L’ARCHÉTYPE HOLOGRAMMIQUE DE «MARLENE LA JARDINIÈRE» EST SI REMARQUABLE À CAUSE DE LA PERSONNALITÉ-JARDIN DE MARLENE (AUTANT POUR SES ÉTUDIANTS QUE POUR SES PLANTES) QUE JE LA SITUERAIT L’AUTRE BORD MÊME DE LA FRONTIÈRE MÉTAPHISIQUE FIXÉE PAR LA LIGNE DE DÉMARCATION (CARNAP) ENTRE LA SCIENCE ET LA PSEUDO-SCIENCE, AU SENS OÙ SA POÉSIE-GIONO (L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES) JARDINE L’ÊTRE AU COEUR MÊME DE L’ONTIQUE… LA MÉTAPHYSIQUE DU QUOTIDIEN DEVENANT AVEC MARLENE LE SECRET D’UNE FORCE QUANTIQUE-COSMOLOGIQUE ANCRÉ AU COEUR MÊME DE SON INTENTION OEUVRE D’ART DE PRENDRE SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE SANS INTÉRÊT CACHÉ

Walter Scheidler
au-delà de la métaphysique
traduction de Line Soryano.
p. 159-160
extrait

Spengler comprend la métaphysique comme l’émanation D’UNE PERSONNALITÉ ET D’UNE COMMUNAUTÉ et renoue ainsi avec le dernier développement de l’ambition moderne de renouveau.

Nietzsche voyait dans la métaphysique UNE LUTTE DE POUVOIR par laquelle plusieurs sont tenus sous l’influence d’un seul: Le métaphysicien inaugure une ère nouvelle, et maintient son influence DES MILLÉNAIRES APRÈS SA DISPARITION PHYSIQUE.

D’après ces réflexions, le discours philosophique est ancré DANS UNE PUISSANCE PERSONNELLE; le secret de sa force réside dans sa subjectivité.

On ne découvrira l’essence du philosopher que si l’on garde à l’esprit L’HISTORICITÉ DE SON ORIGINE ET LE RELATIVISME DE SON CONTENU…

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COMMENTAIRE

Sans épistémologie sévère (j’ai lu 2 fois le 800 pages du dictionnaire épistémologique de Nadeau) toute exploration métaphysique me semble un piège de naïveté.

Mais une fois acquis le corpus épistémologique du dictionnaire Nadeau, cet fragment de l’introduction du déclin de l’Occident de Spengler me semble une balise importante quand on tente métaphysiquement (quanti-cosmologiquement) de dessiner l’avenir d’une vision de l’être comme être.

La grande erreur du métaphysicien porte «… sur la durée de ses découvertes. Il oublie que toute idée VIT DANS UN UNIVERS HISTORIQUE, dont elle partage par conséquent le destin éphémère. Il s’imagine que ses hautes pensées ONT UN OBJET INVARIABLE, que les grands problèmes sont les mêmes en tout temps et qu’on finira par leur donner une réponse unique.»

Ainsi, personnaliser métaphysiquement des découvertes quanti-cosmologiques (wow-t=2.7k?) dans la forme d’un archétype hologrammique en action de la beauté du monde me semble de la même valeur pédagogique que «l’homme qui plantait des arbres de Giono).

L’entrée de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) passe par l’archétype hologrammique de Marlene la jardinière comme l’entrée de la non-tricherie au cœur même de la vie personnelle œuvre d’art passe par l’archétype hologrammique de Michel le concierge.

En ce sens, Pierrot, le vagabond céleste peut faire bouger la ligne de démarcation entre la science et la métaphysique parce que d’un côté Michel y habite avec sa philosophie d’en bas et que de l’autre côté, Marlene y jardine avec sa poésie d’en haut.

La métaphysique du 21eme siècle partira des tombes des enfants morts de faim et de blessures de guerre, ce que ni la science (avec sa logique de calcul) ni la métaphysique (avec sa fiction de l’imagination pure) ne peut se vanter de comprendre encore.

L’errance poétique traversera les deux mondes comme on traverse l’éternité en marchant la neige et le vent (le vagabond céleste)

sur you tube  Michel je concierge

COMMENTAIRE DE GAELLE ETEME AU SUJET DU DERNIER BLOGUE

woaw j’aime ce post. Beaucoup plus précis portant une intrigue “d’où kantent la grande question des institutions à naître autour des tombes d’enfants morts de faim et de blessures de guerre” .

C’est la première fois (depuis que je te lis) que tu introduis dans ta propédeutique les destinataires de ton propre rêve big bang . Merci d’avoir apporter du soleil à l’ombre de mes paupières. Il me semble que j’y vois plus beau.

Gaëlle

UNE VIE NANO-CITOYENNE-PLANÉTAIRE OEUVRE D’ART VIT AVEC LES YEUX DU MULTIVERS BRAQUÉS COMME UN TÉLESCOPE SUR LA BEAUTÉ INOUIE DE SON RÊVE BIG-BANG D’OÙ RESSORTENT LES QUATRES QUESTIONS DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, FONDEMENT OTIQUE-ONTOLOGIQUE MÊME DE LA CINQUIÈME QUESTION, CELLE DE L’HUMANITÉ QUANTO-COSMOLOGIQUE: «COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?»

Ìl suffit d’un rêve big bang sur terre pour faire surgir un champ constellaire à l’intérieur duquel flottent des archétypes hologrammiques ( ex: Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond) dont la dynamique des arc-en-ciel dessinent à la fois des îles de sens (!/?) d’òu Kantent la grande question des institutions à naître autour des tombes d’enfants morts de faim ou de blessures de guerre

WOW-T=2.7K?

À SUIVRE…
sur Google
Marlene la jardinière,
Michel le concierge,
Pierrot vagabond

QU’EST-CE QU’UN RÊVE BIG BANG?…. POUR ANALOGISER UNE TRÈS BELLE PHRASE DE FITCHE À PROPOS DU COMMENCEMENT DU PHILOSOPHER FAIT DE QUELQUES FIGURES HISTORIQUES QU’ON APPELLE DES PHILOSOPHES….« VENUE DE NULLE PART, INVISIBLE À TES YEUX COMME À CEUX DE TOUT MORTEL UNE ÉTINCELLE TOMBE EN TOI, QUI TE SAISIT VIOLEMMENT ET TE MÈNE JUSQUE DANS CES PROFONDEURS ÉNIGMATIQUES, SANS QUE TU SACHES COMMENT TU ES ARRIVÉ LÀ»

Pour un rêveur big bang, la survie reliée au prochain lunch associée au -t (moins la tricherie) du wow-t=2.7k? entraîne l’enchantement relié à la synchroni-vie-té que seul un champ constellaire permet d’encoder quanto-cosmologiquement autant que nano-citoyenneté-planétairmeent, le tout déployé dans un sans-gêne rieur d’un dénuement de biens matériels objectivé par l’essence des êtres au cœur ontique des invisibles.

Par exemple, quand j’étais vagabond… je m’étais juré de ne jamais demandé ni à manger ni à dormir pour protéger ma question philosophique:

SI JE PRENDS SOIN DE L’UNIVERS
EST CE QUE L’UNIVERS VA PRENDRE SOIN DE MOI?

^Ce qui ne m’a pas empêché d’avoir mo petit côté Ulysse….. On m’avait donné une gourde…. quand elle était vide… et que je voulais de l,eau… j’attendais de voir une personne humaine dans son jardin et je lui disais… «Pourrais-je vous emprunter un peu d’eau?»… elle ressortait de sa maison en me disant: «Un petit biscuit avec ça?» et moi de lui répondre… Un vagabond n’a pas le droit de demander…. mais aussi pas le droit de refuser….

c’est ainsi qu’aujourd’hui j’ai sur ma table une boîte de biscuits au thé en petits paquets de 4 enveloppéséé Quand un jeune chercheur en maîtrise vient me voir… et me demande… Est-ce que tu es un bon chercheur? je lui répond: Non mais j’ai des vrais bons biscuits…

Ce sont les biscuits qui sauvent ma soif d’anonymat car ils se disent… ce vieux Monsieur doit être un très mauvais chercheur quand même ses biscuits ne sont pas très bons:)))))))))))))))))))

à suivre…

TOUT CHAMP CONSTELLAIRE SURGIT D’UN RÊVE BIG BANG D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART DONT LE -T (NON-TRICHERIE) PROTÈGE SA ROUTE VERS SON RÊVE DE TOUTE ULSTENSILAIRE INESSENTIEL DE LA FACTICITÉ TOXIQUE… LE CHAMP CONSTELLAIRE DU VAGABOND CÉLESTE SE RETROUVE DONC PRESQU’EN CONTRADICTION AVEC LE CHAMP DE FORCE DE BOURDIEU EN SOCIOLOGIE.

Champ

Paul Dirkx (Université de Nancy)

Définition

Le concept de champ a été élaboré par le sociologue français Pierre Bourdieu (1930-2002) en tant qu’élément-clef d’un modèle théorique cohérent, dont la validité doit être testée à chaque nouvel usage. Aussi ce concept a-t-il pour caractéristique première de ne pas pouvoir être défini, au sens de délimité, fixé une fois pour toutes. Il désigne toute partie de l’espace social ayant acquis un degré d’autonomie suffisant pour reproduire elle-même (autos) la croyance dans le bien-fondé de son principe fondateur (nomos, par exemple le nomos « guérir pour guérir » tel que le serment d’Hippocrate l’institutionnalise dans le champ médical). Autrement dit, conditionnée par une indépendance relative envers les contraintes externes (religieuses, politiques, économiques, médiatiques), l’autonomie d’un champ est sa capacité interne à se doter soi-même d’un principe de différenciation et d’auto-organisation (Bourdieu, 1992, p. 93). Ce principe est le produit d’un processus d’autonomisation porté par des générations d’agents dont les habitus (systèmes de dispositions à la pensée et à l’action) les y ont toujours davantage inclinés. Un champ est ainsi le lieu de rencontre entre cette tendance à l’émancipation et un agent disposé à l’incarner à un certain degré (Bourdieu, 1992, pp. 356-359). Il est structuré comme un système relationnel et différentiel (champ de forces) où chaque agent occupe une position plus ou moins dominante/dominée et plus ou moins innovante/conservatrice liée à son capital accumulé de légitimité spécifique (capital symbolique). En y entrant, l’agent entre de fait dans la lutte généralisée pour le monopole de la définition légitime du nomos du champ (champ de rapports de force et de luttes). Sa disposition à s’investir dans le « jeu » (illusio) varie selon l’état du champ et selon le capital spécifique de l’agent, lui-même lié à la série de positions qu’il a déjà investies (trajectoire). Pour la littérature, cela signifie que le champ littéraire est le lieu d’une lutte pour la définition de « l’écrivain » (véritable) ou de « la (vraie) littérature ». Cette lutte distinctive se fait à coups de publications et d’interventions médiatiques et/ou artistiques (interviews, happenings, spectacles, expositions, performances diverses, etc.), qui fonctionnent comme autant de prises de position. Le champ des positions se double ainsi d’un champ de prises de position aux structures homologues : par exemple, dans tel ou tel état du champ, la structure des rapports de force entre écrivains est plus ou moins congruente de la hiérarchie des genres qu’ils pratiquent. Cette homologie s’inscrit en faux contre toute conception de la littérature comme système fermé de textes mû par un principe d’autogénération. En outre, la différenciation entre le pôle autonome et le pôle hétéronome du champ est à l’origine d’un sous-champ de production restreinte (pour les pairs) et d’un sous-champ de grande production (destinée au grand public).

Historique des emplois

Il s’ensuit aussi que le principe du changement littéraire et donc de l’histoire littéraire se trouve dans le champ. Celui-ci est au fondement de toutes les productions et de toutes les évolutions littéraires, lesquelles sont autant d’« effets de champ ». Habité par des agents non interchangeables car diversement socialisés, le champ ne détermine pas leurs pratiques d’écriture, de lecture, etc. à la manière de quelque infrastructure (éventuellement médiatisée, comme chez Lucien Goldmann, par la « vision du monde » de leur groupe social), mais il est ce niveau médiateur et exerce sur leurs pratiques un effet de réfraction ou de « prisme » (p. ex. Bourdieu, 1980, p. 219 ; voir Viala, 1988) en tant que système de contraintes à la fois objectives et incorporées. Le chercheur doit reconstituer les structures de ce système tout en le rapportant, sur un plan macrosocial, aux champs dont il dépend à l’intérieur du champ du pouvoir, qui rassemble tous les agents dominants dans leurs champs respectifs. Il ne peut être complètement compris qu’en l’étudiant dans cette perspective intégrée, à l’aune des propriétés générales des champs, dont il n’est qu’un exemple parmi d’autres mais animé par un nomos à lui spécifique. Mais cela n’empêche pas ses agents, qui ont évolué et continuent d’évoluer dans d’autres champs (la « multipositionnalité » selon Boltanski), d’importer sans cesse en son sein des pratiques et des logiques exogènes, issues des champs (économique, politique, etc.) dont il a eu et continue à s’émanciper. Son degré d’autonomie peut être mesuré à sa capacité à censurer, sans jamais parvenir à les neutraliser complètement, ces manières de voir et de faire hétéronomes, ce qui signifie que la reconstitution des habitus (des écrivains, de leurs éditeurs, de leurs critiques, etc.) fait partie intégrante de l’analyse des pratiques littéraires (Bourdieu, 1966).

Depuis les premières applications du concept (Ponton ; Charle 1979), la plupart des travaux se sont inscrits dans une optique plutôt macrosociale, amenant à refonder l’histoire littéraire sur les bases moins étriquées qu’appelait de ses vœux Gustave Lanson au début du xxe siècle. Ainsi, Alain Viala a montré à quel point l’autonomisation s’accélère au xviie siècle, jusqu’à y voir les prémices du champ littéraire français advenu vers 1850 (Viala, 1985). Mais en 1992, Pierre Bourdieu fait paraître Les règles de l’art (Bourdieu, 1992)qui, dépassant l’opposition entre lecture interne et lecture externe, montre que la sociologie est à même de mettre l’enquête proprement sociologique au service d’une lecture du texte en tant que texte proprement littéraire. Il s’agit de reconstruire le point de vue de l’écrivain pour comprendre ce qui, dans l’espace de possibles (stylistiques, narratifs, etc.) qu’est le champ à tel moment, l’a amené à écrire telle œuvre de telle manière. Ce livre achève d’inciter de nombreux chercheurs à faire mentir la réputation d’une sociologie de la littérature empêtrée dans le piège du reflet (Voir la notice consacrée à ce concept) ou incapable de se mesurer à la textualité littéraire. À partir de 1993, Alain Viala lance une « sociopoétique », qui analyse les options poétiques des écrivains comme des effets de champ (p. ex. Viala, 1993).

Usages actuels et applications récentes

La notion de champ littéraire est aujourd’hui assez répandue au sein des études littéraires, même si, en France, la tradition lettrée continue de se montrer réticente (Martin). Mais cette expansion ne s’est faite qu’au prix d’un affaiblissement du concept qui, souvent, n’est plus guère qu’un synonyme de « système », « configuration » ou « domaine ». C’est que son usage se heurte à son manque de légitimité en tant que concept perçu comme exclusivement sociologique, mais aussi à la cohérence du modèle heuristique dont il relève : y recourir implique de donner au moins droit de cité aux concepts d’autonomie, d’habitus ou encore d’illusio (Voir les notices consacrées à ces concepts). Du côté de la sociologie, certains travaux modifient également sa portée, en le définissant sans tenir compte de son nomos ou en le dissociant de l’habitus de ses agents. Dans ses dernières recherches, Bernard Lahire en vient à situer l’essentiel des déterminants de la « création » de Franz Kafka dans le « hors-champ » et depuis l’enfance, en lien avec une « problématique existentielle » qui anime cet écrivain (Lahire, 2010a). Nathalie Heinich développe une sociologie « pragmatique » ouverte à la psychanalyse, où le concept d’identité occupe une place centrale : la relation triangulaire entre l’auto-perception, le jugement de l’autre et la « représentation » (de soi à l’autre) permet de mieux cerner la dynamique identitaire de l’écrivain comme vecteur de sa créativité et de sa légitimation (Heinich 1999, 2000). Œuvrant fermement à concilier approche sociologique et analyse de texte, Jérôme Meizoz observe que des écrivains aux dispositions esthétiques, politiques, etc. similaires présentent parfois d’étonnants écarts de manières d’être et d’écrire et conclut à l’existence d’une « marge d’auto-création » dans l’« acte créateur » (Meizoz, 2007, pp. 187 & 32). Aussi complète-t-il la notion d’habitus par celle de posture (Bourdieu, 1966, p. 882 ; Viala, 1993, pp. 216-217) qu’il définit comme l’ensemble de manières, verbales et non verbales, d’investir une position dans le champ, autrement dit « l’“identité littéraire” construite par l’auteur lui-même » (Meizoz, 2007, p. 18) : « c’est la manière dont l’habitus et les dispositions s’actualisent dans une position » du champ littéraire (Meizoz, 2010, p. 276).

Certaines recherches explorent les frontières (de l’autonomie) du champ littéraire à travers ses effets sur les pratiques d’écriture et de lecture, par exemple chez les « écrivains amateurs » (Poliak) ou chez certaines catégories de lecteurs (p. ex. Mauger). Le concept d’antinomie (voir cette notice, et Dirkx, 2006 ; 2011) permet de dialectiser et de hiérarchiser la part d’autonomie et la part d’hétéronomie dans un corps (individuel ou institutionnel), où ces deux tendances n’existent pas à l’état séparé, mais coexistent de manière conflictuelle. Il contribue à rendre compte des répercussions des tensions entre modèles littéraires dominants et dominés (p. ex. entre la France et le reste de la francophonie) ou entre écriture et engagement politique (p. ex. en Afrique) sur l’autonomie des littératures concernées, parfois hâtivement qualifiées de champs. Surtout depuis Casanova (1999), une série de recherches plus récentes testent la validité du concept de champ à l’échelle internationale (p. ex. Boschetti, 2010). Gisèle Sapiro qui, après avoir étudié la phase d’hétéronomisation du champ français sous l’Occupation, a relié la responsabilité de l’écrivain aux diverses phases de l’autonomisation littéraire (Sapiro, 1999 ; 2011), s’emploie à étudier le rôle des traductions et des stratégies éditoriales mondiales dans l’évolution des modèles littéraires (inter)nationaux (Sapiro, 2008 ; 2009). Comme pour l’histoire littéraire, la littérature comparée, la poétique, l’analyse du discours, les études de réception, etc., le concept de champ permet aussi de renouveler l’étude des relations entre la littérature et les autres parties du champ artistique et intellectuel, notamment la presse (Charle 2004 ; Dirkx, 2006 ; Durand).

Dès ses premières élaborations de la notion de champ (Bourdieu, 1966 ; 1971a ; 1971b), Bourdieu a porté une attention spéciale à la littérature, du fait qu’elle permet de mieux comprendre l’économie inversée (dénégatrice des intérêts économiques) dont le terrain algérien lui avait donné à voir l’importance. Le champ littéraire repose même sur l’inversion de toutes les valeurs : chez Bourdieu, l’anomie « est le nomos » du champ littéraire (Bourdieu, 1992, p. 96). La littérature donne aussi à voir les principaux mécanismes de la violence symbolique, que la tradition lettrée illustre elle-même à merveille. C’est dire que l’analyse de la littérature doit s’accompagner d’une auto-analyse de la doxa lettrée, qui repose sur le mythe du créateur incréé et du texte illusoirement séparé de son « contexte ». La « science des œuvres » dont Les règles de l’art (Bourdieu, 1992) tracent le programme a pour condition préalable de combiner ces deux entreprises analytiques dans un effort inlassable d’objectivation participante. Ce n’est qu’en s’appuyant sur « Flaubert analyste de Bourdieu », pour reprendre une formule de Jacques Dubois (Dubois), que Bourdieu a pu se faire analyste de Flaubert et émettre sa thèse d’un « Flaubert analyste de Flaubert » (Bourdieu, 1992, pp. 7-71). En ce sens, la science des œuvres que le découvreur du champ appelait de ses vœux n’en est qu’à ses débuts.

Bibliographie

Boschetti (Anna) (dir.), L’espace culturel transnational, Paris, Nouveau Monde Éditions, « Culture / Médias », 2010.

Boschetti (Anna), « Le champ littéraire », dans Lectures de Bourdieu, sous la direction de Frédéric Lebaron & Gérard Mauger, Paris, Ellipses, « Lectures de… », 2012, pp. 243-262.

Bourdieu (Pierre), « Champ intellectuel et projet créateur », Les Temps modernes, no 246 (novembre), 1966, pp. 865-906.

Bourdieu (Pierre), « Champ du pouvoir, champ intellectuel et habitus de classe », Scolies, no 1, 1971a, pp. 7-26.

Bourdieu (Pierre) « Le marché des biens symboliques », L’Année sociologique, no 22, 1971b, pp. 49-126.

Bourdieu (Pierre), Questions de sociologie, Paris, Minuit, « Documents », 1980.

Bourdieu (Pierre), « Le champ littéraire », Actes de la recherche en sciences sociales no 89 (septembre), 1991, pp. 3-46.

Bourdieu (Pierre), Les règles de l’art. Genèse et structure du champ littéraire, Paris, Seuil, « Libre examen », 1992.

Bourdieu (Pierre) & Dubois (Jacques), « Champ littéraire et rapports de domination. Un entretien de Jacques Dubois avec Pierre Bourdieu », Textyles no15, 1999, pp. 12-16.

Casanova (Pascale), La République mondiale des Lettres, Paris, Seuil, 1999.

Charle (Christophe), La crise littéraire à l’époque du naturalisme. Roman, théâtre et politique. Essai d’histoire sociale des groupes et des genres littéraires, Paris, Presses de l’École Normale Supérieure, 1979.

Charle (Christophe), Le siècle de la presse (1830-1939), Paris, Seuil, 2004.

Defrance (Jacques), « L’autonomie d’un champ ou le sens des limites », dans Lectures de Bourdieu, sous la direction de Frédéric Lebaron & Gérard Mauger, Paris, Ellipses, « Lectures de… », 2012, pp. 319-349.

Dirkx (Paul), Les « Amis belges », Presse littéraire française et franco-universalisme, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, « Interférences », 2006.

Dirxx (Paul), « Claude Simon : antinomie et corps écrivant », dans Claude Simon : situations, sous la direction de Paul Dirxx & Pascal Mougin, Lyon, ENS Éditions, « Signes », 2011, pp. 179-197.

Dubois (Jacques), « Flaubert analyste de Bourdieu », dans Bourdieu et la littérature, sous la direction de Jean-Pierre Martin, Nantes, Cécile Defaut, 2010, pp. 77-91.

Durand (Pascal), Mallarmé. Du sens des formes au sens des formalités, Paris, Seuil, « Liber », 2008.

Heinich (Nathalie), L’Épreuve de la grandeur. Prix littéraires et reconnaissance, Paris, La Découverte, « Armillaire », 1999.

Heinich (Nathalie), Être écrivain. Création et identité, Paris, La Découverte, « Armillaire », 2000.

Jurt (Joseph), « L’apport de la théorie du champ aux études littéraires », dans Pierre Bourdieu, sociologue, sous la direction de Louis Pinto, Gisèle Sapiro & Patrick Champagne, Paris, Fayard, « Histoire de la pensée », 2004, pp. 255-277.

Lahire (Bernard), Le travail sociologique de Pierre Bourdieu. Dettes et critiques, Paris, La Découverte, « Textes à l’appui », 1999.

Lahire (Bernard), Franz Kafka. Éléments pour une théorie de la création littéraire, Paris, La Découverte, « Textes à l’appui », 2010a.

Lahire (Bernard), « Le champ et le jeu : la spécificité de l’univers littéraire en question », Jean-Pierre Martin (éd.), 2010b, pp. 143-154.

Martin (Jean-Pierre) (dir.), Bourdieu et la littérature. Suivi d’un entretien avec Pierre Bourdieu, Nantes, Cécile Defaut, 2010.

Mauger (Gérard), Poliak (Claude F.) & Pudal (Bernard), Histoires de lecteurs, Paris, Nathan, « Essais et recherches », 1999.

Meizoz (Jérôme), Postures littéraires. Mises en scène modernes de l’auteur, Genève, Slatkine Erudition, 2007.

Meizoz (Jérôme) « “Posture” et champ littéraire », dans L’espace culturel transnational, sous la direction d’Anna Boschetti, Paris, Nouveau Monde Éditions, « Culture/Médias », 2010, pp. 269-283.

Poliak (Claude F.), Aux frontières du champ littéraire. Sociologie des écrivains amateurs, Paris, Economica, « Études Sociologiques », 2006.

Ponton (Rémy), Le champ littéraire en France, de 1865 à 1905, Paris, École des hautes études en sciences sociales, thèse inédite, 1977.

Sapiro (Gisèle), La guerre des écrivains 1940-1953, Paris, Fayard, « Histoire de la pensée », 1999.

Sapiro (Gisèle), La responsabilité de l’écrivain. Littérature, droit et morale en France (xixe-xxie siècles), Paris, Seuil, 2011.

Sapiro (Gisèle) (dir.), Translatio. Le marché de la traduction en France à l’heure de la mondialisation, Paris, CNRS Éditions, « Culture & société », 2008.

Sapiro (Gisèle) (dir.), Les contradictions de la globalisation éditoriale,Paris, Nouveau Monde Éditions, « Culture/Médias », 2009.

Viala (Alain), Naissance de l’écrivain. Sociologie de la littérature à l’âge classique, Paris, Minuit, « Le sens commun », 1985.

Viala (Alain), « Effets de champ, effets de prisme », Littérature no 70 (mai), 1988, pp. 64-71.

Viala (Alain) & Molinié (Georges), Approches de la réception. Sémiostylistique et sociopoétique de Le Clézio, Paris, Presses Universitaires de France, « Perspectives littéraires », 1993.

«NOUS SOMMES TOUS DES ÉTRANGERS» GIORDANO BRUNO

Giodano Bruno
Bertrand Levergeois
Bayard 1995
p.208
extrait

NOUS SOMMES TOUS DES ÉTRANGERS

Là où Copernic continue de soutenir l’idée aristotélico-pto-léméenne d’un univers clos, borné par la sphère des étoiles fixes, BRUNO POSE CELLE D’UN COSMOS INFINI, PEUPLÉ DE MONDES INNOMBRABLES ET À L’IMAGE DU NÔTRE.

Pour ainsi dire, sa réflexion philosophique déploie de l’intérieur de l’astronome, considérée à elle seule comme restrictive parce qu’exclusivement cosmologique…..

….. Bruno projette l’humanité dans un espace infini qui, désormais, la prive de toute prééminence et lui fait en outre éprouver l’expérience de l’altérité: « Nous-mêmes, avec ce qui nous appartient, nous allons et venons, passons et retournons; il n’est rien de nôtre qui nous devienne étranger, rien d’étranger qui ne devienne nôtre. Nous ne participons de rien qui ne doive participer de nous, comme rien ne participe de nous dont nous ne devions, parfois , participer»….

p.211

…. Loi d’être animé par quelque esprit d’européanisation, Bruno rejette toute loi qui ne tiendrait pas compte de L’UNIVERSALITÉ PHILOSOPHIQUE DE LA VÉRITÉ: toute prescription politique ou morale , y compris chrétienne, qui s’appuierait sur un prétendu modèle occidental.

Car, contrairement à ce qu’affirmait d’entrée la première histoire importante de la conquête de l’Amérique, LA TERRE N’EST PAS UNIQUE. elle figure au nombre d’une multiplicité de mondes, CE QUI NE SAURAIT PRIVÉLÉGIER UNE PARTIE DE L’HUMANITÉ PAR RAPPPORT À UNE AUTRE…

à suivre sur Google… Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond

SUITE DE L’ORIGINE DE DIEU…. SELON MARCEL GAUCHET…… LE DÉSENCHANTEMENT DU MONDE (1985)

Carlo Rovelli
Anaximandre de Milet
ou la naissance de la pensée scientifique
p.156-157,
extraits…

Une discussion désormais classique, qui prend sa source dans un univers culturel très différent, mais présente d’intéressantes résonances avec Jaynes, est menée par Marcel Gauchet dans LE DÉSENCHANTEMENT DU MONDE (1985).

Gauchet décrit la lente sortie de l’humanité de la pensée mystico-religieuse. Slon Gauchet, la religion a représenté dans le passé L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE DE L’HUMANITÉ; elle en a structuré indissolublement la vie matérielle, sociale, mentale et surtout politique. Mais cette fonction s’est épuisée au cours des siècles. LES ÉTATS MODERNES ont essentiellement remplacé son rôle de structuration de l’espace politique, et de la religion ne restent que DES LAMBEAUX; à peine plus que des expériences individuelles et DES SYSTÈMES DE CONVICTION.

L’une des thèses les plus intéressantes de Gauchet est l’idée que le monothéisme ne représente pas un état évolué, «supérieur» de la pensée religieuse et de la cohérence de l’organisation antique de la pensée, mais au contraire UNE LENTE DISSOLUTION DE LA CENTRALITÉ ET DE LA COHÉRENCE DE L’ORGANISATION RELIGIEUSE ANTIQUE DE LA PENSÉE.

La tension qui amène à la naissance du monothéisme est liée à constitution des grands empires.

Les premiers empires mélangent les peuples, ôtent le pouvoir au groupe social primitif, à la tribu qui s’identifiait à ses propres dieux locaux et installent l’idée D’UNE GRANDE ET LOINTAINE PUISSANCE CENTRALE…

à suivre…

sur Google… Marlene la jardinière… Michel le concierge… Pierrot vagabond

 

 

 

L’ORIGINE DE DIEU…. JULIAN JAYNES…. LA NAISSANCE DE LA CONSCIENCE DANS L’EFFONDREMENT DE L’ESPRIT (1976)

Carlo Rovelli
Anaximandre de Milet
ou la naissance de la pensée scientifique
p.154-156
extraits…

Certaines thèses parmi les plus fascinantes, malgré leur aspect hypothétique et controversé, concernent l’évolution historique de la pensée religieuse. Dans les années soixante-dix, un très beau livre de Julian Jaynes (la naissance de la conscience dans l’effondrement de l’esprit, 1976, a suscité beaucoup de discussions.

Contre l’idée de l’origine antique de la divinité, Jaynes suppose que l’idée de Dieu est née AU COURS DE LA RÉVOLUTION NÉOLITHIQUE, il y a environ 10,000 ans.

Les groupes humains sont initialement de dimension familiale, et sont guidés par UN MÂLE DOMINANT qui commande directement aux membres du groupe avec qui il est en rapport personnel. C’est la structure que l’homme partage avec les autres primates.

Avec la révolution néolithique, le développement de l’agriculture, la croissance démographique et l’installation des premiers villages sédentaires, ces groupes croissent et s’étendent  tant et si bien QUE LE MÂLE DOMINANT n’est plus en contact direct avec chacun des membres du groupe. La civilisation est l’art de vivre dans des villes de dimensions telles que leurs habitants ne se connaissent pas tous entre eux.

Selon Jaynes, la solution qui a permis d’éviter la désagrégation du groupe est une  INTROJECTION DE LA FIGURE DU MÂLE DOMINANT, dont la «voix» qui commande est «entendue» par les sujets même en son absence. La voix du souverain continue à être entendue et répétée après sa mort physique. On cherche à conserver le plus longtemps possible son cadavre encore «parlant», qui évolue en STATUE DU DIEU, adorée sur la place centrale de la cité.

La maison du souverain, qui est la maison de la statue du Dieu, évolue en temple, qui devient le cœur de la cité. Ce système se stabilise au cours des millénaires et détermine la structure sociale et psychologique des civilisations antiques.

Dans ces civilisations, le dieu est donc directement le souverain, le père du souverain ou l’ancêtre du souverain. LES DIEUX SONT LA MÉMOIRE TOUJOURS ACTIVE DES SOUVERAINS DU PASSÉ. Les voix des dieux sont omniprésentes; c’est par elles que la psychologie antique affronte toute situation impliquant une décision, comme on le voit par exemple dans l’Iliade. les hommes ne disposent pas d’une conscience complexe de soi dans le sens moderne, c’est-à-dire UN VASTE ESPACE DE NARRATION INTÉRIEURE où se représenter les conséquences possibles de l’action.

Ils ont , par contre, introjecté un ensemble de règles qui reflètent des normes sociales de comportement, le pur vouloir des dieux. Les dieux ne sont donc pas «des inventions de l’imagination». ILS SONT LA VOLITION MÊME DU PREMIER HOMME SOCIAL.

selon Jaynes, le système entre en crise autour du ier millénaire avant J.C., une période marquée par de très violents bouleversements politiques et sociaux. Il s’effondre sous la pression des grandes migrations, du développement du commerce, et par la formation des premiers grands empires multi-ethniques.

Dans la confusion toujours plus grande qui secoue les différents groupes humains, la «voix» du Dieu, avec laquelle les héros conversaient encore régulièrement, et qu’entendaient encore distinctement Moïse et Hammurabi, DEVIENT TOUJOURS PLUS LOINTAINE, et on finit par ne plus l’entendre du tout, sinon quelques pythies, et enfin seulement Mahomet et les saints catholiques. LES DIEUX S’ÉLOIGNENT CHAQUE JOUR UN PEU PLUS DANS LES CIEUX.

L’homme est laissé seul À LA MERCI D’UN MONDE EN RÉVOLUTION…

à suivre

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L’HISTOIRE DE LA PENSÉE MYSTICO-RELIGIEUSE DU MONDE ESSENTIELLE`ÀLA JUSTIFICATION QUANTIQUE-COSMOLOGIQUE DE L’ALGORITHME SOCIAL «WOW-T=2.7K?» DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

Anaximandre de Milet
ou la naissance de la pensée scientifique
Carlo Rovelli
p.152-153
extrait…

Nous savons peu de l’histoire de la pensée mystico-religieuse. Selon certains, l’activité religieuse humaine, ou en tout cas «rituelle» remonte au moins à deux cent mille ans, sinon À L’ORIGINE MÊME DU LANGAGE.

p.152…

A l’autre extrême, on a soutenu qu’elle n’est apparue qu’avec la révolution néolithique (Jaynes 1976). Mais tant au vu des textes écrits qui nous sont parvenus, depuis 6000 av. J.C. jusqu’à Anaximandre, que sur la base des résultats des études anthropologiques menées au siècle dernier sur les cultures contemporaines dites «primitives», c’est aujourd’hui une opinion concensuelle que la pensée religieus était la pensée UNIVERSELLEMENT DOMINANTE dans toutes les cultures antiques dont nous avons trace….

p.153…

LA NATURE DE LA PENSÉE MYSTICO-RELIGIEUSE

Les tentatives de réponse abondent, et beaucoup saisissent au moins un aspect de ce tableau complexe. Jusqu’au temps d’Épicure et de Lucrèce, on a cherché les sources de la religion dans LA PEUR DE LA MORT, dont tout le monde souffrirait (mais Est-ce seulement vrai?). Ou, dans la peur des aspects incontrôlables et menaçants du monde. Ou encore dans un sentiment de panique, esthétique, face au spectacle grandiose de la nature. Ou dans une réaction instinctive à l’incompréhensibilité du monde, ou à l’idée d’infini. Ou enfin à une hypothétique et tautologique «spiritualité religieuse» individuelle.

Une lecture anthropologique classiqie est celle d’Emile Durkheim. Pour Durkheim, la fonction de la religion EST LA STRUCTURATION MÊME de la société; Les rituels religieux sont des mécanismes qui expriment et renforcent la solidarité et l’essence du groupe (la religion est la société qui s’adore elle-même» (Durkhein 1963) Le pouvoir politique ne se sert pas du pouvoir religieux: Le pharaon est Dieu…

à suivre

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LE SAUT CONCEPTUEL D’ANAXIMANDRE…« SELON MOI, CETTE IDÉE D’ANAXIMANDRE …QUE LA TERRE EST SUSPENDUE DANS L’ESPACE… EST L’UNE DES IDÉES LES PLUS AUDACIEUSES, LES PLUS RÉVOLUTIONNAIRES, LES PLUS PRODIGIEUSES DE TOUTE L’HISTOIRE DE LA PENSÉE HUMAINE» POPPER.

Cette notion de «saut conceptuel» , notion dans le sens d’épistémologie contemporaine, soit un très haut niveau de pensée abstraite, hante tout le glossaire de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) dans le design du fil d’or dramaturgique de l’argumentaire de notre doctorat…

à suivre…

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