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QU’EST-CE QU’UN RÊVE? C’EST, PARMI TOUS LES DÉSIRS D’UNE PEROSNNE HUMAINE, LE PLUS SACRÉ DE SES DÉSIRS SOUS LEQUEL S’ARCHITECTURE L’ÉLAN VITAL DE TOUS LES AUTRES.

Je suis allé voir le film SNOWDEN hier…. je pleurais à chaudes larmes à la sortie… Comme lui, j’ai tout sacrifié (famille, enfants, carrière) pour l’intégrité et la droiture d’un rêve, c’est-à-dire du plus sacré de mes désirs, dont je n’entrevoyais que la marche poïétique dans un brouillard d’inconnus.

Durant 32 ans, j’ai non seulement été un artiste de scène à plus de 250 spectacles par année, mais j’ai aussi, tous les soirs, serrer les mains de chaque personne humaine avant chaque spectacle.

J’étais hanté par cette partie de la souffrance existentielle reliée aux dysfonctions éducatives, familiales, trans-générationnelles, que je retrouvais de village en village, de ville en ville. et qui ne trouvaient soulagement temporaire que dans les dépendances (drogue, alcool, sexe, jeu etc…)

Comme je ne buvais pas, fumais pas, droguais pas, j’en fus amené à tenter non seulement de poser la question de la vie bonne sur terre au 21eme siècle, mais d’en cerner les paramètres et d’y consacrer le reste de ma vie.

Un soir sur scène, le chemin m’apparut un peu plus clair…. tout abandonner pour vagabonder le Canada en composant des chansons (sac à dos et guitare à la main) avec l’objectif d’allumer des rêveurs… L’errance poétique fut le lot de ma route même si j’en avais pas encore établi ni l’étiquette, ni les attributs essentiels.

Les années passèrent et un jour, sur la route, je me retrouvai à une intersection d’une tout petit chemin de campagne où il était écrit sur une pancarte MONTRÉAL dans une direction, QUÉBEC dans une autre.

Je jetai ma guitare dans le bois et je pris la décision de faire un doctorat… qui se transforma rapidement en doctorat d’une équipe de recherche (Auld-Woodart-Rochette). quatre universités en auto didacte… 7 jours par semaine….

Et les années passèrent…jusqu’à ce film SNOWDEN hier soir où je réalisai que Marlene Michel et moi avions imaginé un univers parrallère remarquablement subversif et d’une élégance éthique incontournable… tout ce que je lisais en philosophie, phénoménologie, sociologie, science politique, écologie, histoire de l’art… n’arrivait pas à la puissance mobilisatrice de nos quatre questions.

 

1: Quel est ton rêve?

2: Dans combien de jours?

3- Qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?

4 Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

De là une résultante imprévue, impossible, (wow-t=2.7K) l’architecture conceptuelle d’un pays œuvre d’art invitant à une vie personnelle œuvre d’art pour que surgisse enfin  une nanodémocratie œuvre d’art.

Ce matin, comme tous les samedis matins, nous avons tenu un conseil d’administration de la créativité. J’ai invité mes partenaires de recherche à retourner voir le film SNOWDEN ensemble….

La planète terre n’a jamais eu autant besoin d’une nouvelle espérance citoyenne planétaire qu’en ce moment… et ce que notre équipe de recherche a imaginé poïétiquement depuis 8 ans m’apparaît un évènement philosophique.

Si le festival international du film documentaire de Montréal accepte de présenter le documentaire de Michel le concierge… «LE PAYS OEUVRE D’ART?…» mon désir sacré recevra sa première consécration.

Après la présentation du documentaire, où les quatre questions viendront ensemencer en silence l’âme de chaque personne humaine de la salle, dans le respect inoui de chaque réponse personnelle potentielle et de l’originalité du chemin pour y arriver, Michel le concierge se présentera sur la scène avec un petit chariot transportant tous les dictionnaires de mes lectures commentées et dira simplement… mon rêve fut de prendre soin du rêve de mon épouse Marlene et ce documentaire en est la conséquence…. C’est que le cadeau que j’offre à ma compagne résultant du fait que je n’ai pas triché avec mon rêve, mon désir sacré, avec la promesse faite à ma belle-mère d’en prendre soin.

Et pendant qu’il répondra aux questions de la salle, je serai assis silencieusement dans le dernier banc en arrière, dans le noir, cherchant dans le noir intellectuel  de mes inconnus le chemin le plus intègre pour que notre équipe obtienne, sans qu’on l’ait demandé,  un doctorat honorifique de l’université Mc Gill de façon à permettre qu’un jour se crée la chaire Frank Scott en nanodémocrtatie planétaire à l’université Mc Gill même grâce à la fondation Jeanne Sauvé..

Notre équipe de recherche  m’apparait encore plus, depuis le visionnement du film SNOWDEN,  comme une subversion d’une éthique INOUIE offerte à chaque citoyen et citoyenne de la planète de passer par LA ROUTE de sa vie personnelle œuvre d’art pour que surgisse soudainement le premier pays œuvre d’art grâce à l’exercice d’un droit à la dignité par la nanodémocratie citoyenne mondiale.

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Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot vagabond

LA NANODÉMOCRATIE OU L’ÉLOQUENCE ÉPISTÉMOLOGIQUE SOUS LA FORME ULTIME DU SUBLIME COMME INVU PHÉNOMÉNOLOGIQUE DE LA QUATRIÈME QUESTION: COMMENT TON RÊVE PREND-IL SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

La complexité et les phénomènes
nouvelles ouvertures entre science et philosophie
Fausto Fraisopi
Hermann 2012
P.231
extrait

L’empirique est la dimension del’expérience qui n’est pas réduite à une forme d’objectivité codée «selon des rapports précis» ou dont le codage perd ce qui en détermine L’ÉLOQUENCE ÉPISTÉMOLOGIQUE: l’EXPÉRIENCE DU BEAU, DU SUBLIME, DE L’ORGANISATION DE LA NATURE ET DU VIVANT COMME «SYSTÈME DES FINS».

Autrement dit: L’empirique est la dimension de l’expérience humaine, et non pas l’expérience d’un ego qui se considère (sans pouvoir légitimement l’être) indépendant de son individuation personnelle et indépendant de l’instanciation aléatoire, des bifurcations, des circularités, de tout ce qui s’avère être non parfaitement linéaire. L’empirique est L’HORIZON DE L’ESTHÉTIQUE, cet horizon dans lequel on ne peut jamais faire expérience d’une nature cristallisée mais D’UNE NATURE VIVANTE. Ce sera précisément le vivant qui soulignera la nécessité de considérer cet horizon de la complexité organique que le système de tous les principes de l’entendement pur laissait en dehors du code de la nature formaliter spectata.

La pensée avisée de la RICHESSE DE L’EXPÉRIENCE – une richesse qui va bien au-delà de la dynamique des masses – entrevoir, pour ainsi dire, DANS LE VIVANT LE SYMBOLE, L’ARCHÉTYPE D’UNE NATURE qui s’organise et qui n’est pas simplement scandée par les chocs, par les causes, des effets ou des actions réciproques.

Il existe en ce sens une correspondance PROFONDE ENTRE LA RÉSIDUALITÉ DE LA DIMENSION ESTHÉTIQUE DU SUJET par rapport à la dimension égologique-transcendentale d’un côté et la résidualité de la nature empirique, complexe, scandée par bifurcations par rapport à la cristallisation logico-transcendantale de la nature elle-même, imposée, proposée par le code.

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Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot vagabond

LA NANODÉMOCRATIE OU L’ÉMERGENCE THÉORIQUE DE LA COMPLEXITÉ PLANÉTAIRE CITOYENNE

La complexité et les phénomènes
Nouvelles ouvertures entre science et philosophie
2012
p.153
extrait

Le problème alors n’est pas de savoir si une épistémologie descriptive peut saisir la complexité de certains phénomènes comme thème d’approches épistémiques différentes: la théorie des changements climatiques, les migrations, les crises financières, les écosystèmes, les systèmes vivants, les sociétés…etc…

La question est plutôt de savoir si une telle épistémologie serait suffisante pour comprendre la complexité comme telle. La réponse est «non».

Son insuffisance, SA SÉTRESSE THÉORIQUE à cet égard, ressort déjà à partir des termes qui définissent son espace d’analyse: le réel, la relativité des modèles, l’ontologie à la base des modèles etc.

Pour cette raison, c’est la PENSÉE PHILOSOPHIQUE qui doit prendre le relais des approches épistémologiques, pour repenser l’émergence théorique de la complexité, pour comprendre en quel sens on a accès à une signification pour les individus et non seulement au sein des approches épistémiques et, finalement, en quel sens elle demande de reconfigurer notre pensée même du réel.

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Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot vagabond

ARN NEASS OU LA RÉALISATION DE SOI COMME NORME SUPÉRIEURE

ÉCOLOGIE COMMUNAUTÉ ET STYLE DE VIE
ARN NAESS
extraits… p.147-148

5- LA RÉALISATION DE SOI COMME NORME SUPÉRIEURE ET EXPRESSION CLÉ D’UN OBJECTIF ULTIME

Dans la systématisation de l’Écologie T., le syntagme de « réalisation de soi» est utilisé pour indiquer un type de perfection. La réalisation de soi est conçue comme un processus, mais aussi comme définissant un objectif ultime – «ultime» étant ici utilisé de manière tout à fait spécifique. La «réalisation du SOI» peut être dite logiquement ultime dans le cadre d’une exposition systématique de l’ÉCOSOPHIE T. La réalisation de Soi est comprise à la fois au plan personnel et au plan communautaire, mais elle est également liée à un certain type d’accomplissement DE LA RÉALITÉ COMME TOTALITÉ.

Le caractère vague et ambigu de termes clés aussi importants que celui de «RÉALISTION DE SOI» rend toute dérivation stricto sensu impossible. Il est par conséquent nécessaire de clarifier quelles directions d’interprétation ou mieux, de précisation, seront privilégiées au cours de l’analyse. Mais malgré l’importance de ce terme capital, il est judicieux de ne pas lui conférer une signification trop précise. L’interprétation de cette forme ultime et des autres doit prendre place au sein d’un processus continu durant lequel toute modification apportée à la stabilisation sémantique d’un terme situé au niveau supérieur réagit sur la signification que revêtent les termes situés au niveau inférieur.

Le principal procédé sémantique utiliser pour intégrer le syntagme de «réalisation de soi» à l’édifice de lÉcophilosophie T consiste à tirer les trois lignes de précisions suivantes:

T1: réalisation de l’égo
T2: réalisation de soi (avec «s» minuscule)
T3: réalisation de Soi (avec «S» majuscule)

Le concept de Soi (avec un «S» majuscule) n’a rien d’inoui dans l’histoire de la philosophie. Il y est mentionné sous des noms variés: «le Soi universel», «l’absolu», «l’atman», etc. De nombreuses langues indo-européennes se servent du terme correspondant au mot «soi» en des sens analogues.

Dans la pensée politique utilitariste et individualiste qui prévaut actuellement dans les pays industrialisés occidentaux, le syntagme de «réalisation de soi», «d’expression de soi» d’«intérêt pour soi» sont utilisés pour désigner ce qui a été appelé précédemment «réalisation de l’égo». Ils servent à souligner la profonde incompatibilité entre les intérêts de différents individus – ce que s’efforce d’exprimer les intérêts de différents individus selon lequel: «le pain d’un homme est la mort d’un autre».

Au rebours de cette tendance, certaines interprétations de la réalisation de soi se fondent sur l’hypothèse que plus les individus gagnent en maturité, et plus leurs intérêts respectifs se révèlent compatibles. Cette thèse a trouvé un développement magistral sous la plume de Spinoza, dont l’Écosophie T se réclame sur un point précis: la «préservation de soi» (ou plutôt la préservation dans son être propre», dit Spinoza, ne peut se réaliser que si chacun partage avec les autres joie et tristesse, ou, plus fondamentalement, si l’étroitesse de l’ego du petit enfant se déploie en un moi (self) embrassant LA TOTALITÉ DU GENRE HUMAIN. Le mouvement écologie profonde s’inscrit dans la lignée de l’éthique spinoziste, en accomplissant un pas supplémentaire en ce qu’elle appelle de ses vœux le développement D’UNE IDENTIFICATION PROFONDE DES INDIVIDUS AVEC TOUTES LES FORMES DE VIE.

Le développement des formes de vie, notamment depuis le cambrien, présente un DEGRÉ EXTRÊME DE L’ESPACE VITAL et une diversification des formes de vie capables de s’adapter à différentes conditions climatiques ou autres. Il n’y a pas d’adaptation passive, et pas davantage de préservation de soi au sens strict.

Il y a plutôt une «ÉVOLUTION CRÉATRICE» au sens ou Henri Bergson l’entendait, UNE EXPRESSION CRÉATIVE DU FORMIDABLE ÉLAN VITAL. Le terme «d’expression» ou « de réalisation de soi» est par conséquent plus approprié que celui de «préservation de soi». Si on se saisit pas bien ce qu’il y a derrière le terme «soi», on peut toujours penser au développement ou à l’expansion de la vie. Mais alors on court le risque de perdre de vue la relation essentielle entre «soi» et «Soi».

En s’inspirant de Kant, on pourrait être tenté de parler d’une action «belle» ou «morale». Les actions morales sont motivées par l’acceptation d’une loi morale, et se distinguent de toutes les autres en ceci que l’agent authentiquement moral luttre CONTRE SES INCLINATIONS PERSONNELLES. Par contraste, on dira d’une personne qu’elle a commis une belle action lorsqu’elle a agi avec bienveillance en vertu d’une inclination personnelle. ….

Ainsi la norme «réalisation de soi!» est-elle l’expression condenséede l’unité de certaines hypothèse ssociales, psychologiques et ontologiques: LE DÉVELOPPEMEMENT LE PLUS PROFOND ET LE PLUS ENGLOBANT DE LA PERSONNALITÉ HUMAINE GARANTIT L’ACTION BELLE.

La nature humaine étant ce qu’elle est, il n’est pas nécessaire de chercher d’autres fondements de la morale. Nous n’avons pas besoin de nous réprimer nous-mêmes; nous avons besoin au contraire de laisser notre SOI se développer. Les belles actions sont naturelles…. Une personnalité s’éveille et se développe en proportion de la richesse des liens qu’elle noue avec le milieu qui l’environne. Il résulte d’un développement que l’agent se comporte de manière deplus en plus éé

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Marlene la jardinière
Michel le concierge

QUELQUES EXTRAITS DE L’ÉCOPHILOSOPHIE D’ARN NAESS

ÉCOLOGIE COMMUNAUTÉ ET STYLE DE VIE
ARNE NAESS

P.129
« Le progrès requiert un changement dans la démocratie institutionnelle vers une démocratie du vivre ensemble. »

p. 142
L’ÉCOSOPHE doit penser profondément et aussi «ressentir» ce qu’il veut réellement, non seulement dans une perspective personnelle, mais encore sociale et écosphérique. La questions n’est pas seulement ici de tirer les conséquences d’une vue quelconque communément partagée, mais de clarifier des attitudes et d’expliquer ce que c’est que se «trouver soi-même», non pas dans une situation d’isolement, mais en liaison profonde avec tout ce qui nous entoure.

La réalisation de la norme, qui se trouve au centre de toutes les autres, repose sur la capacité à comprendre de quelle manière la chose peut être faite étant donné les facteurs particuliers du milieu. Lorsqu’un être humain ou un groupe est convaincu des mérites d’un procédé plutôt que d’un autre, d’importantes forces sont libérées en vue d’atteindre l’objectif poursuivi. Il sera question alors «d’ardeur», et de «passion», «d’engagement intense», de «ferveur» dans la poursuite d’un objectif. Lorsque quelqu’un s’engage passionnément dans une entreprise quelconque, les soucis et autres souffrances s’estompent. Même les échecs et les revers de fortune n’affectent plus la détermination de celui qui agit. Mais si la ferveur retombe, d’innombrables angoisses surgissent dans la conscience. La joie de vivre devient de plus en plus passive, en ce sens où nous attendons de recevoir des biens et des services.

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Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot vagabond

DE L’ÉCOPHILOSOPHIE À L’ÉCOSOPHIE

ÉCOLOGIE, COMMUNAUTÉ ET STYLE DE VIE
ARNE NAESS
EDITIONS DEHORS
EXTRAITS… p.72-75

a) Écologie
La biologie joue actuellement un rôle central, trois domaines de recherche biologique influent dramatiquement sur l’avenir de l’homo sapiens: la guerre biologique, l’ingénierie génétique et l’écologie. Il est urgent de soumettre à évaluation ces domaines: que voulons-nous vraiment et comment cela peut-il être réalisé? le «nous» ici invoqué renvoie-t-il à une entité collective unifiée par des valeurs communes, ou renvoie-t-il à une constellation condamnée à subir d’éternelles dissensions que provoquent des intérêts en perpétuelle opposition?

Le terme «écologie» est imprégné de nombreuses significations. Il signifie ici l’étude scientifique interdisciplinaire des conditions de vie des organismes en interaction les uns avec les autres et avec ce qui les entoure – les composantes biotiques et abiotiques de la nature. Pour désigner cet entourage, les termes de «milieu» et « d’environnement » seront utilisés de manière quasi interchangeable.

La formulation précédente est insuffisante en ce qu’elle néglige de mentionner l’étude de cette espèce animale particulière qu’est l’Homo sapiens: Les études dédiées à l’analyse de l’espèce humaine avec tous les types d’environnement possible relèvent-elles toutes de l’écologie? On peinera à l’admettre.

Dans ce qui suit, nous retiendrons surtout de l’approche écologique du monde la façon dont elle met en lumière les relations que tissent entre elles les entités du monde naturel, en tant que ces relations constituent des composantes essentielles de ce que ces entités sont en elles-mêmes. Les relations en question sont aussi bien des relations internes que des relations externes…..

B) ÉCOPHILOSOPHIE ET ÉCOSOPHIE

L’étude de l’écologie relève d’une approche, d’une méthodologie, que l’on peut résumer en une maxime simple: « Toutes les choses sont liées entre elles.» Celle-ci a des applications qui concernent et recoupent les problèmes purement philosophiques, à commencer par la détermination de la place de l’humanité dans la nature, pour l’élucidation de laquelle la maxime selon laquelle « toutes les choses tiennent ensemble» suggère de nouveau schèmes d’explication dans une perspective relationnelle.

L’étude des problèmes communs à l’écologie et à la philosophie doit être appelée «ÉCOPHILOSOPHIE». Il s’agit d’un travail descriptif réservé, disons, à des chercheurs appartenant à un milieu universitaire. L’écophilosophie n’effectue aucun choix de priorité de valeurs fondamentales, mais procède à l’analyse des problèmes spécifiques, qui se situent à l’intersection de ces deux disciplines reconnues.

En revanche, dans la perspective d’une argumentation pragmatique, il est essentiel de déterminer un ordre de priorité entre les différentes valeurs. Le mot «PHILOSOPHIE» peut lui-même signifier deux choses: 1. un domaine de recherche, une voie d’accès à la connaissance: 2. un code personnel de valeurs, une vision du monde guidant nos propres décisions ( pour autant que l’on pense et sente intimement que ces décisions sont les bonnes). Lorsque la philosophie s’applique à résoudre des problèmes qui concernent la nature et nous-mêmes, elle est alors, au second sens, UNE ÉCOSOPHIE.

C’est sur la base d’une ÉCOPHILOSOPHIE qu’il est loisible , en un second temps, de développer UNE ÉCOSOPHIE PERSONNELLE en vue d’aborder les situations pratiques dans lesquelles nous sommes impliqués.

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Marlene la jardinière

Michel le concierge

Pierrot vagabond céleste

LE CHAMP DE RECHERCHE DU DOCTORAT SE PRÉCISE ENCORE…. L’ÉCOPHILOSOPHIE POLITIQUE

Le doctorat progresse))))
Notre recherche se situe donc dans une catégorie de l’écologie politique, soit celle de l’écophilosophie politique.

En ce sens,

la dernière phrase du documentaire de Michel le concierge intitulé «LE PAYS OEUVRE D’ART?…» est donc magnifiquement juste. Elle se lit comme ceci:

MERCI AUX ÉCOPHILANTROPES DE L’ESPACE-MONDE DE FAIRE VOYAGER LES QUATRE QUESTIONS.

C’est à la fin du mois de septembre que nous aurons des nouvelles du festival international du documentaire de Montréal… à savoir si ce documentaire sera présenté ou non en novembre 2016 dans le cadre de ce festival

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Ecologie, politique et style de vie
Arn Naess
éditions dehors
p.26

INTERPRÉTATION ET PRÉCISION
DANS LA PHILOSOPHIE DE NAESS

Une ÉCOSOPHIE est un système personnel, une philosophie personnelle. Cela ne signifie pas qu’un système écosophique, pour être le nôtre, doive être absolument original, mais qu’il soit tel que quelque chose en lui nous touche et lui permette de trouver un écho en nous. Aussi est-il tout à fait possible de retrouver son bien dans le système écosophique des autres. Le tout est de savor l’interpréter.

COMMENTAIRE

Notre équipe de recherche (Auld-Woodart-Rochette) se situe donc dans le courant de L’ÉCOLOGIE PROFONDE dont nous rafraîchissons le paradigme par le biais des quatre questions accessibles à tout nanocitoyen de la planète.

1- Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

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Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot le vagabond

QU’EST-CE QUE LA BEAUTÉ DU MONDE? ELLE ORIGINE DE LA PHOTO EARTHRISE, LE LEVÉ DE TERRE PRIS EN PHOTO PAR LES ASTRONAUTES D’APPOLLO 8 LE 24 DÉCEMBRE 1968

Peter Westbroek
terre! des menaces globales à l’espoir planétaire
science ouverte
2009
p.34-36

Ce fut seulement en 1968 que les astronautes Frank Borman, Jim Lovell et Bill Sanders, à bord d’Apollo 8, effectuèrent un vol circumlunaire. Borman était le commandant de la mission. Lovell le pilote et Anders, nouveau venu dans le voyage spatial, le technicien et photographe. Le voyage dura du 21 au 17 décembre. La veille de Noel, le 24 décembre, ils accomplirent dix révolutions autour de la lune avant de revenir sur terre. Lorsque, après leur troisième révolution, ils réapparurent de derrière la lune, ils assistèrent à un spectacle qui devait changer à jamais notre vision du monde. Comme ils venaient de faire une correction de trajectoire, leur hublots étaient orientés différemment par rapport aux orbites précédentes. Ce fut seulement alors qu’ils purent voir simultanément la terre et la surface de la lune.

Borman fut le premier à les voir.

«Oh mon Dieu! s’exclama-t-il. Regardez par ici! Il y a la terre qui se lève. C’est magnifique!

Hé, prends pas de photo di Anders. C’est pas prévu.»

Anders était le flegmatique du groupe. Il ne voyait pas ce qu’il y avait de si extraordinaire dans ce spectacle et, plus que les deux autres, il était soucieux de respecter les ordres. Borman ne put s’empêcher de rire.

«tu as un film couleur, vite», dit-il à Lovell
– donne-moi cefilm couleur, vite », dit Anders.
Maintenant, Lovell les voyait lui aussi. «Bon sang, c’est génial!

Anders – passe-moi vite ce rouleau couleur, veux-tu!
Lovell- il est là-dedans?
Anders- donne-moi un film couleur vite.
Lovell- oui je cherche, un C 368
Anders- n’importe! vite!
Lovell- Voilà
Anders – bon je crois que c’est raté
Lovell- Hé je l’ai ici
Anders- Laisse-moi la prendre de ce hublot. C’est bien plus clair…..

……
Évoquant cette photo… Borman a écrit dans son livre Countdown, an autobiography:

Il se trouve que j’ai regardé par l’un des hublots à l’instant même ou la terre apparaissait au dessus de l’horizon lunaire. Ce fut le spectacle le plus beau et le plus émouvant de ma vie: Il suscita en moi une bouffée de nostalgie, un mal du pays, tout simplement. La terre était le seul objet coloré de l’espace. Tout le reste était noir et blanc. Elle était essentiellement bleue, douce et paisible, avec les continents d’un brun rougeâtre…..

Jim Lovell dira plus tard…: Quand j’ai vu cette sphère bleue, pas plus grosse que mon pouce au bout de mon bras tendu, j’ai su que c’était chez moi, plus chez moi que la rue où j’habite..

AINSI COMMENCA L’ÈRE DE LA VISION DUBLIME DU MONDE

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Michel le concierge
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L’ÉMERGENCE DE LA NANODÉMOCRATIE… CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR L’ÉTIQUETTE «ÉMERGENCE»

Les pionniers de l’écologie
Donald Worster
p.346-347
éditions du sang de la terre
«la pensée écologique»
Paris 1992
paru en anglais
en 1977
sous le titre de nature’s économy
publié par Cambridge university press 1985

La théorie des émergences est d’abord le fruit de Lloyd Morgan, bien qu’on en trouve déjà une esquisse chez l’omniprésent Spencer et que des traces de l’idéalisme romantique y soient décelables. Morgan essayait de trouver un terrain d’entente entre les mécanistes et les vitalistes qui se livraient une guerre acharnée au début du siècle.

D’un côté, les mécanistes, conduits entre autres par le physiologiste de Harvard Jacques Loeb, n’avaient pas réussi à convaincre Morgan, Wheeler et autres que l’essence de la vie put être reproduite dans une éprouvette. De l’autre côté, les vitalistes, dont les chefs de file étaient Henri Bergson et Hans Driesch, avaient été incapablese donner le moindre élément qui put servir de point de départ à un travail scientifique. Leur élan vital et leurs entéléchies semblaient bien obscurs et mystérieux et apparaissaient comme des noms grandiloquents destinés à masquer leur ignorance et incapables de servir d’hypothèse vérifiable.

Pour sortir de cette impasse, Lloyd Morgan fit la supposition suivante: la nature évoluerait par BONDS SUCCESSIFS ET INATTENDUS. De la matière, en un brusque jaillissement de créativité, serait apparu le phénomène de la vie; puis du protoplasme, de façon tout aussi imprévisible, aurait surgi l’esprit humain. c’ÉTAIT LA THÉORIE DES ÉMERGENCES.

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LE CONCEPT DE RÊVE N’AS PAS ENCORE ÉTÉ THÉORISÉ EN PHILOSOPHIE… ET POURTANT… 200 DES PLUS GRANDS RÊVEURS ET RÊVEUSES DE L’HUMANITÉ N’ONT VÉCU LEUR VIE QUE POUR LA BEAUTÉ DE LEUR RÊVE

J’ai beau lire 15 heures par jours à Mc Gill, à réfléchir en autodidacte à ma vie personnelle œuvre d’art, je ne trouve pas de théorisation du concept de rêve qui me satisfasse … et cela dans toute l’histoire de la philosophie.

Pourtant, quand on regarde par exemple la biographie de Margaret Sangers, cette infirmière grâce à laquelle le rêve d’une pilule anticonceptionnelle pour les femmes est devenu réalité, on ne peut faire autrement que d’être saisi par de la valeur exceptionnelle de l’esthétisme humaniste comme fondement précieux d’une existence humaine sur la planète terre.

QU’Est-ce que le rêve? Même l’œuvre de Kant consacrée à la critique de la raison pure comme à la critique de la raison pratique, ne semble pas y consacrer un chapitre. Même l’œuvre de Sartre (la phénoménologie de l’esprit entre autres) ne semble pas déceler l’immense fossé qu’il y a entre vivre un projet par l’action engagée de sa liberté et vivre un rêve pour prendre soin de la beauté du monde.

Personnellement, je serais incapable de voir mon existence comme une suite de projets… mais aussi incapable de me lever chaque matin sans que le soleil de mon rêve n’illumine le caractère sacré de chacune de mes danses enivrées de sens intrinsèques parce qu’un rêve m’habite. Toujours le même comme un caméléon et toujours différent dans son chatoiement.

Quel est mon rêve? un prix Nobel, non pas pour moi, mais pour ce vagabond céleste qui partit un jour sur les routes du Canada pour allumer des rêveurs. En fait, un prix Nobel pour attirer mondialement les consciences à considérer comme un droit de chaque citoyen de la planète à rêver la beauté du monde par sa vie personnelle œuvre d’art, pour que la somme de ces vies personnelles œuvre d’art par le rêve permette le surgissement de pays œuvre d’art partout sur la planète.

Chaque rêve dans le respect du rêve de l’autre, comme on allume un gâteau de fête par une première chandelle, donne l’espérance à toutes les chandelles rêveuses de contribuer à l’humanité anthropocène, en s’allumant de bienveillance rationnelle envers soi-même, et cela  les unes par les autres.

Voilà ce qui pour moi donne une valeur exceptionnelle au documentaire de Michel le concierge… LE PAYS OEUVRE D’ART?… déposé en mai au festival international du documentaire de Montréal et dont on ne sait pas encore s’il a été accepté ou refusé en vue de sa présentation en novembre.

Michel le concierge, dont le rêve est de prendre soin du rêve de sa compagne de cœur Marlène la jardinière, suit la loi morale de Kant sans le savoir, dans un engagement sans faille pour une loi morale dont il est le seul architecte, celle de son rêve.

EN CE SENS, PHILOSOPHIQUEMENT, LA LOI MORALE D’UN RÊVE SERAIT L’EXPRESSION A POSTERIORI D’UNE CONSÉCRATION ESTHÉTIQUE de la loi morale de la raison pratique A PRIORI de Kant tout comme LE CARACTÈRE SACRÉ DU PROJET SARTRIEN. (L’hypothèse du doctorat)

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Marlene la jardinière
Michel le concierge
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