LA PHILOSOPHIE D’EN BAS VERSUS LA PHILOSOPHIE D’EN HAUT… LE CRI DE MUNCH DES ERRANTS FANTOMATIQUES VERSUS LE DISCOURS ARTICULÉ DES ERRANTS AXIOLOGIQUES ÉDUQUÉS

Plus je médite au sujet d’Héraclite et de Parménide, plus je me rend compte que le devenir (thèse) est vécu comme un cri par les errants fantomatiques alors que l’être (antithèse monde de l’illusion versus le monde idéal ou la construction conceptuelle de l’étant) se vit comme une construction sociale de la philosophie du discours.

Et même si Zelon d’Elee invente la dialectique en brisant l’obstacle de la parathèse par la synthèse (séparer le co-existence de la thèse et de l’antithèse par une mise à discours temporelle où la double négation se trouve respectée dans l’invention d’une nouvelle thèse devenant hypothèse, ce LOGOS reste quand même de la nature du discours qui n’a aucune chance de gagner contre un seul cri universel parce que chaque personne humaine depuis le début de l’humanité reste fondamentalement UNE PERSONNE ERRANTE COSMOLOGIQUE qui crie son effroi scandalisé d’être une personne errante mortelle qu’aucun discours philosophique ne pourra jamais rendre immortelle.

Que vaut la sagesse d’une synthèse discursive hégélienne téléologique contre le cri de la première personne humaine sur terre apeurée par l’énigme, si bien criée par cette peinture de Gauguin (au musée de Boston) dont le titre est: QUI SOMMES-NOUS? D’OÙ VENONS-NOUS? OÙ ALLONS-NOUS?

Ce CRI DE MUNCH de la philosophie d’en bas …. étant exactement le même que le Vieux Kant à la fin de sa vie, miné par la maladie de Alzeimer, pleurant parce qu’on ne voulait pas lui donner un biscuit à manger.

Ce CRI DE MUNCH DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS ….. étant exactement le même que le cri d’un de ses milliards d’enfants mourant dans le monde soit de faim, soit de blessure de guerre.

Ce CRI DE MUNCH DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS….  étant exactement le même que celui de ces milliards de migrants s’apprêtant à envahir les bien nantis avec des téléphones intelligents et les gps de ces errants axiologiques qui les ont lâchement «logociser» par des formules philosophiques s’imaginant que le discours pouvait FAIRE MONDE.

Ce CRI DE MUNCH DE LA PHILOSOPHIE D’EN BAS étant exactement le même que l’archétype hologrammique de Michel le philosophe-cinéaste-concierge peltant depuis 14 ans sans jamais manqué une journée de travail, enchaîné à sa pelle par amour pour le rêve de la femme qu’il aime depuis 35 ans.

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EN CONTREPOINT, Les errants axiologiques,  sont des errants dialectiques-constructivistes, des prêtres de discours laics dont le logos en fait des demi-zombis PRÉDATEURS DU CRIS DES MUTANTS POÉTIQUES que rêvent de devenir les errants fantomatiques.

La dialectique, même dans ses transformations historiques et historiales (la fission avec la logique d’Hegel),  son divorce avec la logique hégélienne par Marx et Engels, tout comme son divorce entre la thère, l’antithèse et la synthèse par le constructivisme dialectique scientifique du 21eme siècle, demeure le luxe discursif d’une aristocratie du cerveau, caste d’une construction sociale qui a hérité du savoir faire de la mythologie Homérique, tout comme de la théologie judéo-chrétienne pour en faire une laicité de castes des gagnants de la mondialisation par le sacré laic de la consommation, nouveau dieu de l’hyper-sexualisation des pulsions indigènes.

Destinée à mettre à genoux les crieux de l’errance fantomatique planétaire pour en faire des prieux d’émotions primaires à coup de chapelet de superstitions de bombardement de post-vérités numériques, les fausses croyances déversées par la philosophie d’en haut tel un sablier qui se vide insolemment fait en sorte que…. la  philosophie d’en bas n’a que LE CRI DE MUNCH pour lutter contre l’asservissement éhonté uniquement camouflés par la puissance  des pulsions de survie par le décorum … de la philosophie d’en haut dont les geôliers hiérarchisés de la connaissance stratifiée institutionnalisée demeure le dernier rempart contre la colère des migrans de la planète.

Ca me rappelle ce prêtre qui me confia un jour son rêve: Souffrir comme le christ sur la croix pour les péchés du monde…. mais  qui était rongé de culpabilité parce qu’il n’avait pas pu aller chez le dentiste sans se faire geler la mâchoire par peur de la douleur. Que de lâcheté cachée théologiquement par la philosophie d’en haut.

Ca me rappelle lors de mes 2 ans passés à étudier la théologie catholique et protestante à la caféteria de l’oratoire st-joseph, assistant à 7 messes par jour, pour me bidonner devant les sept…commentaires sur ce passage du Nouveau testament; qui finalement disait à peu près tous la même chose:  ABANDONNE-TOUT ET SUIS MOI… faut faire attention-là… … Et de voir ces sépulcres blanchis de l’exploitation de la multitude répéter qu’il ne fallait pas prendre ce passage à la lettre, eux qui étaient grassement logés nourris dans des biens de l’Eglise hyper protégé par la franc-maconnerie de la banque du Vatican sous une hyper-structure politique millénaire encastré dans un droit canon désuet…  conseillaient à la multitude de FAIRE PREUVE DE JUGEMENT ET DE N’ABANDONNER QUE LE SUPERFLUS.

Contrairement à ce que dit Alexandre Koyeve dans «essai d’une histoire raisonnée de la philosophie païenne (les pré-socratiques) Tout discours masque en son centre la lâcheté politique de la philosophie d’en haut. Cela a pris 300,00 esclaves à la Grèce pour que se libèrent quelques 30,000 esthètes (POLITIQUES OU AUTRES)  qui grassement nourris ont pu penser la philosophie.

Contrairement à Kant qui établit (révolution copernicienne) qu’un discours n’est philosophique que dans la mesure où il parle de lui-même en tant que discours (philosophie d’en haut) j’oserais dire que la philosophie d’en bas n’est discours que dans la mesure où ELLE OSE SE TAIRE SUR ELLE-MÊME pour que surgisse à son oreille LE CRI DE MUNCH ASSOURDISSANT DE LA MULTITUDE (la philosophie d’en bas)… Jamais un discours ne pourra être aussi effectif (actuel) qu’un cri que la télévision ose à peine montrer sauf par e sensationalisme avec lequel on ne peut rien faire.

Cela  me rappelle quand je représentais l’ambassade du Canada en Cote d’Ivoire avoir vu 4 ambassadeurs en Brousse engraisser le député local et habiller du même tissu plusieurs villages venus fêter à Yamasssoucro (où je chantais sur une table») et de voir que finalement la petite infirmerie payée par 4 pays n’était qu’une chiotte… j’ai crié mon indignation à l’ambassadeur qui m’a fait signe d’un doigt sur les lèvres de ne pas provoquer d’impairs.

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LE CRI DE L’HUMANITÉ
sera le passage des milliards d’errants fantomatiques
écrasant toute errance axiologique
seulement par le tsunamie du nombre
pour que d’une façon événementielle rhyzomique
virale et imprévisible surgisse l’émergence complexe de l’errance poétique par la nano-citoyenneté-planétaire. Non celle issue de la violence dialectique d’un Marx, Engels ou Lenine, mais celle venant de mères de familles, d’enfants mourrant de faim, d’adultes épuisés ^d’être des perdants réclamant par une simple macehr pélerine d’errance planétaire un droit comme équité à la dignité abstraite de la personne humaine sur terre.

le «Qu’Est-ce que la philosophie?» architecture du concept de la philosophie d’en haut devenant simplement quatre questions, étincelles du CRI DE MUNCH conduisant à un droit comme équité de toute vie personnelle œuvre d’art

1:quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

La cinquième question
sera l’œuvre d’art nano-planétaire
du cri de Munch de la philosophie d’en bas
au 21eme siècle ou ne sera pas:

5: COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

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