QUELLE JOIE QUE LA VIEILLESSE ANONYMEMENT AUTODIDACTE QUAND L’ÉGOTISME EST MAGNIFIQUEMENT DISSOUS PAR LA BEAUTÉ ARCHITECTURALE D’UNE QUESTION ABSTRAITE))))

Pour un chercheur, la potentialité paradigmatique d’une question résultant d’une vie de vagabondage expérimental et culturel me semble l’apothéose intrinsèque et immanent des dernières années de sa vie terrestre.

Offrir modestement ses longs silences vécus à une table de bibliothèque sous forme de bouquet d’espérances pour que le plus pauvre des enfants de cette humanité en quête d’intelligence collective devienne l’objectif d’une prospective gagnante, n’est-ce pas honorer Spinoza, Kant, Montesquieu?

Oui, l’égotisme se dissout par le vagabondage heureux, comme un arbre se dépouille de ses feuilles l’automne… l’hiver de la vieillesse m’offre ses charmes et je prend plaisir à lui offrir les miens.

Oui… la lucidité poïétique se vit comme les cailloux du petit poucet, un à un sur la marche d’un rêve devenu rêve d’une destinée intime.

Pierrot vagabond