LA PRIMAUTÉ DU COSMOPOLITISME… LA FORME LA PLUS ÉVOLUÉE DE L’INDIVIDUALISME ASCÉTIQUE ET ESTHÉTIQUE

La primauté du droit, sur la langue, la race ou la religion, permet une vision cosmopolitique du devenir du genre humain sur la planète terre.

Le Québec du parti québécois donnant primauté à la langue française, dans une tradition ultra-montiste janséniste donnant un fondement déguisé à une aristocratie radicale de la race, me semble sans avenir dans un monde nano-moderniste.

L’individu de demain sera multi-identitaire par fierté, parce que cosmopolitique par élégance intellectuelle… et en ce sens, le Canada dans sa réforme constitutionnelle est promis à un brillant avenir…

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Pierrot vagabond

L’ETAT VU COMME UNE OEUVRE D’ART ET LE DÉVELOPPEMENT DE L’INDIVIDU

LA CIVILISATION DE LA RENAISSANCE EN ITALIE
Paris 1958 (traduction)
p.63

L’ETAT ITALIEN ET L’INDIVIDU

Au moyen-âge, les deux faces de la conscience, la face objective et la face subjective, étaient en quelque sorte voilées; la vie intellectuelle ressemblait à un demi-rêve. Le voile qui enveloppait les esprits était un tissu de foi et de préjugés, d’ignorance et d’illusions; il faisait apparaître le monde et l’histoire sous des couleurs bizarres; quant à l’homme, il ne se connaissait que comme RACE, PEUPLE, PARTI, CORPORATION, FAMILLE, ou sous toute autre forme générale ou collective. C’est l’Italie qui la première déchire ce voile et qui donne le signal de l’étude OBJECTIVE DE L’ETAT et de toutes choses objectives en ce monde; mais à côté de cette manière de considérer les objets se développe l’aspect subjectif; L’HOMME DEVIENT INDIVIDU SPIRITUEL et il a conscience de ce nouvel état. Tel on avait vu jadis le Grec s’élever en face du monde barbare, l’Arabe en face des autres asiatiques, Il ne sera pas difficile de prouver que c’est la situation politique qui a eu la plus grande part à cette transformation.

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Pierrot vagabond

LE SPECIALISTE DE JACOB BUCKHARDT EST A L’UNIVERSITÉ MCGILL…. JOHN RIDERICK HINDE

Jacob Burckhardt and the crisis of modernity
John Riderick Hinde
Montréal, McGill-queen university press
2000
p.26

in the historical context of the renaissance created by Burckhardt, the rise of this modern individual results not just in the creation of the state as a work of art, but also in the creation of the self as a work of art.

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Wowwww…. Frank Scott, Jacob Burckhardt, université McGill… je m’approche de mon inscription au doctorat… comme si mon projet se précisait… compléter le rêve constitutionnel de Frank Scott en passant de son CANADA ETAT OEUVRE D’ART au concept nano-moderniste de notre (Michel, Marlene Pierrot) CANADA PAYS OEUVRE D’ART…. dans un idéal néo-humaniste fait de citoyens vies personnelles œuvre d’art.

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Pierrot vagabond

L’ÉTAT OEUVRE D’ART… CONFÉRENCE FRANK SCOTT 1950

Sandra Djwa
F.R. SCOTT
UNE VIE
p.374-375-376

La conférence de Scott, qui a pour titre «l’État œuvre d’art», illustre à quel point le nationalisme, l’artiste et le juriste se rejoignent dans son imagination. Dans une certaine mesure, Scott y démontre l’unité de ses préoccupations.

Dans son discours, Scott affiche une opinion idéalisée du fédéralisme canadien – UNE SOCIÉTÉ JUSTE telle que conçue par un roi philosophe et juriste. « La société est en fait un amalgame d’institutions, une toile de relations. Partout, autour et au-dessus, il y a le droit et l’État, liant le tout et imposant un degré d’uniformité qu’aucun autre facteur de cet ensemble ne possède en lui-même. » Y a-t-il une esthétique de la société? ou bien donnons-nous un sens large à l’expression «le beau» en l’appliquant à une institution tout comme à un art? Scott répond par la négative et se rapporte à l’utilisation qu’en fait Jacob Burckhardt et à son étude du X1Xeme siècle sur les cités-États d’Italie, dans la civilisation de la Renaissance en Idalie. Burckhardt y parle de «l’État comme le résultat de la réflexion et du calcul, l’État comme une œuvre d’art». Les États italiens, en raison de l’ordre et de la planification qui les caractérisent, sont des œuvres d’art……

…. Qui sera le créateur du bel État du Canada et comment ce maître artiste choisira-t-il le style de son œuvre?….. la politique, affirme-t-il EST L’ART DE CRÉER DES ARTISTES. C’est l’art d’élaborer, dans la société, les lois et les institutions qui donneront le mieux l’impulsion nécessaire au jaillissement de l’esprit créateur enfoui, à des degrés divers, en chacun de nous. La bonne politique a pour but le DÉVELOPPEMENT MAXIMAL DE CHAQUE INDIVIDU. LIBÉREZ L’ARTISTE EN NOUS ET LA BEAUTÉ DE LA SOCIÉTÉ ADVIENDRA D’ELLE-MÊME.»

Cette vision de la société, tournée, en priorité, vers la culture de l’individu, et de «LA PRIMAUTÉ DU DROIT» COMME ÉTANT NÉCESSAIRE À LA PROTECTION DE L’INDIVIDU ET DE LA SOCIÉTÉ, aura une grande portée au Canada dans les années 1970

…. «la thèse Scott» qui s’est affirmée de manière spectaculaire avec le rapatriement de la Constitution en 1982 et la charte des droits.

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Pierrot vagabond

IL FAUT PENSER L’ÉTAT COMME UNE OEUVRE D’ART….FRANK SCOTT…P.359

EXTRAIT
p.267

Les dates cruciales de l’histoire du Canada sont1663, 1763, 1774, 1791, 1840, 1867, 1931. A chacun de ces moments correspond un changement dans la structure gouvernementale, qui permet de mettre en route quelques nouveaux plans ou objectifs concernant le peuple canadien. Les changements juridiques sont, comme toujours, le moyen d’y arriver.
Quels sont les buts qui sous-entendent chaque nouvelle forme constitutionnelle? Qui définit les objectifs? qui les choisit? Répandre le catholicisme et la culture française, étendre la puissance et le commerce anglo-saxons NE SONT PAS DES CONCEPTS CANADIENS. L’amalgame canadien est-il un objectif en soi? Surtout a-t-il un objectif démocratique?

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p.328

Pour Scott, le droit a une qualité esthétique. Lui-même s’exprime avec élégance, clarté et conviction.

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p.347

L’objectif suprême d’une société juste est de partager sa richesse avec les autres.

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p.358

The world is my country
the human race is my race
the spirit of man is my God
the future of man is my heaven.

La vision morale de Scott,sapolitique et sa poésie sont si intimement liées que l’on peut voir dans «Creed» une confirmation de ses convictions, un manifeste politique ou un credo esthétique….

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p.359

« Je n’ai jamais senti la moindre contradiction entre… la politique et la poésie, car la politique que j’ai professée était pour moi UNE VISION CRÉATRICE DE LA SOCIÉTÉ…. VOUS POUVEZ PENSER L’ÉTAT COMME UNE OEUVRE D’ART.»

En conséquence, il déclare en 1963, que « LA POLITIQUE EST L’ART DE FAIRE DES ARTISTES» et justifie ce paradoxe en affirmant que la politique est « l’art de planifier et d’élaborer les ressources naturelles de la société au bénéfice de tous». Le premier objectif de l’action politique devrait donc être L’INDIVIDU ET SON DÉVELOPPEMENT, afin que «le potentiel inhérent à chaque personne dotée d’un tempérament artistique ou créatif soit pleinement susceptible d’être mis en valeur».

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Pierrot vagabond

FRANK SCOTT BIOGRAPHIE….EXTRAITS POUR LE DOCTORAT

Frank Scott, une vie
biographie
Sandra Djwa
2001 les éditions Boréales pour les éditions françaises
1987 pour l’édition anglaise
extraits…

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p.105

Le groupe est l’une des nombreuses manifestations du nationalisme qui prévalait dans les années 1920. L’esprit qui règne après la guerre favorise l’éclosion d’un vif désir de posséder un art et une littérature authentiquement canadiens qui, selon l’idée la plus répandue, confirmeraient l’existence D’UNE NATION CANADIENNE.

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p.107

Si su Canada, le lien entre l’art et l’identité nationale a toujours été très étroit, il n’a jamais été aussi fort qu’au milieu des années 1920. En automne 1924, le groupe des sept est un phénomène national; l’énorme succès qu’il obtient à l’exposition de Wembley, cette année-là, a convaincu les visiteurs britanniques et par la suite les Canadiens, de l’existence d’un art canadien bien distinct. Comme il faut s’y attendre, les membres du groupe de Scott ont de grandes affinités avec les artistes canadiens et les mécènes de l’art.

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p.129

En fait, dans une nation en pleine mutation comme le Canada des années 1920, où le nationalisme et le modernisme romantique coexistent, de telles théories sont contraignantes. Smith, qui rejette les sujets canadiens et romantiques en faveur du cosmopolitisme, se coupe d’une grande partie de son public naturel. Scott, dont la conception du moderne n’exclut pas un paysage canadien quelque peu agrémenté à la sauce romantique, continue avec E.J. Pratt, d’écrire le poème nordique (et romantique) qui trouve infailliblement écho dans le public.

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p.167

Si, dans les années 1920, le jeune Scott s’interroge principalement sur sa vocation, sur l’art canadien et sur l’identité nationale, c’est surtout la grande question de la réforme de la société canadienne, par le biais de la politique et du droit, qui retient son attention dans les années 1930. La constitution, croit-il, définit, au sens large, la forme d’un Canada indépendant, juste et responsable sur le plan social. Il affirmera plus tard avec une pointe d’ironie que «la politique est l’art de faire des constitutions». Il étudie attentivement le texte de la constitution en prenant chaque mot au sens strict, ce qui l’amène à entreprendre une analyse critique des arrêts qui font jurisprudence en la matière, sans perdre de vue ce qui fait l’esprit du texte de la loi, c’est-à-dire «la sorte de Canada que l’acte de l’Amérique du nord britannique a tenté de créer, et qui, je le pense encore aujourd’hui, valait mille fois la peine d’exister». En droit, en politique et en poésie, son être rationnel et universitaire vit en parfaite symbiose avec son être moral et créatif.

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p.186

Une question clé revient sans cesse sur le tapis durant les années 1930 chez les Scott, chez les Lyman, au restaurant Samovar, rue Peel: « l’art doit-il se contenter d’être de l’art ou doit-il se mettre au service de la société?». Même si bien des gens considèrent que l’aspect social en art, est important, on continue de débattre face aux théories qui défendent l’indépendance de l’art. Ce débat touche les deux Scott (Frank et Marian, sa femme qui est peintre); ni l’un ni l’autre ne croient que l’art peut être subordonné entièrement à la position d’un parti, mais Scott a pourtant le sentiment que l’on ne peut plus apprécier l’art en lui-même

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p.255

Ce désir de se démarquer de la Grande Bretagne, clame Scott, trouve sa source non seulement dans le patriotisme canadien, mais aussi dans le fait qu’au moins la moitié de la population canadienne n’a pas de liens de sang avec la Grande-Bretagne, ce qui rend bien difficile au Canada le maintien de l’unité nationale.

« S’il est une société assez bonne pour cimenter d’une même loyauté toutes les races du Canada et leur permettre de surmonter leurs différences au point où ils pourront instaurer une union politique stable, alors c’est dans la conception même du Canada comme NATION qu’elle se trouve. L’ÉDIFICATION D’UNE SOCIÉTÉ JUSTE et coordonnée au sein de ce vaste territoire, l’élimination de la pauvreté et de l’insécurité grâce à l’utilisation sage des ressources naturelles, le développement des arts et des sciences, la liberté politique et spirituelle – tout cela en maintenant un équilibre entre les revendications des minorités raciales et religieuses – c’est une tâche… qu’on aura du mal à accomplir, sauf si l’on relègue aux oubliettes la politique étrangère impérialiste et désuète.»

L’idée d’une «société juste» lui est venue au printemps de 1939, en même temps qu’ont commencé des rencontres avec un groupe de gauchistes et de nationalistes canadiens-français pour discuter de politique étrangère.

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p.277

Pendant les années 1930, la lutte pour le bien de la société a pris le pas sur l’esthétisme de Scott. Toutefois, il reprend les vieilles notions du bien, du vrai et du beau pour les examiner dans une perspective humaniste et internationale. Tout ce travail de réflexion SUR LE CONCEPT DE DÉMOCRATIE lui fait entrevoir LE LIEN QUI UNIT LA DÉMOCRATIE ET LA BEAUTÉ. Pour Scott, l’artiste a droit à une place importante parmi les chefs de file de la démocratie. La démocratie «aura faim de beauté qu’elle sait en attente d’être créée. Les principaux ressorts de la démocratie sont la vérité, le beau, l’ordre, la création, la maîtrise et le savoir-faire. Ce sont aussi les ressorts de l,art. L’homme créant la vie, l’homme vivant la vie, l’homme comprenant la vie- tous se rejoignent dans ces deux projets.

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Pierrot vagabond

COURRIEL D’ALEXIS AU SUJET DE NOTRE RECHERCHE COMMUNE SUR LE THÈME DE L’ERRANCE

COURRIEL D’ALEXIS LEMIEUX

QUI FAIT SA MAÎTRISE EN CINÉMA

À L’UQUAM

Bonjour Pierrot,
Comment vas-tu?
Je suis en train d’effectuer les dernières corrections de mon mémoire de maîtrise! :)))
Peux-tu me dire si cette partie que je vais ajouter est impeccable et convenable dans la section méthodologie de mon mémoire ? (C’est à la suite du commentaire de Charles Perraton).
–1.4.5
Les expressions “errance axiologique”, “errance fantomatique” et “errance poétique” ont pris naissance dans le cadre de nos réflexions et de nos discussions philosophiques avec Pierrot Rochette au cours des deux dernières années. Nous avons interrogé le thème de l’errance en développant de nouveaux concepts qui lui sont liés. L’apport de Pierrot Rochette sur le plan de nos réflexions théoriques sur l’errance est indéniable.
Lors de notre première rencontre et discussion sur l’errance, au mois de mai 2013, à Salaberry-de-Valleyfield, Pierrot Rochette s’est intéressé à cette thématique par sa pratique du vagabondage et nous nous sommes intéressés à ses errances. Par la suite, nous nous sommes surtout rencontrés à Montréal, à l’UQAM, et en périphérie de l’université.
Le site centerblog.net retrace une partie considérable de nos correspondances écrites avec Pierrot Rochette qui font état de nos échanges théoriques qui ont influencé notre manière de décloisonner le thème de l’errance. Ils demeurent accessibles en ligne. (Nous avons conservé une copie manuscrite de ces correspondances).

Qu’en penses-tu?
Merci! à bientôt, Alexis

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COURRIEL RÉPONSE DE PIERROT

c’est vraiment très bon
à mon humble avis

Pierrot vagabond

LE CANADA PAYS OEUVRE D’ART? … le titre de ma thèse de doctorat en hommage à FRANCK SCOTT et sa question de fond: COMMENT FAIRE DU CANADA UN PAYS OEUVRE D’ART.

Frank Scott, une vie
biographie
Sandra Djwa
2001 les éditions Boréales pour les éditions françaises
1987 pour l’édition anglaise.

Dans mon roman philosophique, MONSIEUR 2.7 K  que l’on peut télécharger gratuitement….(www.reveursequitables.com/presse/monsieur 2.7k), Je décris une rencontre (romanesque bien sûr) entre Frank Scott et mon personnage principal Marie-Lola-Miel…

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MONSIEUR 2.7K (UN 1000 PAGES)
P.276-277
EXTRAIT….

Je passai plusieurs fois au 431 rue Clark à Montréal m’entrenir avec monsieur Scott et sa compagne Mariann.  J’étais subjuguée par l’idée de l’état oeuvre d’art. Devant ma passion d’artiste à
dessiner l’avenir de mon pays . Scott me dit soudain:

”L’état oeuvre d’art du 20ième siècle est constitué d’une part de la primauté du droit
(Kant) sur la force comme de l’individu versus la communauté et d’autre part, de la primauté de
l’état-providence
(Beverridge) sur les multinationales
autant que sur la langue, la religion la
race ou l’ethnie. Celui ou celle qui découvrira la conséquence logique des deux prémisses, soit la
primauté du droit et l’état Providence dessinera l’état oeuvre d’art du 2ième siècle. Mais comme
vous le savez sans doute, qui parle d’oeuvre d’art parle aussi d’histoire de l’art. Peut-être
devriez vous aussi chercher dans cette direction ? Peinture, littérature, sculpture… Même l’histoire des
religions part du fait que celle-ci pourrait se conceptualiser comme une mosaïque de systèmes
poétiques et politiques.

Mais, lui dis-je,
comment, sur quel sujet et avec qui faire ma maîtrise dans un tel
flou?

M. Scott me proposa, ”K”…omme tuteur, un homme charmant du nom de Jack Warwick,
en année de recherche à Mc Gill , spécialiste du ””K”…oureur des bois” dans la littérature
”K”…anadienne française. Issu d’Oxford, il était sur le point d’ obtenir un poste de chercheur à
l’université de Toronto. Après quelques conversations des plus stimulantes, il me fit miroiter la possibilité de m’y emmener ”K”…omme assistante de recherche si le hasard lui était favorable,
étant donné ma passion pour la littérature et la politique d’ici.
”Vous savez, me dit monsieur Warwick
Quand Lewis et Clark
ont été mandatés par le président américain
pour explorer (et s’approprier) l’ouest ”K”…anadien
il y a de cela 200 ans…
c’est à des ”K”…anadiens
qu’ils ont pensé pour les guider dans ces terres inconnues.
Des ”K”…anadiens des frenchmen
qui couraient les bois et les rivières
du ”K”…ontinent depuis 200 ans déjà.

Etre ou ne pas être, voilà la question , me dit-il
en riant
Ce serait formidable ”K”…ue vous y soyez.

Quelle serait la femme idéale pour vous Jack?

Celle du ”K”…oureur des bois? lui dis-je
en riant aux éclats…

Jack Warwick de répondre :
Celle qui serait Maria Chapdelaine
par la beauté du pays qui ”K”…oule en elle et
Margaret Sangers par sa passion ”K”…ontinentale
à se conquérir comme femme.
Le mythe féminin du 21ième siècle
au ”K”…anada comme le disait jadis les amérindiens
un symbole de liberté féminine
à la grandeur des deux Amériques

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FRANK SCOTT
FUT EN 2001 LE DÉCLENCHEUR
DE MA QUÊTE DOCTORANTE
DU CANADA PAYS OEUVRE D’ART et le pourquoi j’écrivis mon 1000 pages monsieur 2.7 k pour tenter de comprendre ma vision post-moderniste comme post-internet du Canada.

Je me rends compte que depuis 2001, la bouleversante découverte du programme de recherche en philosophie politique de Franck Scott n’a pas bougé en moi  au travers des mes milliers d’heures de lecture.

Frank Scott a posé la bonne question: COMMENT FAIRE DU CANADA UN PAYS OEUVRE D’ART? Il a même articulé le chemin de la stratégie contextuelle, comme celui des enjeux, de la problématique et de la méthodologie d’argumentation.

LA PENSÉE DE FRANK SCOTT SERA DONC AU COEUR DE MON CADRE THÉORIQUE COMME DE MA STRATÉGIE CONTEXTUELLE.

Je commence donc à relire sa biographie ce matin, 15 ans après l’avoir découvert, dans la cave de la librairie alternative recyclo-livres de Victoriaville où j’ai dormi sur une table au milieu des livres durant 4 ans et demie pour mieux redessiner philosophiquement mon Canada pays œuvre d’art par( CE QUE JE CROYAIS UNE RÉPONSE IDÉALISTE PRAGMATIQUE À LA QUESTION DE FRANK SCOTT)…..une masse critique de vies personnelles œuvre d’art.

 

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Pierrot vagabond

LE TABLEAU «COUREURS DES BOIS AU COUCHER DE SOLEIL EN HIVER» DE CORNELIUS KRIEGHOFF (1815-1872), ICÔNE DU «CANADA PAYS OEUVRE D’ART?«

Philippe Dubé, professeur au département des études historiques à l’Université Laval a écrit un excellent article dans le DEVOIR de ce matin: AU PAYS DES DÉSHÉRITÉS, le patrimoine est un pacificateur, il est là pour rassembler, créer un lien social.

Détail du tableau «Coureurs des bois au coucher du soleil, en hiver», de Cornelius Krieghoff (1815-1872). L’oeuvre est un legs d’Arnold Wainwright.

Photo: Musée McCord
Détail du tableau «Coureurs des bois au coucher du soleil, en hiver», de Cornelius Krieghoff (1815-1872). L’oeuvre est un legs d’Arnold Wainwright.

———— (extrait de l’article)

Deux grandes figures

Il faut rappeler que deux grandes figures mythiques hantent notre passé et l’illustrent à la fois : le colon qui s’acharne à s’établir et le coureur des bois qui cherche à explorer l’ailleurs. Deux figures qui s’opposent en quelque sorte : l’une « s’empayse », l’autre se dépayse. Dans ce contexte, il est difficile de s’entendre sur lequel de nos héritages prévaudra dans notre mémoire collective afin de construire l’avenir. Les héros ici se confrontent, s’affrontent même, quand il s’agit de ramener le passé au présent. Ce tiraillement devient évidemment stérile à la longue, car l’« empaysement » poursuit son oeuvre par l’implantation progressive du pays réel alors que le « Canadien errant » n’a de cesse d’arpenter l’ailleurs et de redessiner le pays imaginaire. L’un nous incite à faire corps avec le sol québécois ; l’autre tente de nous réinventer sous des traits venus d’horizons lointains. S’ajoute à ce débat interne le nouvel arrivant qui n’est pas sûr de faire réellement partie de la famille d’accueil, mais qui, pourtant, souhaiterait pouvoir se poser une fois pour toutes sur une terre paisible et prospère afin d’assurer l’avenir des siens.

Dans une pareille conjoncture, on ne sait plus où donner de la tête. Vers quelle image de nous-mêmes se tourner alors que nous avons besoin de figures tutélaires pour guider notre devenir ? Que faire ? Surtout pas la guerre ! Le patrimoine, lui, est un pacificateur, il est là pour rassembler, créer du lien social pour permettre le vivre-ensemble. Ces traces du passé doivent en effet agir comme des repères dans l’espace public pour nous rappeler que d’autres avant nous ont marqué le paysage social et culturel dont nous héritons. C’est pour cette raison que nous devons nous entendre sur les vestiges du temps qui nous précède. Le patrimoine doit être consensuel, il ne peut se permettre d’être conflictuel.

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LE COLON me semble représenter l’empaysement tel que les nationalistes du Québec perçoivent les droits collectifs d’un peuple.

LE COUREUR DES BOIS me semble l’icône d’un territoire à conquérir qui s’appelle LE CANADA PAYS OEUVRE D’ART?.

LA PEINTURE COUREUR DES BOIS AU COUCHER DE SOLEIL EN HIVER  DE KRIEGHOF ME SEMBLE L’ICÔNE MÊME DU CANADA PAYS OEUVRE D’ART? qui devrait un jour transcender la monnaie canadienne…. invitant à une masse critique de vies personnelles œuvre d’art à dessiner le pays œuvre d’art.

Vis ton rêve comme le coureur des bois a vécu le sien, parcoure la beauté du monde et prends-en soin, le Canada de l’imaginaire t’y invite.

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Pierrot vagabond

LE CANADA PAYS OEUVRE D’ART, FER DE LANCE GÉOSTRATÉGIQUE INÉDIT DU RETOUR DE NOTRE PAYS AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU

Ce qui est extraordinaire pour un chercheur en philosophie politique, c’est de redessiner la politique extérieure d’un pays par l’étiquette de NATION et ses attributs essentiels. C’est en sortant du multi-culturalisme comme de l’inter-culturalisme comme base de fondement philosophique de notre multi-identité que le peuple canadien pourra enfin commencer à s’unir derrière la vision d’un monde plus constructif et plus pacifique.

Il m’apparaît intelligent de redéfinir la plateforme électorale de la prochaine élection du parti libéral du Canada par des concepts inspirants comme ceux du canada pays œuvre d’art par une masse critique de vies personnelles œuvre d’art. Ce qui fait suite historique à la lignée interrogatrice des Franck Scott, Pierre-Eliott Trudeau, Justin Trudeau,

Au niveau de la politique intérieure, en faisant de chaque citoyen canadien, qu’importe sa race, sa langue ou sa religion un acteur majeur vie personnelle œuvre d’art du Canada pays œuvre d’art de demain, par une plate-forme électorale architecturalement pertinente, cela permettra de redéfinir philosophiquement une base pour réformer la constitution, le mode de scrutin comme la nature du sénat canadien, hors du conflit binaire entre les droits de l’individu (charte des droits et libertés) et ceux des collectivités (indépendance du Québec).

Mais bien plus, cela provoquera aussi un réalignement géostratégoique de la politique extérieure du Canada, que ce soit au niveau du sens nouveau que prendra la place du Canada au sein du conseil de sécurité de l’ONU ou que ce soit dans son leadership pour un monde dépouillé de son armement nucléaire par des États-Nations acceptant de se départir d’une part de leur souveraineté en faveur d’un bien commun de l’humanité entière, sans guerre et sans enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre.

Pour Stephane Dion, responsable de la politique extérieure du Canada, élever notre pays au niveau des plus honorables par l’idéalisme pragmatique à l’image des casques bleus de Pearson, ne peut que faire du Canada un modèle dont l’humanité a tant besoin pour relever les défis planétaires du 21eme siècle

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Pierrot vagabond