CHANSON EXCEPTIONNELLE COMPOSÉE PAR MON AMI LE CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER…. POUR QUE SORTENT DES SILENCES DE LEURS TOMBES, CES CRIS DE MUNCH DE MILLIARDS D’ENFANTS MORTS DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE À TRAVERS L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ


Simon Gauthier <simondufleuve@gmail.com>

À
pierrot rêveur

Aujourd’hui à 4 h 47

Dans le ciel.mp4

Allo Pierrot, voici mon ébauche
avant de partir marcher pour ma santé

J’ai fait cet enregistrement ce matin pas trop réveillé. Voulant que l’ébauche te parvienne avant mon départ
Où Fleurissent, sera le titre
Je vais retravailler 1000 fois encore.
et garder le ton.
J’ai utiliser le mot honte.
On en reparle. Est-ce que l,angle est bon?
J’ai fait cette chanson suite à tes courriels sur ces effacés, ces enfants qui n’ont pas eu le temps de vivre, ces pleures dans le silence. et toi dans ces cimetières et toi en larmes dans le profond humanité.
Voilà ce que m’a inspiré.
À bientôt
Sim en Corse pour marcher sa santé

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Simm
Où fleurissent
Texte Simon Gauthier

Dans le ciel où fleurissent les bombes
il pleut sur moi il pleut

Et j’ai honte et j’ai honte
Devant les enfants
Mourant sous nos bombes
Et j’ai honte, oui j’ai honte
Devant les enfants
Mourants sous nos bombes

Dans le sol où fleurissent les tombes
J’ai mal à l’âme et je le clame
Mon pays fait de moi un fabriquant d’arme
et gémissent en même temps
100 mille enfants
100 mille encore !
À qui perd gagne c’est la mort
Elle les emporte À genou
avant qu’il tombe
dans le silence d’une seconde oui j’ai honte

Et j’ai honte et j’ai honte
Devant tous les enfant mourant sous nos bombes

Je me permets une tirade
Elle vaut bien mieux qu’une Ryade
Monsieur le premier ministres
j’ai honte monsieur le premier ministre
Pas de vous car je sais
vous n’aimez pas cette buissnee
Calculer, comptabiliser ses tonnes d’acier
Qui ne pèse rien face aux souffrances de ses enfants
Qui d’un barbelé et de leur sang
nous Ecrivent, j’aurais eu quatre ans.

Et comment faire autrement
Et comment faire autrement
Quand c’est comme ca depuis le début des temps

Quand on sait que la paix est une ogive nucléaire
Gare au premier qui voudrait gare au premier qui voudrait

Alors la Chine, la Russie
La France, la Canada, les états unis
Sont obligé de faire la guerre
Chez les plus petits

Et ainsi va
La la la la la la
et ainsi va
La la la la la la

J’ai des nouvelles
De ces enfants qui nous écrivent
J’aimerais bien vivre

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COMMENTAIRE

très cher Simon

non seulement l’angle de ta composition est juste… mais LA HONTE que tes mots transportent universellement au cœur de chaque nano-personne-humaine-planétaire  QUI VONT T’ENTENDRE LA CHANTER UN JOUR  porte écho à ce que je vis quand je dors dans les cimetières du Québec….  Un désarroi ontologique, une culpabilité épistémologique et une vraie honte méthodologique…

Ce n’est pas pour rien que la question du doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette), j’irai la crier dans quelques cimetières de Montréal cet été devant des tombes d’enfant pour qu’elle résonne tout au long du fil de l’éternité de la beauté du monde.

QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE AU 21EME SIÈCLE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE?

La honte, la honte, et toujours la honte… dans le cœur de chaque nano-personne-humaine-planétaire devrait être seule suffisante pour que par le droit universel à une vie personnelle œuvre d’art surgisse l’impossible inclus dans l’algorithme social «wow-t=2.7k?»

Je me rappelle… au petit matin, quand je quittais le cimetière avant la levée du jour, je chantais à ces enfants errants fantomatiques de l’existence bafouée sous des tombes inconnues, ce texte qui me redonnait le courage de marcher, frappant de mon bâton le ciment de la honte des errants axiologiques impuissants que les monarchies nucléaires font de leurs féodaux, états autant que citoyens ou cuitoyennes dont toi et moi faisons aussi partie ami.

LA BEAUTÉ DU MONDE

dans la beauté du monde
dans la beauté du monde
je marcherai

deux âmes sioux m’inondent
deux âmes sioux m’inondent

dans votre beauté du monde
France et Jean-René
je marcherai

suis devenu

un arbre qui marche
parce qu’il relève ses racines

un doux vieillard
qui le soir délasse ses bottines

une belle jeune fille
qui r’trousse sa jupe
parce qu’elle dessine

le bout d’ses doigts
dans la rivière

déjà fini
l’été d’hier

reste le canot de Jean-René
les fruits de France et sa bonté

sur leur galerie
de Notre-Dame de Montaubant

je me prépare pour l’hiver
tel un enfant

car mes deux ames sioux
ont fait de moi
un arbre-fou

comme le canot de Jean-René
sur la rivière Batiscan

comme les fruits de sa belle France
de Notre-Dame de Montauban

je traverserai
l’éternité
en marchant
la neige et le vent

Pierrot
vagabond céleste

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Merci Simon

salutations à ta belle Léonie

bon séjour en Corse

Pierrot vagabond, ton céleste.