2018-12-14
Pierrot: discussion sur le PITON DE LA LIBERTÉ.
Ou comment faire d’une situation difficile et/ou imposée UN ESPACE DE LIBERTÉ. Difficile à conceptualiser, le piton n’en est pas moins un retournement d’attitude et de point de vue sur une situation. Il est en quelques sorte, comme l’expriment bien des exemples, le refus choisi de ne pas internaliser le regard introspectif que l’autre ou les institutions portent sur nous pour nous punir ou nous admirer dans bien des situations de la vie, des plus simples aux plus complexes.
1: brunch roties des parents de Pierrot où se libère la parole sur les choses à se dire, à discuter sur ce qui a ou n’a pas pu se dire durant la semaine , libérant de même coup la matière sombre insidieusement accumulée pendant la semaine.
2: Nelson Mandela et son gardien de prison dont Mandela fera ensuite son secrétaire personnel comme président, affirmant soit que le gardien et le prisonnier étaient dans la même situation d’enfermement dont il convenait de les libérer soit qu’il existe un rapport dialectique entre Mandela et son gardien de prison dans l’élaboration de sa liberté à l’intérieur même de 4 murs (dont il reproduira ensuite le dispositif dans l’architecture de sa villa). La prison comme dispositif est finalement ce qui peut libérer le mieux d’une vision dualiste entre dominant et dominé en reconnaissant que tous deux sont enfermés dans une même structure narrative dont il convient DE SORTIR PAR LE RÊVE OU PAR LE CONTE.
3: Même chose avec Cervantes. Le dépassement du lieu se fait pas une narration qui justement explore les moulins à vent sont se berce l’imaginaire aveugle des hommes enfermés dehors.
4: Le piton à trouver: la belle femme noire qui développe le regard anxieux sur sa négritude et sa féminité. Se trouve-t-elle prisonnière du regard de l’autre? La raison cosmétique permettra-t-elle de faire émerger un espace de liberté en commun ou bien une incommunicabilité indépassable?
(comme tu peux voir Gaelle, ton invention de la raison cosmétique commence à se promener) (Pierrot)
Le piton de la liberté comme espace ouvert au creux d’un conte redécouvre les possibilités d’élaborer du sens, d’investir celui-ci dans le vide de la matière modelée par la société.
Adapté au cosmonaute, la fusée équivalente d’une prison au cœur de nulle part. La fusée est le point non-fixe sans cesse mouvant dans l’espace à partir duquel peut s’élaborer dans le vide qui le sépare du monde un espace imaginaire renouvelé.
A ceci près peut-être que le cosmonaute ne devient que philosophe que s’il est équivalent d’un Mandela ou d’un Cervantes.
Ce qui revient à dire que le cosmonaute n’est peut-être que la métaphore de ce qu’un homme doit brûler comme idées sur le monde et lui-même pour trouver dans la contemplation du vide qui camisole le monde UNE QUESTION PREMIÈRE SUR CELUI-CI
à suivre…
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