La différence entre le concept de dandy chez Baudelaire, reconceptualisé en concept du flâneur par Walter Benjamin dans son immense études des fragments du Paris X1Xeme siècle et le concept de l’errance poétique chez le vagabond céleste, c’est LA CONTEXTUALITÉ QUI SÉPARE la naissance du modernisme (Beaudelaire), son déclin dans le fantomatique de la deuxième guerre mondiale (Benjamin) et son post-modernisme d’errance cosmique (le vagabond céleste).
Au début du modernisme du 19eme siècle, à Paris, Beaudelaire utilise la flânerie pour décaper par le décadent l’errance et le magnétisme fantômatique de la consommation naissante des foules hypnotisées par les passages, ancêtres des centres d’achat d’aujourd’hui. Pour Baudelaire, l’errance poétique passe par LA FLÂNERIE DÉCADENTE et une vie personnelle œuvre d’art décadente, CE QUI DONNERA LES FLEURS DU MAL, SYMBOLE D’UNE ÉPOQUE EN RÉVOLUTION MALGRÉ ELLE.
Walter Benjamin de son côté théorise la flânerie en y voyant un outil du matérialisme dialictique par l’imagerie dialectique (dont l’ancêtre est l’allégorie du théâtre baroque allemand au 18eme siècle)… Il y a la guerre… On peut libérer les masses par un passage de de l’hypnotisme de la marchandise qui les exploite à sa prise de conscience comme fétichisme des imageries dialectiques qui en découlent dans un appel À UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR LA RÉVOLUTION DU PEUPLE. L’errance poétique chez Benjamin passe par le passage d’une civilisation de la perte de l’aura à celle du gain de l’aura d’un projet personnel.
Mais cette division de la flânerie chez Benjamin en trois étapes ddu matérialisme dialectique inscrites dans ses images dialectiques annoncent le post-modernisme du vagabond céleste dont la contextualisation est à la fois cosmologique (nous sommes des errants cosmologiques) tout comme par la découverte éco-philosophique de l’humanité menacée de disparition par ses propres manques à la beauté du monde.
La flânerie décadente-adolescente-contestatrice de Baudelaire comme la flânerie marxiste-adulte communiste de Benjamin sont en fait, deux PRÉ-FORMES de l’errance poétique d’une vie personnelle œuvre d’art, rattachées au modernisme dans ses illusions d’un progrès téléologique laic (l’état-nation à la souveraineté querellante, devenant la nouvelle religion des foules non-éduquées que l’on vole peu àpeu aux différentes religions institutionnalisées)
ENFANT DU 21EME SIÈCLE INDIVIDUALISTE ET NUMÉRIQUE, Le vagabond céleste refuse la décadence baudelairienne (qui fut aussi celle du créateur «clochard céleste» d’ON THE ROAD… Jack KEROUAC… tout comme l’épopée-marxiste-baroque de Benjamin parce que la contextualité post-moderne exige L’URGENCE DE PRENDRE SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE.
l’HUMANITÉ EN PÉRIL DEMANDE DES HUMAINS EN MODE D’ÉDUCATION À LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART RESPONSABLE DE LA TERRE ENTIÈRE… POUR QUE LA NANODÉMOCRATIE CITOYENNE OEUVRE D’ART PUISSE PAR UNE ÉMERGENCE DE PAYS OEUVRE D’ART PERMETTRE LA SURVIE CONTEXTUELLE POST-MODERNE DE LA TERRE ELLE-MÊME.
Au 21eme siècle, se perdre anonymement dans une foule décademment comme Beaudelaire ne constitue qu’une posture appéritive naive… tout comme celle de tenter d’appliquer une théorisation issue du matérialisme dialectique pour que l’humain accède à une esthétique poétique ne constitue qu’une posture réservée à une élite si loin de la dignité abstraite dont tout enfant a le droit d’être protégé à la naissance, qu’importe sa race, sa langue, sa religion ou son rang social.
En ce sens… quatre questions que l’on donne à chaque être humain de la planète lui permettront de mesurer la distance qui le sépare de l’errance fantômatique sans tomber dans les pièges de l’exploitation de l’homme par l’homme par une errance axiologique typiques des grands récits laics du modernisme…
1-QUEL EST TON RÊVE?
2- DANS COMBIEN DE JOURS?
3- QU’AS-TU FAIS AUJOURD’HUI POUR TON RÊVE?
4- COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
Une vie personnelle œuvre d’art, c’est éco-philosophiquement une humanité à qui l’on permet enfin à chaque individu de la planète de réfléchir à une question commune auto-poétiquement-errante tout comme auto- humanitairement constructiviste.
Le très riche comme le très pauvre ne pourra bientôt plus que respirer toxique et subir des chocs migratifs fantomatiques d’une violence inouie… Nul ne sera prophète en sa planète… LA BEAUTÉ DU MONDE EST LA POÉSIE DES ERRANTS POÉTIQUES INVITANT L’HUMAIN À DES RÊVES ÉQUITABLES.
LE MINIMALISME POST-MODERNE DE LA cinquième question EN FERA UNE MAXIME KANTIENNE COPERNICIENNE À LA GRANDEUR DE LA PLANÈTE D’ICI 50 ANS.
5- COMMENT NOS RÊVES
PRENNENT-ILS SOIN
DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
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FLÂNEUR
Le Flâneur, Paul Gavarni, 1842.
Charles Baudelaire a utilisé le mot flâneur pour caractériser l’artiste dont l’esprit est indépendant, passionné, impartial, « que la langue ne peut que maladroitement définir ». « Pour le parfait flâneur, pour l’observateur passionné, c’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre, dans l’ondoyant, dans le mouvement, dans le fugitif et l’infini. Être hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde »1. Sous l’influence de Georg Simmel2, le philosophe allemand Walter Benjamin3 (traducteur de Baudelaire) a développé cette notion et, après lui, beaucoup d’autres penseurs ont aussi travaillé le concept de « flâneur », en le liant à la modernité, aux métropoles, à l’urbanisme et au cosmopolitisme.
Selon Charles Baudelaire[modifier
Charles Baudelaire
« Le Peintre de la vie moderne », dans Le Figaro, 1863.
« Observateur, flâneur, philosophe, appelez-le comme vous voudrez ; mais vous serez certainement amené, pour caractériser cet artiste, à le gratifier d’une épithète que vous ne sauriez appliquer au peintre des choses éternelles, ou du moins plus durables, des choses héroïques ou religieuses. Quelquefois il est poète ; plus souvent il se rapproche du romancier ou du moraliste ; il est le peintre de la circonstance et de tout ce qu’elle suggère d’éternel. Chaque pays, pour son plaisir et pour sa gloire, a possédé quelques-uns de ces hommes-là. Dans notre époque actuelle, à Daumier et à Gavarni, les premiers noms qui se présentent à la mémoire, on peut ajouter Devéria, Maurin, Numa, historiens des grâces interlopes de la Restauration, Wattier, Tassaert, Eugène Lami, celui-là presque anglais à force d’amour pour les élégances aristocratiques, et même Trimolet et Traviès, ces chroniqueurs de la pauvreté et de la petite vie. »
— II – Le croquis de mœurs
« Pour le parfait flâneur, pour l’observateur passionné, c’est une immense jouissance que d’élire domicile dans le nombre, dans l’ondoyant, dans le mouvement, dans le fugitif et l’infini. Être hors de chez soi, et pourtant se sentir partout chez soi ; voir le monde, être au centre du monde et rester caché au monde, tels sont quelques-uns des moindres plaisirs de ces esprits indépendants, passionnés, impartiaux, que la langue ne peut que maladroitement définir. L’observateur est un prince qui jouit partout de son incognito. L’amateur de la vie fait du monde sa famille, comme l’amateur du beau sexe compose sa famille de toutes les beautés trouvées, trouvables et introuvables ; comme l’amateur de tableaux vit dans une société enchantée de rêves peints sur toile. Ainsi l’amoureux de la vie universelle entre dans la foule comme dans un immense réservoir d’électricité. On peut aussi le comparer, lui, à un miroir aussi immense que cette foule ; à un kaléidoscope doué de conscience, qui, à chacun de ses mouvements, représente la vie multiple et la grâce mouvante de tous les éléments de la vie. C’est un moi insatiable du non-moi, qui, à chaque instant, le rend et l’exprime en images plus vivantes que la vie elle-même, toujours instable et fugitive. »
— III – L’artiste, homme du monde, homme des foules et enfant
« Ainsi il va, il court, il cherche. Que cherche-t-il ? A coup sûr, cet homme, tel que je l’ai dépeint, ce solitaire doué d’une imagination active, toujours voyageant à travers le grand désert d’hommes, a un but plus élevé que celui d’un pur flâneur, un but plus général, autre que le plaisir fugitif de la circonstance. Il cherche ce quelque chose qu’on nous permettra d’appeler la modernité ; car il ne se présente pas de meilleur mot pour exprimer l’idée en question. Il s’agit, pour lui, de dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique, de tirer l’éternel du transitoire. »
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