LETTRE DE MOTIVATION AU NOUS
Comme il reste à peine 2 heures avant la fermeture de votre concours, et que nous avons passé quelques nuits et jours à sculpter une proposition de projet qui nous tient à cœur … pendant que Gaelle peaufine le descriptif de notre proposition, au nom de nous deux, j’aimerais témoigner, AU NOM DE NOUS DEUX, de notre joie profondément reconnaissante qu’un tel concours de résidence puisse exister pour des DUOS. Oh… que oui… Nous portons le rêve de nourrir de notre création une telle opportunité…
Comment vous dire …. Notre duo de chercheure-artiste (Gaelle Étémé) et d’artiste-chercheur (Pierrot vagabond) est à la fois, intense, authentique, passionné et des plus atypiques ….. et cela jour après jour, nuit après nuit depuis trois ans, comme peuvent en témoigner des milliers d’heures d’enregistrements-audio dont nous conservons précieusement les archives en vue de nos œuvre réciproques…
Gaelle est une métaphysicienne sociologue doctorante qui s’est découvert en cours de route une véritable passion pour la création de graphes comme mode de connaissance métaphysique de ce que serait une cosmologie de la pensée… pendant que moi Pierrot, je suis un artiste de scène qui après 32 ans de carrière s’est découvert une véritable passion pour la pensée abstraite par le vagabondage de la beauté du monde par l’errance poétique d’une lettre…. LA LETTRE k…. L’ÉPOPÉE DE LA LETTRE k….
Nous portons projet de travailler ensemble comme duo d’artistes-chercheures en résidence ,,,,durant 3 mois dans un projet portant sur la valeur épistémologique du graphe dans le cadre de l’étiquette de MUSÉE SAUVAGE (Gaelle) dont l’objectif consiste à réfléchir aux fondements philosophiques de son programme MSI (métaphysique spéculative interactive)… par la mise en actualisation d’une question de fond : QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS ÉPISTÉMOLOGIQUES D’UN GRAPHE?
Pourquoi cette question que porte Gaelle est aussi fondamentale pour moi, Pierrot vagabond,,, parce que durant 20 ans, je me suis conçu comme une LETTRE K, UN GRAPHE, vagabondant la beauté du monde et que ce qu’en perçoit Gaelle, j’ai expérimenté topographiquement ce qu’elle appelle un MUSÉE SAUVAGE EN MARCHANT LA BEAUTÉ DU MONDE PAR L’ERRANCE POÉTIQUE. Je suis donc pour elle un graphe vivant en dialogue avec sa théorisation d’une métaphysique des graphes et elle est donc pour moi la mise en théorie de ce que j’ai vraiment vécu dans L’ÉPOPÉE DE LA LETTRE K comme graphe marchant la vie dans la mise en musée sauvage dans son errance poétique au quotidien
A l’origine, au début des années 2000, j’avais d’abord écrit un roman philosophique initiatique (www.reveursequitables.com / cahier de presse/ MONSIEUR 2.7K) qui raconte l’histoire de Monsieur K… , prisonnier numérique qui s’évade d’Internet après avoir franchi 1000 pages dématérialisées de débrits de bitts… avec le rêve de marcher la fraîcheur existentielle de la beauté du monde sans le boulet de l’information enchaîné à l’un de ses pieds, enfin libéré de 1000 pages de placenta ayant permis l’accouchement d’un vagabond céleste. Toute ma démarche consistait à me créer sous forme d’archétype hologrammique .. soit LA LETTRE K SE PROMÈNANT PENDANT 1000 PAGES AVANT DE S’ENFUIR DE LA LITTÉRATURE…. C’est à la librairie alternative recyclo-livre de Victoriville où j’ai couché sur une table dans la cave comme squatter durant 4 ans et demie, que le point final de l’épopée littéraire de la lettre K fut posé… La rédaction du 1000 pages étant terminée….. Le lendemain ….. Pierrot le vagabond céleste (la lettre K dans monsieur 2.7k) prit la route sous la forme d’un archétype hologrammique K,(sur you tube, démo pierrot) soit … un petit bonhomme avec 2 bras 2 jambes pour vagabonder …. d’abord le pays œuvre d’art , pour ensuite infiltrer comme artiste-activiste-humaniste quatre universités dans le but d’en faire un doctorat atypique et autodidactique à titre de recteur poétique de la connaissance ….
C’est dans ce contexte qu’à l’université du Québec à Montréal….que j’ai rencontré Gaelle Étémé.… Il y a de cela presque 3 ans maintenant… et nous sommes devenus des amis-chercheurs, respectueux de nos bulles de recherches respectives, dialoguant nuit et jour, 7 jours par semaine par le biais de milliers d’heures d’enregistrements audio …de plus en plus intrigués elle et moi … par le fait qu’une lettre K devenue graphe hologrammique puisse se concevoir par le vécu même de son errance poétique … COMME POSTURE GRAPHIQUE D’UN MUSÉE SAUVAGE … ce qui a nous permis une question commune à nos deux recherches autonomes? QUELLES SONT LES PROPRIÉTÉS ÉPISTÉMOLOGIQUES D’UN GRAPHE?
car non seulement, par la lettre K, je fus un graphe qui a pris la route, mais je me reconnais dans son étiquette MUSÉE SAUVAGE au sens ou elle symbolise les propriétés même de mon errance poétique sur laquelle j’aspire à en reconstituer les lois par UN GLOSSAIRE DES ABS … Oui, moi aussi je suis , à ma manière sur la piste de la valeur épistémologique de Monsieur 2.7k comme graphe par son vagabondage de l’errance poétique sur terre…
Nous pensons, Gaelle et moi que ces trois mois à produire en équipe une épistémologie du graphe à partir de nos deux postures de chercheurs peut constituer topologiquement une avancée incontournable et dans ce projet commun …et …. dans nos œuvres respectives…
Trois mois en résidence à Paris sur l’approfondissement de cette question de recherche…. Wowwwww ….. Célébrer non seulement notre amitié œuvre d’art, mais une étape essentielle dans ton programme de spéculation métaphysique interactive comme une étape essentielle dans mon projet d’un glossaire des abs par les lois l’errance poétique …. Wowww …. Je n’ose croire qu’à 72 ans, une telle joie de recherche topographique en équipe nous soit accessible…. Un projet œuvre d’art pour célébrer nos 3 ans d’amitié œuvre d’art par la recherche métaphysique…. Wowwww… .
Pierrot, vagabond céleste,
Chaque semaine, notre journaliste répond aux questions scientifiques de lecteurs.
« Qu’est-ce qu’il y avait avant le Big Bang ? »
Richard Deschênes
On l’ignore, mais beaucoup d’astrophysiciens travaillent sur des modèles expliquant cette « singularité ».
« En cosmologie, on a un modèle qui explique l’expansion de l’univers après le Big Bang », indique Laurence Perreault-Levasseur, astrophysicienne à l’Université de Montréal. « Quand on rembobine le temps, l’univers est de plus en plus petit. Les distances physiques entre les choses diminuent. On arrive à un point où l’univers est tellement dense que les équations de l’expansion arrêtent de fonctionner. On a besoin d’une théorie pour raconter le Big Bang qu’on n’a pas en ce moment. »
La densité de l’univers lors du Big Bang est infinie. « On appelle ça une singularité, dit Mme Perreault-Levasseur. Les équations qu’on a ne sont plus valides. C’est la même chose à l’intérieur d’un trou noir, il y a une zone extrêmement dense pour laquelle on n’a pas de théorie, qu’on nomme aussi une singularité. »
Ces efforts pour expliquer les singularités, notamment le Big Bang, font partie du défi général d’unifier la « relativité générale » et la « mécanique quantique ».
« Pour la vie de tous les jours, la physique newtonienne peut très bien expliquer les phénomènes, par exemple la vitesse et l’accélération d’une voiture ou d’une balle », dit l’astrophysicienne montréalaise, dont les travaux ont une forte composante mathématique. « Pour les masses et les distances plus grandes, la relativité générale fonctionne mieux. Le GPS, par exemple, fonctionne avec la relativité générale, qui est aussi nécessaire pour calculer l’orbite de Mercure parce qu’elle est très proche du Soleil. Ça ne veut pas dire que la mécanique newtonienne est fausse, mais qu’elle est une approximation de la relativité générale », poursuit la chercheuse.
Pour les échelles très, très petites par contre, on a la mécanique quantique, qui explique comment les particules comme les électrons se comportent parfois comme des ondes. « Les choses dans le monde de la mécanique quantique peuvent être à deux endroits en même temps. C’est un monde probabiliste, pas déterministe. C’est à cause de la théorie de la mécanique quantique qu’on a l’internet et les ordinateurs. »
Le hic, c’est qu’aux échelles très petites du Big Bang, il y a des « effets quantiques importants », mais aussi une très grande masse. « Normalement, la mécanique quantique fonctionne avec des particules peu massives. Quand il y a beaucoup de masse, c’est problématique. »
Les théories pour unifier la relativité générale et la mécanique quantique sont nombreuses, mais aucune ne fonctionne parfaitement. La plus prometteuse selon Mme Perreault-Levasseur est la « théorie des cordes », un modèle mathématique compliqué où les particules sont comme des cordes unidimensionnelles immensément longues. Mais il y a aussi des équations qui décrivent un espace infini avec plusieurs univers très différents où la lumière ne peut pas se rendre, aussi appelé « univers des bulles », ou alors des « rebonds » avec une série d’expansions et de contractions.
Un exemple de ce type de modélisations a été publié en 2017 dans la revue General Relativity and Gravitation par Juliano César Silva Neves, astrophysicien de l’Université fédérale d’Alfenas, au nord de São Paulo, au Brésil. Son étude postule notamment que certains trous noirs très anciens ont été créés lors de phases antérieures d’expansion ou de contraction de l’Univers. « J’ai fait mon doctorat sur la physique des trous noirs, explique M. Neves. J’ai essayé de leur appliquer les modèles de rebonds. »