COURRIEL DE CLAIRE |

Je travaille fort sur ma dernière révision… je suis une femme minutieuse… je le suis également dans mes écrits Mais je sais qu’au bout… il y aura les vacances!

J’ai bien hâte de partir avec David et Évangéline… je sens que nous vivrons des moments inoubliables…

J’ai monté ma valise dans la chambre de visite… et j’y mets au fur et à mesure ce que je ne veux pas oublier… quoique le plus important ne se dépose pas dans une valise…

Aujourd’hui, alors que j’écrivais, profondément ancrée dans mon monde imaginaire, je pensais à toi…

Je me disais que tu es différent de la majorité des hommes…

Alors que tous, ou presque, vivent dans le monde réel, et évite de s’aventurer dans l’irréel, toi tu vis dans le monde irréel, et tu fais parfois des incursions dans le réel…

Sans doute une des principales raisons qui me rapprochent de toi… quelle joie, quand nos mondes se frôlent…

Je t’aime.

Ton écrivaine au cœur d’or.

Claire

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COURRIEL DE pIERROT À CLAIRE

oui j’habite l’irréel, mais je ne fais pas par exprès:)))))

je suis poète et philosophe et le réel semble

me fuir la plupart du temps:)))

continue à être heureuse

au quotidien

cela te va si bien

Je t’aime

J’apprécie tellement a relation accordéon que nous vivons

pleine de confort dans la prèsence comme dans l’absence

tendresse

je co ntinue mon épopée pour le prix Nobel

des rêveurs équitables

Pierrot

PENSÉE DU JOUR

être brisé par son rêve, c’est devenir des milliards d’étoiles qui flottent dans le cosmos avant, pendant comme après sa mort

une étoile abs-xistentielle dans un rêve abs-xistentiel

être brisé par la réalité,

c,est devenir poussière

poussière redevenue poussière sur une terre

qui refuse de flotter dans la beauté du monde

une poussière existentielle dans une réalité existentielle

Simon Gauthier, le conteur

a laissé sur sa stèle cette épitaphe

« La terre est un lieu d’apprentissage, un lieu de guérison.

Je vous souhaite d’être vous-même.

Maintenant, je suis de voyage et l’univers est mon vaisseau. »

Écoute la pluie… elle te porte mes je t’aime…

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C’EST CELA UNE ABS-TOMBE

Pierrot