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ALEXIS LEMIEUX ET PIERROT ROCHETTE… DEUX CHERCHEURS SUR LE THÈME DE LA FLÂNERIE ET CE TEXTE COMME FONDEMENT DE LEUR DOCTORAT RÉCIPROQUE… MUSÉAL POUR ALEXIS ET NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE POUR L’ÉQUIPE (AULD,WOODARD,ROCHETTE)

Helen Hessel
la femme qui aima Jules et Jim
biographie
Marie-France Péteuil
p.200-203
extrait

A Paris, tout ne tourne pas seulement autour de Roché. Franz est en contact quasi quotidien avec Walter Benjamin. Ils ont commencé la traduction (en allemand) d’un premier livre de Proust, A L’OMBRE DES JEUNES FILLES EN FLEURS. (on est en septembre 1925)

L’amitié de Franz Hessel et Walter Benjamin est déjà ancienne et ils ont beaucoup de points communs: tous deux fils de banquiers, tous deux juifs berlinois, épris de littérature.

Cette traduction les plonge dans l’univers des détails urbains qui enchantaient déjà Franz en 1912. Franz, qui connait si bien Paris, emmène Benjamin voir in situ les lieux écrits dans LA RECHERCHE (Proust). Il fait avec lui comme il l’avait fait pour Helen, le tour de ses «endroits divins». Les baraques foraines, les passages, bien sûr, les marchés, les places, les bals musettes. Il retrouve la trace des personnages étranges qui l’avaient fasciné dans sa jeunesse, comme « la môme Existence», une femme qu’il avait déjà croisée en 1910. Il initie Benjamin à CETTE FLÂNERIE CONTEMPLATIVE qui constitue depuis longtemps, et de plus en plus, l’essentiel de sa vie.

Comme il l’a vécu pour Berlin, qui fut le cadre (et bien plus que le cadre) de ses livres, Paris lui apparaît comme UNE ENTITÉ VIVANTE qu’il explore sans relâche. Il fait lire à Benjamin LE PAYSAN DE PARIS D’ARAGON. Cette lecture le bouleverse tant qu’il avoue à Franz ne pouvoir en lire que quelques pages par soir, tant son cœur bat d’émotion.

Franz fait sienne tour à tour Berlin et Paris. La ville est devenue pour lui un grand ventre chaud et plein d’odeurs, qui l’abrite, le protège, l’apaise, l’accueille. Elle se donne à voir, à comprendre, à aimer. Elle lui offre les émotions que les femmes ne lui donnent plus, ou sporadiquement. Il décrit les villes comme des amoureuses, toujours avec délicatesse et suggestion. Les vitrines et les portes à tambour lui renvoient les reflets multipliés d’autres vies soudainement offertes, d’autres vues inattendues sur les femmes qui passent, sur les lumières, et chaque possible intensifie ses émotions. Son Paris est ainsi. Toujours présent, secret, lisible, offert et consolant. Ville, organe vivant, sans cesse en mouvement, baignant dans les mythologies, les passages d’une époque à une autre, les changements, les réminiscences, les dernières traces de ce qui fut, de ce qui arrive.

MAIS BENJAMIN EST D’UN TOUT AUTRE TEMPÉRAMENT. Celui qui, comme dit si bien Hannah Arendt, n’avait appris ni à lutter contre le courant, ni à nager avec, celui qui est mort sans avoir jamais réussi à ouvrir une fenêtre du premier coup, se jette dans UN DÉCRYPTAGE MOINS POÉTIQUE, BEAUCOUP PLUS INTENSE, RICHE ET PHILOSOPHIQUE. La ville capture sa pensée, qui s’y déploie. Elle va devenir SA GRILLE DE LECTURE DU MONDE, telle qu’on peut le lire dans PASSAGES. Et c’est pendant ces années-là, avec Franz, qu’il commence à élaborer vraiment sa réflexion. La ville est là, tentaculaire et ne demandant qu’à être décryptée, méritant toute son attention.

S’il observe la ville actuelle, Benjamin étudie aussi ses représentations passées. Il commentera ainsi longuement les photos d’Eugène Atget, qui montraient déjà en 1900 un Paris de rues, de maisons, de passages, comme des décors vidés de leurs habitudes et par cela d’autant plus lisibles et inquiétants. Il lit dans les pierres l’évolution des quartiers, des constructions, des structures d’échange. Il y voit L’HISTOIRE EN MARCHE, ET CROIT POUVOIR EN FAIRE ÉMERGER LE SENS.

Helen vient souvent les rejoindre le soir à la Closerie des Lilas. Elle aime beaucoup Benjamin, et déploie pour lui le charme de ses sourires….

… Ils ont tous deux une dévotion pour l’ange d’une aquarelle de Paul Klee, qu’Helen désirait beaucoup acquérir en 1921, après avoir touché un petit héritage. Roché était alors en contact avec Klee à Munich et lui avait demandé de faire les démarches pour acheter le tableau. MAIS C’EST BENJAMIN QUI L’ACQUIT. L’ange aux bras ouverts et au regard effrayé le suit partout, et Benjamin scrute et décrypte dans cette figure énigmatique ses propres obsessions. « Il existe un tableau de Klee qui s’intitule Angélus novus, écrira-t-il en 1940. « Il représente un ange qui semble sur le point de s’éloigner de quelque chose qu’il fixe du regard. C’est à cela que doit ressembler L’ANGE DE L’HISTOIRE. SON VISAGE EST TOURNÉ VERS LE PASSÉ. Là nous apparaît une chaîne d’événements. IL NE VOIT LUI QU’UNE SIMPLE ET UNIQUE CATASTROPHE, qui sans cesse amoncelle ruines sur ruines et les précipite à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller les morts et rassembler ce qui a été démembré. Mais du paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes si violemment que l’ange ne peut plus les refermes. Cette tempête le pousse irrésistiblement vers l’avenir AUQUEL IL TOURNE LE DOS, tandis que le monceau de ruines devant lui s’élève jusqu’au ciel. CETTE TEMPÊTE EST CE QUE NOUS APPELONS LE PROGRÈS.

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«LE ROMAN PHILOSOPHIQUE «MONSIEUR 2.7K» UN 1000 PAGES OÙ LES INTUITIONS THÉORIQUES D’UN FLÂNEUR-FUGITIF SCULPTENR DES PAS AUTOUR DESQUELS SE CONSTRUISENT DE SURPRENANTES CRISTALLISATIONS COSMIQUES

Plutôt que d’affronter la misère collective, la prolétarisation intellectuelle par la secondarisation des cerveaux encagés sous une connaissance institutionnelle stratifiée, un vagabond hologramme à l’univers relationnel étonnamment limité fait imploser l’asperger comme l’autisme léger de sa clairvoyance incandescente pour pénétrer dans une véritable constellation pré-conceptuelle en fuyant ascétiquement un univers primate de croyances, de traditions, de religions, de langues et de races.

FAIRE DE SA VIE UNE OEUVRE D’ART ET NON DES OEUVRES D’ART AVEC SA VIE… telle est l’essence de mon 1000 pages «MONSIEUR 2.7K»,  la base même du passage de l’idée du vagabond céleste à sa praxis poétique.

La complexité des niveaux d’analyse de sa construction se miniaturise sous chaque pas de la lettre K dans un récit dont la vacuité se perd sous sa facticité.

Échapper à l’art par l’art-vie-œuvre d’art… c’est un nano-projet sous-entendant le programme d’allumer rhyzomatiquement des rêveurs devenant ainsi Giono lui-même écrivant «L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES».

Toute constellation intellectuelle est d’abord implosion d’errance poétique.

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MARLENE LA JARDINIÈRE ET MICHEL LE CONCIERGE… DEUX FIGURES ARCHÉTYPES DE L’HUMANITÉ SE RÊVANT COMME UNE NANO-OEUVRE D’ART

Cela fait maintenant 10 ans que je suis témoin d’un respect inoui de Michel envers Marlene et de Marlene envers Michel à travers un engagement amoureux responsable.

Notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) documente cette amitié au quotidien (un couple et un ami du couple) parce que si nous faisons la preuve documentée qu’il est possible de vivre un pays œuvre d’art dans un si petit territoire, cela peut inspirer la planète entière à faire du droit constructiviste un humanisme nano-citoyen-planétaire rendant obsolète le pouvoir criminel des états-voyou pour qui leurs citoyens et citoyennes ne sont que des payeurs et des payeurs de taxes au service du 1% de la mondialisation par la complicité des états comme de leurs dirigeants.

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PIERROT LE VAGABOND CÉLESTE OU UNE FIGURE DE L’HÉROISME ATHÉICO-MYSTIQUE D’ERNST BLOCH (L’ESPRIT DE L’UTOPIE)

Le soir où j’ai quitté la scène de l’auberge La calèche après avoir chanté la chanson «la quête» de Jacques Brel (il me restait 3 ans de contrat signé)… je suis devenu vagabond céleste.

A l’âge de 3 ans, après avoir vu dur la couverture d’un livre LE DESSIN D’UN VAGABOND (Jean Narrache) je suis instantanément que c’était moi sur le dessin.

A 68 ans, je sais aujourd’hui que c’est en luttant contre un renard dans la forêt entre Sept-Îles et Manutenan la nuit que je devins ce qu’Ernst Bloch appelle UNE FORME MÊME DE L’HÉROÏSME ATHÉICO-MYSTIQUE.

Marcher des nuits entières des routes de bois avec le bruit de mon bâton de pèlerin sur l’asphalte d’un côté et le poids de ma guitare de l’autre en mastiquant un vieux bout de pain parce que je préférais mourir que de demander à manger ou à dormir, je n’étais que le soleil de mon rêve.

Tout rêveur qui répond aux quatre questions de la vie personnelle oeuvre d’art sans dévier de sa route pratique une forme d’héroisme athéico-mystique.

La nano-citoyenneté- planétaire se fera par une masse critique de vies personnelles œuvre d’art pratiquant par le soleil de chaque rêve unique autant qu’original…une forme ou une autre de l’héroïsme athéico-mystique, architecture même d’un pragmatisme constructiviste d’une utopie pratique sans frontières.

Bloch
esprit de l’utopie
philosophie de la musique
p.195

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SUIVRE SON GÉNIE PROPRE SANS JAMAIS DÉVIER…. LE FONDEMENT MÊME DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

1- Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Les quatre questions de la vie personnelle œuvre d’art furent le fil d’or de mon aventure ulyssienne sur terre. 68 ans, vagabond sans biens matériels sauf quelques guenilles royales, un sac à dos et un sac de couchage, j’arpente les bibliothèques universitaires 15 heures par jour, 7 jours par semaine à faire des lectures analogiques en mode d’errance poétique pour que surgisse un tout petit paradigme qui changera le monde après ma mort, comme le fit la chanson au clair de la lune.

Michel le concierge et Marlene la jardinière, les deux premiers nano-citoyens-planétaires documentés, archivés et blogués sur une période de 10 ans sont ma plus grande joie poétique.

Un couple qui s’aime dans l’honneur, un homme qui prend soin du rêve de sa compagne de cœur en pelletant pour gagner sa vie, une si belle nano-histoire en quête d’une nano-démocratie-planétaire pour lancer la nano-modernité.

Je dors sur le plancher de leur chambre de couture, heureux d’être témoin d’un engagement mutuel qu’est le leur d’un si tendre esthétisme. Je pars tôt le matin, entre tard le soir.

Vagabonder l’univers de son incandescante joie de penser… voilà une bien jolie vocation que personne ne m’envierait j’en suis sûr. S’il existait une pilule pour arrêter de manger et arrêter de dormir et faire disparaître mon corps pour que seul mon cerveau puisse en baiejamer le cosmos, je me dépêcherais d’être à la fois la révolte juridique des opprimés, des morts de faim, des vaincus de l’ontologie.

La révolte des objets m’atteint parce qu’il est plus important pour les 1% d’en produire, que de sauver un enfant qui se meurt sur terre.

Je porte des pantouffles à $3.00 comme Enstein portait les lois et je marche mes universités les mains dans les poches en saluant au passage la centaine de gardiens de sécurité que je connais par leur prénom. Il est important de protéger la société de la poésie, de l’errance poétique à laquelle sa condition humaine a dramatiquement droit (métro,boulot,dodo)

Puis, dans chacune des 4 bibliothèques universitaires, les coudes sur mes 4 dictionnaires, je lis analogiquement, fluidement, anti-institutionnellement de 200 à 400 pages par jour sans jamais apprendre rien par coeur comme j’ai chanté des chansons sur scène durant 32 ans…. sans retenir de mémoire une seule parole (toujours mon gros cahier pour m’éblouir du renouvellement d’archétiver ma sensibilité dansante…. hors temps, hors réalité, hors servitude, comme j’ai vagabondé les villes et villages du Canada pour allumer des rêveurs et des rêveuses en fuyant leurs irritants de leurs univers domestiques trop intoxiqués par les traditions, la langue, la race, la religion, le patriarcat, le matriarcat etc…

OUI, JE SUIS DEVENU UN VIEUX MONSIEUR ANONYME ET HEUREUX. pratiquant l’art difficile de l’individualisme radical de penser… au service de l’humanité.

1- Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

Un jour, l’invention de la nano-citoyenneté planétaire par l’équipe de recherche (Auld, Woodard,Rochette) aura une valeur historique équivalente à l’invention de la pilule anticonceptionnelle grâce AU GÉNIE PROPRE QUI N’A JAMAIS DÉVIÉ…. de Margaret Sangers.

5- COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? Telle sera la question nano-démocratique-planétaire du 21eme siècle.

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COMME VAGABOND CÉLESTE, TOUTES LES VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART RENCONTRÉES QUI SUIVAIENT LE SOLEIL DE LEUR RÊVE ME SEMBLAIENT ILLUMINÉES DE LA MÊME IMPRESSION INSTANTANÉE DU GÉNIE

J’aimerais un jour faire de chaque souvenir de ces vies oeuvre d’art… un Crystal où la nano-histoire du 21eme siècle se révèlerait dans toute son impossible émergence ryzhomique.

Dans chaque village, dans chaque ville de la planète, il y a au moins une vie personnelle œuvre d’art pour qui l’avenir de l’humanité, la beauté du monde et la justice comme équité fait partie des paramètres du mieux-vivre sur terre.

La fabuleuse abondance des téléphones intelligents permet à son tour l’orchestration d’une nano-citoyenneté-planétaire hors du champ de force et du champ de pouvoir nationaliste (race, langue, religion) des états obsolètes des siècles antérieurs.

Le jour où le premier tribunal de l’histoire des 150 vies personnelles œuvre d’art rassemblées planétairement par tirage au sort, posera son premier acte de méta-conscience sous le voile d’ignorance pragmatique et constructiviste rawlien, les affamés les exclus, les infra-humains du monde entier oseront dire au 1%… VOUS ÊTES DES CRIMINELS.

L’HISTOIRE DOIT S’ÉCRIRE À PARTIR DES VAINCUS ET NON DES VAINQUEURS.

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IL SUFFIRA D’UNE SEULE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLE ET VILLAGE PARTOUT AUTOUR DE LA PLANÈTE, CHACUNE PARTICIPANT À UN TIRAGE AU SORT D’UN TRIBUNAL DE L’HISTOIRE CONSTITUÉ DE 125 VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART POUR LANCER LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

Le doctorat de notre équipe de recherche (Auld, Woodard, Rochette) vise à intéresser une fondation à financer une chaire universitaire en NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE de façon à inventer constructivement LA NANO-MODERNITÉ qui permettra

1) d’inciter, par une nouvelle séparation des pouvoirs les états-nature , donc voyou à pratiquer la justice comme équité sous peine de rendre imputable chaque personne humaine s’y cachant sous l’étatisation de leur fonction officielle et cela par les nano-citoyens planétaires.

2) de rendre prioritaire la gestion éthique de la faim dans le monde, comme celle de la fin des abris fiscaux et des armes nucléaires.

ceci dit…

Ce que j’aime de la poïétique documentée sur 10 ans de recherche, c’est de voir les thèmes principaux du doctorat occuper un champ de force à partir duquel les stratégies argumentatives sont peu à peu sélectionnées à partir de leur opérationnalité concrète dans un agenda plausible plutôt que leur érudition abstraite.

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COMME DIT SOUVENT MICHEL LE CONCIERGE… «TOUTE L’HISTOIRE DE L’HUMANITÉ TOURNE AUTOUR DU PROCHAIN LUNCH»

La faim
Martin Caparros
p.512
extrait

« …Quel est le montant en dessous duquel ces gens se mettent à piller les supermarchés et à générer des conflits politiques? 250 pesos? Alors c’est ce qu’ils valent. C’est ça l’idée. Si demain ils déclenchent un conflit parce qu’ils ne trouvent pas à manger, je dois augmenter à 500, j’augmente à 500. Quelle est la valeur de la contention sociale, du contrôle social? Si ça revient trop cher, je vais être dans l’embarras. Je ne peux pas trop débourser, parce qu’il faudrait que je prenne cette somme ailleurs. Mais je suis forcé de payer un minimum, LE MOINS POSSIBLE.

Ce n’est pas une spécialité argentine. La stratégie des dominants a toujours été DE MAINTENIR LEURS DOMINÉS AU NIVEAU LE PLUS BAS POSSIBLE. De déterminer à chaque fois ce seuil par la méthode empirique: essais et erreurs. L’erreur a pu consister en ce que des milliers de gens MEURENT DE FAIM ou en ce qu’ils se dressent et exigent. Le mécanisme demeure. Quand l’Europe et les États-Unis choisissent de verser à leurs banques CE QU’ILS NE VERSENT PAS AUX PAUVRES, il sont en train de parier QUE LEURS PAUVRES VONT LE TOLÉRER; quand ils spéculent sur le cours des aliments, qu’ils extraient des matières premières ou transforment du maïs en combustible, ils tablent sur le fait que la mort de quelques africains n’affectera pas leur propre vie. Quand un gouvernement fait l’aumône à ses sujets, il espère que cela suffira À LES MAINTENIR SOUS L’EAU ET DOMINÉS; inoffensifs et silencieux.

Parce que la faim est, malgré tout, UN PUISSANT INSTRUMENT DE CHANTAGE: beaucoup de gens sont contrariés pendant 10 minutes quand les médias rapportent l’existence d’affamés – et la contrariété est directement proportionnelle à la proximité géographique: s’ils sont à moins de 50 kilomètres, disons, cela peut durer jusqu’à 3 quart d’heure. Et il n’y a rien qu’un gouvernement déteste plus QUE DES SUJETS CONTRARIÉS: tout leur travail consiste à faire en sorte qu’ils se sentent si bien qu’ils n’éprouvent plus rien. Alors entre en action LA CHARITÉ CHRÉTIENNE ou sa version contemporaine, L’ASSISTANAT: donner aux pauvres LE MINIMUM****
Pour qu’ils survivent et n’éclaboussent pas DE LEURS SANGS OU DE LEURS OS LES ÉCRANS DE TÉLÉ.

Beaucoup survivent
d’autres non.

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IL Y A DE ÇA 43 ANS, LE 31 AVRIL 1974, PIERRE ROCHETTE ET PIERRE DAVID OUVRAIENT LA BOÎTE À CHANSONS «LES DEUX PIERROTS»

Toute ma vie, mon éthique en fut une de conviction et non de responsabilité. Chaque fois que j’ai du défoncer des murs pour marcher vers mon rêve, je n’ai pas hésiter… enseigner la liberté par l’exemple… celle de conviction… celle de Margaret Sangers autant que celle de Jean de la Fontaine ou celle de Nelson Mandela… Hors temps, hors réalité, hors servitudes.

Pour les milliards d’êtres humains englués dans l’errance fantomatique comme les centaines de millions d’autres épuisés d’errance axiologique, l’espérance passe par L’ERRANCE POÉTIQUE. De là la nano-citoyenneté-planétaire au 21eme siècle.

Qu’est-ce que l’errance poétique? c’est faire de sa vie le soleil de son rêve plus grand que la condition humaine en contribuant à la beauté du monde par sa vie personnelle œuvre d’art en dialogue avec d’autres vies personnelles œuvre d’art, et cela planétairement

L’autre Pierrot, Pierre David, est aujourd’hui décédé. Merci pour cette belle jeunesse que fut notre duo sur scène…. dans le Vieux Montréal et dans de si nombreuses boîtes à chansons du Québec…..

«CHARLIE…CHARLIE… T’ES PEUT-ÊTRE AU PARADIS»

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«LES FAMINES SONT TOUTES CAUSÉES PAR L’HOMME»…SOPHIE LANGLOIS….ICI RADIO-CANADA… ET LA NANO-CITOYENNETÉ PLANÉTAIRE DU DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

Les famines sont toutes causées par l’homme

Publié aujourd’hui à 4 h 17

Photo : Reuters/Siegfried Modola

Plus de 3 millions d’enfants meurent de faim chaque année. Ces morts sont évitables, car la famine n’est pas un fléau naturel, mais le résultat de choix politiques.

Un texte de Sophie Langlois

J’ai couvert des révoltes, une guerre civile, des violences électorales, des catastrophes naturelles. Je n’oublierai jamais l’odeur des milliers de cadavres que j’ai côtoyés après le tsunami en Indonésie et l’ouragan Haiyan aux Philippines. Mais voir un enfant mourir de faim est ce que j’ai vécu de plus difficile.

C’est la pauvreté qui tue

Je demeure hantée par le regard éteint, le visage vieilli de Baraatou, une petite puce de deux ans qui pesait 5,4 kg, le poids d’un bébé « normal » de trois mois. Elle est décédée quelques heures après notre tournage. La sécheresse n’a pas tué Baraatou ni les 70 000 enfants qui sont morts de faim cette année-là au Niger. C’est la pauvreté qui tue. Une sécheresse historique sévit en Californie depuis de longues années. Personne ne meurt de faim là-bas.

Ce qui choque quand tu découvres les ravages d’une famine, comme je l’ai fait en Somalie en 2011 et au Niger en 2010, c’est de réaliser à quel point ces morts sont évitables.

J’ai vu des femmes déterrer à mains nues des racines qu’elles allaient faire bouillir pendant des heures pour nourrir leurs enfants, qui développeront possiblement une diarrhée mortelle de cette soupe douteuse. Alors qu’en ville, à quelques kilomètres de là, les épiceries regorgeaient de nourriture.

Si les enfants meurent de faim, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de denrées dans leur région, c’est que les mamans n’ont pas un cent pour les acheter.

La faim, comme arme de destruction massive

« Un enfant qui meurt de faim est un enfant assassiné », écrit Jean Ziegler, rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation de 2000 à 2008, qui compare la faim à une arme de destruction massive.

« L’agriculture mondiale pourrait nourrir sans problème 12 milliards d’êtres humains. Il n’y a aucune fatalité pour ce massacre quotidien. Il y a une ou deux générations, la faim était considérée comme une catastrophe naturelle. Pire, on disait que la faim protège l’humanité de la surpopulation, une sorte de naturalisation de ce massacre. Aujourd’hui, tout le monde sait que la faim est faite de mains d’hommes et qu’elle peut être éliminée de cette planète demain matin par des réformes faites par des hommes », explique Jean Ziegler.

Les famines sont toutes « man made ». Une famine n’est pas un fléau naturel, mais le résultat de choix politiques – qui mènent aux conflits – et économiques.

Les règles du commerce

Les règles du commerce mondial favorisent les économies du Nord au détriment des pays pauvres. D’un côté, nous continuons de protéger et de subventionner nos agricultures. De l’autre, on a forcé les pays africains à abandonner leurs programmes d’aide et imposé une ouverture totale de leurs marchés.

Les producteurs africains sont ainsi incapables de concurrencer le prix du riz, de la farine ou du sucre, par exemple, produits en Europe et en Amérique du Nord avec l’aide de subventions.

Nous étouffons leur agriculture, qui ne s’est pas beaucoup développée depuis 30 ans. La très grande majorité des paysans pratiquent encore une agriculture de subsistance, incapables de résister aux changements climatiques, qui engendrent de plus en plus de sécheresses.

Aujourd’hui, 20 millions de personnes, dans quatre pays, risquent de mourir de faim si les pays riches ne donnent pas rapidement 5 milliards de dollars pour les sauver.

Des chiffres effarants, peut-être un peu exagérés, mais les travailleurs humanitaires ne savent plus quoi faire pour attirer notre attention sur cette catastrophe permanente.

Car ces famines ne portent pas toujours leur nom, mais elles sont chroniques. Bon an mal an, 3,1 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent de faim, loin des caméras; 3,1 millions d’enfants assassinés.

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