COURRIEL DE L’EXCEPTIONNEL CONTEUR INTERNATIONAL SIMON GAUTHIER

COURRIEL DE L’EXCEPTIONNEL CONTEUR INTERNATIONAL
SIMON GAUTHIER

Allo Pierrot
lu et en mode d’Intégration! ;-))))

Prêt à vous donner un cup de main en tout temps!

De mon côté je retravaille le spectacle “Le Vagabond Céleste” Il reprend une série de 4 dates.

Repentigny (festival fous de théâtre) et à Trois -Rivières dans un salon privé. Et en Belgique au Festival de conte de Chiny.

Je reprends le texte et les chansons. Il a mûri durant cette année de silence. De beaux fruits sont à venir.

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Je travaille Tic TAk. Une bonne année de travail et de mûrissement sont à prévoir.

Entre temps, Nous ferons lapremière pression à froid avec toute l’équipe le 16 septembe à la salle de spectacle Francis Brisson à la ville de Grand-Mère, St_Jean de Matha, Ensuite 3-Pistoles, Pi on verra par la suite

Je pratique les tounes suivantes du Vagabond

Vieux monsieur (si je t’ai rammassé sur la route vieux monsieur….)

La femme dans le char (On s’était rencontré dans forêt à dormir dans ton char….)

Une vielle route de campagne quelques part une vielle grange abandonné….)

Ma liberté un nuit un orage un jeune pusseux que j’ak connu sur la route….)

Justine (Quand t’as rien t’as tout c’est ben épeurant c’est bien effrayant…)

Le camionneur!

😉

Je pense à toi à Michel et à Marleen

Sim

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COURRIEL-RÉPONSE DE PIERROT VAGABOND

Cher Simon…Que tu reprennes la route de la francophonie avec le conte du Vagabond céleste, dont tu as muri,  et le texte et les chansons, me traverse l’âme.  C’est comme si tu honorais cette lignée mélodieuse de rêves big-bang que fut celle de mon grand-père Lucien (qui échanger son cheval à St-Raymond de Port-neuf contre des bottes pour aller plus loin dans la vie), de mon oncle Paulo (qui échangea son piano contre une série de pianothons en plein air où il battait son record année après année pour aller plus loin dans la vie, et de mon père Roger (qui échangea sa job chez H. R. Hillier contre le ier poste de télévision sur cable au Canada) en m’apprenant le sens d’un rêve big bang par la job de caméraman à 12 ans, après l’école et les fins de semaine.

Le rêve big bang n’aurait pu naître ailleurs qu’à La Tuque… petite ville perdue entre les montagnes, à 100 kilomètres de Trois-Rivières d’un bord et à 100 kilomètres de Chicoutimi de l’autre, le rêve big bang passa par la musique et tomba comme un coup de tonnerre sous chaque maison comme si sous chacune y avait été installé un paratonnerre.

La musique…. certains y faisaient des chansons (Félix Leclerc), d’autres des symphonies (mon père avec sa trompette, ier prix de trompette à C.K.A.C en 1948) d’autres enseignaient aux oiseaux à chanter dans les parcs (le vagabond  Baptiste Tremblay qui arrêtait aussi les trains avec ses mains pour laisser passer les enfants à l’école.

Deux orchestres Rochette aux deux coins de la ville, mon grand père Lucien répétant avec ses enfants sur la galerie pour aller manger des sandwichs chez ses chums après avoir abandonné son travail à l’usine… La poésie de vivre avant tout… Les hobos qui au-dessus des trains sautaient devant chez nous et allaient manger la soupe du pauvre chez mon grand-père Lefebvre qui travaillait lui-même dans ces mêmes trains…

Dans la ville de La tuque, à cause de la musique, nous vivions tous l’errance poétique sans le savoir…

Ce n’est pas pour rien que quand la mère de Justine est morte, son errance fantomatique accentuée par le choc post-traumatique de son père englué d’errance axiologique vint chercher réconfort avec le vagabond céleste en mode d’errance poétique sur son congélateur, parce que ce vagabond céleste montait sur les épaules de son grand-père, de son oncle et de son père, pour lui enseigner l’essentiel

Chansons de Pierrot

QUAND T’AS RIEN T’AS TOUTE

REFRAIN 1

quand t’as rien t’as toute
c’est ben épeurant
c’est ben effrayant

t’as même l’amour d’une p’tite fille
une enfant d’9 ans
qui t’trouve amusant

a dit à son pere
c’te vieux monsieur-là
c’est un itinérant

y est pas pareil comme les autres
lui y a juste 5 ans
pis moé
chu sa maman d’9 ans

COUPLET 1

quand Justine
débarque de l’autobus
pis qu’a rentre dans l’restaurant

on dirait qu’est la seule qui comprend
que derrière ma guitare
il n’y a que du vent

qui charrie des feuilles perdues
entre l’automne et le printemps
pour que mes yeux deviennent pour elle
de très beaux flocons blancs

qui tombent lentement
sur un sourire d’enfant
d’enfant

émerveille

COUPLET 2

quand Justine
prend ma tête dans ses bras
puis qu’elle la sert très très très fort

on dirait
qu’est la seule qui comprend
que derrière ma guitare
le père Noël attend

que tous les sapins soyent montés
que tous les enfants soyent couchés
que les cadeaux soyent allumés
pas loin d’la cheminée

où maman Justine pis moé
on souriera aux enfants
aux enfants

émerveilles

REFRAIN FINAL

quand t’as rien t’as toute
c’est ben épeurant
c’est ben effrayant

t’as même l’amour d’une p’tite fille
une enfant d’9 ans
qui t’trouve amusant

a dit à son père
c’est le père Noel
notre itinérant

quand son beau grand traîneau blanc
montera vers le ciel
je s’rai pour toujours

sa maman d’amour
sa maman d’9 ans
sa maman Noël

Pierrot
vagabond céleste

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Tu vois, Simon, dans la ville de mon enfance, comme j’avais accès aux chansons de Félix Leclerc, à la trompette symphonique de mon père, au pianothons de mon oncle Paulo et aux cours de chants aux oiseaux du vagabond Baptiste Tremblay, je me sentais à Noel tous les jours, les hobos sautant des trains me confirmaient qu’avec l’enfance que j’avais eu, je pourrais courir le monde caché sous le costume d’un vagabond céleste.

La poésie d’un vagabond céleste, , c’est faire d’une petite fille de 9 ans sa maman pour que dans un beau grand traineau blanc, éternellement, chaque enfant puisse à son tour sur terre être le parent de ses parents… Ce qui rejoint la question du doctorat de l’équipe de recherche de l’équipe (Auld, Woodrad, Rochette)

QUELLE INSTITUTION FAUT-IL INVENTER POUR QUE SUR TERRE, AU 21EME SIÈCLE, PLUS AUCUN ENFANT NE MEURE DE FAIM OU DE BLESSURES DE GUERRE?

De là la cinquième question de la vie personnelle œuvre d’art:

COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?….

et la réponse

PAR LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

Pierrot