Je vais avoir 70 ans le 12 décembre 1948… Je suis passé de chansonnier fondateur de la boîte à chansons les deux Pierrots dans le Vieux Montréal à créateur de numéros issus d’un mémoire de maîtrise universitaire sur le rire par le biais du duo Rochette-Lamarre, pour aboutir au vagabond céleste… tout ça parce qu’à 20 ans, un rêve big bang de représenter le Canada au japon en 1970 suite à Expo 67 s’était réalisé après avoir gagné le championnat nors-américain des groupes folkloriques collégiaux…. Nous devions faire Ed Sullivan show… mais il est mort dans l’année ….. Le 1000 pages philosophique «monsieur 2.7k» en fut l’apogée aporitique d’une question impossible… Comment passe-t-on d’un rêveur à un rêveur big-bang dans une existence si courte à l’échelle du multivers cosmologique? Quand l’humanité entière y trouvera-t-elle le sens de la dignité existentielle à laquelle elle a droit?
Toute une vie fut consacrée à me questionner sur le sens d’une existence réussie intrinsèquement…. hors temps, hors réalité, hors servitude…. hors race, hors langue hors religion…..
Il en est issu finalement une étiquette rhizomique… le rêve big-bang par quatre questions à nature virale
1: Quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?
L’onto-plurivers d’une conscience nano-citoyenne-planétaire ployant majestueusement sous la pression des obstacles anthropocènes que doit affronter la race humaine au 21eme siècle donne une valeur inoui à ce que Peirce appelait: les quali. Et comme le traduisent ces simples mots de la chanson du camionneur…. les quali sans la danse des quantis étant inaccessibles à l’espèce en mode survie.
MOI JE VIS JUSTE POUR TOÉ
J’AI HÂTE À FIN DE SEMAINE
J’T’AIME….
Au restaurant chez Annick où je dormais sur un congélateur au lac à Beauce, ce camionneur qui parlait fort, seul à sa table en déjeunant à 4h.30 du matin après avoir dormi dans le parking… m’a survolté de quête conceptuelle.
Je n’avais qu’une guitare à l’époque pour saisir et signifier son fondement axiomatique quali sous ses mots, mais je ressentais l’universel traverser toute ma pauvreté.
C’était l’hiver… La nuit, je marchais le long de la route pour m’entraîner afin de marcher jusqu’au Yukon… Les camionneurs disaient dans leur c.b. … Tabarnake, c’est le quêteux du Lac à Beauce… j’ai manqué de l’écraser hostie… Kou donc… y est pas supposé d’écrire une chanson sur nous autres lui?
Je vivais l’impossible,,, j’étais un archétype, le vagabond céleste, divorcé de ma personne humaine parce que la lourdeur de la contextualisation psycho-sociale l’empêchait de dialoguer avec le 2.7k?
Mais quand je me suis aperçu que par le conteur international Simon Gauthier, mon archétype avait divorcé de moi sans m’avertir, se promenant d’une scène à l’autre à travers toute la francophonie, j’en ai vécu un véritable deuil…
Je n’étais plus ni chanteur, ni une personne humaine, ni un compositeur…. C’est dans ce contexte que je suis devenu chercheur, sans corps, sans spiritualité, sans attache….
Depuis deux semaines, Marlene et Michel sont partis en vacance à leur maison secondaire… En leur absence, les objets de l’appartement me hantent de leur utilitaire, je vis donc hors de cet appartement n’y rentrant à la sauvette que pour y retrouver mon plancher de la salle de couture…. J’y entre le plus tard possible et en repars le plutôt possible….
Je suis devenu ces milliards d’enfants morts de faim ou de blessures de guerre et qui sortent de leur tombe pour réclamer leur droit à une vie personnelle œuvre d’art…
Ce blog, finalement, c’est simplement une poïétique au jour le jour pour ne pas perdre le fil constructiviste radical dont j,ai besoin pour la cinquième question , fondement axiomatique de tout pays œuvre d’art au 21eme siècle:
5- COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?
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