LA PUISSANCE ONÉRIQUE DE MONSIEUR 2.7K? …… DANS LE 1000 PAGES ISSU DE L’ÎLE DE L’ÉTERNITÉ DE L’INSTANT PRÉSENT ÉCRIT DANS LA MAISON DE RAYMOND LEVESQUE SUR LA BUTTE À MATHIEU DE VAL-DAVID EST NÉE DE LA PUISSANCE ONÉRIQUE DE LA MUSIQUE DE L’ANGE BLEU CHANTÉE NUIT ET JOUR EN BOUCLE PAR MARLENE DIETRICH PENDANT QUE J’ÉCRIVAIS SUITE À MON DÉPART DE LA SCÈNE DE L’AUBERGE LA CALECHE APRÈS AVOIR CHANTÉ LA QUÊTE DE JACQUES BREL ….. ENCORE AUJOURD’HUI…. LA NUIT …. C’EST LE K-OEUR DE MONSIEUR 2.7K QUI BAT SOUS UNE SYMBIOSE DE RÊVES BIG BANG PROVOQUANT DES BROSSES D’ÊTRE ET DES ATTAQUES D’ÊTRE À COUPER LE SOUFFLE ….. IL SUFFIT QUE JE REFASSE JOUER L’ANGE BLEU SUR YOU TUBE POUR QUE LA GENÇSE MÊME DES DÉBRIS DE LA MÉMOIRE DU K-OEUR HABITE L’ÎLE DE L’ÉTERNITÉ DE L’INSTANT PRÉSENT Q’EST DEVENU MON SO-K-LE ABJETAL QUAND IL SE FAIT VAISSEAU SPATIAL PENDANT SON SOMMEIL… UNE ÉTRANGETÉ DE LA NANO-MODERNITÉ COMME LES VAISSEAUX VOYAGER 1 ET 2 CONTINUANT LEUR ÉPOPÉE INTERSTELLAIRE AVEC AU K-OEUR MÊME D’UN IMPOSSIBLE UN DISQUE AVEC DES IMAGES, DES VOIX ET DE LA MUSIQUE QUI PROVIENNENT DE LA PLANÈTE TERRE…. MONSIEUR 2.7K? EST DEVENU LE VAISSEAU SPATIAL DE LA MUSIQUE DE L’ANGE BLEU….

Tout s’est joué sur 3 chansons

 

La Quête

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux
Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile.
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32 ans de scène …. 32 ans…. à vivre la scène avec une passion onérique sans faille… jamais boire, jamais fumer, jamais droguer, jamais rater un seul spectacle, malade ou pas malade… sacrifier tout de la vie pour ne vivre que l’impossible par la chanson, le burlesque et la poésie… à travers une maîtrise universitaire sur le rire dans le cerveau humain qui m’a pris 14 ans….
J’arrivais tôt…. je me couchais par terre n’importe ou…  en arrière des rideaux quand il y en avait, dans un placard, dans une cave , dans une loge… dormir, dormir profondément pour que le rêve fou qui animait mon âme brûle la petitesse du réel, son insupportable petitesse entre les spectacles… car je ne faisais pas de spectacle… je montais sur scène pour me protéger de la dépoésie du réel….
La vie n’était qu’un entre deux consacré à faire mes cahiers de chansons, à écrire des numéros, à courir après une théorisation d’un rire que j’avais besoin d’entendre sur scène … de pure joy of laughing girl, le rire de l’incongruité… le graal de la beauté du monde…
Puis un jour…. 32 ans plus tard… j’ai la chance de chanter la quête de Jacques Brel sur la scène de l’auberge la Calèche…
Et là et là… je deviens la quête…. pendant que je chante… LE VAGABOND qui m’appelle depuis mon enfance, mes deux hobos du train,,,, passent de mes yeux à mon k-oeur, de mon k-oeur à mes sens… un torrent de larmes coule en moi pendant que je chante…. brûle en moi…. l’inaccessible étoile m’appelle…
Et là… je m’en vais en arrière du décors… il y a une porte…. je met ma guitare dans mon case et je sors par en arrière… en plein spectacle… je quitte… mon rêve marche… moi j’ai trop peur… mais mon rêve marche de Ste-Agathe à Val David… je marche… je pleure…. je hurle en moi… c’est fini… plus jamais la scène… je vais faire de la vie une scène… je ne sais pas encore comment….
J’arrive à la maison et l’ange bleu de Marlene Dietrich prend la relève… nuit et jour… et j’écris en plsin hiver près du poêle à bois… l’ile de l’éternité de l’instant présent (www.demers.qc.ca) … qui me conduira à Monsieur 2.7k…
Pierrot vagabond