«PAUVRES GRENOUILLES, J’AI PITIÉ POUR ELLES, ELLES ARRIVENT CHEZ LES ÊTRES HUMAINS» DIXIT MICHEL PHILOSOPHE-CINÉASTE-CONCIERGE DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS

«Comment dans la misère humaine, peut-on s’intéresser aux grenouilles et aux cabanes à moineaux?» dixit Michel.

J’imagine que Duchamp a du se poser la même question quand il a commencé à élever de la poussière comme à s’intéresser à faire d’un urinoir un événement fondateur de l’histoire de l’art au 20eme siècle.

Parfois Michel a de ses phrases si incisives qu’on dirait des aphorismes. Comme celle-ci par exemple:

«LE FEU EST EN TRAIN DE POGNER SUR LA TERRE ET ON A PAS ASSEZ DE POMPIERS POUR ÉTEINDRE ÇA».

Pourtant, de partout surgissent des indices d’une dégradation exceptionnelle de notre environnement. Des trous dans la couche d’ozone, les icebergs qui fondent, les baleines noires qui meurent, les bombes atomiques qui vieillissent mal. Des dirigeants qui s’infantilisent dans des logiques de guerre inter-étatiques.

Aristophane dans sa comédie «les grenouilles» utilisent des souffleurs dans un trou de souffleurs pour faire des croassements de grenouilles pendant que Dionysos rame sur un étang supposé contenir des grenouilles à la recherche de l’Enfer où sont décédés trois écrivains de théâtre grec: Sophocle, Eschyles, Euripide.

En viendrons-nous à imiter les grenouilles dans nos cris d’errants fantomatiques ou axiologiques devant notre impuissance à comprendre le monde que l’on habite?

«LA CHOSE LA PLUS EXTRAORDINAIRE QUI PUISSE M,ARRIVER CHAQUE JOUR EST DE POUVOIR MANGER UN BON REPAS» dixit Michel le concierge.

La philo d’en bas est fait d’un pragmatisme inouï. Tout tient à un fil en ce monde… à un bon repas… pour les grenouilles comme pour les humains. L’homme des caverne ne pensait pas autrement. Le feu, l’eau, l’air et la terre…. la nourriture.

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Michel le concierge

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