TEXTE DE L’AMI RAYMOND-LOUIS LAQUERRE SI PERTINENT DEVANT LE CHEMINEMENT QUI M’A AMENÉ AU VAGABOND CÉLESTE

Re: Voici Raymond-Louis, l’effet de ta fête sur notre doctorat : « Je te demande pardon »

20 juin à 12 h 12

Raymond-Louis Laquerre

À : Pierre Rochette <rochettepierre@yahoo.ca>

Bonjour cher Pierrot vagabond,

Lorsque je t’ai rencontré le 14 août 2018 chez Marlene et Michel et lorsque je t’ai demandé de m’aider à concrétiser mon rêve, j’étais très conscient que grand défi que je te demandais. J’avais nettement compris qu’au début de ta cinquantaine environ, au moment où tu chantais à l’Hôtel Chantecler dans les Laurentides, tu t’es arrêté en plein milieu d’une chanson et tu as dis à l’auditoire : « Je suis désolé, mais cela ne me tente plus de chanter. Au revoir! » Et BANG! tu venais de mettre fin à ta carrière de chansonnier et on connaît la suite.

Pendant une trentaine d’années, tu as donné à autrui ce qu’on attendait de toi : animer les foules en chantant. Or, un moment donné ton corps et ton coeur t’ont dit non : « Pierrot c’est assez, passe à autre chose maintenant. Concentre-toi sur ce que tu aurais dû faire depuis fort longtemps : la RECHERCHE ». Mais avant d’aboutir à la recherche, il t’a fallu passer par une période transitoire qui t’a amené à faire le vide complet à tous les niveaux : abandon de la voiture, de la maison, de ton argent en banque, etc. Et tu t’es mis à voyager, sans rien, tel un vagabond dans le but d’élever l’âme des canadiens. Après plusieurs années de vagabondage et d’errance, tu as abouti chez Michel le concierge et Marlene la jardinière dans le but de rédiger une oeuvre planétaire pour élever le taux vibratoire des habitants de Gaia.

En acceptant de chanter au 50e anniversaire du Centre de lecture rapide CLR, tu sortais complètement de ta zone de confort actuelle et je sais que ce ne fut pas facile pour toi, mais je t’en remercie doublement et sincèrement. Je suis heureux que tu te sois senti convoqué à plus grand que toi, car il en fut de même pour moi lorsque j’ai pris la décision d’orienter la fête vers le thème de la joie. Ce sont nos guides spirituels qui nous ont dirigé dans cette aventure comme il en fut de même pour Johanne Boucher qui a conçu une image exceptionnelle en s’inspirant de ton texte « la beauté du monde » que je lui avais d’ailleurs fais parvenir.

Je t’écris aujourd’hui pour te dire que ce n’est pas uniquement la chanson de Michel « Je te demande pardon » qui devrait attirer ton attention, mais aussi la tienne qui, elle aussi, a une portée universelle. Sur l’image de fond de scène, l’ascète que tu es apparaît et sur sa gauche un chef indien symbolisant selon moi le plus grand génocide de l’histoire de l’humanité. Enfin sur la droite un groupe de personnes en pleine lumière symbolisant la population de la terre en parfaite harmonie et vivant dans la joie. Cette image de Johanne a une portée universelle et elle devrait être utilisée dans votre doctorat.

Bonne réflexion Pierrot et merci d’être la personne que tu es.

Raymond-Louis

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RÉPONSE DE PIERROT-VAGABOND À RAYMOND-LOUIS LAQUERRE

Très cher Raymond-Louis

Parmi tous les êtres humains qui j’ai cotoyés dans mon ascétique vie, tu es celui qui n’en a jamais manqué un tournant en 50 ans.

Tu étais là avec les Contretemps il y a 50 ans, même notre chauffeur lors du spectacle à Jonquière avec ma iere brosse d’être sur scène relatée d’ailleurs dans le scrapbook des Contretemps que Pierre Angers, un des membres a retrouvé dans son garage.

Puis tu es venu au St-Vincent, puis au Pierrot, puis à la Calèche, puis à la maison de Raymond Levesque quand j’ai tout lâché et que je commençais à écrire Monsieur 2.7k (un 1000 pages) ne tenant que par le feu d’un poêle à bois, puis quand j’étais squatter en dormant sur une table dans une librairie alternative à Victoriaville, puis lors du documentaire «mon ami Pierrot, le dernier homme libre»… puis au récit philosophique de Simon Gauthier «le vagabond céleste» et puis et puis. et puis…. à chaque Noel , seul toi et moi…. chez toi… dans une orchestration digne d’un film… une amitié sans faille durant 50 ans… incroyable… vraiment Incroyable.

Tout ce que tu sais de moi me fait rougir à 70 ans… Car si il y en a un qui peut se targuer de connaître la pureté de la flamme de mon épopée pour l’humanité à travers les années,…. c’est bien toi et si je mixe ta mémoire avec celle de Michel le concierge,