Voyager 2 entre dans l’espace intersidéral
Pour la deuxième fois dans l’histoire, un objet fabriqué par l’humain a quitté le système solaire pour atteindre l’espace interstellaire.
Un texte d’Alain Labelle
La sonde Voyager 2 de la NASA est maintenant sortie de l’héliosphère, cette bulle protectrice de particules et de champs magnétiques créée par le Soleil.
En fait, elle a franchi la limite de cette bulle, appelée héliopause, qui est l’endroit où le vent solaire chaud et ténu rencontre le milieu interstellaire froid et dense.
Pour la deuxième fois dans l’histoire, un objet fabriqué par l’humain a quitté le système solaire pour atteindre l’espace interstellaire.
Un texte d’Alain Labelle
La sonde Voyager 2 de la NASA est maintenant sortie de l’héliosphère, cette bulle protectrice de particules et de champs magnétiques créée par le Soleil.
En fait, elle a franchi la limite de cette bulle, appelée héliopause, qui est l’endroit où le vent solaire chaud et ténu rencontre le milieu interstellaire froid et dense.
Illustration montrant où se trouvent les sondes Voyager. Illustration montrant où se trouvent les sondes Voyager. Photo : NASA
C’est grâce à un instrument Cosmic Ray System (CRS), qui mesure le rayonnement cosmique, que les scientifiques en sont arrivés à cette conclusion. Ce rayonnement avait augmenté d’environ 5 % depuis le début d’août. Les dernières données recueillies à l’aide d’un autre de ces instruments toujours en activité (Low-Energy Charged Particle instrument, LECP) confirment l’estimation.
Les rayons cosmiques sont des particules qui se déplacent rapidement et qui proviennent de l’extérieur du système solaire. Certains de ces rayons sont bloqués par l’héliosphère qui l’entoure, si bien que les responsables de la mission s’attendaient à ce que Voyager 2 mesure une augmentation du taux de rayons cosmiques en atteignant cette ultime frontière.
Concrètement, Voyager 2 se trouve maintenant à un peu plus de 18 milliards de kilomètres de la Terre. Les opérateurs de mission peuvent encore communiquer avec la sonde pendant qu’elle entre dans cette nouvelle phase de son voyage.
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Le saviez-vous?
•Les deux sondes Voyager ont été lancées à un mois d’intervalle en 1977, et elles fonctionnent toujours;
•Au départ, ce programme d’exploration avait pour objectif d’étudier les planètes du système solaire. Voyager 1 et 2 ont survolé Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que 48 de leurs lunes;
•Les données recueillies par les neuf instruments des sondes en font la mission d’exploration du système solaire la plus fructueuse, scientifiquement, de toute l’histoire spatiale.
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Pour la deuxième fois dans l’histoire, un objet fabriqué par l’humain a quitté le système solaire pour atteindre l’espace interstellaire.
Un texte d’Alain Labelle
La sonde Voyager 2 de la NASA est maintenant sortie de l’héliosphère, cette bulle protectrice de particules et de champs magnétiques créée par le Soleil.
En fait, elle a franchi la limite de cette bulle, appelée héliopause, qui est l’endroit où le vent solaire chaud et ténu rencontre le milieu interstellaire froid et dense.
Illustration montrant où se trouvent les sondes Voyager. Illustration montrant où se trouvent les sondes Voyager. Photo : NASA
C’est grâce à un instrument Cosmic Ray System (CRS), qui mesure le rayonnement cosmique, que les scientifiques en sont arrivés à cette conclusion. Ce rayonnement avait augmenté d’environ 5 % depuis le début d’août. Les dernières données recueillies à l’aide d’un autre de ces instruments toujours en activité (Low-Energy Charged Particle instrument, LECP) confirment l’estimation.
Les rayons cosmiques sont des particules qui se déplacent rapidement et qui proviennent de l’extérieur du système solaire. Certains de ces rayons sont bloqués par l’héliosphère qui l’entoure, si bien que les responsables de la mission s’attendaient à ce que Voyager 2 mesure une augmentation du taux de rayons cosmiques en atteignant cette ultime frontière.
Concrètement, Voyager 2 se trouve maintenant à un peu plus de 18 milliards de kilomètres de la Terre. Les opérateurs de mission peuvent encore communiquer avec la sonde pendant qu’elle entre dans cette nouvelle phase de son voyage.
Le saviez-vous?
•Les deux sondes Voyager ont été lancées à un mois d’intervalle en 1977, et elles fonctionnent toujours;
•Au départ, ce programme d’exploration avait pour objectif d’étudier les planètes du système solaire. Voyager 1 et 2 ont survolé Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que 48 de leurs lunes;
•Les données recueillies par les neuf instruments des sondes en font la mission d’exploration du système solaire la plus fructueuse, scientifiquement, de toute l’histoire spatiale.
Deux jumelles en zone inconnue
Déjà, en mai 2012, sa jumelle Voyager 1 avait détecté une hausse similaire du rayonnement alors qu’elle atteignait la limite de l’héliopause, cette frontière qui sépare notre système de l’espace interstellaire.
Ce n’est qu’en 2013, après avoir débattu de la question pendant plus d’un an, que l’ensemble de la communauté scientifique s’accordait à affirmer que la sonde Voyager 1 avait finalement quitté notre système pour devenir le premier objet conçu par l’humain à entrer dans l’espace intersidéral.
Différents itinéraires
Voyager 2 ne suit pas le même chemin que Voyager 1 puisqu’elle se trouve à un endroit différent dans l’héliosphère. Bien qu’elle soit sur le point de traverser la frontière que représente l’héliopause, le temps qu’elle prendra pour réaliser cette étape pourrait ainsi être différent.
Voyager 2 franchit donc cette frontière six ans après Voyager 1, ce qui est conforme aux estimations de la NASA, car la sphère d’influence de cette région se déplace pendant le cycle d’activité de 11 ans du Soleil.
À partir de 2020, les scientifiques pensent qu’ils devront commencer à éteindre les instruments des sondes et que, vers 2025, elles n’auront plus du tout d’énergie et entreront dans le silence interstellaire.
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