Georges Lukacs
ontologie de l’être social
l’idéologie
l’aliénation
p.115-116
extrait
Il en va autrement de l’extériorisation. C.est avec son apparition que se pose le problème de l’hominisation de l’homme, celui DE SA GÉNÉRACITÉ dans une espèce QUI A CESSÉ D’ÊTRE MUETTE.
Ce que signifie cette sortie DU MUSIEME DE L,ESPÈCE, c’est que celle-ci peut, du point de vue ontologique, aussi bien exister EN-SOI que dépasser ce stade et EXISTER POUR-SOI.
Dans la nature, l’appartenance muette à une espèce signifie en revanche une existence en-soi au sens le plus littéral puisqu’elle ne peut jamais apparaître en tant que telle à LA CONSCIENCE DES EXEMPLAIRES DE L’ESPÈCE, même lorsqu’ils réagissent consciemment au monde extérieur comme les animaux supérieurs. L’espèce se reproduit dans les exemplaires individuels qui réagissent toujours génériquement au monde extérieur, mais NE PRENNENT JAMAIS CONSCIENCE D’EUX-MÊMES EN TANT QUE MEMBRES D’UNE ESPÈCE.
AVEC LE TRAVAIL ET LE LANGAGE, ce mutisme de l’espèce se transforme PAR UN SAUT QUALITATIF EN GÉNÉRICITÉ EN-SOI DE L’ÊTRE SOCIAL. L’objectivation, qui remplace sa simple objectivité de l’être naturel, comporte déjà en-soi UNE RECONNAISSANCE EXPRESSE DE L,APPARTENANCE GÉNÉRIQUE.
Plus la socialisation de la société progresse, plus ces déterminations deviennent riches, multiples, nuancées, médiatisées, et plus clairement se fait jour cette généricité AYANT CESSÉ D’ÊTRE MUETTE, même si elle est limitée, à chacune des étapes par les contradictions de l’évolution précédente….
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