Quand il m’arrive de vagabonder le Vieux Montréal, je passe d’abord devant ce qui fut le café St-Vincent de Paul Gouin, au bout de la ruée des peintres et je salue bien humblement l’âge d’or de la poésie chantée parce qu’un homme érudit en avait fait un évènement comme l’est encore le lapin agile à Paris. J’ai eu l’honneur d’y être chansonnier dès 1971.
Mais quand je passe devant la boîte d’animation LES DEUX PIERROTS, QUE PIERRE DAVID ET MOI AVONS FONDÉ… même si Robert Ruel a fait un travail formidable pour faire rouler le tout durant 42 ans (et je le félicite bien humblement pour ce remarquable fait d’arme) j’ai quand même le regret que le St-Vincent ne soit pas réouvert pour en faire une boîte internationale du calibre du LAPIN AGILE à Montmartre… Les Deux Pierrot prendraient une envergure tellement plus actuelle avec le St-Vincent dans la ruelle d’à côté consacré au tourisme international par une contre-culture bien orchestrée… La mémoire de la chanson poétique animative repose d’abord dans l’âme du St-Vincent… à quand son actualisation par les Deux pierrots? Viens fêter ton fou aux deux Pierrots mais viens fêter ta culture au St-Vincent.
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pierrot vagabond