ALBERT EINSTEIN
œuvres choisies 4
correspondance française
Parie, 1989
«CETTE PROCÉDURE, à y regarder de près, appartient elle aussi à LA SPHÈRE EXTRA-LOGIQUE (INTUITIVE) parce que les relations des concepts intervenant dans le S avec les expériences vécues dans le E, NE SONT PAS DE NATURE LOGIQUE. (…) LA QUINTESCENCE, c’est le rapport d’interdépendance éternellement problématique DE TOUT LE PENSÉ AVEC LE VÉCU.
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LUC BRISSON ET F.WALTER MEYERSTEIN
INVENTER L’UNIVERS
O,8
EXTRAIT
Or, entre ces deux mondes, le monde matériel du changement et du devenir et celui DES FORMES IMMUABLES, le monde de l’être et des théories mathématiques, IL N’EXISTE AUCUN RAPPORT LOGIQUE;
ENTRE CES DEUX SPHÈRES
GIT UN
HIATUS IRRATIONALIS.
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Publié le 01 octobre 2017 à 10h17 | Mis à jour à 10h17
Intelligence artificielle: Montréal a besoin de champions locaux, dit un expert
Yoshua Bengio, directeur de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de… (Photo Bernard Brault, archives La Presse)
Yoshua Bengio, directeur de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (MILA) de l’Université de Montréal.
Célébrer les investissements des grandes entreprises multinationales ne suffira pas à implanter durablement le secteur de l’intelligence artificielle à Montréal. Il faudra aussi trouver des champions locaux, affirme l’un des plus grands spécialistes du domaine, Yoshua Bengio.
Le Canada et plus particulièrement Montréal sont des plaques tournantes de la recherche en apprentissage profond, un domaine qui pourrait trouver diverses applications dans des domaines aussi variés que la médecine ou les véhicules autonomes.
Après Google, Microsoft et Samsung, Facebook est le dernier géant de la Silicon Valley à s’installer à Montréal. L’entreprise a annoncé le 15 septembre qu’elle ouvrira un nouveau laboratoire de recherche en intelligence artificielle et investira plus de 7 millions US à Montréal.
Selon M. Bengio, qui est le directeur de l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (MILA) de l’Université de Montréal, d’autres annonces semblables sont à prévoir.
Il croit que la réputation du Canada dans le domaine de l’intelligence artificielle est renforcée par sa capacité à attirer les meilleurs chercheurs mondiaux en raison des liens entre la recherche universitaire et l’innovation.
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Compiler les sondages pour prédire la tendance
Publié le vendredi 29 septembre 2017 à 16 h 07 | Mis à jour aujourd’hui à 6 h
Leur mission : prédire le plus précisément possible le résultat des élections. Leur place est grandissante dans la stratégie électorale. À un an des élections provinciales au Québec, ils ont déjà des prédictions.
Un texte de Mathieu Gohier, des Coulisses du pouvoir
Ils s’appellent Qc125, Too Close to Call ou encore ThreeHundredEight, et ils ont changé la façon dont on se sert des sondages. À l’aide d’algorithmes et de calculs complexes, les auteurs de ces blogues compilent les données de tous les coups de sonde publiés dans les grands médias et s’en servent pour faire des projections dans chacune des circonscriptions.
Pionnier dans ce domaine au pays, Eric Grenier a fondé ThreeHundredEight il y a près de 10 ans. Son travail a suscité tellement d’intérêt dans divers médias qu’il est aujourd’hui analyste de sondages à temps plein à la CBC.
«Il est possible de prédire avec une certaine précision combien de sièges un sondage, ou une moyenne de sondages, est capable de donner à chaque parti.»
— Eric Grenier
L’analyste de sondages pour la CBC Eric Grenier
L’analyste de sondages pour la CBC Eric Grenier Photo : Radio-Canada
Pour lui, l’analyse poussée des sondages permet une objectivité. « Il y avait plus de vérité dans les chiffres que dans la politique qu’on voit chaque jour avec la partisanerie », plaide l’analyste.
C’est cette même passion pour les chiffres qui a poussé Philippe J. Fournier à fonder Qc125, mais son parcours est bien différent. Astrophysicien et professeur au Cégep Saint-Laurent, à Montréal, il développait initialement un simulateur d’effondrement d’étoiles. Un outil de sciences pures devenu de fil en aiguille un algorithme d’analyses de sondages politiques.
« En discutant avec des collègues, on m’a demandé si j’étais capable d’appliquer ça avec les sciences sociales, avec les mouvements démographiques. C’était comme un défi », répond le professeur.
Ce qu’Eric Grenier et Philippe J. Fournier cherchent, ce sont des tendances et des mouvements dans l’électorat qui seraient décelés à travers une multitude de sondages.
«L’idée, c’est de ne pas donner trop d’importance à un sondage unique, mais de regarder quel va être le mouvement d’un sondage à l’autre.»
— Philippe J. Fournier
Chaque projecteur de sondage travaille avec un modèle de calculs unique et protège jalousement l’algorithme qu’ils ont parfois mis des mois à perfectionner. Ce qui ne les empêche pas de se mesurer entre eux, avoue Eric Grenier.
« Je regarde souvent les autres sites, juste de regarder le travail qu’ils font pour comparer ma performance à eux. Il y a des élections où les autres sites ont fait mieux que moi et des élections où moi j’ai fait mieux que les autres », ajoute-t-il.
Politiciens aux aguets
Les projections électorales qu’ils produisent suscitent leur lot d’intérêt, ces projecteurs comptent des milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux, mais les mordus de politiques et de chiffres ne sont toutefois pas les seuls à consulter leurs projections.
« J’ai lancé officiellement Qc125 en janvier dernier; dès février, j’avais plusieurs députés, certains ministres qui me suivaient et m’envoyaient des messages me posaient des questions pour savoir si j’étais sérieux », relate Philippe J. Fournier.
Fondateur de Qc125, Philippe J. Fournier est professeur au Cégep de Saint-Laurent.
Fondateur de Qc125, Philippe J. Fournier est professeur au Cégep de Saint-Laurent. Photo : Radio-Canada
Un intérêt de la classe politique pour les projecteurs de sondage que confirme Claude Villeneuve, ancien stratège et rédacteur de discours pour Pauline Marois, qui est aujourd’hui chroniqueur au Journal de Québec.
Les partis politiques, qui produisent des sondages et des analyses internes, utilisent les projecteurs indépendants comme des baromètres. « On va interagir avec eux, on va comparer avec eux qu’est-ce qui différencie le modèle de projection d’un autre pour savoir comment on peut se placer, que ce soit Qc125 ou Too Close Too Call », indique M. Villeneuve.
Des données essentielles
Dans des campagnes électorales où chaque avantage est exploité, les données et les statistiques sont devenues des incontournables pour les organisations politiques.
«C’est rendu à peu près impossible de gagner une élection sans utiliser ce qu’on appelle en anglais le big data, les données très détaillées sur les électeurs.»
— Claude Villeneuve
Si l’utilisation de données pointues est devenue la norme sur la scène fédérale, l’ancien conseiller péquiste souligne que les partis politiques au Québec ont mis un peu plus de temps avant de les utiliser. Une question de coûts élevés, mais pas uniquement.
« Il y a aussi une question de culture. Vous savez, dans certains partis, on valorise le travail militant fait par des dames qui vont faire des appels le soir et qui parlent à chacun des électeurs un par un », explique-t-il. Impossible pour les partis politiques québécois d’aspirer sérieusement à la victoire aux élections de 2018 sans l’utilisation de ces données ajoute Claude Villeneuve.
Preuve que les projecteurs de sondages sont pris au sérieux, le créateur de Qc125 affirme avoir reçu des offres pour vendre son algorithme. « J’ai refusé pour la simple et bonne raison que, si je le laisse partir, il ne m’appartient plus et j’ai tellement de plaisir avec ce programme-là », confie Philippe J. Fournier.
Si la tendance se maintient…
À un an du scrutin, Eric Grenier et Philippe J. Fournier font la même lecture du portrait électoral québécois.
« Avec les sondages qu’on voit maintenant, c’est certainement un gouvernement minoritaire, mais ça peut changer dans les 12 mois qui s’en viennent », analyse Eric Grenier.
« À moins d’une énorme vague, présentement, on ne se dirige pas vers un gouvernement majoritaire au Québec », renchérit Philippe J. Fournier.
Si tout peut encore changer d’ici les élections, l’intérêt de la classe politique pour les projections, lui, restera aussi fort, conclut le fondateur de ThreeHundredEight. « C’est vrai qu’il y a beaucoup de politiciens qui disent qu’ils ne regardent pas les sondages, mais, dans les couloirs, c’est clair que ce n’est pas le cas. »
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