Enfin ce nuit et jour, tel que le prédisait le grand scientifique Pointcarré à tous ceux et celles qui vivraient de l’invention par l’intuition plutôt que par la découverte par la logique.
Depuis que Marlene et Michel m’ont installé une petite table, une lumière et une chaise, je laisse trainer mon cahier-dessin à la Paul Valery sur le bord bien triangulé par mon stylo UQAM.
Et la nuit, en plein sommeil, viennent me visiter des abductions étranges, des intuitions imagées… comme cette nuit , par exemple, j’ai vu le champ constellaire de la non-tricherie et la mémoire d’un rêve big bang en mode d’apesenteur, les images de la mémoire forte étant déchiquetées comme des confétis pour l’apothéose d’un grand événement.
L’avant-big bang d’un rêveur big-bang est constitué de milliers de désirs se métamorphosant en cordes minuscules dans un espace où règne les qualias des brosses d’être et attaques d’être, comme une texture inouie du réel multivers.
L’émergence des formes par la non-tricherie s’accompagne de la joie des anonymes de l’errance poétique, de là la beauté hors temps, hors réalité, hors servitude du cerveau astronaute qui en découle, flottant lui-même dans l’infini de son corps.
Je sais intuitivement, abductivement et paradigmatiquement qu’en étudiant simplement comment fonctionne la fractale multivers que constitue la nano-personne-œuvre d’art, on en arrivera par intri-k-ation onti-k-ative à saisir l’architectonie même des infinis à la fois quelque part et nulle part des formes dansantes de l’infini ahurissant au cri de Munch désarmant.
à suivre…
Pierrot vagabond
au nom de notre équipe de recherche
(Auld, Woodard, Rochette)