SORTIE SPATIALE DE DAVID ST-JACQUES, C’ÉTAIT DE L’OR, C’ÉTAIT DE LA PURE JOIE

Sortie spatiale de David Saint-Jacques: «C’était de l’or, de la pure joie»

<p>Philippe Mercure</p>

Son sourire au moment de retirer son casque n’avait laissé aucun doute : l’astronaute québécois David Saint-Jacques a savouré chaque minute de la sortie spatiale qu’il a réalisée lundi. Hier, lors d’une conférence de presse donnée de la Station spatiale internationale, il a décrit un exercice aussi éprouvant qu’un marathon, mais qui l’a tant enthousiasmé qu’il a peiné à dormir la nuit suivante. Retour sur sa sortie en cinq mots.

Clin d’oeil

David Saint-Jacques se souviendra toujours du moment où il a émergé du sas de la Station spatiale internationale pour flotter librement dans l’espace pour la première fois. Anne McClain, sa collègue américaine, était sortie avant lui et l’y attendait. « C’était la nuit, a raconté hier l’astronaute de la Station spatiale internationale. On ne voyait pas vraiment la Terre, mais c’était le lever du Soleil. Je commençais à voir la ligne bleu, rouge, orange, avec la courbe de la Terre à l’horizon. Anne avait un grand sourire et m’a fait un clin d’oeil. J’ai compris que j’étais rendu là, qu’on était dans l’espace. Cette image-là est restée imprimée dans mon esprit et je pense qu’elle ne va jamais s’effacer. »

Miracle

David Saint-Jacques a utilisé à quelques reprises le mot « miracle » pour décrire le fait de flotter dans le vide spatial, alors que seule la paroi de son scaphandre le séparait de cet environnement hostile. Pendant la conférence de presse, l’astronaute a d’ailleurs exhibé sa combinaison, qui flottait à côté de lui, pour en montrer les différents éléments. Attaché à l’un des bras se trouvait un carnet contenant des instructions… et des photos de sa famille.

« Il y a un sentiment d’humilité de se sentir en vie par miracle dans un environnement pareil, a-t-il dit. C’est comme si l’esprit humain arrivait à aller au-delà de la fragilité par sa créativité, son inventivité. J’ai trouvé ça touchant de me retrouver, petit satellite de conscience humaine, en orbite autour de la Terre, dans l’espace, maintenu en vie grâce au génie humain, à la collaboration internationale immense qui est derrière ça. Ça me rendait fier de ce qu’on peut accomplir, les êtres humains, quand on se met à la tâche. »

Avec une plaque de batterie à déplacer, un... (PHOTO RYAN REMIORZ, LA PRESSE CANADIENNE) - image 2.0

Agrandir

Avec une plaque de batterie à déplacer, un système de communication à installer, un circuit électrique à brancher et une plateforme extérieure à installer, David Saint-Jacques avait un horaire particulièrement chargé pendant sa sortie.

PHOTO RYAN REMIORZ, LA PRESSE CANADIENNE

Joie

Avec une plaque de batterie à déplacer, un système de communication à installer, un circuit électrique à brancher et une plateforme extérieure à installer, David Saint-Jacques avait un horaire particulièrement chargé pendant sa sortie.

« Chaque moment est chorégraphié et déterminé d’avance. On a plein de travail à faire et nulle part dans la séquence il n’y a de blocs pour la philosophie. Mais on prend le temps de regarder autour et d’absorber ça. Honnêtement, je suis sûr que ça va me prendre encore des semaines, des mois, peut-être des années à absorber l’expérience. J’ai eu quelques moments de lucidité entre deux tâches, deux connecteurs ou deux déplacements », a-t-il raconté. « La sortie d’avant-hier, pour moi, c’était de l’or, a-t-il ajouté. C’est du travail dur, mais, en même temps, de la pure joie. »

Fatigue

En matière de dépense énergétique, David Saint-Jacques a comparé une sortie spatiale à un marathon. Il a toutefois trouvé l’expérience plus facile que lors des entraînements en piscine, au cours desquels il devait combattre la résistance de l’eau.

« Dans l’espace, on bouge plus librement, a expliqué l’astronaute. On a l’air d’aller très lentement, mais il y a une grande tension interne parce qu’on veut contrôler nos mouvements. Mais c’est surtout psychologiquement que c’est épuisant. Même si c’est fantastique comme expérience, on a une grande sensibilité au fait que c’est très dangereux. Notre subconscient se rend bien compte qu’on est dans un environnement absolument extrême, qu’on est là un peu par miracle, en fait. Ça finit par être un peu fatigant. »

« Il y a comme une vague d’énergie presque cachée, et on se découvre des capacités qu’on ne pensait pas avoir quand on est tellement enthousiaste », a-t-il aussi dit.

Il avoue avoir ressenti un certain vertige en voyant la Terre tourner sous lui. « La première fois, il a fallu que mon esprit s’ajuste. La raison a pris le dessus pour dire : c’est correct, tu es en orbite toi aussi, tu ne vas pas tomber », a-t-il raconté.

Il dit s’être retrouvé « dans un drôle d’état » en regagnant la Station spatiale internationale après 6 heures et 29 minutes à l’extérieur. « J’étais très heureux de l’expérience, mais j’étais dans un tel état d’adrénaline que ç’a été difficile de dormir cette nuit-là, même si j’étais fatigué », a-t-il dit.

Confortable

Maintenant parvenu aux deux tiers de sa mission d’un peu plus de six mois dans l’espace, David Saint-Jacques a dit s’être tellement habitué à vivre en apesanteur qu’il en vient à considérer sa vie comme normale.

« Au début, c’était incroyable de se sentir à bord de la Station. On avait constamment conscience du danger qui nous entoure. […] Mais l’esprit humain est comme ça : on s’habitue. Maintenant, on pense à l’intérieur de la Station comme l’endroit le plus sécuritaire que l’on connaisse », a-t-il dit.

Il reste pourtant encore beaucoup de boulot à accomplir à bord, dont de nombreuses expériences scientifiques et la capture des vaisseaux-cargos à l’aide du bras canadien. David Saint-Jacques a aussi parlé de son retour sur Terre, prévu pour juin, comme l’un des moments les plus dangereux de toute sa mission.

« C’est facile d’être complaisant, d’oublier le danger qui nous entoure, a-t-il souligné. Il faut rester à l’affût. Le défi est d’en profiter et de ne pas baisser la garde. »

ARCHIVES… LE CHANSON DU CAMIONNEUR PAR LES TROIS WOW DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

LA CHANSON DU CAMIONNEUR, NOS RÉFLEXIONS À LA RECHERCHE D’UN WOW ET NOTRE MÉTHODOLOGIE ARGUMENTATIVE EN ÉQUIPE DANS LE RESPECT D’UNE DISCUSSION ARGUMENTATIVE RATIONNELLE
MARCH 28, 2018
Ce que j’aime de notre équipe de recherche, c’est le respect que l’on s’accorde tous les trois quand à nos règles du jeu.

1) bien sûr que, dans chacun nos domaines (la recherche (Pierrot), le sound jugement (Marlene) et la publication (Michel) , chacun possède la dernière décision, mais cette dernière décision par chacun de nous ne fut jamais utilisée, la soif D’UN WOW qui nous surprennent tous les trois nous apportant une réelle joie de vivre…. et cela quotidiennement.

2) Bien sur que dans nos conseils d’administration de la créativité, nous ne tentons pas d’utiliser ce que j’appellerais de LA MAUVAISE RÉTHORIQUE POUR GAGNER NOTRE POINT, mais plutôt une confiance inébranlable à trouver une solution inventive qui NOUS FERA WOW À TOUS LES TROIS.
Et en ce sens, notre recherche du wow en équipe respecte les lois de l’argumentation vraie pour un dialogue qui ne triche pas entre nous.

L’horizon événementiel qui surgit soudainement à cause de la chanson du camionneur, nous oblige à une réflexion approfondie sur les effets versus l’ensemble de notre démarche.

Michel et moi considérons nos chansons réciproques comme un hymne à l’amitié et le pool commun dans lequel ces chansons sont inclues nous rend solidaires de NOTRE RÊVE EN ÉQUIPE:

Le wow de notre équipe de recherche à partir de la chanson du camionneur demeure l’enjeu de la charte de la nano-citoyenneté-planétaire, les droits dérivés issus des 150 heures vidéographiées depuis 10 ans, la chanson du camionneur faisant partie intrésèquement d’un tout.

Ca prend un vrai wow à trois
pour la suite des choses.
nous prendrons le temps de le rechercher
dans des règles de jeu
démocratiques
qui nous ont rendus si heureux
jusqu’à aujourd’hui.

L’idée est de rendre tout le monde heureux… sans concession à l’intelligence rationnelle d’une démarche désintéressée pour le bien commun de tous… et ce tout le monde prend en considération la vision de la chanson du camionneur de nos deux amis artistes.

MES 18 ANS DE CARRIÈRE À L’AUBERGE LA CALÈCHE AVEC L’ÉLÉGANTISSIME DENIS LAMARRE DE NOTRE DUO ROCHETTE, LAMARRE… FUT CONSACRÉ À UNE MAÎTRISE SUR LE RIRE PAR LA CRÉATION DE NUMÉROS ORIGINAUX DE BURLESQUE, APPUYÉE SUR UNE CONNAISSANCE THÉORITIQUE POINTUE DES LOIS DU BURLESQUE, AUTANT AMÉRICAIN QUE QUÉBÉCOIS.

1308,
(BURLESQUE) LE BURLESQUE QUÉBÉCOIS A PRODUIT UN AUTHENTIQUE GÉNIE COMIQUE…. LA POUNE… DIXIT JEAN-CLAUDE GERMAIN
MAY 21, 2016

Le burlesque québécois et américain
textes inédits
Chantal Hébert
centre de recherche en littérature québécoise
préface
Jean-Claude Germain

Dans le sketch de Bye Bye 70 qui l’a hissé à tout jamais au rang d’un mythe, Olivier Guimond campe un soldat de l’armée canadienne. Nous sommes pendant la crise d’octobre et le troufion Tizoune fait les cent pas devant la maison d’un riche anglophone de Wesmount qui pourrait aussi bien être un francophone d’Outremont. A l’instar de l’agent secret canadien-français IXE-13 qui, en fin de carrière, écopait de la mission honteuse de pourchasser les premiers séparatistes, le rejeton de Ti-coq et de Joseph Latour d’Un simple soldat a hérité, en fin de lignée, d’une tâche tout aussi ingrate, celle de protéger les nantis.

C’est la veille de Noël et le maître de la maison quitte un instant ses invités pour offrir un remontant au soldat qui monte la garde devant sa porte. Flatté par l’attention qu’on lui manifeste, Tizoune rinque volontiers avec son hôte et, de fil en aiguille, il lui confie que, d’où ils se tiennent, on peut apercevoir le quartier populaire Saint-Henri, dont on distingue les lumières au loin, en bas de la côte. Un dernier verre, une dernière claque dans le dos, puis le bourgeois retourne à son réveillon, laissant derrière lui un soldat éméché aux prises avec un escalier qui n’arrête plus de se dérober sous ses pieds – un numéro qu’OLIVIER GUIMOND A MIS UNE VIE À PARFAIRE.

En un raccourci saisissant, du moins si on adopte le point de vue du haut de la côte, c’est toute la relation du burlesque et de la bonne société qui se trouve résumée dans ce sketch. Pour l’élite québécoise, comme pour Radio-Canada qui en a été jusqu’à tout récemment l’expression fidèle, on peut certes frayer avec le comique populaire sur le bord de la porte, sur le perron, sur le trottoir, dans la rue, mais il n’est pas question de l’inviter à l’intérieur d’une maison où il va de soi que les fêtes se déroulent derrière les portes closes, entre gens de même éducation. Le burlesque n’a-t-il pas été de tout temps UNE SOUS-CULTURE DES NON-INSTRUITS ET LES VALETS DE COMÉDIE, DES CARICATURES DE LEURS MAÎTRES? De même, la culture instruite ne s’attend-elle pas à voir la culture populaire perdre pied et s’aplatir devant elle comme le p’tit gars de Saint-Henri devant la porte que Wesmount lui ferme au nez?

D’en bas, la perspective est différente, et si on rêve d’aller à la fête d’en haut, c’est pour y semer la zizanie. La fonction première du comique populaire, comme le démontre Chantal Hébert dans son livre EST DE CONTESTER L’ORDRE ÉTABLI AU NOM DE L’ANARCHIE. Le rire burlesque n’a qu’un but: avoir le dessus, même temporairement, sur l’autorité paternelle, politique, judiciaire, policière ou morale. Et pour y parvenir, tous les moyens sont bons.

Le comique populaire n’est pas mal élevé par manque d’éducation, mais bien par esprit de provocation. Son innocence est toujours feinte, mais jamais son impertinence, son impudence et son impénitence.
Dans l’esprit du burlesque, l’épouse trompée, par exemple, n’est l’objet d’aucune compassion. Dans un sketch truculent que Chantal Hébert a retrouvé pour notre plus grand plaisir, LA POUNE interprète une «guidoune» qui revient sur les lieux du crime. Négligeant la présence de la légitime avec un SANS-GÊNE MAGNIFIQUE, elle récupère les «caneçons» qu’elle a égarés quelques heures auparavant derrière le sofa lors d’un échange qu’on ne peut plus explicite avec le mari. C’est la loi du genre que de laisser la bienséance, les bonnes mœurs et le bon goût au vestiaire. Pour être admis au cénacle, les adeptes DU RIRE GRAS se doivent de déboutonner mentalement leurs braguettes ou de dégrafer leurs soutiens-gorge.
Du vivant d’Olivier Guimond, un grand nombre de comédiens et de comédiennes de théâtre admiraient sincèrement son talent comique. En même temps, la plupart d’entre eux rêvaient de le voir jouer un «vrai» rôle dans une «vraie» pièce, préférablement un classique, ce qui, dans leur esprit, aurait eu pour effet non seulement de confirmer ledit talent mais également de l’ennoblir.

Or le burlesque n’est pas un art noble: c’est un art populaire qui ne recule pas devant la grossièreté et la vulgarité pour faire rire. D’ailleurs, quand il s’assagit, IL MEURT. Ou il devient autre chose, la plupart du temps du théâtre, comme les nazzis des acteurs de la commedia dell’arte sont devenus des pièces de Molière. Il n’y a qu’une façon d’accorder au comique populaire ses lettres de créance, c ‘est de l’accepter tel qu’il est.

C’est précisément le propos de Chantal Hébert: étudier le burlesque dans son contexte, sans le trahir ni le magnifier. L’auteure a écrit un livre savant d’où le burlesque québécois sort grandi parce qu’il n’est pas comme on le croyait une pâle copie du burlesque américain, mais bien UNE CRÉATION AUTOCHTONE, dont l’originalité indéniable tient à une particularité: son public, contrairement à celui des États-Unis qui est masculin, est composé, encore aujourd’hui (1989) majoritairement de femmes.
LA CONTRIBUTION DU BURLESQUE À L’ÉVOLUTION CULTURELLE DU QUÉBEC n’est donc ni mineure ni inexistante, comme on le supposait, mais bien majeure, et ce n’est pas le moindre mérite de l’ouvrage de Chantal Hébert que de nous l’avoir révélé. Elle est majeure parce que le COMIQUE POPULAIRE proposait, dès 1930, une bonne partie DES CHANGEMENTS DE MOEURS qui devaient attendre les années soixante pour s’imposer. Elle est majeure aussi parce qu’en plus d’interprètes de grand talent tels que Tizoune père, Olivier Guimond fils, Juliette Pétrie, Manda et Gilles Latulippe, le burlesque a produit UN AUTHENTIQUE GENIE COMIQUE: LA POUNE. Elle est majeure encore parce qu’à cette époque où le théâtre était toujours au ruralisme du Prespytère en fleurs de Léopold Houlé, le burlesque s’avérait résolument QUÉBÉCOIS, MODERNE ET URBAIN.

LE PÈRE LEGAULT ET LA POUNE SONT QUÉBÉCOIS TOUT COMME ESCHYLE ET ARISTOPHANE ÉTAIENT GRECS, mais, dans un cas comme dans l’autre, ils ne mangent pas à la même table. Eschyle , à la rigueur, aurait pu s’encanailler à la table d’Aristophane en oubliant, le temps d’un repas, qu’il était Eschyle. De la même manière, l’élite québécoise se permettait à l’occasion d’assister à un spectacle de La Poune en prenant toutefois la précaution d’oublier, le temps d’une soirée, qu’elle était bien-pensante.
Aristophane, en revanche, ne pouvait jamais oublier qu’il était Aristophane. Le burlesque est depuis toujours UN BRAS D’HONNEUR AU POUVOIR ÉTABLI, CELUI DE L’ETAT COMME CELUI DE L’EGLISE ET CELUI DU THEATRE. La richesse du rire du burlesque, c’est tout ce que les tenants du pouvoir politique reproches encore aujourd’hui AUX PAUVRES; la paresse, la ruse, la liberté sexuelle, le désordre et l’anarchie. Et cette richesse-là, il semble bien que le burlesque québécois en ait fait bon usage!

Jean-Claude Germain
dramaturge

sur Google
Pierrot vagabond

COMME LE DIT SI BIEN MON AMI ET PARTENAIRE DE RECHERCHE MICHEL LE CONCIERGE… QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE FRÉQUENTER L’UNIVERSITÉ ET LA MULTIVERSITÉ?… SIMPLEMENT D’AVOIR ACCÈS À UNE COUCHE D’INTELLIGENCE SUPÉRIEURE SANS AFFECTER L’ENSEMBLE DES INSTITUTIONS DISPONIBLES.

Encore un merveilleux conseil d’administration de la créativité ce matin. J’ai commencé par introduire Michel à toutes ces nouvelles inventions théoritiques argumentatives que me permet mon nouveau lieu de travail… Un local 24 heures où je puis enfin redevenir un anonyme chercheur consacré à la beauté du monde… Je ne ressens plus l’inconfort relié à la reconnaissance sociale qu’on tente ici et là de m’inonder… Pour moi, la renommée ou la reconnaissance sociale pressurante ressemble à la situation d’un chercheur faisant du camping sauvage pour mieux protéger son cerveau et qui occasionnellement est affecté par des mouches trop nombreuses.

Je fuis systématiquement les baptêmes, les mariages, surtout les enterrements et encore plus les colloques de toutes sortes et encore, encore, encore plus les commémorations reliées à mon ancien métier de chansonnier…. Ce n’est pas que j’ai horreur des gens, mais j’ai surtout horreur de perdre l’intensité architectonique que demande une pensée abstraite de haut niveau, ne fusse que 5 minutes…

La situation dont j’ai le plus horreur est celle où soudainement on me demande. Et vous, que faites-vous dans la vie?

Juste parler de mes recherche à un autre chercheur m’épuise… Comme mes enjeux ne sont pas les siens, sa reconnaissance comme la mienne à son égard ne fait qu’alourdir l’essaim de mouches dans mon terrain de camping.

Mon seul regret, si j’avais à recommencer ma vie, serait de ne pas être placé immédiatement en état de béatitude dans l’invention et l’adéploimentriserie de l’émergence des formes reliées au multivers quanto-cosmologique.

Ceci dit, comme Michel a un cerveau d’un grand synthétisme qui m’impressionne… Je lui disais ce matin que grâce à ma journée de travail hier, je pouvais maintenant resserrer le corsetage de mon cadre théoritique du chapitre 2 sur «wow-t=2.7k?» simplement en m’appuyant sur les nouvelles découvertes des cosmologistes concernant L’INTRI-K-ATION, la dé-K-ohérence, et l’hollogrammie de la matière quanto-cosmologique…. menant à la paradigmatisation du multivers sur toute multi-vie-personnelle-œuvre d’art.

Quelle joie… Marlene s’est levée… la nouvelle caméra arrive lundi du Japon… notre doctorat -trois peintres intriqués par la règle des 3 wows va pouvoir, à son tour, inventer instutionnellement la magie du Kosmos par la nano-citoyenneté-planétaire

à suivre…

Pierrot vagabond

LES TROIS ARCHÉTYPES HOLOGRAMMIQUES (MARLENE LA JARDINIÈRE, MICHEL LE CONCIERGE, PIERROT VAGABOND) PEUVENT AVOIR UN RÊVE BIG BANG PARCE QUE LEUR NON-TRICHERIE PAR LA FORMULE «WOW-T=2.7K?» LEUR DONNE ACCÈS AU MULTIVERS DANS SA FORME HOLOGRAMMIQUE, AU SENS OÙ TOUT CET ONÉRISME BIG BANG NE SERAIT FINALEMENT QUE LA BEAUTÉ DU MONDE SOUS SA FORME ENCODÉE, COMME LE SONT LES HOLOGRAMMES DANS LEUR FORME ENCODÉE SUR UNE PELLICULE. DE LÀ LA RÉVOLUTION DE LA DÉCOHÉRENCE INVERSÉE SOUS SES FORMES QUANTO-COSMOGONIQUES MULTIVERSELLES D’UNE HUMANITÉ EN FORME D’INOUI

SUR YOU TUBE
la magie du cosmos,
2/4
qu’Est-ce que l’espace HD

extrait du texte

Notre conception de l’espace a connu une incroyable évolution. A l’époque de Newton, l’espace n’était qu’un contenant. Il ne faisait rien. Avec Einstein, il a commencé à influer sur le déplacement des objets. Ensuite, avec Casimir, les objets ont pu être littéralement poussés par l’activité qui se déploie dans l’espace vide. Et aujourd’hui, avec les idées de Higgs et L’ÉNERGIE NOIRE, l’expansion de l’univers pourrait être due à l’énergie même de l’espace vide.

Je pense que personne n’aurait pu croire que l’espace aurait un impact aussi riche et aussi profond SUR LA NATURE DE LA RÉALITÉ.

Malgré toutes ces avancées, les voyages entamés avec la vision newtonnienne de l’espace comme une sorte de scène figée n’est pas terminée.

En étudiant plus attentivement la structure du cosmos, on pourrait y trouver des surprises bien plus nombreuses que quiconque aurait pu imaginer. Tenez, moi par exemple, je parais bien réel, n’est-ce pas?    Oui, mais de nouveaux indices SURPRENANTS  semblent indiquer que, tout, vous et moi, et même l’espace, pourraient être en fait, UNE SORTE D’HOLOGRAMME.

C’est-à-dire que tous ce que nous voyons et nous ressentons, tout ce que nous appelons notre tri-dimentionalité familière pourrait être une PROJECTION D’INFORMATIONS STOCKÉE SUR UNE BI-SURFACE BI-DIMENTIONNELLE TRÈS LOINTAINE. C’est un peu comme ces informations d’hologramme sont stockées sur cette fine feuille de plastique.

Les hologrammes sont quelque chose que nous connaissons tous. Ils sont utilisés comme dispositifs de sécurité sur nos cartes de crédit.

MAIS L’UNIVERS, UN HOLOGRAMME?

C’est sans doute la remise en question la plus incroyable de notre  remise en question de l’espace et de la réalité. Et cette idée s’inspire de certains des objets les plus étranges de l’espace… LES TROUS NOIRS.

C’est une vraie rupture et c’est très difficile à appréhender. Les données livrées par les trous noirs indiquent que LA RÉALITÉ EST BI-DIMENTIONNELLE.  Que le monde tri-dimentionnelle es tune sorte d’image d’un hologramme située à la frontière de l’espace.

C’est très étrange. Plus jeune j’aurais pensé que seul un fou pourrait émettre pareille idée.

Voici comment je pourrais représenter la chose. Imaginez que je prends mon portefeuille et que je le lance dans un trou noir. Que se passerait-il? Avant, on pensait que, puisque rien, même la lumière ne peut échapper à la gravité d’un trou noir, mon portefeuille serait perdu à jamais. Mais il semble à présent que c’est peut-être plus compliqué que ça. Récemment, en étudiant les équations mathématiques qui décrivent les trous noirs, on a fait une curieuse découverte.

Lorsque mon portefeuille disparaît dans le trou noir, IL SEMBLE QU’UNE COPIE DE TOUTES LES INFORMATIONS QU’IL CONTIENT SOIT ÉTALÉE ET STOCKÉE À LA SURFACE DU TROU NOIR, un peu comme les données enregistrées  dans un ordinateur.

Ainsi au final, mon portefeuille existe AUX DEUX ENDROITS.  Il y a une version tridimentionnelle qui est perdue à jamais à l’intérieur du trou noir et une version BIDIMENTIONNELLE QUI RESTE À LA SURFACE, SOUS FORME D’INFORMATION. Mais le contenu informationnel, tout ce qui est tombé à l’intérieur du trou noir, peut être intégralement exprimé sur la surface du trou noir.

L’idée est donc , qu’on peut savoir ce qui se passe à l’intérieur, rien qu’en se référant à l’extérieur. En théorie, je pourrais utiliser les informations qui sont à l’extérieur du trou noir POUR RECONSTITUER MON PORTEFEUILLE.

Mais voilà où ça devient vraiment fascinant. L’espace à l’intérieur d’un trou noir obéit aux mêmes règles que l’espace à l’extérieur d’un trou noir, ou partout ailleurs. Donc si on peut décrire un objet à l’intérieur d’un trou noir grâce aux informations stockées à la surface,

IL SE POURRAIT QUE TOUT DANS L’UNIVERS , LES GALAXIES, LES ÉTOILES, VOUS ET MOI, ET MÊME L’ESPACE NE SOIENT QU’UNE PROJECTION DES INFORMATIONS STOCKÉES SUR UNE LOINTAINE SURFACE BIDIMENTIONNELLE QUI NOUS ENTOURE.

Autrement dit, ce que nous prenons pour la réalité, pourrait être une sorte d’hologramme. Le monde tri-dimentionnelle est-il une illusion, d ela même façon qu’un hologramme est une illusion? Peut-être, je suis enclin à penser que oui, que le monde tri-dimentionnel es tune sorte d’illusion et que la vraie réalité est la réalité bi-dimentionnelle à LA SURFACE DE L’UNIVERS.

Cette idée est si nouvelle que les physiciens en sont encore à essayer de la comprendre. Mais si elle est exacte, de même que Newton et Einstein ont transformé notre notion de l’espace, nous pourrions être à l’aube d’une révolution encore plus extraordinaire.

Pour un élément aussi essentiel de notre vie quotidienne, il est partout autour de nous, mais nous sommes encore loin d’avoir découvert sa véritable identité. Ca prendra peut-être cent ans ou mille ans, pour résoudre ce mystère, mais on aura fait un pas de géant pour comprendre la structure du cosmos.

LA TOUTE PREMIÈRE PHOTO D’UN TROU NOIR PRÉSENTÉE AU MONDE ENTIER

La toute première photo d’un trou noir présentée au monde entier

Publié le mardi 9 avril 2019 à 11 h 43
Mis à jour il y a 12 minutes

Alain Labelle

La toute première photo d’un trou noir, l’un des objets les plus mystérieux de l’Univers, a été présentée au monde entier lors d’une conférence de presse tenue par les responsables du radiotélescope virtuel EHT (Event Horizon Telescope), un réseau international d’observation.

Les rumeurs célestes laissaient entrevoir la publication d’une première photographie du monstre situé au centre de notre notre galaxie, mais c’est celle du trou noir au centre de M87 qui est présentée aujourd’hui.

La conférence était orchestrée par la Fondation nationale pour la science à partir de Washington, aux États-Unis, mais des représentants de plusieurs autres organisations internationales, notamment européennes, chiliennes, et japonaises, participeront également à la rencontre.

Alain Labelle

La toute première photo d’un trou noir, l’un des objets les plus mystérieux de l’Univers, a été présentée au monde entier lors d’une conférence de presse tenue par les responsables du radiotélescope virtuel EHT (Event Horizon Telescope), un réseau international d’observation.

Les rumeurs célestes laissaient entrevoir la publication d’une première photographie du monstre situé au centre de notre notre galaxie, mais c’est celle du trou noir au centre de M87 qui est présentée aujourd’hui.

La conférence était orchestrée par la Fondation nationale pour la science à partir de Washington, aux États-Unis, mais des représentants de plusieurs autres organisations internationales, notamment européennes, chiliennes, et japonaises, participeront également à la rencontre.

Carte illustrant les endroits où sont situés les instruments du radiotélescope virtuel EHT.
Les endroits où sont situés les instruments du radiotélescope virtuel EHT. Photo : ESO

Un mégatélescope

Ce réseau de huit télescopes terrestres est né en 2012. Ces instruments partenaires sont situés un peu partout dans le monde, ce qui a permis de créer l’équivalent virtuel d’un radiotélescope de plusieurs milliers de kilomètres de diamètre.

L’image serait née à la suite de l’analyse de téraoctets de données recueillies en avril 2017. Depuis ce moment, plus de 200 astrophysiciens tentent de déceler la « silhouette » de l’ogre au centre de la galaxie M87

L’astrophysicien Olivier Hernandez, directeur du Planétarium Rio Tinto Alcan, explique que le défi d’une telle observation réside dans la synchronisation des différents télescopes connectés au réseau.

« Plus on ajoute de télescopes, plus l’image sera brillante, et plus la distance entre chaque antenne est grande, meilleure sera la résolution obtenue. »

— Olivier Hernandez

Il faut ensuite entreposer, puis analyser l’immense quantité de données recueillies.

Une image déjà historique

Pourtant, l’image qui a présenté n’a que de 30 à 50 pixels.

« On peut s’attendre à avoir une image qui ressemble à un anneau, à un beigne vaporisé. »

— Olivier Hernandez

Le saviez-vous?
•Si le centre d’une galaxie est difficile à observer, il laisse cependant percevoir dans certaines longueurs d’onde une activité intense.
•Cette activité tiendrait sa source dans la présence du trou noir supermassif autour duquel évoluent une douzaine d’étoiles supermassives et des nuages de gaz.
•Un trou noir est un objet céleste qui possède une masse extrêmement importante dans un volume très petit. Comme si le Soleil ne faisait que quelques kilomètres de diamètre ou que la Terre était comprimée dans la tête d’une épingle.
•Le concept de trou noir a émergé à la fin du 18e siècle.
•Ils sont si massifs que rien ne s’en échappe, ni la matière ni même la lumière. Ils sont donc pratiquement invisibles, si bien qu’aucun télescope n’a encore réussi à en « voir » un.

L’horizon des événements

Les astrophysiciens ont réussi à reconstruire une image de l’horizon des événements qui marque la limite immatérielle de l’entrée dans le trou noir. Ce « contour » du trou noir est considéré comme l’un des endroits les plus violents de l’Univers, et le point de non-retour au-delà duquel tout – c’est-à-dire les étoiles, planètes, gaz, poussière, et toute forme de rayonnement électromagnétique, y compris la lumière – serait irréversiblement aspiré.

Concrètement, cette image montre la « silhouette » de l’horizon des événements du trou noir sur le fond étoilé, et permettre par le fait même d’obtenir pour la première fois la preuve que l’objet que l’on observe au centre de notre galaxie est bien un trou noir.

Confirmer l’état de nos connaissances

Si cette image marquera certainement les esprits, la plus grande avancée sur le plan scientifique est certainement la confirmation des théories actuelles sur les trous noirs. Cette annonce valider l’un des concepts de la théorie de relativité générale d’Einstein, un peu comme l’a fait l’Observatoire LIGO il y a quelques années.

« C’est un pas dans la bonne direction. Une preuve qu’on ne s’est pas trompé. »

— Olivier Hernandez

Toujours mystérieux

Ces objets célestes restent toutefois très mystérieux, même si certaines de nos théories sont vérifiées. Où va la matière qu’ils absorbent? Comment définir leur singularité gravitationnelle? Qu’est-ce qui se trouve de l’autre côté? Autant de questions sans réponse auxquelles la science pourra continuer de s’attarder dans les prochaines années.

Plusieurs autres trous noirs

Il n’y a pas qu’un ou deux trous noirs au cœur de la Voie lactée, mais au moins une douzaine, et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, affirmaient des astrophysiciens américains et chiliens l’année dernière.

Outre le trou noir supermassif Sgr A*, s’y trouveraient des trous noirs stellaires, qui se forment à l’occasion de l’effondrement gravitationnel de certaines étoiles massives en fin de vie, qui explosent en supernovae.

TOUT NOTRE DOCTORAT (AULD, WOODARD, ROCHETTE) SERA SCULPTÉ PAR LE PRINCIPE QUANTIQUE DE DÉCOHÉRENCE FAISANT DE NOTRE ARSENAL ARGUMENTAIRE UN ÉVÉNEMENT PARADIGMATIQUE DÉCAPENT, AU SENS OÙ «WOW-T=2.7K?» REVISITE PAR LES BASES DE LA COMMUNICATION OROGINANT DE L’INFORMATIQUE QUANTIQUE LA PANOPLIE D’OUTILS THÉORIQUES INVENTÉE PAR L’HUMANITÉ ÉLITISTE (MYTHOLOGIE DES POÈTES GRECS, MAÏEUTIQUE ,DIALECTIQUE ET SYLLOGISME DONNANT ÉMERGENCE AUX AVANCÉES MÉTAPHYSIQUES, ONTOLOGIQUES, THÉOLOGIQUES SOPHISTIQUES ET THÉOSOPHIQUES DE TOUT CE QUE POUVAIT CONTENIR DE RATIONNEL OCMME D’IRRATIONNEL UN CADRE THÉORIQUE QUI, TEL UN CERVEAU DANS UNE CUVE, VIVAIT L’IMPUISSANCE MÊME D’IMAGINER LE BIG BANG, L’AVANT BIG-BANG TOUT AUTANT QUE LE MULTI-VERS OU LE MULTI-QUANTIQUE DONT EST ISSUE L’ONTI-k-ATION DE TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART…DE LÀ LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE NE POUVANT SE CONCEVOIR QUE DANS LE CHAMP CONSTELLAIRE D’UN PRINCIPE DE DÉCOHÉRENCE INVERSÉ PAR LES FONDEMENTS COOSMO-GÉNÉSIQUES MÊME DE L’ARCHITECTURE D’UN POINTD’INTERROGATION TESSURISME MÊME DU POINT D’EXCLAMATION QUI KANTIQUE (LE CANTIQUE DES CANTIQUES DE LA BIBLE) LA TEXTURE MÊME D’UN RÉEL DONT LA BEAUTÉ DU MONDE DANSE SOUS TOUS LES CHARMES DES ABDUCTIONS À NAÎTRE

wowwwwww… enfin je vis ce pourquoi j’ai toujours été configuré… le vagabondage radical… j’ai d’abord appris mon métier de vagabond par la scène où je me suis senti victime des applaudissements durant 32 ans… puis vint la survenance de MON R^VE BIG BANG qui me permit de vagabonder un pays… Après avoir jeté ma guitare dans le bois, je devins vagabond de la connaissance en arpentant quatre universités déguisé par mes guenilles royales, pour enfin, enfin et enfin, je ne le dirai jamais assez, devenir un ERMITE DES FORMES QUANTIQUES-COSMOLOGIQUES, HONORANT AINSI MES BROSSES D’ÊTRE ET MES ATTAQUES D’ÊTRE qui n’ont cessé de me poser question.

Ce petit local de l’UQAM ouvert 24 heures donne un espace de liberté d’une telle rigueur que l’on peut fêter intrinsèquement son amour de la pensée abstraite pointue ( abductive autant que théoritque) sans jamais ressentir autre chose que le silence des mystiques, l’invention de Dieu en moins.

J’ai 70 ans…. Il me reste quelques bonnes années à vibrer 24 heures à la fois à la condition humaine de milions d’enfants mourant de faim ou de blessures de guerre, sans intérêt personnel caché, parce que mes deux partenaires de recherche (Michel et Marlene) protègent mon cerveau de tout irritant domestique ou commercial. Je n’ai pas de téléphone, pas de t.v. pas d’ordinateur, pas de biens matériels… Le peu que je retire d’une petite pension sert à nourrir des étudiants en position précaire alors qu’ils portent en eux un avenir intellectuel fabuleux…

Je peux me pencher sur le fil d’or des fil d’or… au sens où notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette) ne portera qu’un 600 pages d’une éblouissante symphonie dirigée par «wow-t=2.7k?» où le point d’interrogation que constitue l’humanité célèbrera le point d’exclamation que constitue la quanto-cosmologie, par la révolution paradigmatique du multi-vers dans son champ constellaire où s’intriquent le big bang (sous l’arborescence du bruit de fond 2.7k?) , faisant de la multitude des rêves big- bang un arc-en-ciel bouquet de larmes de joie, qualis même de la beauté du monde dont l’énigme se fonde par un algorithme d ela justice sociale planétaire dans une invention sculptant le droit à l,errance poétique sur terre: celle de la nano-citoyenneté-planétaire.

L’écriture de ce doctorat multi-médias par trois peintres amoureux de la beauté du monde sera une pure délictescence modélisant ainsi autant épistémologiquement que méthodologiquement la poésie même d’un espace-temps consacré à la recherche conceptuelle de haut niveau

Dans un premier temps

EN ROUTE VERS L’INSTITUT D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DU QUÉBEC

puis dans un deuxième temps

EN ROUTE VERS LE PRIS NOBEL DE LA PAIX

Pierrot vagabond, au nom de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette)

GILLES BRASSARD ET CHARLES BENNET… DEUX CHERCHEURS À CONTACTER QUAND LE DOCTORAT SUR LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE SERA COMPLÉTÉ PAR NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

***********GILLES BRASSARD ET CHARLES BENNET*****************
(ALGORITHME)) PASSERA PAR L’INVENTION D’UN ALGORITHME DE GESTION PLANÉTAIRE UTILISANT LA CRYPTOGRAPHIE QUANTIQUE, LA TÉLÉPORTATION ET L’INTRICATION DANS UN SYSTÈME DE CRYPTOGRAPHIEQUANTIQUE GLOBALE TEL QUE DÉVELOPPÉ PAR GILLES BRASSARD, INFORMATICIEN DE L’UNIVERSITÉ DE MONTREAL
OCTOBER 1, 2018
Alexis Riopel
1 octobre 2018
Science
Les prix Nobel seront décernés cette semaine. Le Devoir en a profité pour s’entretenir avec Gilles Brassard, un informaticien de l’Université de Montréal qui contribua à poser les bases de la communication et de l’informatique quantiques.
Gilles Brassard a beau être informaticien, c’est la théorie qui l’intéresse. Rencontré dans son « laboratoire » — une pièce sans fenêtre avec quelques divans poussiéreux et trois machines à café différentes —, le savant navigue fébrilement entre un vieux livre scientifique, une feuille où il griffonne quelques formules et son ordinateur… mais seulement pour répondre à des courriels.
« Pour déployer un système de cryptographie quantique global, il faudrait une infrastructure qu’on n’a pas aujourd’hui, explique le professeur à l’Université de Montréal. Mais, pour moi, ce n’est pas un obstacle. Il suffit de la construire. »

En mai dernier, Gilles Brassard est devenu le premier Canadien à remporter le prix Wolf de physique pour avoir inventé, avec son complice Charles Bennett, la théorie de l’information quantique.
Plus de la moitié des lauréats des prix Wolf décernés entre 1978 et 2010 ont remporté le Nobel par la suite. « S’il y a un prix Nobel en quantique théorique, j’ai des chances », convient-il.
Parmi ses plus grandes contributions, on compte la cryptographie quantique, soit l’art d’encoder des messages d’une manière absolument inviolable, et la téléportation quantique, qui permet de copier un atome d’un bout à l’autre de la galaxie sans physiquement le déplacer. Ces protocoles tirent avantage de la mécanique quantique, qui décrit le comportement des atomes et des photons.
Un autodidacte quantique
Enfant, Gilles Brassard s’était d’abord passionné pour les mathématiques. Son frère Robert, de six ans son aîné, lui répétait tout ce qu’il apprenait à l’école. En 1968, à seulement 13 ans, Gilles entre à l’Université de Montréal pour suivre un cursus scientifique général. Afin de pouvoir s’amuser avec l’unique ordinateur de l’établissement, il décide de s’inscrire au cours d’informatique. La piqûre est immédiate.
« La session suivante, je n’avais plus le droit d’utiliser l’ordinateur, qui était réservé aux étudiants inscrits au cours. Avec deux amis, nous avons donc demandé le code d’accès à un de nos copains, pour pouvoir jouer avec la machine. À nous seuls, on a utilisé plus de temps-machine que l’ensemble de la classe ! Évidemment, on s’est fait prendre, et la direction nous a violemment punis en nous forçant à programmer tout l’été ! » dit-il en riant. Le jeune Gilles était ravi.
Sa voie se traçait devant lui. Après un baccalauréat et une maîtrise à l’Université de Montréal, il se dirige vers l’Université Cornell, aux États-Unis, où il obtient en 1979 un doctorat en informatique théorique.
La même année, il se rend à Porto Rico pour participer à une conférence. Au second jour de la réunion, il prend un moment pour aller se baigner dans la mer. « Quand j’étais seul, en train de nager, Charles Bennett, que je ne connaissais pas alors, est venu à moi et m’a raconté qu’il connaissait une façon d’utiliser la mécanique quantique pour faire des billets de banque impossibles à contrefaire. Si j’avais été sur la terre ferme, je serais peut-être parti en courant ! plaisante le chercheur. Toutefois, dans l’eau, je n’avais pas le choix de l’écouter. »
À l’époque, Gilles Brassard ne connaît strictement rien à la mécanique quantique. Charles Bennett, chercheur chez IBM, voulait s’allier à lui pour améliorer une idée dont il avait entendu parler plusieurs années auparavant de son ami Stephen Wiesner, alors doctorant à l’Université Columbia. « Quelques dizaines de minutes plus tard, quand Bennett et moi sommes retournés sur la plage, notre premier article scientifique était essentiellement écrit », raconte M. Brassard. Et une collaboration scientifique qui persiste encore aujourd’hui était née.
Dans les années suivantes, le duo se rencontre régulièrement et peaufine sa théorie. « À l’époque, c’était seulement un jeu », explique le sexagénaire. L’idée originale des billets de banque se transforme en quelque chose de beaucoup plus utile : une manière de transmettre des messages secrets. En 1984, Bennett et Brassard publient finalement leur protocole, aujourd’hui connu sous le nom de « BB84 » et cité plus de 7500 fois dans la littérature.
Déploiement chinois
Selon Gilles Brassard, c’est toutefois la théorie de la téléportation quantique qui est sa plus grande contribution à la science. « Cette découverte a complètement bouleversé l’édifice de l’informatique quantique », croit-il, ajoutant que tout ce qui se fait aujourd’hui dans le domaine en découle.
En 1992, en marge d’une présentation à l’Université de Montréal, un groupe de six scientifiques se réunit dans son bureau pour un « brainstorm de deux heures », raconte Gilles Brassard. Les chercheurs retournent ensuite de leur côté et continuent à gribouiller. Quelques heures plus tard, la téléportation quantique est née. « C’était un moment magique », se souvient Gilles Brassard.
Depuis, plusieurs laboratoires ont réussi à téléporter des photons.

Le record de distance est actuellement de 1400 km.
Dès le milieu des années 1990, c’est la consécration pour Gilles Brassard. Il est fait membre de la Société royale du Canada (1996), fellow de la Royal Society of London (2013), officier de l’ordre du Canada (2013) et officier de l’ordre national du Québec (2017), en plus d’obtenir trois doctorats honorifiques.
En attendant l’ultime trophée, Gilles Brassard se plaît à assister à l’essor de la communication quantique en Chine, qui dépense 200 millions de dollars par an pour implanter un réseau. Une « épine dorsale » de fibre optique relie maintenant Beijing à Shanghai. Le gouvernement utilise déjà la ligne, et des banques ont récemment commencé à tester le réseau pour leurs activités, indique M. Brassard.

En 2016, l’empire du Milieu a même lancé un satellite équipé pour la communication quantique. Ses messages sont chiffrés avec BB84.
Cryptographie quantique
Pour transmettre un message, le protocole exige l’échange d’une « clé de chiffrement ». Cette longue séquence de 0 et de 1 est encodée avec des photons, des particules qui obéissent à la mécanique quantique. Si un espion intercepte l’un des photons de la clé, son intrusion devient aussitôt évidente aux deux correspondants. Ils font alors avorter la communication. Par contre, si la clé est échangée avec succès, les correspondants transmettent le message chiffré, que le destinataire peut déchiffrer avec la clé. Les lois de la physique certifient qu’aucun espion ne peut briser ce protocole sans être détecté, même avec des ressources illimitées.
————–

QU’EST-CE QUE L’ABDUCTION SELON PEIRCE?.. C’EST LA MISE EN ORDRE DES TROIS PHASES EN INTRICATION DANS LA PENSÉE THÉORITIQUE D’UN CHERCHEUR (ABDUCTION, INDUCTION, DÉDUCTION)

2209,
L’ABDUCTION, DÉDUCTION OU INDUCTION COMME MODES DE RECHERCHE…. «-», «=» «?» AMÈNE UNE QUÊTE D’UNE QUATRIÈME MÉTHODE DE RECHERCHE QUE JE N’ARRIVE PAS ENCORE À CERNER….. POUR LE MOMENT, L’ONTO-MÉTHO-NANO- COSMOLOGIQUE FONDE LA MÉTHODE FLY-BEEN, HORS DE TOUTE UTILISATION DE LA DÉDUCTION, DE L’INDUCTION OU DE L’ABDUCTION AU SENS D’UNE LOI UNIVERSELLE «WOW-T=2.7K?» FONDEMENT A PRIORITIQUE TRANSCENDENTAL QUE RECHERCHAIT KANT… À RÉFLÉCHIR… DE LÀ L’AVANT-BIG-BANG COMME RÊVERIE DE MULTIVERS… HORS DE TOUT CADRE LOGIQUE, SÉMIOLOGIQUE MAIS PROBABLEMENT ET ÉNIGMATIQUEMENT SÉMISTIQUE TELLE QUE L’INTUITIONNAIT LA TRIADE PEIRCIENNE, LA QUALITÉ ET LA LOI DISSOLVANT LA FORCE BRUTE…
JULY 10, 2018
wikepedia
Abduction, déduction et induction comme modes de recherche
L’abduction est une forme de raisonnement utilisée dans le processus de découverte par sérendipité.

La sérendipité est le fait de réaliser une découverte scientifique ou une invention technique de façon inattendue à la suite d’un concours de circonstances fortuites et très souvent dans le cadre d’une recherche concernant un autre sujet.

Par ailleurs, si l’on considère le mode de recherche et d’obtention de connaissances nouvelles comme un processus de conception, le discours sur la méthode scientifique est en lien avec les modèles des sciences cognitives, alors les allers et retours en confrontation entre le projet de concevoir et sa réalisation doivent ainsi permettre d’enrichir une « épistémologie de l’invention » selon l’expression de Deledalle. La science n’est donc plus l’analyse et l’anatomie de ce qui existe positivement et donc nécessairement car, de même que l’art et la technique, elle invente de nouvelles réalités.

Comme l’écrit Jean-Louis Le Moigne, « Auguste Comte pouvait clamer que l’imagination ne devait jouer qu’un rôle absolument subalterne dans la recherche scientifique chaque chercheur dans son for intérieur convenait que son talent reposait sur sa capacité à imaginer, à inventer, à concevoir ». Ainsi les formes logiques naissent de la pratique de la recherche mais aussi de l’inscription du chercheur dans le processus expérientiel et cognitif qui est lié à son immersion au sein des environnements.

Depuis Peirce et les avancées de la philosophie pragmatiste qui a amorcé d’une certaine façon le développement des sciences cognitives l’étude du processus de recherche est de plus en plus largement perçue comme une étude du processus cognitif. Il y a ainsi une constante volonté d’intégrer et de dépasser la dualité de l’expérience factuelle par rapport à la logique active, ainsi que l’émergence d’une pensée unifiée qui, selon des temps différents, va prendre des formes différentes qui ne seraient plus en opposition mais en interaction. Ces considérations bouleversent la façon traditionnelle d’appréhender la recherche scientifique qui de ce fait ne peut plus se placer strictement dans une démarche hypothético-déductive ou inductive.

En effet comme l’indique Habermas, la réflexion pragmatiste sur les formes de l’inférence ne s’inscrit pas dans la question traditionnelle de l’acquisition par déduction de propositions analytiquement justes mais dans celle de l’obtention d’ÉNONCÉS SYNTHÉTIQUEMENT PLAUSIBLES.
Ainsi la conception de l’objet est indissociable de la méthode de fixation de la croyance et du critère de sens qui en découle.
Dans un premier temps, et du point de vue des méthodes réelles de la recherche (c’est-à-dire selon une vision expérimentale du processus de conception de l’inférence), l’induction et la déduction ne sont pas en opposition mais en relations réciproques, elles sont en effet des phases coopératives d’un processus unique de résolution de problème. Dans un deuxième temps ces deux phases, d’induction et de déduction du processus de conception, sont complétées par une troisième que Peirce nomme l’abduction. La méthode de recherche peut alors être modélisée selon l’enchaînement élémentaire : [(abduction – induction – déduction)].

Dans cette perspective, l’abduction (warranted assertion) est le processus de formation d’une hypothèse générale sans l’assurance qu’elle réussisse; elle est ainsi de l’ordre de la priméité. La priméité, dans la conception triadique du modèle mental initié par Peirce, c’est la catégorie du sensible, de l’expérience sensible.

C’est la conception de l’être placé dans la généralité et l’indétermination de la situation perçue, c’est le phénomène en tant qu’il est vu et perçu par le sujet lui-même. L’abduction concerne la formation de l’hypothèse, qui est sujette à une certaine normativité induite par un arrière-plan, d’après une conception que l’on cherche à éprouver et qui est orientée par la résolution d’un problème. C’est la suggestion d’une idée, pour Mirowski, l’abduction revêt explicitement un caractère herméneutique dans le sens où elle tente une interprétation immédiate et sensible du phénomène.

Cette approche signifie que « quelque chose » se comporte probablement d’une certaine manière – phase d’abduction – que « quelque chose » se comporte effectivement d’une certaine manière – phase d’induction et enfin – phase de déduction – nous établissons que « quelque chose » se comporte définitivement d’une certaine manière.
Induction, déduction et abduction

En ce sens, l’induction renvoie aux opérations établissant des généralisations de conception et aux mises à l’épreuve des conséquences tirées des hypothèses posées; elle est de l’ordre de la secondéité. La secondéité est la catégorie de la réaction, de l’existence, de la rencontre du sujet avec la sensation de la singularité. C’est la perception de l’être relatif à quelque chose d’autre où il y a rencontre avec le concret, c’est la catégorie de l’actualisation.

La déduction tire des conséquences, elle construit des relations actualisées, elle est de l’ordre du troisième principe peircéen : celui de la tiercité. La tiercité est la catégorie de la médiation qui met en relation et construit du sens, sans quoi les objets du système ne seraient qu’une juxtaposition arbitraire et non médiatisée.

La déduction, c’est l’opérateur de la généralité.
L’abduction, en tant qu’hypothèse créatrice, et l’induction matérialisent le lien entre les observations expérientielles et la formulation d’hypothèses dont elles assurent une mise à l’épreuve. La déduction traduit la pensée réfléchie et structurante en ce qu’elle engendre des habitudes interprétatives, telle une disposition mentale.
Dans cette perspective, l’abduction produit des idées et des concepts à expliquer, puis l’induction participe à la construction de l’hypothèse abductive en lui donnant de la consistance, enfin la déduction formule une explication prédictive à partir de cette construction.
Déduction, abduction et induction
En ce sens, la déduction est certaine et décrit des « objets idéaux », l’induction quant à elle infère des phénomènes semblables, alors que l’abduction infère des phénomènes différents qui stimulent le choix des hypothèses.

L’abduction rend compte de la spécificité du raisonnement qui va vers l’hypothèse, sa logique est celle de la créativité de l’interprétation et de l’innovation, elle permet d’introduire des idées nouvelles en fonction de la flexibilité du concepteur par rapport à ses présupposés.

L’abduction est décrite par Peirce comme un aperçu créatif (a creative insight) pour résoudre un problème surprenant, une expérience qui déçoit une anticipation, ou un évènement qui entame une habitude.

Si l’induction va du cas, de l’expérientiel vers la règle selon une logique [(cas) vers (règle)], l’abduction a une logique inverse de la règle vers le cas selon une logique [(règle) vers (cas)].

L’abduction éclaire ainsi le faillibilisme pragmatique au sens où celle-ci s’éprouve dans la capacité à accueillir de nouvelles hypothèses, alors que l’induction elle ne peut mettre à l’épreuve que ce qui lui est soumis.
Distinguer induction et abduction permet d’introduire le changement.
Si l’abduction repose sur des habitudes d’inférence qui évoluent comme étant des manifestations de l’intelligence et de la progression de connaissance, c’est sur l’induction que repose le progrès scientifique car elle donne une valeur scientifique à la pratique, c’est-à-dire à l’expérience. En effet, la mise à l’épreuve constitue le seul moyen pour tenter d’approcher la certitude et déduire une vérité comme idéal de connaissance et objet de construction théorico-pratique.

Le processus de recherche modélisé comme un ensemble de boucles [(abduction – induction – déduction)] laisse dès lors une place à l’intuition et à l’imagination.

Résumé « Pour résumer, la déduction, qui repose sur des causes et des effets certains, aboutit à des énoncés certains ; l’induction, qui propose des causes certaines à des effets probables, aboutit à des énoncés probables ; et l’abduction, qui recherche des causes probables à des effets certains, aboutit à des énoncés plausibles. »

Pierrot vagabond

LE PASSAGE DE LA PENSÉE ANALYTIQUE (SYNTHÈSE À LA SUITE D’INDUCTION) À LA PENSÉE SYNTHÉTIQUE ( PENSÉE ANALYTIQUE À LA SUITE D’UNE THÉORIE DÉDUCTIVE) À LA PENSÉE ABSTRAITE ABDUCTIVE (THÉORITIQUE PARCE QU’ARCHITECTONIQUE DANS TOUTE SA DIMENSION DU FIL D’OR QUI PART À RECULON DE LA CONCLUSION OUVERTE CONTENANT L’INVENTION PARADIGMATIQUE , FONDEMENT AXIOMATIQUE D’UN CHEF D’OEUVRE DIGNE D’UN OU D’UNE PEINTRE CORR4ESPOND INTRINSÈQUEMENT AUX TROIS MÉTAMORPHOSES DU CERVEAU QUE DOIT NÉCESSAIREMENT TRAVERSER TOUT DOCTORANT QUI VIENT DE TERMINER SA MAÎTRISE

Je me rends compte à quel point mes longues années de propédeutique (coffre d’outil) en équipe trans-contextuelle (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond) m’a bien préparé à identifier les 3 métamorphoses de tout cerveau de chercheur ou chercheure, d’autant plus que durant ces années où j’ai vagabondé 4 universités, j’ai accompagné épisodiquement une quinzaine d’étudiants ou étudiantes en maîtrise ou en doctorat.

Je fus surpris à quel point il y a une différence de chances de vitesse de métamorphose du cerveau quand un ou une étudiante sont de iere génération ou de deuxième génération.

L’étudiant ou l’étudiante de la iere génération vit les larmes et les angoisses de l’imposteur, subit la honte d’avoir à chevaucher deux milieux et la colère de se voir isolé parce qu’il est incapable de lire les codes de la dominance élitiste des étudiants ou étudiantes de deuxième génération ou plus…

Le travail d’un étudiant de iere génération, en maîtrise plus particulièremen,t est teinté d’opinions déguisées en réthorique argumentative, de jugements basés sur les affects et sur une prise de position tenant plus de la contreverse biaisée que d’une sophistique même la plus élémentaire (ex: le binarisme telle que le véhicule la dialectique ou encore le scientisme (basé sur la trop grande rigidité ou au contrairement un trop grand aveuglement (la vanité de l’ignorance d’une classe sociale impuissante devant l’aisance intellectuelle d’une autre) entre la ligue de démarcation (science/pseudo-science)

Un véritable doctorat d’invention transcende les deux premières métamorphoses au sens où ce qui se faisait limte dans la pensée analytique (maîtrise) ou la pensée synthétique à déploiement scholastique (doctorat plus relié au commentaire stylysé) explose littéralement dans la pensée abductive où tout ce qui a rapport à la tradition du champ de recherche se retrouve en bas de page contrairement à l’architectonie du fil d’or découlant de la richesse de la conclusion ouverte se déroule à l’envers dans une étonnante luminosité des connecteurs argumentatifs…

De là le titre du doctorat, ses maîtres-mots luminosant les mots-clés de l’argumentaire et les 300 mots du résumé…

L’abduction (Peirce) se caractérise particulièrement par l’importance donnée au ? (point d’interrogation) précédant hiérarchiquement l’importance donnée à la question….

Un prof de philo pose des questions, un philosophe est en soi un point d’interrogation… De là les nombreux tâcherons de l’empirisme qui polluent le champ de la sociologie sans en être capable d’en désengorger la perroquetterie de la connaissance stratifié sous deux toiles d’araignées issue du post-positivisme, soit la socio quanticative et la socio qualitative.

Tant qu’on N’ENSEIGNERA PAS…. aux doctorants à être des peintres de chef d’œuvre de leur pensée abstraite, qu’on ne séparera pas la guidance méthodologique du respect incontournable de l’évolution abductive de la problématique, on ne pourra aspirer à des doctorats d’invention… DES PEINTRES OEUVRE D’ART DE LA PENSÉE ABSTRAITE NE S’ÉPANOUISSENT QUE DANS ET PAR LA PENSÉE ABDUCTIVE RESPECTÉS DANS LE FIL D’OR DE LEUR PROBLÉMATIQUE.

Deleuze à Vincenne d’ailleurs s’était buté aux mêmes limites épistémologiques… aucun de ses étudiants n’ayant été capable d’un doctorat d’invention, lui qui rêvait de  révolutionner la tradition des doctorats de commentarisation du milieu universitaire français de la deuxième partie du 20eme siècle… issue de la secondarisation du savoir fine pointe de la sociologie durkenhienne.

à suivre…

Pierrot vagabond