Ce qui est extraordinaire de l’errance poétique, c’est l’impossible. Dès que j’ai trouvé mon 5 étoiles pour dormir à Caraquet et que j’ai vu cette verrière qui donne sur l’océan à la pizzeria, j’ai su que ce roman qui germait en moi depuis toujours allait prendre forme sur la table collée contre le coin de cette verrière.
C’est un roman qui raconte que partout ou ma bohème me porte au rythme de mon bâton de pélerin dont le surnom est PRENDS TON TEMPS, je vois mon frère déguisé, soit en juge, soit en travesti, soit en fou, soit en pasteur, et je suis émerveillé que sous chacun de ces déguisements d’Halloween (dont chaque chapitre sera une histoire complète), l’amour profond que je ressens pour mon frère chante l’universel complicité de la condition humaine oeuvre d’art en moi.
Je transcrirai donc ce qui est déjà en moi. Je le ferai en faisant rien, juste en laissant couler la plume et me gorger de mots heureux… à la mon oncle Paulo.
Je passerai donc l’été à Caraquet devant l’océan à écrire ce 1000 pages… Trop intemporellement heureux pour ne pas le faire. Pour ne pas perdre mes données, je transcrirai donc chaque chapitre sur ce blogue..
Naturellement, le tout sera conté par un conteux autour d’un feu de camp, comme on le fait en Acadie depuis toujours, sous des ailes d’une culture orale sans âge…. Je vois le tout comme un conte acadien, contribution au Canada pays oeuvre d’art du 21eme siècle en honorant une collectivité oeuvre d’art que je ne cesse de découvrir jour après jour.
Pierrot vagabond