulaient quand même prendre 48 heures pour réfléchir au quand, pourquoi, comment…etc…. et surtout en profiter pour vérifier si nos trois wow nous permettraient de vivre un évènement digne du bunker de l’amitié que nous voulons à la hauteur humaniste d’une planète en quête d’élévation.

Je leur ai dis que je connaissais très peu Miriam… elle me semblait plus théoricienne que Svet en ce moment en Europe…. plus intéressée à notre recherche intellectuelle intrinsèque…. mais bon… qu’elle lisait le blogue et était suffisamment informée pour garder une position ouverte et respectueuse de notre dynamique de chercheurs…

Marlene la gardienne des trois wow, bien sur a parlé de l’importance que tout soit en ordre, car nous sommes en ce moment dans l’intermède d’une réparation d’une serrure….

à suivre….

sur Google
wow-t.com

LE MUR STYLISTIQUE ET LOGISTIQUE QUE LE DOCTORAT VA CONSTRUIRE ENTRE LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT ET LA PHILOSOPHIE D’EN BAS CONSTITUERA UN ÉLÉMENT MAJEUR DANS LA RÉFLEXION DU IER CHAPITRE PORTANT OPÉRATIONNELLEMENT SUR LE PREMIER MAÎTRE-MOT DU TITRE PROJET: «WOW-T=2.7K?»

Hans-Georg Gadamer…. passage pour faire commenter par la philo d’en bas (marlene et Michel) p.51

Quand on pense à quel point au 18eme siècle, c’est précisément sur les différences que porte de préférence le débat. Or même si on ne tire des différences de goût aucune conclusion sceptique ou relativiste, si l’on maintient l’idée de bon goût, il semble bien paradoxal de donner le nom de sens commun à cette qualité qui EST RARE ET QUI DISTINGUE DU RESTE DE L’HUMANITÉ UNE SOCIÉTÉ CULTIVÉE. (Le mur entre philo d’en haut et philo d’en bas)

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L’aventure intellectuelle de notre équipe de recherche (auld, Woodard, Rochette) est devenue fascinamment créatrice méthodologiquement.

DANS LE TEXTE PRINCIPAL DU IER CHAPITRE

Je cherche à construire (constructivisme radical) une démonstration à l’envers, c’est-à-dire à débuter l’argumentaire par la formule wow-t=2.7k? comme ayant résolue les apories entre le beau et le bien pour en remonter les épisodes de la séparation de l’esthétique et de l’éthique sociale jusqu’au tournant épistémologique de Kant pour ensuite retrouver l’intuition originale humaniste des grecs dans leur vision du concept de la formation pour le bien de la communauté, le tout inspiré par «vérité et méthode» de Gadamer, mais sans être soumis à ses différentes composantes axiomatiques…. autrement dit, arriver au même fil d’or, mais en insistant sur le mur entre la philo d’en haut et la philo d’en bas tout au long de l’histoire socio-politique de l’humanité.

J’ai acheté «vérité et méthode» que je lis et souligne bord en bord pour en tirer des passages où Michel et Marlene d’un côté du mur et Pierrot de l’autre pourront exprimer tout l’hologrammique de leur artéfact respectif dans ce cri de Munch de l,humanité en mode d’errance fantomatique-axiologique du 21eme siècle, en quête par la nano-citoyenneté planétaire d’une errance poétique par le droit inaliénable à une vie personnelle œuvre d’art rhysomatisé par une formule qui transcende toutes les langues, les races et les religions

fait wow sur un rêve
ne triche pas
et le 2.7k? de l’univers pourra dialoguer avec l’errant poétique en toi et non avec l’errant fantomatique ou axiologique qui habite l’humanisme déchiré d’un 21eme siècle nano-planétairement-fragilisé dans son éco-environnement existentiel.

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Hans-Georg Gadamer
Vérité et méthode
les grandes lignes d’une herméneutique
philosophique
P.56 extrait

L’entrée en scène au 17eme siècle DU CONCEPT DE GOÛT, dont nous avons indiqué la fonction sociale et socialisante prend ainsi place dans des contextes DE PHILOSOPHIE MORALE QUI REMONTENT À L’ANTIOQUITÉ..

Telle est la composante humaniste et en définitive grecque qui entre en action à l’intérieur D’UNE PHILOSOPHIE MORALE COMMANDÉE PAR LE CHRISTIANISME.

L’éthique grecque – éthique de la mesure chez les pythagoriciens et chez Platon, éthique de la mésotes que l’on doit à Aristote, EST EN PROFONDEUR ET EN TOTALITÉ UNE ÉTHIQUE DE BON GOÛT.

Thèse qui nous paraît sans doute étrange. D.abord parce que dans le concept de goût on méconnaît en général L’ÉLÉMENT IDÉAL ET NORMATIF et que l’on ne retient que le raisonnement relativiste et sceptique SUR LES DIFFÉRENCES DE GOÛT.

MAIS SURTOUT, NOUS SOMMES SUR L’INFLUENCE DE CE QU’A RÉALISÉ KANT EN PHILOSOPHIE MORALE.: Il a purifié l’éthique de tous les aspects qui relèveraient de l’esthétique ou du sentiment. Si l’on considère maintenant le rôle que joue la critique kantienne du jugement dans l’histoire des sciences de l’esprit, il faut dire que SA FONDATION DE L’ESTHÉTIQUE EN PHILOSOPHIE TRANSCENDANTALE A ÉTÉ DOUBLEMENT RICHE DE CONSÉQUENCES ET QU’ELLE REPRÉSENTE UNE COUPURE.

Elle signifie à la fois rupture infligée à une tradition et introduction à un nouveau développement  Elle a limité l’usage du concept de goût au champ dans lequel il pouvait comme principe propre de jugement prétendre à une activité propre et indépendante.

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SUR GOOGLE…. WOW-T.COM

 

UN DOCTORAT D’INVENTION, C’EST UN FIL D’OR QUI SURGIT D’UNE DIALECTIQUE ENTRE UNE INTUITION SYNTHÉTIQUE PARAGDIGMATIQUE SE NICHANT D’ABORD DANS UNE CO CLUSION OUVERTE ENTRE L,ÉTIQUETTE ET LE CHA,MP MAGNÉTIQUE DE SES ATTRIBUTS ESSENTIELS EN MODE D’ÉMERGENCE REMONTANT À LA CRÉATION DES 4 MOTS-MAÎTRES DU TITRE (2 POUR LA QUESTION, 2 POUR LA RÉPONSE) DESSINANT L’ORDRE DES CHAPITRES POUR FINALEMENT CIRCONSCRIRE LES FONDATIONS D’UN ANCRAGE PROBLÉMATIQUE D’UNE PERTINENCE INOUIE, SQUELETTE INTELLECTUEL AUTOUR DUQUEL VONT SE SCULPTER LECTURES ET CITATIONS, CULTURE ET ÉRUDITION, ORGANISATION ARCHITECTONIQUE ET OPÉRATIONALITÉ…. LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT VERSUS LA PHILOSOPHIE D’EN BAS EN SERA LE RÉSULTAT SOUS LA MODÉLISATION DE TROIS ARCHÉTYPES HOLOGRAMMIQUES: MARLENE LA JARDINIÈRE, MICHEL LE CONCIERGE ET PIERROT VAGABOND

Le conseil d’administration de la créativité de ce matin fut somptueux de complicité intellectuelle. La forme logistique comme design du doctorat ayant conquis ses trois wow, Michel et Marlene se consacrent à l’étude du logiciel qui leur permettra de créer le côté droit par des icônes vidéographiques à l’intérieur des quelles LA PHILOSOPHIE D’EN BAS exprimera sa vision des concepts architectonisés par la philosophie d’en haut.

Comme l’a dit si bien Michel le concierge ce matin…

Les réflexions d’un bord de la clôture (la philo d’en haut) sont une chose, mais les réflexions de l’autre bord de la clôture (la philo d’en bas) en sont une autre. IL NE FAUT SURTOUT PAS OUBLIER QU’IL EXISTE UNE CLÔTURE.

Et effectivement, le fait que je ne me soit pas inscrit à aucune université, que j’ai squatté durant plusieurs années 4 universités, que nous avons formé Marlene, Michel et moi une équipe de recherche multi-contextuelle, nous a permis d’inventer une méthodologie de recherche originale (scintillant autant qu’oscillant entre la poïétique, l’herméneutique et le constructivisme radical).

Nous avions une intuition forte: Il était possible de changer le monde à partir d’un seul point, comme un big bang. L’étiquette intuitive paradigmatique fobndatrice a varié dans son centre constellaire sans jamais pourtant modifié l’implosion d’un cadre théorique- big-bang.

Nous avons su dès le début que nous changerions l’histoire de la philosophie. Un se consacrait à lire nuit et jour, l’autre à pelleter tout en réfléchissant par proverbe ou aphorismes populaires tandis que la troisième se consacrerait à devenir la gardienne des 3 wow.

Puis Michel a fait confiance à la formule «wow-t-2.7k?» au point d’y consacrer de nombreuses heures à en faire et un tableau sur le mur et un site web, jusqu’à ce que j’identifie enfin l’auteur dont les enjeux de sa problématique rejoignaient en propédeutique des nôtres (Gadamer et les trois étapes dans l’histoire du beau et du bien… dans son chef d’œuvre MÉTHODE ET VÉRITÉ).

La formule est le résultat d’un rêve big-bang. La méthodologie de l’herméneutisme alliée à la poïétique autant qu’au constructivisme radical en sera le fondement de la démonstration.

L’été sera donc consacré au 200 pages du ier chapitre, ier maître-mot du titre opérationnel «WOW-T=2.7K?

Indépendamment et au fur et à mesure où j’aurai créé l’argumentaire de la philosophie d’en haut, Marlene et Michel imagineront la philo d’en bas par des icônes de videos provenant de nos 150 heures d’archives accumulées depuis 10 ans… plus de nouvelles archives complémentaires si nécessaires.

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LE FIL D’OR DU IER CHAPITRE DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) CONSACRÉ À LA FORMULE : «WOW-T=2.7K?» S’ARTICULERA EN TROIS TEMPS À PARTIR DE MÉTHODE ET VÉRITÉ DE GADAMER: 1) LE BEAU UNI À LA MORALE PAR LES GRACS2) LE BEAU DÉSUNI DE LA MORALE PAR KANT, 3) LE BEAU RÉUNIT À L’ÉTHIQUE PAR LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART REJOIGNANT AINSI PAR UNE FORMULE L’INTUITION COSMOLOGIQUE ONTOLOGIQUE, FONDEMENT MÊME D’UN CONSTRUCTIVISME RADICAL D’OÙ SURGIRA LA NANO-CITOYENNETÉ- PLANÉTAIRE DU DEUXIÈME CHAPITRE

Notre conseil d’administration de la créativité de ce matin fut d’une très grande joie méthodologique. Pendant que je faisais part à Michel et marlene du fil d’or argumentatif qui fonderait le ier chapitre à partir de la position herméneutique de Gadamer (méthode et vérité)… Michel me faisait part de son apprentissage d’un logiciel qui va nous permettre dans le même document de faire dialoguer la philosophie d’en haut (mon texte) avec la philosophie d’en bas (des petits vidéos de l’archétype hologrammique Michel le concierge où, en avant de la camera, il symbolisera le cri de Munch de l’humanité invisible dans sa quête philosophique du renversement de pouvoir entre les nano-citoyens-nes- planétaires et les dirigeants imputables des états hobbiens.

Pendant ce temps, la chanson du camionneur poursuit sa drôle de trajectoire. Quand Fred Pellerin l’a fait en rappel, un certain soir, une dame et toute sa rangée s’est mise à pleurer. Son camionneur avait explosé dans son camion sur le boulevard Métropolitain pendant qu’elle visitait le village de St-Elie de Caxton et elle a apprit la nouvelle sur son cellulaire.

Le 18 juin 2018, à Laval, Fred fera une prestation de son spectacle et chantera le camionneur en rappel. Une équipe de documentaristes rencontrera Fred et la dame du camionneur ( un extrait de la chanson du camionneur y sera insérée) sur une thématique faisant appel à la résilience….

Je note cette anecdote car elle illustre à la perfection la puissance de la formule de notre équipe de recherche (wow-t=2.7k?» et son pouvoir sur le rêve big bang de toute vie personnelle œuvre d’art.

LA CHANSON DU CAMIONNEUR COMME LÂCHE–MOE PAS DE MICHEL LE CONCIERGE ne sont pas des chansons, mais des artéfacts hologrammiques d’un constructivisme radical à la base même d’une philosophie d’en bas d’une humanité invisible en marche vers la justice comme équité fondement même du projet de la nano-citoyenneté-.

De là l’originalité méthodologique du design de ce doctorat. Chaque page sera divisée en trois (iere partie l’aventure de la poiétique, la deuxième partie l’aventure de la méthodologie, la troisième partie l’arrimage historique des auteurs anagrammiques) le tout faisant office d’artéfact hologrammique de la philosophie d’en haut en dialogue casuistique avec des videos de Michel le concierge donnant la version de la philosophie d’en bas dans un but de renversement herméneutique du droit (Dworkin) entre les nano-citoyens-nes et les dirigeants des états hobbiens.

à suivre…

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