LE «?…» sera le fondement de ma stratégie en ce qui a trait à l’historique de ma problématique (LES FONDEMENTS HISTORIQUES DE LA NANOMODERNITÉ) où je ferai la démonstration que l’Intertextualité dialectique des différents méta-discours de l’histoire de la pensée (Ex: superstition, mythologie, religion, rationalisme, surréalisme, structuralisme, post-structuralisme, déconstructionnisme, post-modernisme) conduisent à une disqualification idéologique autant que dogmatique… et des méga-récits et des signes et du langage en constituant la structure autant que la déstructure des avant-gardistes.
Il ne reste que le «?…» planétaire dont on peut situer l’acte fondateur le jour où Neil Amstrong a marché sur la lune suivi sur terre par des millions de personnes humaines assis devant leur téléviseur.
L’unité du moi étant désormais analogiquement fractionnée (Freud et son ça, surmoi et moi), (Bakhtine et son dialogisme) au point où l’humanité sous sa forme «?…» se GPS dans sa nano-virtualité, ouvre son champ d’imagination à une nouvelle forme constructionniste du vivre ensemble par un nano-dialogue entre la vie personnelle œuvre d’art pour le «pays œuvre d’art ?… par la nanodémocratie.
Oui, la nanomodernité est née du téléphone cellulaire. La nanodémocratie citoyenne planétaire par tirage au sort en sera la consécration….
Le «?…»….. prophétisé par le tableau de Gauguin… QUI SOMMES-NOUS? D’OÙ VENONS-NOUS? OÙ ALLONS-NOUS? servira un jour d’icône historique à la libération de l’humain des réponses dont la totalité dans l’histoire de l’humanité autant que sa diversité dans la suite culturelle des différents cadres théoriques critiques, arrivent à peine à faire le poids devant l’infini BIG-BANG antitexte du……….. «?…».
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D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? est une des peintures les plus connues de Paul Gauguin. Peinte à Tahiti en 1897–1898, elle est maintenant conservée au musée des beaux-arts de Boston, dans le Massachusetts, aux États-Unis.
Provenance et histoire
Gauguin quitte la France pour Tahiti en 1891, à la recherche d’une société plus fondamentale et simpliste. En addition à plusieurs autres peintures de sa création qui expriment une mythologie hautement individualiste, il commença cette peinture en 1897 et la finit en 1898, la considérant comme un chef-d’œuvre et l’apogée grandiose de sa pensée. Elle représente le cycle et le sens de la vie.
Les restaurateurs du musée des beaux-arts de Boston, où le tableau réside maintenant, mettent à jour régulièrement leur historique des différents propriétaires, suggérant que leur liste n’est pas exhaustive. En tout cas, en 1898, Gauguin envoya le tableau à George-Daniel de Monfreid à Paris. Par la suite, la toile fut confiée et vendue à plusieurs autres marchands et collectionneurs parisiens et européens tel que Gabriel Frizeau[1], jusqu’à ce qu’elle soit acquise par la galerie Marie Harriman à New York en 1936. Le musée des beaux-arts de Boston en a fait l’acquisition auprès de la galerie Marie Harriman le 16 avril 1936.
Il est exposé au musée des beaux-arts de Boston (no 36270) dans la collection Tompkins, qui fait partie de la Sidney and Esther Rabb Gallery (qui expose des œuvres d’art européennes créées entre 1870 et 1900). Il fait 1,39 m de hauteur et 3,74 m de longueur.
Style et analyse
Gauguin – après avoir juré de mettre fin à ses jours après l’achèvement de ce tableau (il avait déjà fait une tentative de suicide) – indiqua que le tableau devait être lu de droite à gauche, avec les trois principaux groupes de personnes illustrant les questions posées dans le titre. Les trois femmes avec un enfant représentent le début de la vie, le groupe du milieu symbolise l’existence quotidienne des jeunes adultes, et dans le dernier groupe, d’après l’artiste, « une vieille femme approchant la mort apparaît réconciliée et résignée à cette idée » ; à ses pieds, « un étrange oiseau blanc […] représente la futilité des mots. » L’idole bleue à l’arrière-plan représente apparemment ce que Gauguin décrivait comme « L’au-delà ».
Après cette description de l’œuvre, il y a l’interprétation. Dans cette fresque, beaucoup d’éléments ou de motifs appartiennent à d’autres œuvres qu’il a peintes quelques années auparavant. Par exemple Eve Bretonne en 1889, qui est alors devenue la vieillarde de gauche – la réminiscence est même allée jusqu’à lui faire reproduire les racines tentaculaires qui surmontent la tête – ; ou bien l’enfant au centre mangeant un fruit, déjà peint l’année précédente dans Nave Nave Mahana (Jour délicieux). La figure centrale est une version allégorique du nu d’homme aux bras levés, peint au cours des premiers mois tahitiens de Gauguin L’Homme à la hache de 1891.
Gauguin a laissé plusieurs traces sur son but et son envie du pourquoi de ce tableau testament. Tableau fort mystérieux et très complet reprenant grands nombres d’idées, de techniques, d’éléments de réflexions et autres. Il écrit alors à son ami Monfreid sur les circonstances de l’élaboration de D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? : « Il faut vous dire que ma résolution (de suicide) était bien prise pour le mois de décembre. Alors j’ai voulu, avant de mourir, peindre une grande toile que j’avais en tête et, durant tout le mois, j’ai travaillé jour et nuit dans une fièvre inouïe […]. L’aspect est terriblement fruste […]. On dir (« dira » ?) que c’est lâché, pas fini. Il est vrai qu’on ne se juge pas bien soi-même mais cependant je crois que non seulement cette toile dépasse en valeur toutes les précédentes mais encore que je n’en ferais jamais une meilleure ni une semblable. J’y ai mis là, avant de mourir, toute mon énergie, une telle passion douloureuse dans des circonstances terribles et une vision tellement nette, sans correction, que le hâtif disparaît et que la vie surgit […]. Les deux coins du haut, son jaune de chrome avec l’inscription à gauche et ma signature à droite, telle une fresque abîmée aux coins et appliquée sur un mur or. » Gauguin se pose beaucoup de questions sur l’existence du monde, d’où ce questionnement et ce tableau. Chacun des groupes du tableau reprenant une des questions du titre.
Cette peinture est une accentuation du style postimpressionniste pionnier de Gauguin ; son art insiste sur l’utilisation vivante des couleurs et un trait épais, principes de l’impressionnisme, alors qu’il visait à transmettre une force émotionnelle ou expressionniste. Il émergea en conjonction avec d’autres mouvements d’avant-garde du XXe siècle, incluant le cubisme et le fauvisme.
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Pierrot vagabond
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Michel le concierge