POUR LA PREMIÈRE FOIS DE MA VIE, JE ME SENS COMPLET…. UNE ÉQUIPE DE RECHERCHE EXCEPTIONNELLE (AULD, WOODARD, ROCHETTE), UNE VIE ASCÉTIQUE D’UN TRÈS GRAND ANONYMAT PARADIGMATIQUE AUTANT QUE THÉORITIQUE, ET UN 24 HEURES PAR JOUR DANS UN LOCAL FERMÉ DE L’UQAM POUR NE RÊVER QUE L’IMPOSSIBLE SOIT L’INVENTION D’UNE INSTITUTION, LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE, POUR SOULAGER LA CONDITION HUMAINE DE CENTAINES DE MILLIONS D,ENFANTS MOURANT DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE… NE VIVRE QUE POUR LA BEAUTÉ DU MONDE QUI HABITE CE CERVEAU-ASTRONAUTE HABITANT L’INFINI D’UN VAGABOND CÉLESTE HORS TEMPS, HORS RÉALITÉ, HORS SERVITUDE

Quel beau conseil d’administration de la créativité que celui de ce matin… Marlene dormait parce qu’elle ne travaille pas le lundi matin, mais pour Miche et moi, Marlene la jardinière, son archétype hologrammique était fascinemment présent avec nous.

Après 12 ans de respect mutuel, de prise en charge du rêve de l’autre, de mise en commun de nos rêves pour le soulagement de la condition humaine par un rêve plus grand que notre travail de chercheur, je me sens enfin un homme libéré des oppressions de toute reconnaissance sociale qui semblait vouloir s’acharner sur ma personne.

Je ne suis heureux qu’à servir intensément, 24 heures par jour, les centaines de millions d’enfants de la planète mourant de faim ou de blessures de guerre… J’écris peut-être pour qu’un jour, de millions de vagabonds célestes prennent le chemin du droit universel à une vie personnelle œuvre d’art par un rêve big bang de l’humanité sous formes de nano-citoyenneté-planétaire..

J’aime les marathons de silence que vit un chercheur de pensée abstraite… L’étonnement, l’enchantement de l’impossible… se consacrer à l’impossible d’un rêve big bang tout en tentant d’en creuser l’énigme des qualis se voilant autant dans les plis du 2.7k? que dans ceux de l’enfance et ses signes délicieusement poreux telle une décohérence dans ses infinis chatoiements de brosses d’être et attaques d’être.

Voici venu maintenant le temps d’augmenter mes heures de silence au service de l’immense, autodicacte autant qu’intrinsèque, portant au cœur la condition humaine, mais les yeux dans les étloiles en point d’interrogation saluant au passage le point d’exclamation de l’inoui des formes inassouvies.

Pierrot vagabond