Mercredi 24 janvier 2018
18.00
Pavillon Judith-Jasmin
ciné-conférence 1
présentation du thriller documentaire
expo 67, mission impossible (2017)

Hier, fut pour un vieux monsieur de 69 ans une journée totalement bouleversante. Isabelle la boxeuse mettait la dernière main à l’œuvre finale de sa maîtrise: « LA ROSE BLANCHE». Elle aurait bien aimé que nous allions fêter ensemble.

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COURRIEL D’ISABELLE

Parents, amis, frères et sœurs, profs, collègues, membres et candidats.
Je vous écris ce soir pour vous informer, qu’après 4 longues années de recherche, je viens de terminer la production de mon œuvre finale ; il s’agit d’un film documentaire sur l’art et la boxe d’une durée de 30 minutes intitulé La Rose Blanche, 2017-2018.
Ce qui signifie que j’ai accomplis ma part dans le processus complet de l’obtention de la Maîtrise en arts visuels et médiatiques.
Il me restera la présentation publique et les corrections avant que le tout soit scellé et rendu accessible.
Je vous enverrai le carton d’invitation concernant la diffusion de mon travail. L’exposition Klein-toé ! Le ring est le tableau que j’habite aura lieu sous peu, d’ici deux semaines.
Je vous communiquerai les informations dans un prochain courriel.
Je me sens glorieuse, enjouée, épanouie et certainement heureuse.
Pour me récompenser, j’irai marcher et voir un film. (J’aimerais bien revoir les étudiants, étudiantes de ma cohorte).
Je tiens à vous remercier du fond du cœur pour vos encouragements et votre soutien.
Isabelle….

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suite de ce blogue….

Mais ….

Alexis Lemieux, doctorant à l’UQAM que j’accompagne aussi méthodologiquement dans tous es projets de recherche, présentait à 6h.00 du soir un documentaire dont il avait poser les affiches et préparé les textes d’introduction (en collaboration avec son prof de muséologie absolument fascinant, Yves Bergeron. Impossible d’aller fêter avec Isabelle….

J’arrive, déjà épuisé de ma journée ( un vieux monsieur passionné de ses jeunes camarades de recherche n’a pas la même énergie qu’eux).

Alexis présente…. la co-réalisatrice du documentaire prend la place d’Eric Ruel qui ne peut y être… Et soudain… la présentation du documentaire commence…

c’est le thriller impossible que fut l’expo 67 qui reflète toute ma vie consacrée à explorer la notion de REVE BIG BANG, LE PAYS OEUVRE D’ART, conduisant au  projet de la nano-citoyenneté-planétaire par notre équipe de recherche (Auld-Woodard-Rochette) pour que notre invention en philosophie politique gagne le prix nobel de la paix.

L’IMPOSSIBLE….. LE RÊVE IMPOSSIBLE… OUI… TOUT A COMMENC. POUR MOI AVEC EXPO 67.

A la fin de la présentation du documentaire, je me lève debout et demande la permission de témoigner.

Je raconte qu’en 1967, j’avais 19 ans. Je passai une partie de l’été à expo 67 et que je fus habité par un rêve impossible: ALLER REPRENTER LE CANADA À EXPO 70 À OSAKA AU JAPON.

Et je leur raconte le thriller impossible de notre groupe de folklore «les contretemps»… comment nous avons gagné le championnat nord-américain des groupes de folklore collégiaux, comment nous avons fait le premier disque bilingue au Canada souligné par le parlement canadien et comment nous avons été sélectionnés, avec salaire et toutes dépenses payées pour chanter au pavillon du Canada à expo 70…. Comment en chantant une chanson en japonais, je remerciais TOUT AU FOND DE MOI…  expo 67 d’avoir été le déclencheur de ce qui sera par la suite…toute une vie consacrée à la réflexion philosophique sur le rêve big bang.

Autant la fondation des Pierrots, des deux pierrots que la maîtrise consacrée au rire qui m’a pris 14 ans parce que j’explorais sur scène à travers différents numéraux (le duo Rochette-Lamarre) le passage des rires de supériorité et de libération… au rire le plus grand, le rire d’incongruité…. Puis ce vagabondage à travers le Canada en quête des grands rêveurs de ce pays… la quête du pays œuvre d’art… notre équipe de recherche et nos 150 heures de filmographie accompagnée d’un glog poïétique…. LA GRANDEUR D’EXPO 67 FUT LE FONDEMENT MÊME DE TOUTE MA VIE.

jE SUIS SORTI de ce documentaire… BOULEVERSÉ, ÉBRANLÉ.

Comme si ce documentaire thriller soulignait le bien-fondé du doctorat de notre équipe de recherche sur la nano-citoyenneté-planétaire pour que la planète terre devienne une VRAIE TERRE DES HOMMES grâce à une invention en nano-philosophie-politique, tellement originale qu’elle gagne à elle seule le prix nobel de la paix.

Bravos à Alexis Lemieux et son professeur Yves Bergeron pour nous avoir plongé dans le fascinant talent de cesdeux  documentaristes québécois.

EXPO 67, MISSION IMPOSSIBLE
sera cité dans l’introduction de notre doctorat
tellement c’est grandiose comme angle de tournage
à partir d’archives où on laisse parler les acteurs à travers leur titanesque aventure de leur rêve- big-bang.

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Le thriller documentaire Expo 67 mission impossible, signé par Guylaine Maroist, Michel Barbeau et Éric Ruel, nous propose de vivre l’aventure incroyable des hommes qui ont fait Terre des Hommes. Le temps a passé, les langues se sont déliées, tout peut émerger, telle l’île Notre-Dame des eaux du Saint-Laurent. Grâce à un accès sans précèdent à plus de 80 000 documents provenant du fonds d’archives d’Expo 67 et aux témoignages non censurés des acteurs de première ligne, les cinéastes nous font revivre l’insoutenable compte à rebours qui mènera au grand jour de l’ouverture, le 28 avril 1967. On reconnaît enfin l’apport exceptionnel des artisans d’Expo 67, dont le publicitaire Yves Jasmin et l’homme d’affaires Philippe de Gaspé́ Beaubien. Un film des Productions de la ruelle.

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