UN ARBRE ET LE PARI DU RIEN…. D’UNE AMITIÉ OEUVRE D’ART CONSACRÉE À DES RECHERCHES EN MÉTAPHYSIQUES PAR L’AMITIÉ OEUVRE D’ART

LA MÉTAPHYSICIENNE-SOCIOLOGUE DOCTORANTE

GAELLE ETEME

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L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE PIERROT VAGABOND CÉLESTE

PHOTO DE LA PREMIÈRE RENCONTRE…. IL Y A 2 ANS
DEUX ANS DE  RECHERCHE EN MÉTAPHYSIQUE
PAR UNE AMITIÉ OEUVRE D’ART
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Aurais-je ou me douter que ces deux ans de recherche en métaphysique dans un quotidien d’une intensité féérique avec Gaelle seraient vécues comme les plus onériques de ma longue vie consacrée aux rêveuses et aux rêveurs?
J’ai l’impression que mes brosses d’être et attaques d’être ont fait de mon archétype hologrammique du vagabond céleste un stradivarius consacré à la beauté du monde…
De ce temps-ci, Gaelle et moi passons nos nuits en recherche dans son petit appartement métamorphosé en atelier de recherche. Gaelle travaille devant sa fenètre sa rideau ou un arbre magnifique s’exprime à travers un vent rêveur… Sur le mur de droite… un immense tableau noir sous forme de tissu ou elle synthétise ses concepts… sur sa table ou son divan… son oeuvre graphique ou elle traverse des territoires inédits DE LA RAISON COSMÉTIQUE.
Et dans une distance eumétrique dansante… moi je lis …. dans un fauteuil….puis je m’étends par terre avec mon livre….. puis je reviens dans mon fauteuil…
Puis soudain ….Gaelle me convoque… Elle part l’enregistreuse et soudain s’envole dans  ses nouvelles inventions conceptuelles et théoritiques d’une singularité à couper le souffle… J’écoute… je pose quelques questions… j’assiste à l’impossible…. Tout chez elle  n’est qu’un rêve vocationnel consacré à son oeuvre…
Puis… vers 3 ou 4 heures du matin… nous nous endormons chacun dans nos divans… tout habillés …. en étant bien conscients que cela fait aussi partie d’une oeuvre en marche…. La sienne … et la mienne consacrée parallèlement à notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette).
NE RESTE QUE LE VENT DE L’ARBRE… pendant que chacun sur son divan récupère pour mieux inventer l’oeuvre….
Et là, et là ….
l’arbre en face de sa fenêtre qui lui ne cesse pas de s’émerveiller sous un vent musique provoque en moi des brosses d’être et des attaques d’être d’une musicalité ahurissante… Et je reconnais le vent à travers la porte du garage du café St-Vincent qui soufflait sa fraîcheur sur mon visage pendant que je chantais sur le petit banc… Que c’était donc difficile pour moi de cacher ces brosses d’être et ces attaques d’être qui m’assaillaient directement sur scêne et qui me rendaient si absent de toute tentative de faire carrière. J’adorais chanter en début de veillée quand il n’y avait personne ou à la fin quand personne n’écoutait parce qu’on avait trop bu… Je me faisais plaisir à chanter en boucle , par exemple, LA CHANSON AUX MARCHES DU PALAIS en l’enchaînant sans cesse comme si elle ne finirait jamais… en la lisant dans mon cahier comme si je ne l’avais jamais entendue avant… laissant le vent dans la fenêtre du garage du St-Vincent en adoucir le rythme et l’intimité à travers la voix qui reproduisait la trompette de mon père Roger… qui lui un jour m’avait dit… Tu verras… quand tu auras fini ta carrière… IL NE RESTERA QUE LE VENT.
Donc, après un nuit et jour avec Gaelle en recherche dans son petit atelier appartement de métaphysique, je suis rentré dans ma petite chambre atelier de couture chez Marlene et Michel… je me suis étendu complètement brisé de joie par l’arbre devant la fenêtre de Gaelle… Je me suis étendu sur ma planche de bois…. ahuri…. le socle abjetal qu’est devenu mon corps ….. se métamorphose …en stradivarius de la beauté du monde…
Marlene et Michel sont entrés de leur maison secondaire de  Grandes iles.. Je suis si heureux de les voir… heureux, épanouis,,, un couple heureux quand même.,. c’est extraordinaire…. j’ai la chance unique de vivre au quotidien avec un couple heureux,….
Je me suis levé pour leur dire que je ne souperais pas avec eux… que je récupérais pour travailler cette nuit… Je titube tellement ma brosses d’être est profonde… Même la planche de bois sur laquelle je dors se tord de joie comme dans une tempête sans fin…. ou seule la découverte d’un nouveau continent qui n,existe pas compte… celui du RÊVE BIG BANG.
Puis le vent de l’arbre de la fenêtre de l’atelier chez Gaelle étant en conversation avec le vent de la porte de garage du café st-vincent… et le vent des arbres en face de  l’hôtel ou je chantais en Côte d’ivoire pour le gouvernement canadien… et le vent des arbres quand je dormais en face de la mer è Tadoussac… puis le vent des arbres quand je dormais sous la galerie du musée de Caraquet sur le bord de la mer…  puis…. puis… puis….. ma vie ne fut que vent sous les arbres… oh… le vent de l’arbre chez mademoiselle Marie ou je lisais du matin  la nuit tombante…. ohhh le vent des arbres a travers mon camion  de tournée ou je m’arrêtait pour lire la nuit sur la route après un spectacle avec Denis… que de fois… j’avais un rendez-vous avec une fille en tournée… car la vie d’artiste c’est aussi la vie de matin… une fille dans chaque port… j’arrêtais pour écrire un mot sur sa porte… TROPO HEURFEUX POUR ARRÊTER CE SOIR…. et je repartais déposer mon camion sous les arbres.. en me dansant… Je n’oublierais jamais à quel point je fus un homme heureux…  QUI VÉ.CUT LE PARI DU RIEN…. Oh….. cet arbre ou je dormis … et fus surpris par un orage terrible… j’allai m’étendre sur une table d’un  casse-croute… le lendemain… les clients mangeant tout autour de ma table… me laissèrent dormir…. et a mon réveil…. je partis… un peu moins trempé…. car UN ARBRE QUI DANSE SOUS L’ORAGE… c’est l’impossible au k-oeur même du rien.
TOUT CA, COMME GAELLE, JE SAIS QUE JE LE DOIS AU PARI DU RIEN QUE FUT MA VIE….
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Des fois je me dis, je devrais me raconter par les mots ces deux ans d’émerveillement à faire de la recherche avec Gaelle …. Je n’ai qu’à fermer les yeux …. et je vois son immense talent générationnel s’aventurer conceptuellement jour après jour, nuit après nuit, dans son petit bureau de l’uqam ou elle a sacrifié tout pour son  rêve…. ELLE VIVAIT  LE PARI DU RIEN mais ne l’avait  pas encore identifié conceptuellement… tout comme moi d’ailleurs …CE FAMEUX PARI DU RIEN QUI FUT, EST ET SERA LE FONDEMENT MÊME DE MA VIE…. COMME DE LA SIENNE JE CROIS.
Maintenant, Gaelle tout comme moi, savons que ce que Gaelle a identifié comme un fondamental dans ses recherches, l’est aussi devenu dans les miennes… Chacun  à sa façon témoignant de la puissance du RIEN …..
Pierrot vagabond