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UNE BRÈVE HISTOIRE DU MULTIVERS

Une brève histoire des multivers

L’idée d’univers multiples se rencontre chez différents auteurs à travers l’histoire. C’est sans doute chez Anaximandre (vie siècle avant J.-C.) qu’elle apparaît en premier, au détour d’une réflexion sur le concept d’apeiron, littéralement « l’illimité ». Anaximandre pense une multitude de mondes successifs définis par leurs rapports à la qualité, à l’espace et au temps. La proposition, sous une autre forme, se trouve également chez les grandes figures de l’atomisme ancien : Démocrite, par exemple (ve siècle avant J.-C.), considère que les mondes sont en nombre infini, naissent et se forment.

Au Moyen Âge et à l’âge classique, les mondes multiples fleurissent à nouveau. Au début du xve siècle, Nicolas de Cues – contemporain de la redécouverte de l’ouvrage de Lucrèce De la nature – imagine une pluralité de mondes dont les habitants se distingueraient par leur caractère propre. Giordano Bruno (1548-1600) évoque, dans des textes d’une extraordinaire audace et clairvoyance, les « grands et spacieux mondes infinis » tandis que son frère de pensée français, François Rabelais (1483 ?-1553), imagine des mondes co-existants, magiques ou mystiques, et inspirés des cent quatre-vingt-trois mondes du philosophe présocratique Petron d’Himère. En un sens très différent, Leibniz (1646-1716) pense des mondes multiples qui permettent de comprendre le nôtre comme le « meilleur » et d’introduire une forme de contingence au cœur de la définition des possibles.

La philosophie contemporaine recourt aux univers pluriels suivant deux axes disjoints. Le premier, celui de David Kellogg Lewis (1941-2001), consiste à considérer que tout ce qui est possible est effectivement réel dans un certain monde. Contrairement à son apparence échevelée, cette proposition permet de faire face à des questions techniques de philosophie analytique, en particulier concernant les énoncés contrefactuels (du type : « A est la cause de B » signifiant « Si A ne s’était pas produit, B ne se serait pas […]

À SUIVRE….

SUR YOUTUBE MICHEL LE CONCIERGE

UN MULTIVERS NE SERAIT PEUT-ÊTRE PAS SI INHOSPITALIER À LA VIE…. RADIO-CANADA SCIENCE… 15 MAI 2018.

Un multivers ne serait peut-être pas si inhospitalier à la vie

Les univers parallèles, s’ils existent, pourraient ne pas être aussi inhospitaliers à la vie qu’on le pensait à ce jour, montrent des simulations informatiques de l’énergie noire qui imprègne l’espace.

Un texte d’Alain Labelle

Deux études publiées cette semaine, l’une britannique et l’autre australienne, sont consacrées au multivers – cette théorie avancée en cosmologie moderne selon laquelle notre Univers ne serait qu’un parmi tant d’autres.

La question de savoir si d’autres univers pourraient abriter la vie est au centre des débats depuis l’introduction de la théorie des multivers dans les années 1980.

Un multivers de vie

Les nouvelles recherches menées par des astrophysiciens de l’Université de Durham, au Royaume-Uni, et de l’Université de Sydney, en Australie, tendent à montrer que la vie pourrait potentiellement être plus commune qu’on le pensait dans ces autres univers qui n’existent pour le moment qu’en théorie.

La clé de cette possibilité, affirment ces astrophysiciens, réside dans l’énergie noire (sombre), cette force toujours mystérieuse qui imprègne naturellement l’espace et accélère l’expansion de l’Univers.

Des théories, des univers

La théorie actuelle de l’origine de l’Univers prédit beaucoup plus d’énergie noire que ce qu’on y observe. Or, l’ajout de grandes quantités de cette énergie causerait cependant une expansion si rapide qu’elle diluerait la matière avant que les étoiles, les planètes ou même la vie ne puissent se développer.

« Pour plusieurs physiciens, la quantité inexpliquée d’énergie noire dans notre Univers est un casse-tête frustrant. »

— Jaime Salcido, Université de Durham

La théorie des multivers permet d’expliquer l’« idéale » petite quantité d’énergie noire retrouvée dans notre Univers qui aurait permis d’y accueillir la vie, alors que d’autres univers n’auraient pas pu l’abriter.

Mais c’était avant les présents travaux. En utilisant les simulations informatiques les plus réalistes du cosmos à ce jour, les chercheurs ont découvert qu’ajouter de l’énergie sombre, jusqu’à quelques centaines de fois la quantité observée dans notre Univers, n’aurait qu’un impact modeste sur la formation des étoiles et des planètes.

« Nos simulations montrent que même s’il y avait beaucoup plus d’énergie noire ou même très peu d’énergie dans l’Univers, cela n’aurait qu’un effet minimal sur la formation des étoiles et des planètes. »

— Jaime Salcido, Université de Durham

« Ces simulations laissent à penser que la vie pourrait être possible dans tout le multivers », explique M. Salcido.

Son collègue australien, Luke Barnes, explique : « Avant, le concept de multivers permettait d’expliquer la valeur observée de l’énergie noire un peu comme une loterie. Dans notre Univers, nous avions en quelque sorte un billet gagnant puisqu’il s’y forme de belles galaxies qui permettent la vie ».

« Notre travail montre que notre billet est un peu trop chanceux, pour ainsi dire. C’est en tout cas plus spécial que ce qu’il ne faut pour abriter la vie. »

— Luke Barnes

Trop d’énergie pour un univers

Leur collègue Pascal Elahi ajoute que les simulations ont montré que l’expansion accélérée par l’énergie noire n’a guère d’impact sur la naissance des étoiles, et donc sur la présence éventuelle de la vie.

« Même si on augmente l’énergie noire des centaines de fois, cela pourrait ne pas suffire à créer un univers mort. »

— Pascal Elahi

Des trous dans la théorie

Ces résultats inattendus sont problématiques, car ils mettent quand même en doute la capacité de la théorie du multivers à expliquer la valeur relativement faible observée de l’énergie noire dans notre Univers.

Bien que les résultats n’excluent pas l’existence d’un multivers, il semble que la petite quantité d’énergie sombre dans notre Univers serait mieux expliquée par une loi de la nature qui reste à ce jour inconnue.

Vers une nouvelle physique

« La formation des étoiles dans un univers est une bataille entre l’attraction de la gravité et la répulsion de l’énergie sombre », affirme le Pr Richard Bower, de l’Institut de cosmologie computationnelle de l’Université de Durham.

« Nous avons découvert dans nos simulations que des univers avec beaucoup plus d’énergie sombre que les nôtres peuvent heureusement former des étoiles. Alors pourquoi n’y a-t-il qu’une telle quantité dérisoire d’énergie noire dans notre Univers? »

— Richard Bower

« Je pense que nous devrions chercher une nouvelle loi de la physique pour expliquer cette étrange propriété de notre Univers, et la théorie des multivers ne permet pas d’effacer le malaise des physiciens », conclut le Pr Bower.

Le détail de ces travaux est publié dans les Monthly

SUR GOOGLE: MICHEL LE CONCIERGE

LE MULTIVERS

Le multivers existe-t-il ?

L’idée d’univers parallèles radicalement différents du nôtre est séduisante, mais excessivement spéculative.

George Ellis | 25 janvier 2012 | POUR LA SCIENCE N° 412 | 14mn

Levi Brown

Depuis une dizaine d’années, une hypothèse extraordinaire passionne les cosmologistes : l’Univers que nous sommes en mesure d’observer ne serait pas unique, il en existerait des milliards d’autres. En d’autres termes, l’Univers ferait partie d’un « multivers » plus vaste. Certains scientifiques de renom ont parlé de révolution super-copernicienne. Selon cette idée, non seulement la Terre n’est qu’une planète parmi tant d’autres, mais l’Univers est lui-même insignifiant à l’échelle cosmique, un parmi un nombre incalculable d’autres univers régis par leurs propres lois.

Le terme multivers a plusieurs significations. Nous pouvons sonder l’espace qui nous entoure jusqu’à environ 42 milliards d’années-lumière, distance qui correspond à celle parcourue par la lumière depuis le Big Bang en tenant compte de l’expansion cosmique. Mais il n’y a aucune raison de penser que l’Univers s’arrête à cet horizon cosmologique. Il pourrait se prolonger indéfiniment au-delà, semblable à notre région observable. Seule la distribution de matière différerait d’une région à l’autre, mais les lois physiques seraient identiques. Presque tous les cosmologistes, et j’en fais partie, acceptent cette vision du multivers comme une collection de régions similaires. Le cosmologiste d’origine suédoise Max Tegmark l’a qualifié de « multivers de niveau 1 ».

Mais certains vont plus loin. Ils imaginent une infinité d’univers différents, régis par des lois physiques différentes, ayant des histoires différentes, voire des espaces n’ayant pas le même nombre de dimensions. La plupart seraient stériles, mais certains grouilleraient de vie. L’un des principaux partisans de ce multivers de « niveau 2 » est le cosmologiste d’origine russe Alexander Vilenkin, qui dresse le tableau spectaculaire d’un ensemble infini d’univers renfermant une infinité de galaxies, une infinité de planètes et une infinité de personnes qui sont votre sosie et qui sont en train de lire cet article.

De telles représentations ne datent pas d’hier et se retrouvent dans de nombreuses cultures à travers l’histoire. Ce qui est nouveau, c’est l’idée que le multivers soit une théorie scientifique, avec tout ce que cela implique de rigueur logique et de confrontation à l’expérience. Cette idée me laisse sceptique. Je ne pense pas que l’existence de ces autres univers ait été prouvée, ou même qu’elle puisse jamais l’être. Selon moi, les partisans du multivers ne se contentent pas d’élargir notre conception de la réalité physique, ils redéfinissent implicitement ce qu’on entend par « science ».

Ceux qui souscrivent à l’hypothèse du multivers de niveau 2 ne manquent pas d’idées pour expliquer cette prolifération d’univers ou pour les mettre en évidence. Ces univers pourraient par exemple se situer dans des régions très éloignées de l’espace, qui ne se sont pas dilatées au même rythme que la nôtre, comme l’envisage le modèle d’inflation éternelle d’Alan Guth, Andrei Linde et d’autres. Ces univers pourraient avoir existé avant le nôtre, comme le propose le modèle cyclique de Paul Steinhardt et Neil Turok. Ou encore exister en parallèle, en tant que d’autres réalisations des états quantiques de l’Univers, comme le soutiennent David Deutsch et Michael Lockwood. Ces univers pourraient aussi être complètement déconnectés de notre espace-temps, comme l’ont suggéré M. Tegmark et Dennis Sciama.

Parmi tous ces scénarios, celui qui est le plus largement accepté est l’inflation éternelle. C’est donc sur ce dernier que je vais me focaliser. Cependant, la plupart de mes remarques s’appliquent aussi aux autres propositions. L’idée du scénario inflationnaire est que l’espace est un vide en perpétuelle expansion, au sein duquel les fluctuations quantiques font en permanence se dilater en accéléré de nouvelles régions, donnant ainsi naissance à des chapelets d’univers, comme des bulles dans un bain moussant.

Le concept d’inflation remonte aux années 1980 et a été revisité depuis dans le cadre de la théorie des cordes, la théorie des interactions fondamentales la plus prometteuse à ce jour. Ce cadre autorise des univers-bulles très différents les uns des autres. En effet, chacun commence son existence non seulement avec une distribution aléatoire de matière, mais aussi avec un jeu aléatoire de particules et de lois physiques. Notre Univers contient par exemple des électrons et des photons interagissant par le biais de la force électromagnétique ; d’autres univers pourraient avoir d’autres types de particules et de

À SUIVRE…

DES NOUVELLES DE PIERRE ANGERS, DE NOTRE GROUPE FOLK LES CONTRETEMPS QUI REMPORTA LE CHAMPIONNAT NORD-AMÉRICAIN DES GROUPES COLLÉGIAUX ET UNIVERSITAIRES EN 1969 ET QUI REPRÉSENTA LE CANADA À L’EXPOSITION D’OSAKA AU JAPON EN 1970… CE QUI EXTRAORDINAIRE DE PIERRE ANGERS, C’EST QU’IL A CONSERVÉ TOUS LES ARTÉFACTS DE NOTRE CARRIÈRE DANS UNE SORTE DE MUSÉE PRIVÉ…(ALBUMS, AUDIO-SPECTACLES,ARTICLES DE JOURNAUX,TAPES DE RÉPÉTITIONS, MON JOURNAL PERSONNEL…ETC……

À
rochettepierre@yahoo.ca


fév 17 à 6:16 PM

Bonjour Pierre,

Notre ami Raymond m’a chargé de préparer une présentation pour les anniversaires qu’il célèbre le 15 juin. J’ai déjà un concept en tête et souhaite en faire part à chacun des six pour assembler les souvenirs, les images, articles, photos et enregistrements.

J’aimerais m’entretenir avec toi pour valider les informations et le concept que je prévois.

Pourrais-tu m’appeler au ………………. Ce n’est pas un interurbain de Montréal.

Entre-temps je te joins un fichier audio de ce que je considère être la meilleure version de jazz-café, celle enregistrée en spectacle à Matane. Les Contretemps réduits à quatre (les Desroches, toi et moi) livrent une version plus serrée et plus dynamique et surtout plus vivante que celle du disque.

À bientôt,
Pierre

———————

À
Pierre Angers

Aujourd’hui à 10 h 22

très cher Pierre
quel vrai plaisir d’avoir de tes nouvelles…

on dirait que mes 70 ans m’ont apaisé profondément
me faisant réaliser à quel point les Contretemps
fut une aventure exceptionnelle:))))

je n’ai pas touché au téléphone depuis 10 ans au moins:))))))))))))))))))))))))))))))))
mais je prendrai une boîte téléphonique
pour te rejoindre….

serait-il possible que l’on se parle
un samedi soir… quelque chose comme 7 heures du soir….
et le samedi que tu veux….

vraiment heureux de te savoir être si convivial avec notre passé
toi qui a conservé tous nos artéfacts.
et cela m’émeut intensément

Pierre

Télécharger

12_le jazz-café .mp3

LA PREMIÈRE PREUVE DU MULTIVERS?

La première preuve du multivers?

Un univers parallèle serait-il entré en collision avec le nôtre?
Hélène Laurin
Samedi, 29 avril 2017 12:07
MISE À JOUR Samedi, 29 avril 2017 12:07

La théorie des multivers est très séduisante pour quiconque a une imagination fertile. Des univers parallèles? Des millions, voire des milliards d’univers possibles? Un univers où le gazon serait… mauve? Un univers où les singes seraient les maîtres d’une planète? Un univers où un grand monsieur avec un casque noir étrange fait peur à tout le monde? WOW!

Plus tôt ce mois-ci, des astrophysiciens de l’Université de Durham en Grande-Bretagne, ont suggéré dans une étude qu’une partie de notre univers porte peut-être les traces d’une collision avec un autre univers.

Commençons par le début. Depuis les années 1960, les chercheurs jonglent avec le fond diffus cosmologique, soit le rayonnement fossile qui est toujours là depuis le Big Bang. Depuis 2004, les astrophysiciens savent qu’il y a un coin du fond diffus cosmologique qui est plus froid que le reste, soit 0,00015° C plus froid que le reste. Ce coin s’appelle littéralement «the cold spot», «le coin froid».

0,00015° C, ça n’a pas l’air de grand chose, mais considérant que le fond diffus cosmologique atteint à peine 2,73° de plus que le zéro absolu, ça fait une différence.

Les scientifiques se sont interrogés sur ce coin froid. Se pourrait-il que ce soit plus froid à cet endroit à cause de l’absence notable de galaxies, à cause d’un «super vide»? Les astrophysiciens de l’Université de Durham concluent que non, ce n’est pas le cas. Ce n’est pas un super vide qui explique le coin froid du fond diffusion cosmologique.

Pour ce faire, ils ont mené une enquête sur les galaxies de cette région. Ils n’ont pas trouvé de super vide, mais plutôt plein de plus petits vides, entourés de grappes de galaxies, à la manière des bulles de savon.
Selon l’étude, carrément intitulée «Evidence against a supervoid causing the CMB Cold Spot», ces plus petits vides n’expliqueraient pas la présence du coin froid. En outre, il n’y aurait que 2% de chance que le coin froid se soit formé par hasard.

Mais ces conclusions se font dans le cadre du modèle standard de la cosmologie, qui suppose qu’il n’y ait qu’un seul univers, celui dans lequel nous vivons. Que se passe-t-il si on considère un modèle non-standard de cosmologie? On peut se lâcher lousse et capoter, enfin.

Dans le modèle non-standard, la théorie des multivers (soit des univers multiples) est possible. Donc une explication du coin froid serait qu’un autre univers soit rentré en collision avec le nôtre faisant en sorte que… c’est plus froid dans ce coin-là. Les détails m’échappent, mais à ce point-ci, pour être honnête, j’ai déjà des étoiles dans les yeux. Comme ce hibou.

 

SUR GOOGLE… LA NANO-CITOYENNETÉ-PLANÉTAIRE

WWW.WOW-T.COM… MICHEL LE CONCIERGE

LE MULTIVERS QUANTIQUE… Yasunori Nomura | 25 août 2017 | POUR LA SCIENCE N° 479

Le multivers quantique
Yasunori Nomura | 25 août 2017 | POUR LA SCIENCE N° 479

La cosmologie laisse penser que notre univers n’en serait qu’un parmi d’innombrables autres. Et si cette multiplicité d’univers coïncidait avec l’idée des mondes multiples avancée il y a soixante ans pour comprendre la physique quantique ?

our de nombreux cosmologistes, ce que nous pensons être l’Univers dans son intégralité ne serait qu’une infime partie d’un ensemble bien plus vaste : le multivers. Selon ce scénario, il existerait une multitude d’univers, dont l’un serait celui où nous vivons. Et chacun de ces mondes serait régi par des lois différentes ; ce que nous pensions être les principes fondamentaux de la nature ne serait plus si absolu. Ainsi, les types et propriétés des particules élémentaires et de leurs interactions pourraient varier d’un univers à l’autre.

L’idée du multivers émerge d’une théorie suggérant que le cosmos primordial a subi une expansion fulgurante, exponentielle. Au cours de cette période d’« inflation cosmique », certaines régions de l’espace auraient vu leur expansion rapide prendre fin plus tôt que d’autres, formant ce qu’on appelle des « univers-bulles », un peu comme des bulles dans un volume d’eau bouillante. Notre univers correspondrait à l’une de ces bulles, au-delà de laquelle il y en aurait une infinité d’autres.

L’idée que notre univers ne représente qu’une petite partie d’une structure beaucoup plus vaste n’est pas aussi bizarre qu’il y paraît. Après tout, à travers l’histoire, les scientifiques ont appris à maintes reprises que le monde ne se résume pas à ce qui en est visible. Cependant, la notion de multivers, avec son nombre illimité d’univers-bulles, présente un problème théorique majeur : elle semble supprimer la capacité de la théorie de l’inflation à faire des prédictions sur les propriétés de notre univers, une exigence centrale pour qu’une théorie soit utile. Pour reprendre les mots d’un des pères de la théorie de l’inflation, Alan Guth, du MIT (l’Institut de technologie du Massachusetts), « dans un univers éternellement en inflation, tout ce qui peut arriver arrive ; en fait, tout arrive un nombre infini de fois ».

Dans un univers unique où les événements se produisent un nombre limité de fois, les chercheurs peuvent calculer la probabilité relative qu’un événement se produise plutôt qu’un autre en comparant les nombres de fois que ces événements se produisent. Mais dans un multivers où tout se produit un nombre infini de fois, un tel décompte est impossible et, dès lors, rien n’a plus de chances de se produire que le reste. On peut faire les prédictions que l’on veut, elles sont amenées à se réaliser dans l’un ou l’autre univers, mais cela ne nous renseigne en rien sur ce qui va se passer dans notre propre univers.

Cette absence d’efficacité prédictive dérange depuis longtemps les physiciens. Certains chercheurs, dont je fais partie, suggèrent que la théorie quantique (qui décrit le comportement des particules aux plus petites échelles) pourrait, ironiquement, indiquer la voie de la solution. Plus précisément, le scénario cosmologique d’un univers en éternelle inflation serait mathématiquement équivalent à l’interprétation des « mondes multiples » de la physique quantique. Cette idée est très spéculative, mais, comme nous le verrons, une telle connexion entre les deux théories donne des pistes pour résoudre le problème des prédictions, mais pourrait aussi révéler des informations surprenantes sur l’espace et le temps.

L’idée d’une correspondance entre les deux théories m’est venue alors que je travaillais sur les principes de l’interprétation des mondes multiples de la physique quantique. Cette interprétation a vu le jour pour expliquer certains des aspects les plus étranges et contre-intuitifs de la physique quantique : cause et effet ne s’articulent pas comme dans le monde macroscopique qui nous est familier, et le résultat de tout processus y est toujours probabiliste. Pour l’illustrer, prenons l’exemple d’un ballon qu’on lance.

Dans notre vécu macroscopique, nous pouvons prédire où le ballon va atterrir en prenant en compte le point d’où il a été lancé, sa vitesse et d’autres paramètres. Si ce ballon était une particule quantique, tout ce que nous pourrions dire est qu’il a une certaine probabilité d’atterrir à tel endroit ou à un autre. Ce caractère probabiliste ne peut pas être éliminé par une meilleure connaissance des courants d’air ou autres facteurs liés au ballon ; c’est une propriété intrinsèque de la nature. Le même ballon quantique lancé plusieurs fois exactement dans les mêmes conditions atterrira parfois au point A et parfois au poi…

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Yasunori Nomura
Yasunori Nomura est directeur du Centre de physique théorique de l’universitéde Californie à Berkeley.

L’essentiel

La théorie de l’inflation cosmique décrit la phase brutale d’expansion subie par l’Univers à ses tout débuts. Dans ce cadre, notre monde pourrait n’être qu’un élément d’un univers multiple, le multivers.

L’idée de multivers est problématique car elle fait perdre à la théorie tout potentiel prédictif.

L’auteur résout cette difficulté en faisant le lien entre le multivers et l’interprétation des mondes multiples en physique quantique.

Selon cette conception, notre univers ne serait qu’un parmi de nombreux autres qui coexistent dans l’espace des probabilités plutôt que dans un unique espace réel

EN 2003, DANS LE ROMAN PHILOSOPHIQUE MONSIEUR 2.7K?, ON Y DEVINE DÉJÀ TOUT LE FONDEMENT ABDUCTIF DU CHAMP CONSTELLAIRE OÙ LES ÉTIQUETTES FLOTTENT PARCE QUE LES ATTRIBUTS ESSENTIELS EN SONT ÉVACUÉS…

MONSIEUR 2.7K?
ROMAN PHILOSOPHIQUE
11 septembre 2003, EXTRAIT P.2

«… Bref, mon projet d’écriture d’œuvre en œuvre se résumerait à peu près à ceci: passer de l’absurde au voir par le biais de l’intelligence collective. C’est ainsi que je conçois l’écriture: Comme une mosaïque de lacs et de montagnes de mots d’un océan à l’autre, une masse géographique de temps et d’espace à sculpter à partir de différents niveaux de temporalités. C’est en surfant sur l’arc-en-ciel aléatoire entre les tableaux de mots que le spectateur «cerveau-théâtre» de par son libre-arbitre peut modifier l’interprétation qui revirtualise son cerveau. Je me sens ..K…omme artiste, assoiffé d’une conscience sociale au service de l’humain. Je rêve aux battements symphoniques de la vie individuelle par le concept de l’intelligence collective (Pierre Levy) dans toute sa plénitude éco-sociale en réseau post-internet (Monsieur Claude)… paquets de bitts… paquet de bitts… paquet de bitts….

à suivre

sur you tube MICHEL LE CONCIERGE

EN 2003, DANS MON 1000 PAGES «MONSIEUR 2.7K» (ROMAN PHILOSOPHIQUE ÉCRIT SOUS UNE DURÉE DE 7 ANS)…. WWW.REVEURSEQUITABLES.COM/CAHIERDEPRESSE/MOJSIEUR2.7K/ TÉLÉCHARGEABLE GRATUITEMENT SUR INTERNET…… S’ANNONÇAIT DÉJÀ EN ABDUCTION…. WOW-T=2.7K? DE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE)

11 SEPTEMBRE 2003
DE VICTORIAVILLE AUX ÎLES MARQUISES
COURRIEL DE L’ÉCRIVAIN PIERROT-LA-LUNE
À L’ÉCRIVAINE MARIE-LOLA-MIEL

Effectivement, quelle idée fascinante que ce théâtre des Marais, comme première, pour un cerveau-théâtre «KP3 » dans le village même où tente de naître une «CYBER-BACH-DÉMOCRATIE»  (100% «B»…RANCHÉ, 100% «A»…LPHABÉTISÉ NUMÉRIQUE… 100%«C»…ONSULTÉ, 100% «H»…UMANISTE)…

… En moi chante la certitude que, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un village peut grâce à Internet, et le réseautage mondial de la citoyenneté des petites collectivités révolutionner l’esthétisme du civisme en démocratie.

à suivre…

www.wow-t.com… Michel le concierge

«WOW-T=2.7K?»… UN NOUVEAU PROGRAMME DE RECHERCHE MÉTAPHYSIQUE DANS LE SENS DE KUHN ET NON DE POPPER OU DE LAKATOS… AU SENS D’UNE INVENTION ABDUCTIVE SE DÉPLOYANT EN UN CHAMP CONSTELLAIRE EN SOLIDARITÉ AVEC L’ENTREPRISE SCIENTIFIQUE À MI-CHEMIN ENTRE LA SCIENCE FICTION ET LA SOCIOLOGIE KANTIQUE (DANS LE SENS DE MICHEL LE CONCIERGE)

Vocabulaire
technique et analytique
de l’épistémologie
Robert Nadeau

programme de recherche scientifique
p.551

En fait l’heuristique positive et l’heuristique négative qui guident un programme de recherche se distingue nettement de LA MATRICE DISCIPLINAIRE telle que décrite par Kuhn en ce que les premières ne doivent jamais correspondre à une vision À LA FOIS GLOBALE ET FIGÉE DU MONDE.

Comme l’écrit lui-même Lakatos, la science normale de Kuhn ne décrit rien d’autre QU’UN PROGRAMME DE RECHERCHE ayant atteint un statut de monopole.

Or pour Lakatos, l’histoire des sciences a été, et doit continuer d’être, l’histoire de programmes de recherche qui se succèdent en se complétant, mais elle n’a pas été, et ne doit pas devenir , une succession de périodes de sciences normales; aussi feutrée soit-elle, c’est la compétition permanente entre programmes qui demeure le meilleur gage de progrès.

Ainsi , selon Lakatos, et contrairement à la conception que Kuhn semble se faire des paradigmes, il est possible d’évaluer et de comparer les mérites respectifs des différents programmes de recherche scientifique….

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progrès scientifique… p.552…extrait…

Popper soutient que la science, comme toute connaissance, PROGRESSE EN FORMULANT DES CONJECTURES AUDACIEUSES (INVENTION) DONC HAUTEMENT IMPROBABLES, sur la base de connaissances préalables , et en tentant de réfuter ces hypothèses par la consécration de leurs conséquences observables, aux faits et à la réalité.

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wikipedia…kuhn

 

Pour plus de détails, voir l’article sur le livre : La Structure des révolutions scientifiques.

Kuhn mobilise l’histoire des sciences afin d’expliquer la dynamique des sciences non plus d’un point de vue uniquement cognitif, mais en tenant compte de facteurs sociaux. Si Kuhn n’est pas le seul ni le premier à avoir tenu cette position[2], c’est son ouvrage majeur, La Structure des révolutions scientifiques, paru en 1962, qui est généralement considéré comme emblématique et véritablement fondateur de cette approche.

Il y développe la thèse d’une science progressant de manière fondamentalement discontinue, c’est-à-dire non par accumulation mais par rupture. Ces ruptures, appelées révolutions scientifiques, sont selon Kuhn analogues à un renversement des représentations des savants (ce que les psychologues de la perception appellent un gestalt switch). Pour illustrer ce basculement, il emprunte entre autres l’exemple du « canard-lapin » à Wittgenstein. Selon le regard posé sur ce dessin, on y reconnaît alternativement le profil d’un canard ou d’un lapin. Kuhn transpose ce phénomène à la science. À un instant t, correspondant à un état particulier des croyances sociales porteuses d’un point de vue sur la nature, le scientifique a une représentation théorique particulière du monde. Celle-ci change dès que le point de vue se modifie car on ne peut plus revenir en arrière. Kuhn nie l’existence d’un point de vue neutre ou objectif car le paradigme est incommensurable[3]. Les facteurs influençant les points de vue des scientifiques peuvent être modélisés et analysés par l’épistémologie : il s’agit essentiellement des crises résultant d’une mise en échec fondamentale du cadre scientifique en place, incapable de fournir les outils théoriques et pratiques nécessaires à la résolution d’énigmes scientifiques. En somme, l’évolution de la science selon Kuhn peut être modélisée par une boucle : l’adoption d’un paradigme par la communauté scientifique dure tant qu’il n’y a pas d’obstacle (anomalie) externe qui le contredise. Lorsque cette anomalie se manifeste, une crise s’établit parmi les scientifiques, et perdure jusqu’à la résolution du problème et adoption d’un nouveau paradigme. Poursuit alors un retour à la science normale, et ainsi de suite.

illustration du progrès scientifique selon Kuhn

Évolution cyclique des paradigmes scientifiques

Les concepts de paradigme, de « science normale » et de « science révolutionnaire » forment la base du modèle kuhnien de l’évolution de la science.

De façon générale, en s’appuyant ainsi sur une théorie des révolutions scientifiques, Kuhn défend contre Popper l’idée que les théories scientifiques ne sont pas rejetées dès qu’elles ont été réfutées, mais seulement quand elles ont pu être remplacées. Ce remplacement est pour partie un phénomène social (et donc imitatif), dans le sens où il engage une communauté de scientifiques en accord sur un agenda centré sur l’explication de certains phénomènes ou de certaines expériences. Cette communauté est dotée d’une structure qui lui est propre (conférences, publications…). Il n’est pas rare dans l’histoire que plusieurs écoles coexistent pour une même discipline scientifique, éventuellement dans une relation d’opposition et d’ignorance réciproque relatives, chacune abordant des problématiques communes à travers des paradigmes différents.

 

à suivre…

LA NOUVELLE MATRICE DISCIPLINAIRE QUE CONSTITUE L’INVENTION DU CHAMP CONSTELLAIRE DE L’ALGORITHME SOCIAL DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD, WOODARD, ROCHETTE) CONSTITUE UN RENVERSEMENT DE L’ORDRE DES QUALIS GALILÉENS AU NIVEAU DU FONDEMENT ONTOLOGIQUE (DANS SON ENGAGEMENT ÉPISTÉMOLOGIQUE) DE LA TEXTURE DU MULTIVERS DANS SON INTRIQUATION AVEC TOUTE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART

Vocabulaire technique et analytique
de l’épistémologie
Robert Nadeau
OBJET DE LA PHYSIQUE SELON GALILÉE P.453

Galilée (1564-1642) croyait fermement que «le livre de la nature» est écrit DANS LE LANGAGE DES MATHÉMATIQUES (v. pythagorisme).

Aussi entendait-il restraindre la physique à des assertions concernant LES QUALITÉS PRIMAIRES des choses matérielles, tels leur forme, leur grosseur, leur poids, leur nombre, leur position, ou «leur qualité de mouvement».

Pour lui, en effet, les qualités primaires d’un objet matériel quelconque sont susceptibles DES VARIATIONS QUANTITATIVES MESURABLES sur une échelle donnée, tandis que les QUALITÉS SECONDAIRES , TELS LA COULEUR, L’ODEUR, LE GOÛT ET LE SON, n’existent que DANS L’ESPRIT DU SUJET qui perçoit l’objet en question.

En limitant l’objet de la physique aux qualités primaires et à leurs relations, Galilée se trouvait à EXCLURE LES EXPLICATIONS TÉLÉOLOGIQUES du domaine de cette science et à rejeter de la sorte les interprétations aristotéliciennes selon lesquelles…

LES CHOSES MATÉRIELLES SUIVENT UN MOUVEMENT NATUREL AFIN DE RETROUVER UNE PLACE NATURELLE…. sur you tube

Michel le concierge