QU’EST-CE QU’UN CONCEPT?… DE L’INQUIÉTUDE THÉORIQUE POUR HEGEL À L’AVENTURE THÉORIQUE POUR PIERROT LE VAGABOND

Je lis des heures et des heures pour que par hasard une étiquette quelconque, perdue dans une œuvre majeure, me fasse soudainement de façon impossible, exploser le cerveau.

Dernièrement, les 1500 pages du dictionnaire Kant et la relecture de la phénoménologie de l’esprit Hegel n’ont pas égalé la force atomique d’une toute petite phrase de Hegel qui dit ceci:

« QU’EST-CE QU’UN CONCEPT?
C’EST UNE INQUIÉTUDE THÉORIQUE.»

Ca m’a complètement bouleversé… Si l’on suit, dans l’histoire de la pensée historique planétaire, les définitions successives d’une simple étiquette comme celle d’un concept, on ne peut qu’être sidéré par la révolution kantienne de la définition du concept dans la critique de la raison pure de Kant autant que dans la critique de la raison pratique.Tout est lumineusement architecturé, clair… trop clair même…

Car en réalité, la modernité la monté sournoise de son irrationalisme commence avec Hegel et sa magnifique description de la négation comme évènement phénoménologique conceptuelle d’une conscience moteur de l’ESPRIT par son mouvement perpétuel (thèse, antithèse et synthèse).

Pourtant, en définissant le concept comme une INQUIÉTUDE THÉORIQUE, Hegel ne semble pas se rendre compte qui créée une bombe à retardement qui fera exploser tout son système (le conceptuellement dysfonctionnel, à travers le «OU BIEN OU BIEN» de Kierkergaard, puis, «la volonté COMME DÉVOILEMENT DE L’INQUIÉTUDE ABSTRAITE DU CONCEPT » de Schopenhauer, annonciatrice de l’instinct de vie et l’instinct de mort de Freud, et enfin, l’inquiétude théorique explosant en un nihilisme dionysien chez Nietzsche…

Même la définition sartrienne du concept comme « UN PROJET ABSTRAIT» n’arrive pas à dissiper la formidable intuition de Hegel, dans le sens ou tout concept sans exception est une INQUIÉTUDE ABSTRAITE.

De là la définition THÉORITIQUE du CONCEPT du VAGABOND CÉLESTE….

un concept est ….
«UNE AVENTURE ABSTRAITE»

au sens où le rêve épique de quelque vie que ce soit réinterprète sans cesse l’inquiétude abstraite d’Hegel, mais cette fois-ci en terme D’ERRANCE.

Toute vie humaine parce qu’elle ne sait intrinsèquement pas d’où elle vient, qui elle est, et où elle va (le fameux tableau de Gauguin D’OÙ VENONS-NOUS, QUI SOMMES-NOUS? OÙ ALLONS-NOUS?) NAÎT VIT ET MEURT DANS UN INQUIÉTUDE ontologique QUI PORTE COSMOLOGIQUEMENT AU 21EME SIÈCLE, LE NOM D’ERRANCE.

Errance à ce point cosmique et existentielle que même en la catégorisant en ses trois formes post-hégéliennes (ERRANCE FANTÔMATIQUE, ERRANCE AXIOLOGIQUE, ERRANCE POÉTIQUE) elle transforme la simple étiquette de CONCEPT en une étourdissante et impossible quête de la beauté du monde.

Pourquoi ce texte ce matin,

parce que Hier, Isabelle la boxeuse m’a lu son ier chapitre de maîtrise.. alors qu’on lui demande un 15 pages maximum pour ce chapitre, elle a écrit un 60 pages éblouissant.

Après ses deux heures de lectures, je lui ait dis…SIDÉRÉ… je ne suis pas un professeur, ni un professionnel et c’est le devoir de ta directrice de maîtrise de te guider là-dedans.. Mais je considère qu’à titre d’autodidacte vagabond, je viens de vivre un évènement de L’INQUIÉTUDE THÉORIQUE conceptuelle au 21eme siècle.

Pour Isabelle, ses œuvres d’art sont des traces philosophiques de ses questions fondamentales, fondement de toute vie personnelle œuvre d’art, de toute nanodémocratie œuvre d’art, de tout pays œuvre d’art….

Du…. (qui sommes-Nous? d’où venons-nous? où allons-nous?) de Gauguin….. aux quatre questions du pays œuvre d’art (quel est ton rêve? dans combien de jours? qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve? Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?) … émergent dans un air de famille (Wittgenstein) les questions aporitiques d’Isabelle.

Son concept D’ARTHLÉTISME, en quête d’une résolution aporitique, la situe dans la plus pure des lignes conceptuelles originant de la phénoménologie d’Hegel et se transcendant dans son inquiétude théorique (on ne naît pas femme on le devient) dans la lignée des grandes féministes que furent Virginia Woolf (une chambre pour soi), Simone de Beauvoir (le deuxième sexe) et Margaret Sangers (l’invention de la pilule).

qu’Est-ce qu’un concept?

Ce que j’ai vécu à la lecture par Isabelle de son ier chapitre me fait dire ceci…. Isabelle est la définition fragile d’un concept en soi intemporel.

 

C’EST UNE AVENTURE ABSTRAITE
QUI FONDE L’AUTHENTICITÉ DE TOUTE CRÉATRICE
DANS LA POÏÉTIQUE ERRANTE DE SES OEUVRES.

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