All posts by Pierrot le Vagabond Chercheur

POETIQUE DE L’EXPERIENCE DE STEPHANE BASTION… PRÉMISSE SYMPHONIQUE À LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LA NANODÉMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE OEUVRE D’ART ET LE PAYS OEUVRE D’ART

Stéphane Bastien est professeur de philosophie au collège de l’Outaouais (Canada). Ses recherches gravitent autour des questions de la nature de l’expérience et des finalités de la vie humaine.

Stephane Bastien a écrit un essai symphonique magistral sur la poétique de l’expérience dans ses variations sur l’esthétique, l’éthique et la qualité de vie.

Mais, tout en dégustant son approche, je dirais qu’il lui manque malgré tout une question philosophique à la Montesquieu qui pourrait tourner autour de celle-ci:
Quel mécanisme opérationnel faudrait-il inventer pour que toute personne humaine sur la terre puisse avoir accès personnellement à cette poétique de l’expérience?

Notre équipe de recherche (Auld,Woodard,Rochette) désirons donc saluer son magnifique travail, inspirant pour la pertinence du nôtre sur la DYNAMIQUE ARGUMENTATIVE ÉCO-PHILOSOPHICO-POLITIQUE ENTRE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LA NANODÉMOCRATIE CITOYENNE OEUVRE D’ART ET LE PAYS OEUVRE D’ART.

———–                                                                                                                    STEPHANE BASTIEN

Poétique de l’expérience
Variations sur l’esthétique, l’éthique et la qualité de vie

«Tout être humain désire une vie de qualité, c’est même là un souci ultime et constant. Peu importe qu’on la dise “bonne”, “réussie” ou “authentique”, c’est toujours à partir d’une certaine perception de la qualité que nous entreprenons nos projets, organisons nos discours sur le monde et accomplissons nos moindres gestes. Mais quelles sont les conditions d’une telle vie? Existe-t-il des critères permettant de l’évaluer? C’est en réponse à de telles interrogations qu’ont émergé les grandes réflexions de l’humanité sur le beau, le bien et le vrai, tout comme l’intuition d’une continuité subtile entre ces idéaux, de même que les préoccupations pratiques sur la façon de conduire sa vie. Et c’est à l’horizon de ces idéaux que nous formulons encore les débats et nos conceptions sur la nature de l’expérience esthétique et de l’art, de l’éthique et de la morale, de la science et de la connaissance en général. Ainsi comprise, l’idée selon laquelle il existe un lien profond entre expérience esthétique, requêtes de l’éthique et objectifs de la connaissance est à la fois la plus ancienne et la plus actuelle des intuitions, comme l’attestent ces contrées de l’expérience quotidienne où qualités esthétiques et éthiques interagissent et s’alimentent mutuellement, tantôt en concordance harmonieuse, tantôt en discordance créatrice, et où la connaissance retrouve ses plus nobles alliés dans l’art ou la poésie.» C’est cette intuition que l’auteur s’attache à redéployer en en suivant la permanence et la profondeur chez des témoins et des commentateurs aussi illustres que Paul Ricœur, John Dewey, R. W. Emerson, Jean-Marie Guyau, Friedrich Nietzsche, Henri Bergson, Nishida Kitaro, Mikel Dufrenne et Martha C. Nussbaum.

————————–
ébauche du projet de
doctorat en éco-philosophico-politique
de l’équipe de recherche
(Auld,Woodard,Rochette)

LA NANODÉMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE VERSUS LA POLÉMOLOGIE

LE CONCEPT DE NANODEMOCRATIE
COMME…..
UN UNIVERS PARALLELE À PARTIR DE
L’ETIQUETTE DE NANO ( LA PLUS PETITE CELLULE
DEMOCRATIQUE SUR TERRE)

QU’EST-CE QUE LA NANODEMOCRATIE?

Une nano-démocratie instaurant, PAR TIRAGE AU SORT, une assemblée constituante de 125 vies personnelles œuvre d’art pourrait-elle constituer le prélude au surgissement du premier pays œuvre d’art sur la planète terre?

MODELISATION THÉORIQUE

A) Imaginons un site web genre Google map où sont identifiés toutes les villes et tous les villages de la planète, sans exception.

B) Imaginons que quatre questions y sont posées dans toutes les langues, au désir de chaque vie personnelle œuvre d’art.

a) Quel est ton rêve?
b) dans combien de jours
c) qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
d) En quoi ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

C) Imaginons que dans chaque ville et dans chaque village de la planète, une invitation est lancée à toute vie personnelle œuvre d’art intéressée à ces quatre questions pour que se constitue une assemblée constituante mondiale à réfléchir sur la conséquence des quatre questions sur l’éco-système du mieux vivre ensemble,…. soit UNE CINQUIÈME QUESTION qui se définirait de la façon suivante….

D) En quoi NOS RÊVES prennent-ils soin de la beauté du monde?

E) Imaginons que qu’importe le nombre de vies personnelles œuvre d’art qui s’inscrivent dans chaque ville ou chaque village, UN PREMIER TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLE ET UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART PAR VILLAGE.

F) Imaginons que sur toutes ces villes et villages de la planète entière qui sont maintenant représentés par une vie personnelle œuvre d’art, UN DEUXIÈME TIRAGE AU SORT SÉLECTIONNE 125 de ces vies personnelles œuvre d’art…. en vue d’une RENCONTRE PLANÉTAIRE.

G) Imaginons que ces 125 vies personnelles œuvre d’art se réunissent à tous les quatre ans pour LES OLYMPIQUES DE LA JUSTICE COMME ÉQUITÉ SUR TERRE, en assemblée constituante et cela en direct sur internet accessible à la planète entière.

H) Imaginons que….. la question….EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE? devienne soudainement, selon notre hypothèse forte, l’actualisation pragmatique du voile de l’ignorance de John Rawls.

I) Imaginons qu’une fois l’assemblée constituante des 125 vies personnelles œuvre d’art terminée, un premier vote soit pris par chaque vie personnelle œuvre d’art sélectionné comme représentant chacune des villes et chacun des villages…. SUR UNE QUESTION DE FOND touchent à la justice comme équité comme paramètre de la beauté du monde.

J) Imaginons qu’une fois LE PREMIER VOTE TENU, UN DEUXIÈME VOTE soit tenu par chaque conseil municipal de chaque ville et chaque village auprès de la population entière… et cela partout sur la planète terre.

EN CONSEQUENCE DE QUOI

K- Il n’est pas difficile d’imaginer que l’émergence d’une conscience citoyenne planétaire autour de la question EN QUOI NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?… puisse instaurer une pression éthique nano-démocratique invitant chaque état à cheminer vers une gouvernance qui respecte la modélisation planétaire d’une théorie de la justice et de l’équité au point d’en faire
un jour DES PAYS OEUVRE D’ARTS DIGNES DE LEUR CITOYENS VIES PERSONNELLES OEUVRE D’ART.

L- La priorisation des errants fantomatiques accompagnant l’éthisation des errants axiologiques, pour mieux faire de chaque humain un errant poétique face à son rêve personnel, la liberté reliée aux 5 questions de la vie personnelle œuvre d’art deviendrait enfin accessible à chaque personne humaine, tel un droit inaliénable inscrit en annexe à charte des droits de l’homme à l’ONU.

M– objectif:
nouvelle conscience éthique-esthétique
planétaire en vue de la réforme des états
pays œuvre d’art par la masse critique
nano-numérique des vies personnelles œuvre
d’art, éco-philanthropes de l’espace-monde.

————–
7- CONCLUSION (OUVERTE FINALE)…15 PAGES

L’implantation planétaire de la nano-démocratie pourrait être la condition éco-philanthropique nécessaire à l’émergence d’un premier pays œuvre d’art sur la planète terre, rêve universel potentiel d’une masse critique-citoyenne-numérique de vies personnelles œuvre d’art sous l’inspiration d’une cinquième question dont l’énoncé serait le suivant:

– retour sur les quatre questions
menant à la cinquième question
éco-philanthrope de l’espace-monde:
-COMMENT NOS RÊVES PRENNENT-ILS SOIN DE LA BEAUTÉ DU MONDE?

————-
sur Google
Marlene A jardinière du pays œuvre d’art
Michel W concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

LE DOCTORAT DE L’ÉQUIPE DE RECHERCHE (AULD,WOODARD,ROCHETTE) RÉINVENTE L’OBJET DE RECHERCHE PAR LA RECONFIGURATION CONTEXTUELLE DE LA RÉALITÉ DU PROBLÈME QUE LE CONCEPT EST SUPPOSÉ DE RÉSOUDRE

« Ce n’est pas parce que des concepts s’expriment par des représentations qu’ils sont des représentations» (Jocelyn Benoist, concepts, une introduction à la philosophie).

L’équipe de recherche (Auld,Woodard,Rochette) a créé un prototype générique du nanodémocrate de la citoyenneté planétaire sous l’étiquette conceptuelle de MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART.

Michel Woodart, en faisant parcourir sa vie depuis sa naissance par une série de traces documentaires alimente la réflexion de Michel le concierge, Marlene la jardinière et Pierrot vagabond au sujet d’un archétype du premier nanodémocrate de la citoyenneté planétaire MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART…. qui un jour présentera son documentaire dans les maisons de la culture invitant chaque personne humaine à une vie personnelle œuvre d’art par la transmission de quatre questions

1- Quel est ton rêve?
2- Dans combien de jours?
3- qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

En faisant ressortir un trait naturel nanodémocratique (vie personnelle œuvre d’art) de la grammaire de la liste de systèmes conceptuels disponible sous-entendant son resset par quatre questions,

NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE REND DONC AUTO-OPÉRATIONNELLE (prise transformationnelle de la réalité) UNE MISE EN OEUVRE DE TROIS CONCEPTS PAR UNE STRATÉGIE DE MISE EN INTRIGUE D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART ( sous la guidance des quatre questions).

Ce qui nous permettra de dialectiser le rapport dynamique entre le NANO (une vie personnelle œuvre d’art) et le MACRO ( la nanodémocratie citoyenne planétaire) dont l’historial d’un chapitre à l’autre en portera la trace de l’intrigue théorisée (Ricoeur) tout le long del’écriture argumentative (narratologique).

En partant d’un axiome à hypothèse moyenne: TOUT CONCEPT EST CONTEXTUALISTE, nous tenterons de faire la démonstration qu’une structure de type auto-contextuelle peut renouveler le champ entier d’investigation d’une problématique.tout en gardant au cadre théorique une flexibilité ne tenant pas du vrai ou du faux, mais du correct et de l’incorrect à remodeler selon l’unicité du tout expérimentiel, autant que morphologique ou théoritique.

Par exemple, quand je suis parti vagabonder, J’étais un chercheur universitaire, journaliste d e l’être, DÉGUISÉ EN VAGABOND, opérationnalisé par un objet de recherche sous-entendant l’étiquette de vagabond céleste, découpant le cadre de la réalité par deux questions existentielles personnelles;

Est-ce que la bible dit vrai quand elle dit:

ABANDONNE-TOUT ET SUIS MOI
ET TU SERAS NOURRI COMME LES PETITS OISEAUX?

et est-il possible de vagabonder célestement
sous ces deux axiomes énonciateurs et survivre sans tricher dans la dignité promise.

Ce qui était en jeu, me semble-t-il est ce qui serait en jeu dans tout système conceptuel (conclusion ouverte) universellement: METTRE EN JEU MA VIE SOUS UN SYTÈME CONCEPTUEL PLUTÔT QUE SOUS UN AUTRE ME PERMET-IL DE MANGER LE MEILLEUR REPAS POSSIBLE DANS CETTEAVENTURE CONTEXTUALISTE PLUTÔT QU’UNE AUTRE?

ANALOGIQUEMENT….

MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART s’est donc lui aussi auto-contextualisé dans un laboratoire conceptuel avec comme opérateur et témoin Marlene la jardinière et Pierrot vagabond.

Est-ce que cette nouvelle problématique d’un nouveau système conceptuel peut lui permettre de sortir de la toxicité des systèmes conceptuels récurrents ? (état, religion, langue, race, religion) parce que quatre questions SEMBLENT POUVOIR LUI PERMETTRE (la problématique) une auto-systématisation flexible de sa propre vie œuvre d’art?

Il me semble que la qualité de la prise de risque cognitif, de la mise en œuvre au quotidien documentée de capacités proprement conceptuelles permet une complexité logique d’un jugement multi-contextuel de notre équipe de recherche partageant un grain de réalité prospectiviste qui peut conduire à un doctorat de qualité.

Notre position dans l’espace conceptuel de la nanodémocratie citoyenne planétaire est à la fois celle de chercheurs, de témoins et de journalistes expérimentiels.

NOTRE HYPOTHÈSE DE RECHERCHE RESSEMBLERAIT À LA SUIVANTE?

SANS UNE SOMME DE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART, LA NANODÉMOCRATIE CITOYENNE PLANÉTAIRE PEUT-ELLE CONDUIRE À UN PAYS OEUVRE D’ART?

En ce sens, notre nano-équipe de vies personnelles œuvre d’art constitue une modélisation à partir de laquelle une chaire universitaire pourrait fonder (par le biais d’une fondation) la structure opérationnelle d’une nouvelle séparation des pouvoirs entre les états et les humains de cette planète, en opérationalisant un principe fondamental montesquien où il pourrait enfin être affirmé par un droit cosmopolitique inédit autant qu’inoui…que

LE DROIT DES HUMAINS DOIT AVOIR PRIORITÉ SUR LE DROIT DES ÉTATS.

sur Google
MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART
MARLENE A JARDINIÈRE DU PAYS OEUVRE D’ART
Pierrot vagabond

LA CARRIERE INTERNATIONALE DU CONTEUR SIMON GAUTHIER ATTEINT L’OEUVRE D’ART POÉTIQUE PAR SA RECONFIGURATION DE «PIERRE ET LE LOUP»

Dans le cadre de la saison culturelle proposée par la Communauté de communes Avranches – Mont Saint-Michel,

L’Orchestre régional de Normandie vous présente “Pierre et le loup – Pierre au Québec!”

Musique / Théâtre – Durée : 50 min – Tout Public

Avec : Simon GAUTHIER : conteur et les musiciens de l’Orchestre Régional de Normandie

Pierre et le loup

Tout en préservant la trame de Pierre et le Loup et en racontant l’histoire écrite par Prokofiev, le conteur québécois Simon Gauthier, accompagné des musiciens de l’Orchestre, transpose le célèbre conte au Québec où il vit dans la forêt. Il nous propose donc un véritable voyage et nous transporte dans son quotidien avec simplicité, finesse et un remarquable humour poétique. Des parallèles entre l’histoire de Pierre et le Loup et la nature québécoise émaillent le spectacle afin de proposer au public un véritable voyage et la découverte d’une faune et d’une flore différentes de la notre. Un moment plein de poésie au son de la voix de Simon Gauthier et des instruments à vent de l’Orchestre. Créant des interactions et des échanges avec le public, le conteur nous ouvre une fenêtre sur le Québec au fil de l’histoire de Pierre et le Loup.

sur Google
Marlene A jardinière du pays œuvre d’art
Michel W concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART… UN GENTLEMAN DE LA PENSÉE

Quand je revisite intérieurement mes presque 10 ans dans la vie de Michel et Marlene, je ne peux qu’être ébloui par leurs qualités réciproques.

Marlene A jardinière du pays œuvre d’art, c’est l’exemple vivant de la chanson SOMEWHERE OVER THE RAINBOW…. ELLE JARDINE AVEC LE MÊME BONHEUR ÉPIQUE QUE L’HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES DE GIONO. Tous ses gestes sont des soins de la beauté du monde. Et cela dans une simplicité esthétique et éthique désarmante.

Je dirais que Michel W concierge du pays œuvre d’art, son conjoint,  est fondamentalement UN GENTLEMAN DE LA PENSÉE. Dans mon livre à moi, LE CONTEXTE D’UN CONCEPT QU’IL QUESTIONNE PAR LA CONDITION HUMAINE DES AUTRES ET EN PARTICULIER LA SIENNE,  EST L’EXPLORATION DE LA LIMITE MÊME D’UN CADRE THÉORIQUE PERTINENT.

Le gentleman de la pensée qu’est Michel W concierge du pays œuvre d’art entretient une attitude de respect envers toute forme de contextualité différente que la sienne. ça prend un homme d’exception pour accepter dans son intimité de couple un vagabond-chercheur, sans aucun bien matériel, ayant horreur de tout esclavage salarial, fuyant le fétichisme de toute marchandise, refusant tout lien social (baptême, mariage, enterrement, souper à plusieurs) par une anthropophobie des irritants de l’univers domestique, familial élargi autant que social ou sociétal.

A 6 heure et 30 du matin, chaque matin, ce gentleman de la pensée se réveille l’élégance de l’écoute comme celle du dialogue au travers un tsunamie de lectures et d’univers conceptuels auquel il apporte son jugement multi contextualiste d’une grande pertinence.

Les limites intrinsèques des concepts qu’un vagabond-chercheur explore rencontre en ce partenaire de recherche intellectuel une bonne prise et mise en intrigue de la réalité à objectiver.

Ce doctorat de l’équipe de recherche (Auld,Woodard-Rochette) s’annonce innovateur autant dans la méthode que dans la forme argumentative.

Comme si le fond philosophique semblait symboliser l’impossibilité d’un réseau conceptuel d’être plus vrais qu’un autre, dans un pragmatisme où chaque être humain est invité à une vie personnelle œuvre d’art construisant sa propre mouvance conceptuelle qui EST MEILLEURE QUE LES AUTRES PARCE QU’ELLE EST LA SIENNE JUSQU’À CE QUE LES QUATRE QUESTIONS EN INCITENT UNE MUTATION STRATÉGIQUE D’ERRANCE POÉTIQUE PERSONNELLE.

1: quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: Qu’as-tu fais pour ton rêve aujourd’hui?
4: Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

SUR GOOGLE
Marlene A jardinière du pays œuvre d’art
Michel W concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART ÉMERGEANT D’UN CONTEXTUALISME NANOMODERNISTE COMME OBJET DE RECHERCHE PHILOSOPHIQUE

Qu’est-ce qu’un objet? ce dont on tient l’identité comme acquise (Jocelyn Benoist, concepts une introduction à la philosophie, champ essais 2010)

Qu’est-ce qu’un objet de recherche? Ce dont on tient l’identité comme loin d’être acquise, donc comme posant un problème que l’on argumente par notre jugement normatif par un argumentaire problématique. (Pierrot vagabond)

La question simple du doctorat de l’équipe de recherche (Auld-Woodard-Rochette) pourrait ressembler à celle-ci:

EN QUOI
MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART
EST-IL DIFFÉRENT DE MICHEL LE CONCIERGE?

Une hypothèse de recherche pourrait ressembler à celle-ci:

Si on examine la vie de Michel Woodard de sa naissance à aujourd’hui, sous l’angle des systèmes conceptuels disponibles sous lesquels il a vécu jusqu’à l’évènement des quatre questions qui ont permis en lui L’ÉMERGENCE DE L’ARCHÉTYPE DE MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART par la contextualisation nano-moderniste à texture numérico-ouverte déclenchant une partie de son édifice conceptuel en mouvement nanodémocratique,

il serait possible d’en conclure que l’ensemble de la preuve argumentative témoignerait de la naissance du premier citoyen nanodémocratique planétaire au 21eme siècle, modélisation d’une tendance qui pourrait devenir virale grâce à l’internet par le téléphone cellulaire.

Le paramètre de l’objet conceptuel à construire étant celui-ci; LE DROIT DES CITOYENS PLANÉTAIRE EXIGEANT LA PRIORITÉ SUR LE DROIT DES ÉTATS.

En ce sens, un concept dans son pré-fondement morphologique husserlien tenant compte dans ses incertitudes et ses variations de la mouvance conceptuelle autant que des paramètres POST-CONCEPTUELS (dans le sens d’un édifice conceptuel en mouvement) logiquement argumentés dans un nouveau cadre théorique-numérique devient donc UNE PRÉMISSE D’UN DROIT RÉSEAUTÉ SUR LA PERSONNE HUMAINE DANS SA DIGNITÉ ABSTRAITE PARTOUT SUR LA TERRE.

la nanodémocratie citoyenne planétaire par la vie personnelle œuvre d’art conduit au pays œuvre d’art dont MICHEL W., concierge du dit pays œuvre d’art sera un jour reconnu par l’histoire comme CONCIERGE FONDATEUR de par la beauté intrinsèque de son histoire d’amour pour Marlene A jardinière du pays œuvre d’art.

SUR GOOGLE
Marlene A jardinière du pays œuvre d’art
Michel W concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

UN DES OBJECTIFS DU DOCTORAT EST DE SUIVRE LA GÉNÉALOGIE DU IER CITOYEN PLANÉTAIRE NANODÉMOCRATE EN OPÉRATIONALISANT AXIOMATIQUEMENT LA VIE DE MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART DEPUIS SA NAISSANCE TOUT EN SUIVANT LES FONDUS DE TOXICITÉ EN NON-TOXICITÉ ENTRE LES DIFFÉRENTS SYSTÊMES CONCEPTUELS.

Les concepts de citoyen nanodémocratique planétaire, de vie personnelle œuvre d’art, de pays œuvre d’art constituant un réseau conceptuel néologique INÉDIT, ce doctorat évite donc les conflits d’appropriation, les conflits autour des mots-enjeux, les rivalités idéologiques. Wow-t=2.7k ou la captation par un doctorat d’UN BIG BANG D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART dans un contexte potentiel numérique de nanodémocratie au 21eme siècle.

Et c’est en ce sens que la datation autobiographique et multi-argumentée de la conscience de MICHEL LE CONCIERGE à la conscience archétype MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART, peut-être symbolisée par le vécu PLANÉTARISÉ (et non mondialisé) post-interprété d’une personne humaine de sa naissance à aujourd’hui par sa nouvelle mise en intrigue citoyenne.

SUR GOOGLE
Marlene A jardinière du pays œuvre d’art
Michel W concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

UN DOCTORAT SUR UNE PERSONNE HUMAINE ÉVITE LA FAUSSETÉ DE DÉPART D’UN AXIOME… LES QUATRE QUESTIONS DANS LA VIE DE MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART DEVENANT DES OPÉRATEURS AXIOMATIQUES D’UN SYSTÈME CONCEPTUEL UNIQUE

Ce matin, Michel a cogné à ma porte à 5h.30 am… ce qui nous a donné du temps de qualité pour réfléchir ensemble sur la nouvelle orientation du doctorat de l’équipe de recherche (Auld-Woodard-Rochette).

1) le fait de rédiger un doctorat au sujet d’un anonyme (MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART) pour rendre hommage à tous les anonymes de la planète terre qui n’ont pas encore reçu LE DROIT À LA DIGNITÉ ABSTRAITE D’UNE VIE PERSONNELLE OEUVRE D’art équitable.

2) le fait que l’on se penche en équipe sur l’archétype de Michel W concierge du pays œuvre d’art en partant de la naissance de Michel le concierge EN 1951, de l’identification des systèmes de concepts disponibles ( Michel étant un baby boomer, je me servirai comme base de réflexion du magnifique essai du brillantissime François Ricard, LA GÉNÉRATION LYRIQUE)

3) Michel de son côté montera sur un site privé you tube l’ensemble des archives photos de sa naissance à aujourd’hui qu’il commentera sur film (également numérisés sur you tube) de façon à ce qu’historiquement autant qu’anthropologiquement l’on puisse parcourir les systèmes conceptuels toxiques de sa société autant que le passege du Michel concierge à son archétype de Michel W concierge du pays œuvre d’art.

4) Tout concept formant dans l’histoire UN SOCIOGRAMME POLÉMIQUE IRRÉDUCTIBLE (Marc Angenot), je parcourerai et l’œuvre et la bibliographie d’un autre brillantissime québécois, Marc Angenot, professeur émérite à l’université Mc Gill de Montréal, titulaire de la chaire James McGill d’étude du discours social et membre de la société royale du Canada, ce qui me permettra de parfaire ma formation en réthorique argumentative, en logique informelle autant qu’en narratologie pour bien maîtriser la mise en intrigue du doctorat par l’analyse du discours, des entités linguistiques autant que pragmatiques.

EN CONSEQUENCE DE QUOI

Comme dans une argumentation conceptuelle se rencontre toujours un concept imposteur (Michel le concierge) qui doit être écarté par un concept réformateur (Michel W concierge du pays œuvre d’art), je miserai sur la valeur opérationelle des quatre questions du doctorat pour tenter d’éviter la fausseté de départ de tout axiome qui ignore la fragilité de quelque concept que ce soit, étant autant issus de la société qui le crée que de son action prospectiviste sur cette même société.

————

wikipedia

Marc Angenot

Marc Angenot est un professeur canadien de langue et littérature françaises, né en 1941 à Bruxelles. Il a enseigné à l’Université McGill à Montréal ; il est devenu professeur émérite en 2013. Il y demeure titulaire de la chaire James McGill d’étude du discours social. C’est un théoricien de la littérature, mais avant tout un analyste du discours et historien des idées, particulièrement des idéologies politiques (XIXe et XXe siècles). Il est depuis 1985 membre de la Société royale du Canada. Il a été élu pour 2011-2012 à la chaire Chaïm Perelman de théorie de l’argumentation et d’histoire des idées à l’université libre de Bruxelles. Il est marié à Nadia Khouri ; il a trois enfants : Maya, Valérie et Olivier.

Marc Angenot fait ses études supérieures à l’Université libre de Bruxelles de 1959 à 1967. Sa thèse de philosophie et lettres intitulée Rhétorique du surréalisme (dirigée par Albert Henry et soutenue en 1967) s’inscrit dans le courant de la redécouverte de la rhétorique avec les travaux de Chaïm Perelman (Université libre de Bruxelles) et ceux, ultérieurs, du « Groupe Mu » (Université de Liège).

Loin de s’en tenir à une approche formaliste ou structuro-fonctionnaliste, Angenot interroge le fait littéraire dans sa dimension sociale et compte parmi les théoriciens de l’approche dite « sociocritique ». Il serait toutefois réducteur de limiter les recherches d’Angenot à la sociocritique puisqu’il se décrit plus volontiers lui-même comme un analyste des discours sociaux. L’analyse sociodiscursive qu’il pratique tente de concilier les avancées de la rhétorique de l’argumentation à une lecture des textes attentive aux médiations socio-historiques et aux phénomènes d’interdiscursivité.

Appartenant à la même génération que Claude Duchet, Pierre V. Zima, Jacques Leenhardt, André Belleau, Jacques Dubois et Régine Robin et en dialogue avec eux, Angenot a contribué à l’approche sociologique des textes inspirée notamment des travaux du sociologue Pierre Bourdieu, de l’École de Francfort et de ceux, nouvellement traduits en français durant les années 1970, du théoricien russe de la littérature Mikhaïl Bakhtine.

L’originalité des travaux d’Angenot réside dans sa prise de position en faveur du concept de discours au détriment de celui, par trop structuraliste, de texte. En effet, la notion de « texte », à la suite des travaux de Gérard Genette ou de Tzvetan Todorov, a été considérablement déshistorisée et identifiée à une structure formelle où opèrent des stratégies narratives et génériques sans que ne soit prise en compte la socialité fondamentale de toute production textuelle. En conséquence, Marc Angenot privilégie le discours, c’est-à-dire l’usage effectif de la parole, dans sa dimension sociologique et dialogique impliquant des « entre-parleurs » (La parole pamphlétaire, 1982).

C’est dans ce contexte d’épuisement du texte, du structuralisme et du « tournant linguistique » (Saussure) des études littéraires qu’Angenot propose le concept de « discours social » (1889 : un état du discours social, 1989), un vaste projet de recherches pluridisciplinaires et interdiscursives qui tente de reconstituer le contexte discursif global dans lequel émergent les discours sociaux (de la littérature « distinguée » aux conversations « concierges », sans hiérarchie ni primat esthétique).

Pour Angenot le discours social est « tout ce qui se dit et s’écrit dans un état de société », tout ce qui relève des deux formes de mise en discours, c’est-à-dire la narration et l’argumentation (ce qui est « narrable » et « opinable » à un moment donné, dans une société donnée). Cette totalité en apparence cacophonique et désordonnée révèle pourtant des régularités génériques et thématiques; elle comporte également des répertoires topiques, des « gnoséologies » et des « phraséologies » communes et co-intelligibles.

Cette approche quasi archéologique des discours sociaux s’inscrit dans le sillage des théories de l’interaction verbale, du dialogisme et de la sémiologie « idéologique » élaborés par Bakhtine/Volochinov. De même, Angenot reprend au penseur marxiste non orthodoxe Antonio Gramsci le concept d’« hégémonie » pour en faire, en quelque sorte, le “moteur” du discours social, c’est-à-dire un noyau régulateur qui organise la « vaste rumeur » des discours sociaux.

Dans la théorie du discours social, l’hégémonie a un rôle topologique : c’est en fonction de ce moteur sociodiscursif que peuvent s’apprécier les phénomènes de “dominance” ou de marginalisation, en même temps que l’obsolescence de certains discours ou leur persistance à long terme. On rappellera à cet égard que le programme de recherche d’Angenot consiste – en première analyse – en une coupe synchronique (l’année 1889). Or cette option n’empêche aucunement des considérations d’ordre diachronique ou une approche de la « mémoire discursive » dont les textes portent la trace.

Comprise comme une entreprise de décloisonnement disciplinaire, la théorie du discours social peut être considérée comme un paradigme fécond pour l’analyse du discours et les cultural studies ; il s’agit aussi d’une perspective nouvelle pour les approches sociologiques de la littérature, et même, à certains égards, pour la pragmatique linguistique. Comme le discours social doit beaucoup aux recherches antérieures d’Angenot sur la rhétorique et l’argumentation, il s’agit également d’un programme de recherches compatible avec l’analyse des discours associés aux domaines de l’éloquence et de la parole persuasive. En effet, la théorie du discours social propose une approche du « vraisemblable » rhétorique à une échelle beaucoup plus vaste que ne le faisaient les approches traditionnelles de la rhétorique. Aussi faut-il noter que l’approche d’Angenot prolonge la théorie aristotélicienne des topoï et de l’opinable en leur donnant un cadre circonstancié et une efficace à l’intérieur d’un état de société.

Loin des cadres restreints de l’ethnométhodologie, par exemple, ou de la micro-sociologie interactionniste, Angenot reste fidèle à la tradition hégéliano-marxiste en ce sens qu’il privilégie l’analyse de la totalité (notion qu’il reprend dans le sillage des travaux de Georg Lukacs et de Karl Mannheim). C’est pourquoi il propose de rapprocher l’analyse sociodiscursive d’une «pragmatique socio-historique », perspective qui peut être rapprochée de la définition extensive (et fondatrice) de la pragmatique formulée par C. W. Morris (1938), laquelle ne se limitait pas à une linguistique de l’usage et de la parole en acte, mais bien à une vaste analyse psycho-sociologique et culturelle des signes.

Dans Critique de la raison sémiotique (1985) Angenot a émis de nombreuses réserves par rapport à la sémiotique d’obédience saussurienne et à la méthodologie qui prévaut généralement en linguistique (« scotomisation » de la socialité dans l’analyse, etc.). À une sémiotique trop souvent fondée sur le modèle linguistique, Angenot propose une sémiotique critique attentive aux configurations idéologiques (dans le sillage de celle proposée par Bakhtine dans Marxisme et théorie du langage) et à la praxis sociale (Bourdieu). La tâche du sémioticien tel que le conçoit Angenot est d’établir une «gnoséologie des pratiques» où les faits sémiotiques sont envisagés comme étant les produits d’une « sémiosis sociale » où interfèrent nécessairement des phénomènes d’idéologie, d’hégémonie et de stratification sociale.

En plus de contribuer au champ des études sociocritiques, Angenot est également considéré comme l’un des pionniers de la rhétorique du pamphlet et, plus largement, du discours polémique et des débats dans la vie sociale. C’est ce dont témoigne la publication d’un collectif intitulé La parole polémique (Gilles Declercq, Michel Murat et Jacqueline Dangel, dir., Paris, Champion, 2003) qui se veut un hommage à Marc Angenot qui a publié en 1982 un ouvrage de référence dans le domaine : La parole pamphlétaire.

Cette somme théorique constitue une vaste entreprise de typologie discursive qui met en lumière les différentes stratégies argumentatives et figurales mises en œuvre durant un siècle de production pamphletaire (de Rochefort à Guy Debord). Avec cet ouvrage et ses travaux ultérieurs, Angenot a dissocié l’analyse argumentative de ses corpus canoniques (littérature, conversation, publicité) pour l’appliquer notamment au discours sur la «supériorité des femmes» (Les champions des femmes, 1977), aux discours socialiste et anarchiste au tournant du XXe siècle (La propagande socialiste, 1996 ; Rhétorique de l’anti-socialisme, 2005) et, enfin, aux discours des utopistes, antisémites, progressistes et marxistes des deux siècles derniers (L’Utopie collectiviste, Un juif trahira, Le Marxisme dans les Grands récits).

En 2008, Angenot est revenu à la rhétorique en publiant un traité qui prétend renouveler l’étude de l’argumentation et de la persuasion dans la vie publique, dans les sciences humaines et en philosophie, Dialogues de sourds. Traité de rhétorique antilogique. Voir plus bas.

Conjointement à ses recherches en analyse socio-discursive, Angenot a également développé un champ de recherches connexe – l’« histoire discursive » – où il se propose d’examiner ce qu’il nomme, à la suite de Jean-François Lyotard, les « Grands récits ». Loin du postmodernisme et du « crépuscularisme » auquel cette notion reste souvent attachée, Angenot parle de « Grands récits » dans le contexte de la modernité. En fait, il préfère l’expression de « Grands récits militants » (lesquels succèdent historiquement à la Révolution et, donc, à la démocratisation et la libéralisation de l’Europe au XIXe siècle).

Dès lors, il s’agit pour Angenot d’interroger les discours (idéologies) qui émergent de cette nouvelle conjoncture ponctuée de révolutions et de luttes sociales. Les « Grands récits » s’articulent autour de penseurs emblématiques et idéologues tels Auguste Comte, Saint-Simon, Charles Fourier, Étienne Cabet, Pierre Leroux, Proudhon, le Belge Colins, Jules Guesde, Sorel, etc. Angenot constate que ces formations discursives se caractérisent par des schémas argumentatifs complexes et des « coupures cognitives » qui, le plus souvent, interdisent toute forme de dialogue et conduisent à des « dialogues de sourds » (tel est le cas entre socialistes et anarchistes au tournant du siècle).

Aujourd’hui, si l’on constate l’épuisement des « grands récits », on observe aussi l’émergence de « micro-récits » identitaires, nationalistes ou communautaires. Ces discours sont véhiculés par des groupuscules qui tendent souvent à se replier sur eux-mêmes et à se « réifier » en idéologie ou, plus précisément, en « idéologie du ressentiment », pour reprendre l’expression d’Angenot.

Ces « Grands Récits » restaient tributaires de l’idée de progrès et d’un « principe espérance (das Prinzip Hoffnung) » (Ernst Bloch), mais cette confiance en l’avenir s’est dissipée et a été battue en brèche par les tenants du postmodernisme. Alors que se « décompose l’idée de progrès » (D’où venons nous ? Où allons nous ?, 2001) et que s’émiette la logique progressiste, l’inflation des revendications identitaires, culturelles, locales, micro-contextuelles, etc., selon Angenot, doit nous amener à reposer la fameuse question : « Que faire ? ».

Dans un monde où les « micro-récits » et les réponses toutes-faites ne se comptent plus, c’est à cette question, semble-t-il, que renvoient les derniers travaux d’Angenot. Et le défi n’est pas d’y répondre ; l’expérience des « Grands récits » a trop souvent montré l’inadéquation des réponses et les dérives pratiques qu’elles ont suscitées ; il s’agit seulement de retrouver les conditions qui permettent, au moins, de la poser tout en maintenant « un regard sobre ». On verra sur ces points sa synthèse, Le marxisme dans les Grands récits. (2005)

Ouvrages récents en rhétorique et en histoire des idées[modifier | modifier le code]

En 2008, Angenot a publié aux éditions Mille et une nuits un traité de rhétorique fondé sur l’idée de malentendus dans l’échange argumenté et celle de coupures cognitives, Dialogues de sourds, traité de rhétorique antilogique. Il a également publié deux essais sur les discussions historiennes et philosophiques autour du processus de la sécularisation : Gnose et millénarisme : deux concepts pour le XXe siècle et En quoi sommes-nous encore pieux? Sur l’état présent des croyances en Occident. (P.U. Laval). Il a publié en 2014 aux Presses universitaires de Liège un essai de synthèse sur l’histoire des idées: Histoire des idées: Problématiques, objets, concepts, méthodes, débats.

Publications[modifier | modifier le code]
Le Roman populaire. Recherches en paralittérature, Montréal, Presses de l’Université du Québec, 1975.
Les Champions des Femmes. Examen du discours sur la supériorité des femmes, 1400-1800. Montréal, Presses de l’Université du Québec, 1977.
Glossaire pratique de la critique contemporaine. Montréal, H.M.H. / Hurtubise, 1979.
La Parole pamphlétaire. Contribution à la typologie des discours modernes. Paris, Payot, 1982. (Prix Biguet 1983 de l’Académie française).
Critique de la raison sémiotique. Fragment avec pin up. Montréal: Presses de l’Université de Montréal, 1985, 134 p. Traduit en anglais : Critique of Semiotic Reason. With an Introduction by Marie-Christine Leps. New York, Toronto, Legas, 1994.
Ce que l’on dit des Juifs en 1889. Préface de Madeleine Rebérioux. Paris, Presses de l’Université de Vincennes, 1989, 192 p. (Collection « Culture et Société »).
Le Cru et le faisandé: sexe, discours social et littérature à la Belle Époque. Bruxelles: Labor, 1986. (Collection « Archives du futur »).
Mille huit cent quatre-vingt-neuf: un état du discours social. Montréal / Longueuil: Éditions du Préambule, 1989, 1.176 p. (Collection « L’Univers des discours »)
Le Centenaire de la Révolution. Paris: La Documentation française, 1989. (Collection «Les Médias et l’Événement»)
Topographie du socialisme français, 1889-1890. Montréal, Discours social, 1990. 210 p. Nouvelle édition corrigée : 2006.
L’Œuvre poétique du Savon du Congo. Paris: Éditions des Cendres, 1992.
L’Utopie collectiviste. Le Grand récit socialiste sous la Deuxième Internationale. Paris: Presses universitaires de France, 1993.
La Propagande socialiste: six essais d’analyse du discours. Montréal: Éditions Balzac, 1996.
« Un Juif trahira » : l’espionnage militaire dans la propagande antisémitique, 1884-1894. Montréal: CIADEST, 1994. Réédition en 2002.
Les idéologies du ressentiment. Essai. Montréal: XYZ Éditeur, 1996. (Prix «Spirale» de l’Essai 1996).
La Critique au service de la révolution. Louvain, Peeters et Paris, Vrin, 2000.
Interdiscursividades. De hegemonìas y disidencias. Traducido por Maria Teresa Dalmasso. Córdoba : Editorial Universidad nacional de Còrdoba, 1998. Réédition: 2010.
Colins et le socialisme rationnel, Montréal: Presses de l’Université de Montréal, 1999.
Les Grands Récits militants des XIXe et XXe siècles : religions de l’humanité et sciences de l’histoire, Paris: L’Harmattan, 2000.
D’où venons-nous, où allons-nous ? La décomposition de l’idée de progrès, Montréal: Éditions du Trait d’union, 2001.
La démocratie c’est le mal, Québec, Presses de l’Université Laval, 2003.
Antimilitarisme : idéologie et utopie, Québec, Presses de l’Université Laval, 2003.
Rhétorique de l’anti-socialisme, Québec, Presses de l’Université Laval, 2004.
Le Marxisme dans les Grands récits, Paris & Québec, L’Harmattan-PUL, 2005.
Avec Mai-Linh Eddi et Paule-Monique Vernes, La tolérance est-elle une vertu politique?, Québec, Presses de l’Université Laval, 2006.
Vivre dans l’histoire au XXe siècle. Mémoires, déchiffrements, mandats, craintes et espérances. Esquisse d’une histoire subjective. Montréal, Discours social, 2008.
Dialogues de sourds : Traité de rhétorique antilogique, Paris, Mille et une nuits, 2008.
Gnose et millénarisme : deux concepts pour le XXe siècle, Montréal, Discours social, 2008.
Dialogue entre Laurence Guellec et Marc Angenot. Rhétorique, théorie du discours social, XIXe siècle, histoire des idées. Montréal, Discours social, 2008.
En quoi sommes-nous encore pieux? Sur l’état présent des croyances en Occident, Québec, Presses de l’Université Laval, 2009.
L’Immunité de la France envers le fascisme : un demi-siècle de polémiques historiennes, Montréal, Discours social, 2009.
El discurso social, Buenos Aires, Siglo Veintiuno, 2010.
Les dehors de la littérature : du roman populaire à la science-fiction, Paris, Honoré-Champion, 2013
Rhétorique de la confiance et de l’autorité. Montréal, Discours social, 2013.
L’histoire des idées. Liège : Presses universitaires de Liège,Collection « Situations », 2014.
Fascisme, totalitarisme, religion séculière: trois concepts pour le 20e siècle. Montréal, Discours social, 2014-2015. 4 volumes.
O discurso social e as retòricas da incompreensao. São Carlos : Edufscar, 2015.
Robespierre et l’art du portrait. Montréal: Discours social, 2016.

Distinctions[modifier | modifier le code]
1983 – Prix Biguet de l’Académie française
1985 – Membre de la Société royale du Canada
1987 – Bourse Killam
1996 – Prix André-Laurendeau décerné par l’Association francophone pour le savoir
1996 – Prix Spirale Eva-Le-Grand
2001 – Chaire de recherche James McGill, Université McGill
2005 – Prix Léon-Gérin – Prix du Québec
2012 – Chaire Chaim Perelman de rhétorique et histoire des idées, Université libre de Bruxelles, 2012

SUR GOOGLE
MARLENE A JARDINIÈRE DU PAYS OEUVRE D’ART
MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART
PIERROT VAGABOND

LE SUJET DU DOCTORAT: MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART

Une de mes découvertes en lisant les 3 volumes TEMPS ET RÉCIT de Paul Ricoeur, c’est que la mise en intrigue passe par le récit d’une intention et d’une suite d’actions sous la forme d’un récit d’une PERSONNE HUMAINE et non pas par une théorie (wow-t=2.7k?) ou un concept (LE PAYS OEUVRE D’ART?).

J’aimerais parcourir la vie complète de «Michel W concierge du pays œuvre d’art?» pour bien cibler depuis l’instant de sa naissance LES SYSTÈMES DE PENSÉE ACCESSIBLES AUX AGENTS (sa mère, son père, son milieu), leur évolution et un saut de potentialité dont l’émergence est rendue possible par l’arrivée d’INTERNET autant que par la mise en opération de nouveaux outils d’analyse conceptuelle.

Ce qui est toujours le même, c’est LE PRÉSENT, pour autant qu’il est chaque fois désigné par L’INSTANCE DU DISCOURS QUI LE CONTIENT.

Dans une histoire rétroactive (Aaron), la mise en intrigue (SOIT L’ARGUMENTATION D’UNE THÉORIE DE FAÇON HUMAINE), présente donc la naissance de Michel le concierge comme la naissance poétique DU PREMIER CITOYEN PLANÉTAIRE, le pays œuvre d’art devenant un chapitre de LA GRANDE HISTOIRE, de sa vie personnelle œuvre d’art, l’antithèse nanomoderniste de tous LES SOMBRES DESSEINS DE L’ESPÈCE HUMAINE (dixit Michel W concierge du pays œuvre d’art?).

Le doctorat a donc pour objectif de faire de l’archétype de « Michel W concierge du pays œuvre d’art?» un caractère universel de l’action humaine à l’ère éco-philosophique nanodémocratique au sens où par son rêve de vie personnelle œuvre d’art (prendre soin du rêve de sa femme «Marlene jardinière du pays œuvre d’art?», il contribue à la beauté du monde à titre de citoyen planétaire nanodémocratique.

Par sa vie personnelle œuvre d’art ( quatre questions qui guident le récit de sa vie comme totalité hautement organisée au niveau de l’éthique et de l’esthétique), «Michel W concierge du pays œuvre d’art?» passe de L’UN APRÈS L’AUTRE de l’errance fantômatique comme de l’errance axiologique à L’UN À CAUSE DE L’AUTRE de l’errance poétique aristotélicien où l’homme du quotidien cesse d’être privé de parole par le discours dominant qui soit le dogmatise (religion, état) ou l’idéologise victime des errances fantomatiques de sa classe sociale).

l’archétype de «MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART?» donne aux choses de la vie UNE DIGNITÉ QUI LES ÉTERNISE.

L’amour que «MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART?» vit pour MARLENE A JARDINIÈRE DU PAYS OEUVRE D’ART? » devient nanodémocratiquement un modèle universel de mise en intrigue CONFIGURANTE d’une vie personnelle œuvre d’art par quatre questions:

1; quel est ton rêve?
2: Dans combien de jours?
3: qu’as-tu fais aujourd’hui pour ton rêve?
4- Comment ton rêve prend-il soin de la beauté du monde?

En suivant les rêves intriqués de «Michel W concierge du pays œuvre d’art?» et de «Marlene A jardinière du pays œuvre d’art?» on pourrait définir la vie personnelle œuvre d’art COMME UN LABORATOIRE OÙ L’AETISTE POURSUIT SOUS LE MODE DE LA FICTION (sa vie vécue comme un récit historique) une expérimentation planétaire par le biais de ses valeurs au service de la beauté du monde. Le réseau conceptuel de l’action de deux rêves prenant soin l’un de l’autre au quotidien peut être interprété comme une sorte d’universalité que comporte l’intrigue dérivant de son ordonnance poétique. La poésie bonifiant sur terre L’EMPIRE DU CROYABLE DISPONIBLE MÊME SI PERÇU COMME IMPOSSIBLE.

L’ART DE L’ERRANCE POÉTIQUE, c’est métaphoriquement, Michel w concierge du pays œuvre d’art qui dépeint l’histoire d’un citoyen ordinaire faisant place à une vie personnelle œuvre d’art.

C’est en ce sens que ce doctorat représente une histoire d’amour d’une équipe de recherche avec la connaissance.

Un concierge du fond de sa cave qui, par le biais d’une histoire d’amour avec sa femme, suggère un amour universel pour tout le monde, c’est cela l’archétype de «MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART?»

Et comme me l’a dit Michel au jour de l’an: Y-A-T-IL QUELQU’UN CAPABLE DE PASSER SA VIE ENTIÈRE SUR LA TERRE SANS RÊVER D’UNE HISTOIRE D’AMOUR? et Michel de compléter en disant: POURQUOI S’OBSTINER À RECHERCHER L’ÉLÉVATION DE L’HUMANITÉ? PEUT-ÊTRE POUR LE SENS PROFOND DE L’HONNEUR QUI NOUS HABITE?

«MICHEL W CONCIERGE DU PAYS OEUVRE D’ART?» c’est l’histoire magique parce que réelle d’un être humain qui, du fond de sa cave et de son métier réel de concierge industriel, décide de faire de son amour pour sa femme une œuvre d’art modélisant la vie personnelle œuvre d’art de tout humain sur la planète terre…

sur Google
Marlene A jardinière du pays œuvre d’art
Michel W concierge du pays œuvre d’art
Pierrot vagabond

LA MISE EN INTRIGUE DU DOCTORAT PRÉCÈDERA LE PLAN AUTANT QUE LA RÉDACTION

En prenant le pari qu’une équipe de recherche multi-contextuelle (Auld-Woodard-Rochette) extra-universitaire composée de trois archétypes (Marlene la jardinière, Michel le concierge, Pierrot vagabond) pouvait révolutionner autant la méthodologie que la poïétique d’un doctorat, je n’avais pas prévu à quel point le tout deviendrait iconique. Sans doute l’amitié des trois archétypes sans faille tout le long de notre aventure y fut pour quelque chose.

En faisant fi de toute connaissance structurée par un système de professorat universitaire, en évitant systématiquement un mentorat, Michel, Marlene et moi avons vagabondé une trans-formalité de concepts dont les attributs essentiels recherchèrent l’épuration historiales autant qu’historiques ou systémiques des étiquettes déchiquetées….

Et soudainement…. L’ÉTAPE DE LA MISE EN INTRIGUE de l’errance fantomatique (le gémissement de la condition humaine sous la contrainte existentielle de la discordance telle qu’exprimée la distentio animi de St-Augustin), par une lecture de l’errance axiologique où la poétique d’Aristote innove en réalisant artificiellement par l’art du récit poétique LE TRIOMPHE DE LA CONCORDANCE SUR LA DISCORDANCE. Le tout dévoilant les INDITS DE LA VIE PERSONNELLE OEUVRE D’ART par l’errance poétique de la vie devenue œuvre d’art praxis et théoritique, modélisant le récit-existence de chaque personne humaine sur terre en quête de la beauté du monde.

Et soudainement

Il ne reste que l’étude approfondie du temps et récit de Paul Ricoeur pour que surgisse de façon naturelle une relecture et une mise en ordre de tout le bagage conceptuel accumulé par notre équipe de recherche.

La nanodémocratie citoyenne planétaire en sera la conclusion ouverte et la proposition qui en ressortira, aussi bien argumentée dans son objet que le fut celle de Montesquieu dans l’esprit des lois, aura pour objectif d’intéresser une fondation à créer une chaire universitaire pour l’instauration sur terre de la nanodémocratie citoyenne planétaire.

VIVE NOTRE ÉQUIPE DE RECHERCHE
Marlene la jardinière
Michel le concierge
Pierrot vagabond

THOMAS BERNHARDT OU L’OEUVRE D’ART DÉSACRALISÉE DEVANT LA PERSONNE HUMAINE SEULE HÉRITIÈRE DE L’AURA ORPHELINE

Thomas Bernhard participe à la destruction de l’art et des créateurs par le post-moderniste contextuel dont il est issu… mais la fin des MAÎTRES ANCIENS se veut kafkaenne…. tout art est vide devant les évènements existentiels majeurs de l’existence… seul un humain peut par sa présence (la veuve de Reger morte à 87 ans) peut sauver un autre humain du désespoir de l’absurdité de la vie sur terre

… Un humain serait donc l’œuvre d’art qui seule a un sens… l’aura y aurait peut-être émigré.

Pour Thomas Bernhard, tout musée n’est qu’un chaos rempli de kitch… Toute ville est un musée chaos rempli de kitch….

—————-
UN TEXTE DE LIBERATION
19 MARS 1998

BERNHARD. La machine obsessionnelle. Au rythme d’un livre par an, l’écrivain autrichien ne cesse de ressasser. Il n’épargne personne, pas même lui. Comme dans «Maîtres anciens», roman-monologue

Avec Maîtres anciens, cela fait dix livres et dix ans que Thomas Bernhard n’est ­ quasiment ­ pas allé à la ligne. La «comédie» (c’est le genre indiqué sur la couverture) de l’écrivain autrichien, aujourd’hui traduite, est en effet parue dans sa langue originale en 1985. Et depuis l’Origine. Simple indication, paru en Autriche en 1975, Thomas Bernhard n’a jamais fait de deuxième paragraphe à l’intérieur de ses livres (et il n’y en a que deux dans l’origine, un par partie). Pourtant, il écrit volontiers puisque, entre les deux livres déjà cités, se sont succédé quatre volumes autobiographiques (la Cave, le Souffle, le Froid, Un enfant) et quatre romans (Béton, le Neveu de Wittgenstein *, le Naufragé où il y a bien plusieurs paragraphes mais juste sur la page 1, et Des arbres à abattre, tous ces livres traduits chez Gallimard). Thomas Bernhard est un auteur fécond (on en publie maintenant, en France, au moins un livre par an) qui, quand il a commencé un texte, va jusqu’au bout ­ sans interruption. Pour lui, aller à la ligne, c’est commencer un nouveau livre.

Aborder d’une manière si superficielle l’oeuvre de l’un des plus importants écrivains contemporains (il est né en 1931) peut sembler cavalier. Cependant, l’apparence compacte de ses livres est bien une de ses particularités. Non qu’elle découle d’un parti pris théorique, mais parce que c’est l’élément le plus immédiatement frappant de son travail. Thomas Bernhard est aujourd’hui un auteur internationalement réputé, il a ses fans inconditionnels et ses exégètes, toutefois même ceux-là ont du mal à définir clairement en quoi l’oeuvre est neuve. L’absence de paragraphe n’est peut-être qu’une babiole, mais elle est visible. Alors que la caractéristique de l’écriture de Thomas Bernhard paraît d’abord être une étonnante puissance, une force qui emporte tout, se moque de tout ­ et par exemple de paraître originale ou neuve (indifférence qui, actuellement, est plutôt originale).

Maîtres anciens, comme les autres romans récents de Thomas Bernhard, se présente comme un monologue (quoique le narrateur soit en définitive lui-même pris dans un autre discours) éternellement réajusté. Trois personnages y interviennent : Atzbacher, le plus ou moins narrateur, a rendez-vous au «Musée d’art ancien» avec le vieux Reger que, depuis plus de trente ans, le gardien Irrsigler laisse s’asseoir sur «sa banquette réservée», «en face de l’Homme à la barbe blanche de Tintoret». Atzbacher arrive exprès en avance pour observer le critique triste d’être récemment devenu veuf, et qui va lui parler d’art et de philosophie. Si Thomas Bernhard a la réputation de ne ménager personne (Peter Handke et Elias Canetti ont déjà bien morflé au gré de divers discours et interviews), Reger, dans Maîtres anciens, s’en donne longuement à coeur joie. Principales victimes : Stifter, Bruckner et Heidegger. Mais ce sont tous les artistes qui, examinés de près, ont un «défaut rédhibitoire». Atzbacher parlant de Reger : «Nombre d’artistes, a-t-il dit, à certaines époques, quand c’est la mode, sont tout bonnement gonflés jusqu’à une monstruosité sidérante, alors, soudain, quelqu’un d’incorruptible pique dans cette monstruosité sidérante et cette monstruosité sidérante éclate et n’est plus rien, tout aussi soudainement, a-t-il dit. Vélasquez, Rembrandt, Giorgione, Bach, Haendel, Mozart, Goethe, a-t-il dit, tout comme Pascal, Voltaire, rien que ce genre de monstruosités gonflées.»

Cette violence est aussi une des particularités de Thomas Bernhard. Auparavant, elle ne s’exerçait que contre l’Autriche, ses habitants et le reste de la planète, mais à l’exception de Thomas Bernhard lui-même. Or, du fameux «fauteuil à oreilles» de Des arbres à abattre (le roman précédent), le narrateur se demandait ce qu’il était allé faire dans la galère de cet épouvantable dîner mondain et convenait qu’il n’avait à s’en prendre qu’à son non-refus de l’invitation. Dans Maîtres anciens, la charge de Reger contre les artistes paraît devoir s’appliquer aussi au créateur du personnage. Ce genre de situation convient d’ailleurs parfaitement à l’humour de Thomas Bernhard. Reger raconte soudain une histoire d’où il ressortirait que cet Homme à la barbe blanche qu’il vient régulièrement admirer pourrait bien être un faux. Mais c’est très compliqué. Surtout pour le lecteur car, tout à coup : «Comment l’histoire s’est terminée, je n’en sais rien, a dit Reger, je ne m’en suis plus soucié.» C’est la désacralisation sur tous les tableaux (de l’intrigue et du Tintoret).

L’oeuvre de Thomas Bernhard, avec ses récits perpétuellement repris, augmentés, ressemble à une machine obsessionnelle (n’est-ce pas d’ailleurs parce qu’il le montre que Maîtres anciens est une «comédie» ?). Son fonctionnement aurait ainsi à voir avec celui de l’oeuvre de Kafka. En même temps que Maîtres anciens, paraît à l’Arche un recueil de textes divers. Il s’appelle Evénements, du nom du premier de ces textes, lui-même composé d’une trentaine de textes brefs (dont l’un est déjà paru, quasiment tel quel, dans le récit Amras, dans le recueil du même nom). On y trouve aussi Monologues à Majorque, script d’une émission de 1981 de la télévision autrichienne où Thomas Bernhard parlait devant la caméra. Max Brod raconta que Kafka se tordait de rire en faisant la lecture de ses textes. Thomas Bernhard à propos de sa propre oeuvre : «Moi-même, j’éclate parfois de rire, je pense : oui, ça, c’est vraiment drôle. Mais il arrive aussi que les gens trouvent, alors que moi j’éclate de rire ­ même en écrivant, ou en corrigeant les épreuves, j’éclate de rire ! ­, qu’ils trouvent qu’il n’y a absolument pas de quoi rire (“). (“) En fait, j’ai toujours donné de quoi rire. Mais je ne sais pas, les gens n’ont pas d’humour, ou quoi ? Moi, cela m’a toujours fait rire, et aujourd’hui encore : quand les choses me semblent insipides ou qu’il y a une période tragique, j’ouvre un de mes livres, et c’est encore ce qui me fait le plus rire. Mais peut-être ne comprenez-vous pas qu’il en soit ainsi ?»

Seul problème dans cette actualité éditoriale Thomas Bernhard: les traductions. Non qu’elles soient mauvaises : elles sont éparpillées. Les divers textes d’Evénements ont nécessité quatre traducteurs. Quant à Gilberte Lambrichs (qui a aussi traduit Béton, il y a trois ans), elle est, pour Maître anciens, la huitième traductrice de Thomas Bernhard chez Gallimard (pour dix-sept volumes parus, sans compter la poésie). Traduire Thomas Bernhard est déjà spécialement difficile, et cinq de ses traducteurs (dont Gilberte Lambrichs) l’ont expliqué dans le numéro spécial que la revue l’Envers du miroir (éditée par Arcane 17) a consacré il y a dix-huit mois à l’écrivain autrichien. Sa phrase est répétitive, avec des tics de langage qui évoluent ­ du moins apparemment puisque, difficulté supplémentaire, le lecteur français, quel que soit le talent des traducteurs, a désormais du mal à faire la part de ce qui relève de l’écriture personnelle de chacun de ceux-ci et de ce qui est proprement le travail de l’écrivain. N’y a-t-il vraiment aucun bon traducteur de l’allemand prêt à traduire Bernhard, tout Thomas Bernhard ?

Jeudi 6 octobre 1988

LA HAINE DE L’AUTRICHE Dans son testament, Thomas Bernhard a interdit, en Autriche, toute utilisation «représentée, imprimée ou lue» de son oeuvre, jusqu’à ce qu’elle tombe dans le domaine public.

Thomas Bernhard. 1931-1989. Ecrivain autrichien. «Gel» (1963), «Perturbations» (1967), «Corrections» (1975), «le Neveu de Wittgenstein» (1982), «l’Origine» (1975), «la Cave» (1976), «le Souffle» (1978), «le Froid» (1981), «Maîtres anciens» (1985), «Extinction» (1989). Gallimard.
Mathieu Lindon