LA TUQUE-ÉCLAIR… LE JOURNAL FONDÉ À LA TUQUE PAR MON PÈRE ROGER ROCHETTE POUR PROMOUVOIR LES ÉMISSIONS DE TÉLÉVISION DE R.A.L.T.T.V. ALORS QUE L’ÉCHO DE LA TUQUE LUI EST NÉ EN 1938

LA TUQUE
L’ÉCHO DE LA TUQUE ET DU HAUT SAINT-MAURICE
1938 – …
marchand douville

Clément Marchand, Raymond Douville

1912-2013; 1905-1997

On peut lire la première page du journal original à cette adresse. Le texte de présentation est de Clément Marchand. Seule la moitié supérieure de la page a résisté au temps…

Dès que le chemin de fer est en construction, une première usine de papier s’implante à La Tuque. Un an plus tard, soit le 11 mars 1911, la ville reçoit son incorporation officielle. Comme ses sœurs, situées plus bas sur le Saint-Maurice, La Tuque va prendre de l’expansion très rapidement.

S’il faut attendre 1939 pour voir naître une deuxième industrie d’importance, la Shawinigan Enginering Company, la ville ne sera pas pour autant privée de petites industries, de commerces et des nombreux services nécessaires à toute agglomération. Ainsi, le premier journal verra le jour presque en même temps que la ville, le journal La Tuque Fondé en 1911 par J. G. Delage, le La Tuque a-t-il été publié pendant longtemps? Nous croyons que non puisque nous n’en connaissons que les deux premiers numéros.

Après ces premières années, il faudra faire un grand saut dans le temps pour parvenir à 1938, année de fondation du journal L’Écho de La Tuque et du Haut Saint-Maurice par Raymond Douville et Clément Marchand, à l’époque propriétaires du journal Le Bien public à Trois-Rivières.

Il peut sembler paradoxal que deux jeunes Trifluviens entreprennent une telle publication. Mais, selon Clément Marchand, ”nous avions déjà l’imprimerie et cette région éloignée ne possédait pas de journal. On s’est donc donné mission de faire valoir le potentiel de la région ”. Si le journal est placé sous la responsabilité de Raymond Douville, Clément Marchand participe régulièrement à la rédaction.

Lorsqu’en 1959 Ramond Douville quitte la région, L’Écho de la Tuque et du Haut Saint-Maurice sera vendu à Paul et Waddah Aboud, déjà propriétaires d’une station de radio à Trois-Rivières. En 1963, ces derniers céderont le journal à Jean Trépanier et Laurette Leclerc qui le dirigeront jusqu’au premier juillet 1987. À cette date, les frères Bouliane, qui impriment l’Écho depuis 15 ans, et Gaston Martin, directeur de deux journaux au Lac Saint-Jean et ancien employé de l’Écho, sont devenus propriétaires du journal.

Celui-ci est devenu L’Écho de la Tuque et du Haut Saint-Maurice que l’on connaît aujourd’hui.

La ville de La Tuque, pourtant privée de journal local pendant plus de 35 ans, verra naître un second journal en 1938. J.A. Foucher, fondateur de plusieurs hebdos régionaux imprimés à Shawinigan, publie aussi La Sentinelle de La Tuque, un hebdomadaire où les articles d’intérêt général voisinent avec quelques articles sur les événements locaux.

La Sentinelle de La Tuque cessera de paraître en 1971, en même temps que les autres hebdos de J.A. Foucher.

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LA TUQUE

L’AMI

Paul Forrest

1946-1947

À partir de décembre 1946, Paul Forrest, propriétaire de l’Imprimerie commerciale de La Tuque, s’associe avec un groupe de personnes de Windigo, une région isolée au nord de La Tuque, pour publier L’Ami, journal mensuel bilingue.

Le journal de quatre pages est d’abord destiné à la population de Windigo mais environ la moitié des nouvelles sportives et culturelles concernent la population de La Tuque.

Demeurant à La Tuque depuis 1915, Paul Forrest est un de ces pionniers qui ont vu prospérer la ville et qui se sont intéressés aux affaires municipales et à la vie culturelle des Latuquois.

Dans le premier numéro de L’Ami, les éditeurs lancent un concours de poèmes. Le premier prix est de 10 $. La participation à ce concours est tellement grande que dans le deuxième numéro, on annonce que la proclamation des gagnants est reportée au prochain numéro, le jury n’ayant pas terminé sa sélection. Pour chaque numéro, Paul Forrest dessinait quelques caricatures de personnalités latuquoises.

Le mensuel ne pourra subsister plus d’une une année.

LA TUQUE

LA TUQUE ÉCLAIR

1963-1966

Roger Rochette, Sylvio Lambert

En 1963, apparaît un nouvel hebdomadaire, La Tuque Éclair, publié par Roger Rochette et Sylvio Lambert, rédacteur en chef.

Hebdomadaire local typique d’une vingtaine de pages, La Tuque Éclair est d’abord une publication commerciale, mais on y rapporte aussi les événements locaux. Les annonces de naissances, de mariages et de décès côtoient les activités des clubs sociaux et les nouvelles des sports. La Tuque Éclair publie régulièrement des communiqués émis par le maire ou les commissaires.

Chaque semaine, Sylvio Lambert et Liboire Boutet, deux journalistes qui ne craignent pas les polémiques, écriront leurs commentaires, parfois virulents, sur les propos et gestes des personnalités dirigeantes. Vers la fin de l’année 1965, ou au début de 1966, le journal est vendu à Lucien Filion, alors maire de La Tuque. Mais après la vente, le journal n’est jamais reparu.