LE CRI DE MUNCH DE MILLIARDS D’ERRANTS FANTOMATIQUES, ZOMBIES ENTERRÉS DANS LE CHARNIER DE L’HISTOIRE, BRISANT LEURS TOMBES, RÉCLAMANT QUE VILLE PAR VILLE, VILLAGE PAR VILLAGE SE LÈVE AU MOINS UN JUSTE, UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART POUR FONDER LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

Ce que j’aime du documentaire « LA PELLE JAUNE » De Michel le philosophe-cinéaste-concierge, c’est ce cri de ralliement chef d’orchestre de milliards de zombies fantomatiques sortant des tombes méprisées de l’histoire pour réclamer une justice nano-existentielle planétaire.

Depuis toujours, ces enfants qui meurent de faim, ces enfants qui meurent de blessure de guerre n’ont jamais eu voix au chapitre DE LA TRADITION PHILOSOPHIQUE DES OPPRIMÉS.

Bien sûr, comme le dit si bien le Philosophe allemand du début du 21oeme siècle Rickert, l’histoire se présente par la voie des lois pour sa quête de la totalité et par la voie des sens pour sa quête de l’individualité.

Mais si la voie des lois ne profite qu’à une infime partie des individualités, ne devrait -t-on pas appeler l’histoire officielle L’INJUSTICE DES BARBARES?

iL FAUT CONTESTER L’AUTORITÉ DE LA LOGIQUE DES ÉTATS EN MODE ÉTAT DE NATURE. Il faut donner priorité ontologique du sens aux errants fantomatiques, car

comme le dit si bien Heidegger dans son étude sur Duns Scot,…

ce qui existe réellement existe,
c’est un individuel.

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Que se lève
village par village
ville par ville
au moins une vie personnelle œuvre d’art
réfléchie des quatre questions
du pays œuvre d’art

1: Quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: Comment ton rêve prendra-t-il soin de la beauté du monde?

Et soudainement
rhyzomatiquement
LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SURGIRA
AUTOUR DE LA CINQUIÈME QUESTION

5: Comment nos-rêves prennent-ils soin de la beauté du monde?

Nos rêves incluant ceux des errants fantomatiques pour que cesse la prédation des errants axiologiques empêchant le surgissement individuel …HISTORIAL… pour chaque personne humaine de la planète d’une ERRANCE POÉTIQUE POUR TOUS ET TOUTES, remplaçant la guerre et la survie par l’abondance et la vie.

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«POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 10 ANS, LA FAIM PROGRESSE DANS LE MONDE» DIXIT ICI RADIO-CANADA

«POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 10 ANS, LA FAIM PROGRESSE DANS LE MONDE» dixit ici radio-canada

Cette progression s’explique par l’effet combiné d’une multiplication des conflits, du réchauffement climatique et des difficultés économiques

En 2016, la malnutrition a frappé 815 millions de personnes, soit 11 % de la population mondiale et 38 millions de plus que l’année précédente, indique le rapport 2017 de l’ONU sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde. Plus de la moitié des personnes concernées – 489 millions – vivent dans des pays en conflit. Avec 20 % de la population accablée par la faim, l’Afrique subsaharienne est la région du globe proportionnellement la plus touchée. En nombres bruts, l’Asie, avec 520 millions de personnes souffrant de la faim, occupe la tête de ce classement.

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La nano-citoyenneté-planétaire

c’est la tâche infinie d’entamer un dialogue avec tout enfant qui va mourir de faim ou de blessures de guerre dans les 15 prochaines minutes et de donner priorité à ce qui n’arrive QU’UNE SEULE FOIS DANS L’HISTOIRE, le désir de faire tomber le camp de concentration de l’injustice historique pour enfin libérer les affamés, les blessés et les perdants du CRI DE MUNCH DES ERRANTS FANTOMATIQUES DE LA PLANÈTE TERRE.

la singularité historique a droit à l’errance nano-poétique.

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«L’ÊTRE HUMAIN NE RÉALISE PAS QUE LA NATURE EST TELLEMENT GRANDE QU’ELLE EST EN TRAIN DE RÉCUPÉRER ET LA BEAUTÉ DU MONDE ET L’HUMANITÉ» DIXIT MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE

Vendredi matin
6h.15
conseil d’administration de la créativité.

Premier matin de la semaine où ne filmons pas. Michel va plutôt copier en back up toute la numérisation de la semaine sur un autre disque dur. Pendant ce temps, je poursuis avec passion mes lectures au nom du groupe.

Il est bien certain que LA PHILOSOPHIE D’EN BAS» prend peu à peu son ampleur glossairique. Par exemple à la question qu’Est-ce que la philosophie d’en bas?… j’émettais l’hypothèse suivante. La philosophie d’en bas c’est la brisure irrévocable de l’aura de la philosophie d’en haut par les aphorismes du point de vue le plus bas (ex: un enfant qui souffre de faim ou de blessures de guerre et qui va mourir dans moins de 15 minutes.)

En ce sens, je disais à Michel que plus je lis chirurgicalement l’introduction à la métaphysique de Martin Heidegger, plus j’ai l’impression que Heidegger tente de nous faire passer une soucoupe volante (l’être) et Michel de rajouter…. en faisant de ses fidèles des personnes humaines volantes (dixit Michel).

Je reste convaincu que L’INVENTION de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette), SOIT LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, méritera un jour le prix Nobel de la paix pour avoir contribuer À SOULAGER L’HUMANITÉ DANS SA CONDITION HUMAINE PAR UNE INVENTION PARADIGMATIQUE nano-politiquement opérationnelle.

Et en ce sens, Nous suivons les traces de Margaret Sanger qui durant plus de 30 ans fit des conférences à travers les États-Unis pour parler de son rêve: L’INVENTION D’UNE PILULE ANTI-CONCEPTIONNELLE POUR LES FEMMES, avec la conviction qu’un jour un une milliardaire arriverait et lui dirait. WOW, J’AIME TON RÊVE, J’AI L’ARGENT, ON FONCE.

L’équipe de recherche (Auld, Woodard-Rochette) portons un rêve depuis plus de 10 ans, filmé, documenté, archivé, en marche de devenir un doctorat.

JE RESTE PERSUADÉ QU’UN JOUR UN PHILANTROPE ARRIVERA, comme pour Margaret Sanger, et dira: J’AI L’ARGENT, J’AIME TON RÊVE, COMMENT ÇA COÛTE?

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ALEXANDRE TAILLEFER, LA REVUE L’ACTUALITÉ ET LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE COMME PROCHAINE ÉTAPE DE LA JUSTICE NANO-CITOYENNE POUR TOUTE PERSONNE HUMAINE DANS LE RESPECT DE SA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

Notre équipe de recherche (Auld, Woodard,Rochette) adorons le génie créateur d’Alexandre Taillefer. Tout ce qu’il touche, il le fait avec la passion de l’invention. Que penserait-il de notre concept en philosophie-socio-politique pour changer la planète terre en 3 ans?

Bravo pour son achat de la revue l’actualité.

PLAN EN TROIS ANS POUR INVENTER LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE SUR TERRE

PLAN DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

QU’EST-CE QUE LA NANODEMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE OEUVRE D’ART?

Une nano-démocratie instaurant, PAR TIRAGE AU SORT, une assemblée constituante de 125 vies personnelles œuvre d’art pourrait-elle constituer le prélude au surgissement du premier pays œuvre d’art sur la planète terre?

pré-essai d’une MODELISATION THÉORIQUE

A) Imaginons un site web genre Google map où sont identifiés toutes les villes et tous les villages de la planète, sans exception.

B) Imaginons que quatre questions y sont posées dans toutes les langues, au désir de chaque vie personnelle œuvre d’art.

a) Quel est ton rêve?
b) dans combien de jours
c) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
d) En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

C) Imaginons que dans chaque ville et dans chaque village de la planète, une invitation est lancée à toute vie personnelle œuvre d’art intéressée à ces quatre questions pour que se constitue une assemblée constituante mondiale à réfléchir sur la conséquence des quatre questions sur l’éco-système du mieux vivre ensemble,…. soit UNE CINQUIÈME QUESTION qui se définirait de la façon suivante….

D) En quoi NOS RÊVES prennent-ils soin de la beauté du monde?

E) Imaginons que qu’importe le nombre de vies personnelles œuvre d’art qui s’inscrivent dans chaque ville ou chaque village, UN PREMIER TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLE ET UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLAGE.

F) Imaginons que sur toutes ces villes et villages de la planète entière qui sont maintenant représentés par une vie personnelle œuvre d’art, UN DEUXIÈME TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE 125 de ces vies personnelles œuvre d’art…. en vue d’une RENCONTRE PLANÉTAIRE.

G) Imaginons que ces 125 vies personnelles œuvre d’art se réunissent à tous les quatre ans pour LES OLYMPIQUES DE LA JUSTICE COMME ÉQUITÉ SUR TERRE, en assemblée constituante et cela en direct sur internet accessible à la planète entière.

H) Imaginons que….. la question….EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? devienne soudainement, selon notre hypothèse forte, l’actualisation pragmatique du voile de l’ignorance de John Rawls.

I) Imaginons qu’une fois l’assemblée constituante des 125 vies personnelles œuvre d’art terminée, un premier vote soit pris par chaque vie personnelle œuvre d’art sélectionné comme représentant chacune des villes et chacun des villages…. SUR UNE QUESTION DE FOND touchent à la justice comme équité comme paramètre de la beauté du monde.

J) Imaginons qu’une fois LE PREMIER VOTE TENU, UN DEUXIÈME VOTE soit tenu par chaque conseil municipal de chaque ville et chaque village auprès de la population entière… et cela partout sur la planète terre.

EN CONSEQUENCE DE QUOI

K- Il n’est pas difficile d’imaginer que l’émergence d’une conscience citoyenne planétaire autour de la question EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?… puisse instaurer une pression éthique nano-démocratique invitant chaque état à cheminer vers une gouvernance qui respecte la modélisation planétaire d’une théorie de la justice et de l’équité au point d’en faire
un jour DES PAYS OEUVRE D’ARTS DIGNES DE LEUR CITOYENS VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART.

L- La priorisation des errants fantomatiques accompagnant l’éthisation des errants axiologiques, pour mieux faire de chaque humain un errant poétique face à son rêve personnel, la liberté reliée aux 5 questions de la vie personnelle œuvre d’art deviendrait enfin accessible à chaque personne humaine, tel un droit inaliénable inscrit en annexe à charte des droits de l’homme à l’ONU.

M– objectif:
nouvelle conscience éthique-esthétique
planétaire en vue de la réforme des états
pays œuvre d’art par la masse critique
nano-numérique des vies personnelles œuvre
d’art, éco-philanthropes de l’espace-monde.

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7- CONCLUSION (OUVERTE FINALE)…15 PAGES

L’implantation planétaire de la nano-démocratie pourrait être la condition éco-philanthropique nécessaire à l’émergence d’un premier pays œuvre d’art sur la planète terre, rêve universel potentiel d’une masse critique-citoyenne-numérique de vies personnelles œuvre d’art sous l’inspiration d’une cinquième question dont l’énoncé serait le suivant:

– retour sur les quatre questions
menant à la cinquième question
éco-philanthrope de l’espace-monde:
-COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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SUJET DU DOCTORAT…. LA NANOCITOYENNETÉ PLANÉTAIRE

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DOCTORAT

SUJET
la nanocitoyenneté planétaire

QUESTION
Comment fonder la priorité juridique
du droit nanocitoyen planétaire
sur le droit juridique existant
des états?

OBJET CONTEXTUEL

La nanocitoyenneté planétaire n’aurait pu être possible avant la mondialisation virale de l’usage quotidien du téléphone intelligent. En conséquence de quoi, Il devient donc possible que l’histoire du 21eme siècle puisse s’écrire par le biais d’une masse critique INOUIE de personnes humaines se percevant d’abord et avant tout comme DES NANOCITOYENS PLANÉTAIRES réclamant une reconfiguration juridique majeure accordant désormais une priorité non négociable aux droits de l’humanité sur le droit des états.

Mais comment conceptualiser un nanocitoyen planétaire?

Notre méthodologie de recherche se concentrera sur le cadre théorique de la genèse d’une vie humaine… soit celle de Michel Woodard, 66 ans, tout en identifiant les différentes stratifications de son cerveau l’ayant conduit de Michel Woodard à Michel chansonnier du Vieux Montréal, à Michel le concierge à Michel W concierge du pays œuvre d’art ier nanocitoyen planétaire, le tout documenté sur film et sur blogue, dans un contexte des grandes avances d’une conscience planétaire et de ses enjeux.

Puis l’équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) suggérera un passage conceptuel pragmatique entre LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, la nanocitoyenneté planétaire œuvre d’art et le pays œuvre d’art afin de proposer un laboratoire concret de mise en application d’une nanocitoyenneté planétaire par une chaire recherche universitaire.

L’objectif étant de proposer un dialogue performatif (Austin, Habermas) entre le droit juridique nanocitoyen planétaire construisant des mécanismes éthiques-juridiques permettant la priorité des droits de l’humanité sur le droit des états.
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AU 21EME SIÈCLE, TOUTE PHILOSOPHIE DEVRAIT PARTIR DU POINT DE VUE D’UN ENFANT QUI VA MOURIR DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE ET CELA DANS MOINS DE 15 MINUTES

6.15 AM
nous filmions
notre commentaire à l’introduction à la métaphysique
de Martin Heidegger (Gallimard)
p.48
dont j’ai lu l’extrait suivant:

« Que diriez-vous si les choses étaient telles que l’homme. que les peuples, dans leurs plus grandes affaires et machinations, aient bien une relation à l’étant, et cependant, soient tombés depuis longtemps hors de l’être sans le savoir, et que cela même soit la raison la plus intérieure et la plus puissante de leur dé-cadence?»

—–

Commentaire

Je disais à Michel (qui est toujours devant la caméra). de l’arrière de la caméra à quel point j’étais scandalisé par la philosophie d’en haut.

« Se pourrait-il que Heidegger (comme les autres d’ailleurs) n’aie jamais rien fait ou écrit pour sauver la vie ou même défendre la position d’un enfant qui va mourir de faim ou de blessures de guerre et cela dans moins de 15 minutes?»

Moi, à partir de la philosophie d’en bas, je l’obligerais à ne plus manger jusqu’à 15 minutes de sa mort. Puis je l’obligerais à lire cet extrait de son cours INITIATION À LA MÉTAPHYSIQUE DE 1939 à un enfant qui va mourir de faim dans moins de 15 minutes, puis de se le faire lire à son tour par un enfant alors qu’il lui reste moins de 15 minutes à vivre.

Le grotesque de sa position philosophique ne pourra faire autrement que de le faire pleurer de rage, d’impuissance et de pardon pour ne pas avoir fait de la philosophie pour être compris de l’humanité.

C’EST PEUT-ÊTRE CELA LES 4 QUESTIONS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART…. uNE OUVERTURE DE L’ESPRIT DE LA PERSONNE HUMAINE DANS SA DIGNITÉ ABSTRAITE À PARTIR DES YEUX DE L,ENFANT QUI VA MOURIR DANS MOINS DE 15 MINUTES.

POUR QUE
JAMAIS
AU 21EME SIÈCLE
CELA NE SE REPRODUISE SUR TERRE.

Pour que plus jamais
un enfant ne meure de faim ou de blessures de guerre dans les 15 prochaines minutes.

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«LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE» UNE NOUVELLE COUCHE DE BIENVEILLANCE PLANÉTAIRE PAR LES QUATRE QUESTIONS DU PAYS OEUVRE D’ART» DIXIT MICHEL LE PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE

Le fait que de mon côté je revisite le corpus des 40 auteurs en philosophie politique en relisant chirurgicalement leurs œuvres (je commence par Heidegger et je remonte à reculons jusqu’à Thucydite), et cela en achetant chaque livre pour les annoter (hier j’ai acheté l’initiation à la métaphysique de Heidegger), permet à Michel de filmer chaque matin à partir de 6h.15 am  nos discussions découlant de ces lectures……. ce qu’il réécoute et archive le soir sur un disque dur pendant que je poursuis passionnément mes lectures à la bibli de l’UQAM..

La nano-citoyenneté-planétaire par le dévoilement de la question de l’être rendue accessible à chaque errant poétique lorsqu’il ou elle prend la décision de prendre soin de la beauté du monde, permettra la nano-égalité à chaque nano-personne humaine par le biais d’une justice comme équité donnant la possibilité de s’élever à un rang juste dans une hiérarchie naturelle des talents et des réalisations des vertus et de sagesse (comme le disait déjà si justement Tocqueville pour la démocratie dans son mode idéal).

En ce sens, la nano-citoyenneté-planétaire, se veut aussi la construction d’une nano-société universelle, composée de femmes et d’hommes libres et égaux jouissant d’une abondance universelle et par conséquence de la justice universelle du bonheur grâce à la nouvelle séparation des pouvoirs entre les nano-personnes humaines citoyennes et les états mis hors états de nature.

De là l’importance de concevoir la nano-citoyenneté planétaire comme une couche suplémentaire DE BIENVEILLANCE PLANÉTAIRE (dixit Michel)

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PLUS DE 27 ÉMOTIONS CHEZ LES ÊTRES HUMAINS RECENSÉES PAR DES PSYCHOLOGUES AMÉRICAINS

PLUS DE 27 ÉMOTIONS CHEZ LES ÊTRES HUMAINS RECENSÉES PAR LES PSYCHOLOGUES AMÉRICAINS

Vous pourrez y penser à deux fois la prochaine fois que quelqu’un vous demandera « comment ça va? », puisque des psychologues américains ont recensé pas moins de 27 états émotifs chez l’humain, bien plus que ceux qui étaient établis jusqu’à maintenant. Les expériences émotionnelles seraient ainsi beaucoup plus riches et plus nuancées que ce que l’on pensait auparavant. Explications.

Un texte d’Alain Labelle

Les travaux du chercheur Dacher Keltne et de ses collègues de l’Université de la Californie à Berkeley, aux États-Unis, remettent en question l’hypothèse selon laquelle les émotions humaines sont regroupées en six catégories, soit le bonheur, la tristesse, la colère, la surprise, la peur et le dégoût.

En utilisant de nouveaux modèles statistiques pour analyser les réponses de plus de 800 hommes et femmes à 2185 extraits vidéo évocateurs émotionnellement, l’équipe américaine a identifié 27 catégories distinctes d’émotions et a créé une carte interactive multidimensionnelle pour illustrer la façon dont elles sont connectées.

Les vidéos montraient des naissances d’enfants, des mariages, des animaux comme des serpents et des araignées, de la souffrance, des ébats sexuels, et des catastrophes naturelles.

«Nous avons constaté que 27 dimensions distinctes, et non six, étaient nécessaires pour expliquer les réactions des participants aux différents extraits vidéo.»

— Dacher Keltne

En outre, contrairement à la notion selon laquelle chaque état émotionnel est une île, ces travaux révèlent l’existence de variations subtiles d’émotion entre, par exemple, la colère et la tranquillité, l’horreur et la tristesse, et l’amusement et l’adoration.

«Nous n’établissons pas de carte précise de groupes d’émotions, car tout est interconnecté.[…] Les expériences émotionnelles sont beaucoup plus riches et plus nuancées que ce qu’on pensait auparavant.»

— Alan Cowen, étudiant au doctorat

Les auteurs de ces travaux, publiés dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, espèrent que leur découverte aide à mieux saisir les états émotifs qui influencent les humeurs, l’activité cérébrale et les comportements expressifs. Ils espèrent notamment que ces nouvelles connaissances améliorent à terme les traitements psychiatriques.

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LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE: LA CONSÉCRATION DE LA NANO-PERSONNE UNIVERSELLE COMME FONDEMENT PLANÉTAIRE DU 21EME SIÈCLE

La construction par l’après-capitalisme de toute la nano-humanité comme foyer de droit m’apparaît le fondement même de la nano-citoyenneté-planétaire.

Le droit à chaque nano-personne universelle à une vie libre, raisonnable, confortable et tolérante pour toute la nano-espèce planétaire.

Le seul critère est l’intérêt de l’ensemble de la nano-communauté.

Dans le passé, on unissait les citoyens et citoyennes d’une nation par la guerre contre une autre nation. Dans le futur, la planète entière devra s’unir contre cette bombe atomique que constitue chaque catastrophe environnementale pour la simple survie de l’espèce.

Le triomphe de la nano-égalité passera par l’exigence que les représentants élus au tirage au sort (la nano-citoyenneté-plantaire) soient exposés aux conséquences d’un mauvais exercice du gouvernement nano-planétaire.

Ne jamais confondre la position cosmopolitique des nano-instruits et la nano-citoyenneté planétaire de la nouvelle multitude.

La consécration capitale de la nano-modernité passe par des exigences abstraites d’une justice universelle (minorisant les différences de langues, races, religions).

L’objectif est de donner le droit à tous à l’égalité des chances d’avoir accès à la culture des facultés supérieures, par la modération équitable des goûts et des passions au bénéfice de l’espèce.

Le principal défi de la nano-citoyenneté-planétaire sera le même que celui des systèmes universitaires à travers le monde: la bureaucratie comme naufrage toujours possible de la médiocrité instruite.

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GEORGE LEROUX, LE GENTLEMAN PHILOSOPHE DE LA COLÈRE D’ACHILLE À LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

Georges Leroux
mon gentleman-philosophe icône
dont je lirai le dernier livre

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Faut-il vraiment que cesse la colère d’Achille?
Maya Ombasic
9 septembre 2017 |Maya Ombasic | Livres | Chroniques

Dans son dernier livre, Civilisation : comment nous sommes devenus américains (Gallimard), le philosophe français Régis Debray constate, non sans ironie, que l’Occident entier est sous l’hégémonie américaine. Toutes les démocraties occidentales, écrit-il, malgré leurs variations culturelles et leurs soubresauts nationaux et nationalistes, sont des cultures locales qui crient à la survie et au respect de leurs différences face au rouleau compresseur nommé l’Amérique.

Sa démonstration relève du génie. Les arguments sont si solides qu’il ne reste comme bouée de sauvetage que la méditation bouddhiste de pleine conscience : embrasser entièrement ce qui est. Et ce qui est, c’est l’incontestable transfert d’hégémonie, d’un paradigme de pensée et de vision du monde vers un autre : le français n’est plus la langue de la diplomatie, l’Halloween remplace la Toussaint, « le royaume de la rhétorique a doucement rallié l’empire de la statistique », les jardins de Luxembourg et les parcs Lafontaine de ce monde ne regorgent plus d’intellectuels ni d’étudiants concoctant les Mai-68 et les « Refus global », mais plutôt de joggeurs sophistiqués sur lesquels veille l’image d’une star de Nike qui carbure à la performance.

On se mondialise aussi vite que l’on se « déshistorise » parce que les youtubeurs et les millennials ont remplacé l’institution par un équipement ! Dans un monde où l’image et l’espace ont détrôné l’écrit, la mémoire et le temps, il ne suffit plus de savoir qui on est, mais plutôt où on est dans l’espace par la géolocalisation qui suit chacun de nos mouvements à une seconde près.

Tragédie en cours

Résultat ? Contre cette mondialisation aliénante et amnésique gronde, comme une résistance, sur toute la planète, la colère d’Achille, héros d’Iliade, l’épopée dans laquelle il incarne l’archétype du héros tragique, ardent dans sa haine de l’injustice et créateur d’une morale fondée sur l’honneur et l’orgueil, tout le contraire de la morale judéo-chrétienne.

Dans ces moments-là, la figure d’intellectuel prend tout son sens. Georges Leroux, notre philosophe-roi national, donne d’ailleurs l’heure juste sur l’état des lieux de la philosophie et des idées auxquelles on peut encore s’accrocher afin de mieux se retrouver dans le temps et dans l’espace.

Dans un livre qui vient de paraître, Georges Leroux : entretiens (Boréal), le lecteur a le privilège de comprendre le passé, l’enfance, l’éducation, les influences, les maîtres de pensée, les affinités électives et tout ce qui a façonné cet intellectuel indispensable qui n’a pas peur de la place publique et dont la vie et l’oeuvre aident à mieux saisir le Québec d’antan et d’aujourd’hui.

À partir des questions pertinentes de Christian Nadeau, professeur de philosophie politique à l’Université de Montréal, on suit son éducation classique chez les dominicains, puis les jésuites, éducation qui lui a transmis la dignité et les vertus morales à partir des exemples croisés de héros grecs et romains.

L’humanisme, dont Leroux se veut l’héritier, se revendique surtout de la « dignité de la connaissance » et de la « grandeur de l’homme ». À part l’éducation classique, qui a survécu un peu au Québec grâce à la création des cégeps, la posture humaniste passe par l’ouverture aux courants de pensée autres que classiques et continentaux.

Photo: Pedro Ruiz Le Devoir

Dans le livre «Georges Leroux: entretiens», le lecteur a le privilège de comprendre le passé, l’enfance, l’éducation, les influences, bref tout ce qui a façonné cet intellectuel indispensable.

Les penseurs américains et anglophones sont importants pour le philosophe : de Martha Nussbaum à Gil Andijar, de Charles Taylor à Will Kymlicka, on leur doit l’idéal de convivencia, de pluralisme et d’altérité par excellence. La variété de l’enseignement et le souci de donner aux générations futures le sens de la continuité prennent parfois la forme, pour ce penseur original, d’un voyage en Grèce sur les lieux de mémoire avec ses étudiants.

Véritable dépositaire des événements qui ont façonné le Québec, le vécu du philosophe qui se dévoile sous nos yeux aide à mieux saisir toute l’ampleur de la Révolution tranquille et de ce christianisme de gauche omniprésent dans les années 1960, mais difficile à mettre en mots, avoue le principal intéressé.

Jusque-là, ça va, on a l’impression que Debray est dans le champ et que notre spécificité culturelle, intellectuelle et historique nous fera résister à l’hégémonie ambiante, notamment par notre pacifisme légendaire. Leroux se souvient avec tendresse de son professeur de jadis, le père André Pâquet, qui, avant même d’entamer la lecture d’Homère, disait d’ailleurs « qu’il faut que cesse la colère d’Achille ! », histoire de miser sur la maîtrise de soi.

Georges Leroux, à le lire, personnifie l’idéal philosophique de Hannah Arendt, qui met la culture et l’éducation au coeur du projet démocratique. Le philosophe demeure critique de l’état des lieux de la pensée actuelle au Québec et donne raison, malgré lui, au constat de Régis Debray en disant : « Le travail s’internationalise, l’écriture devient partout la même… On a le sentiment de se trouver devant une scène uniforme, complètement mondialisée, où toute appartenance a été effacée. »

Transposés à l’échelle locale, les mécanismes de la pensée binaire se traduisent par ce constat : pour parler du Québec d’aujourd’hui, la question nationale et identitaire a l’hégémonie sur tout le reste. Normal, dirait Debray, « cette rétraction ou crispation, qui signale une retraite, s’appelle culture ».

Raison de plus de considérer ces entretiens avec Georges Leroux comme un livre indispensable, même si Christian Nadeau semble avoir oublié de lui poser une toute dernière question : faut-il aujourd’hui encore dire aux futures générations, capables de mettre au monde la sève sacrée du printemps des érables dans la vallée des avalés, qu’il faut vraiment que cesse la colère d’Achille ?

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PIERROT VAGABOND

ISRAEL AVAIT SAVAMMENT PRÉPARÉ SON PASSAGE AU CANADA, S’INFORMANT DES NUITS ENTIÈRES SUR DES BLOGUES ET DES SITES INTERNET

Montréal-Nord. Sur le pas de la porte, des valises qui ne sont pas encore défaites. Plus loin, quatre chaises orphelines de table. Un divan, face au mur, a l’air en pénitence. La cuisine, elle, est vide. Ou plutôt pleine de débris arrachés de la salle de bain en chantier. Dans les chambres, des vêtements sont étendus par terre en guise de lit. « On n’a pas encore de matelas », dit Ozier Elissance en baissant les yeux, comme honteux de dormir à même le sol.

C’est dans ce quatre et demi que vit depuis un mois ce Haïtien d’origine avec sa femme et leur petit Bladimi de deux ans et demi. Ils y hébergent pour l’instant leur ami Israël Delinx qui, avec son épouse, attend lui aussi depuis un mois que les travaux se terminent dans l’appartement loué à quelques pas de là.

« À notre arrivée, c’était extrêmement, extrêmement, extrêmement… » Israël Delinx cherche ses mots. « Laid », l’interrompt son ami Ozier. Pas de vermine ni d’insectes, mais des odeurs de renfermé, de la saleté incrustée et des vitres embuées qui laissent présager une mauvaise isolation et de possibles moisissures. Le propriétaire a promis de faire réparer la douche hors d’usage, mais plus de trois semaines ont passé et les travaux viennent tout juste de commencer. « Ce n’est pas de sa faute, c’est l’ouvrier qui a mis du temps à venir », l’excuse Israël, en me tirant une chaise du salon, où l’odeur de la peinture fraîche a été masquée par celle de l’humidité. « C’est M. Ozier, ici, et moi-même, qui avons tout repeint les murs. »

«Avant, il n’y avait pas d’espoir. Mais ici, on est traités comme des êtres humains. Et même avec ce qu’on entend chaque jour [dans les médias], on sent que c’est différent. Il y a plus d’encadrement.»

Israël Delinx

span class=”intertitre”>De Trou-du-Nord à Montréal-Nord

Pour l’heure, c’est ici, à Montréal-Nord, qu’Israël écrira une nouvelle page de son histoire, une histoire qui commence à Trou-du-Nord (« Twou dino » en créole), la ville où il a grandi, près de Cap-Haïtien. Une histoire faite de chicanes de famille, de jalousies et d’argent, et d’un oncle politicien sans scrupules et ambitieux qui tentait de convaincre son neveu de se joindre à son parti politique. « Mais moi, je ne voulais pas. Ça ne m’a jamais intéressé. Je préférais travailler », raconte Israël, qui aborde la trentaine.

L’insistance a pris la forme de menaces de mort. « Et en Haïti, quand on promet la mort… » Il n’oubliera jamais le jour du 11 mars 2014. En rentrant chez lui, Israël a aperçu des hommes armés et sa mère en pleurs. Par terre, son frère, mort. Tué. « J’ai passé trois jours caché. Et j’ai fui. C’est la dernière fois que j’ai vu ma mère. »

«J’ai passé trois jours caché. Et j’ai fui. C’est la dernière fois que j’ai vu ma mère.»

Israël Delinx

Il a mis le cap sur le Brésil, où sa femme l’a rejoint, elle aussi menacée. La présidente d’alors, Dilma Rousseff, offrait un permis de travail et facilitait l’accès à la résidence pour les ressortissants haïtiens. C’est là qu’il a connu Ozier. Tous deux ont travaillé dans des usines. Dans les « factories », comme ils disent.

Mais le vent a tourné et le pays a été plongé dans la crise. Les Haïtiens ont été montrés du doigt. Menaces, mises à pied, assassinats. Israël Delinx a refait ses valises. Il ne pouvait pas courir le risque d’être expulsé vers Haïti. De jour comme de nuit, pendant plusieurs mois, sa femme et lui ont traversé les frontières, tantôt en autobus, tantôt à pied. Celles du Pérou, de l’Équateur, de la Colombie, du Panama, du Costa Rica, du Nicaragua, du Honduras, du Guatemala, du Mexique et des États-Unis… jusqu’au Canada. « Le plus dur, c’est les six jours de marche dans la jungle entre la Colombie et le Panama », admet Israël sous le regard approbateur de son ami qui, lui, l’a fait avec sa femme et un enfant d’à peine deux ans sur le dos. « J’ai vu des gens y perdre la vie. »

Photo: Jacques Nadeau Le Devoir

Bladimi, le fils de Ozier Elissance

Bienvenue au Canada

Israël a foulé le sol canadien via le chemin Roxham le 30 juillet. Ozier, qui a fait le même parcours à quelques jours d’intervalle, est arrivé à la mi-août. Tous deux ont été surpris de ne pas s’être fait passer les menottes aux mains et aux pieds ni d’avoir été détenus dans une cellule comme aux États-Unis. « On nous a dit “bienvenue”, s’étonne encore Israël. Le Canada est le seul pays qui nous a dit “bienvenue”. »

Israël avait savamment préparé son passage au Canada, s’informant des nuits entières sur des blogues et des sites Internet. Dans l’autobus vers Plattsburgh, il n’avait même pas peur. « Je me disais que peu importe ce qui allait arriver, qu’on me menotte, qu’on me mette en prison, j’allais l’accepter. Je devais sauver ma vie », raconte-t-il.

Pour l’instant, rien ne semble pire que les États-Unis, selon eux. « Avant, il n’y avait pas d’espoir. Mais ici, on est traités comme des êtres humains, dit-il, étonné. Et même avec ce qu’on entend chaque jour [dans les médias], on sent que c’est différent. Il y a plus d’encadrement. »

«On nous a dit “bienvenue”. Le Canada est le seul pays qui nous a dit “bienvenue ”.»

Israël Delinx

La vraie vie

Une fois le chèque d’aide sociale en poche, tous les demandeurs d’asile doivent quitter l’un des centres d’hébergement — dix sont toujours ouverts — pour se trouver un toit. « J’ai pu aller à la bibliothèque. J’aime les livres et faire des recherches », dit-il. « Et vous savez quoi ? Ici, la carte d’abonnement donne accès à toutes les bibliothèques de Montréal, pas seulement celle du quartier », ajoute-t-il avec le sourire d’un enfant devant un magasin de bonbons.

Israël et son épouse reçoivent environ 900 $ par mois, et Ozier et sa famille 1100 $, en raison du bébé. Ils se mettent ensemble pour la nourriture et ont acheté deux cartes de métro mensuelles, que les quatre adultes s’échangent. « On aime notre liberté, mais c’est plus difficile. La vraie vie au Canada, ça commence maintenant », lance Israël.

628 $

Montant mensuel d’aide financière de base pour une personne seule

Source : Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale

Ils ont rempli des formulaires de demandes d’aide à la réinstallation de certains organismes communautaires. La communauté de l’église, qu’il fréquente tous les dimanches, est d’une précieuse aide. « Petit à petit, on va aboutir », dit Israël. Depuis vendredi, les demandes d’asile des deux familles ont été déclarées recevables. Lorsqu’elle sera officiellement déposée d’ici 15 jours, comme le prescrit la loi, Israël commencera les démarches pour obtenir un permis de travail. « J’ai fait des études en sciences infirmières que je n’ai pas terminées. J’aimerais travailler dans la santé, dit-il avec assurance. Le travail, c’est ma liberté et je veux être indépendant. Il y a une vie à construire, une histoire à écrire pour nos enfants à venir. »

Et des valises à défaire, qui attendent toujours sur le pas de la porte.

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