LE 100 PAGES DU DOCTORAT … LA CONSTRUCTION DU BON PROBLÈME…. RÉFLEXION

JOURNAL D’UN VAGABOND-CHERCHEUR

Pierrot le Vagabond Chercheur |

TRAITÉ DES ABS…..

1: nouveau cycle de réflexion

Je sens qu’un nouveau cycle de réflexions sur mon 100 pages dans notre doctorat (Auld, Woodard, Rochette) vient de commencer…. J’ai déjà trois versions différentes de ce 100 pages de produites…. Le glossaire k-onstellaire de 187 items, l’historique du parcours du vagabond céleste à travers la fondation de la ville de La Tuque  et le traité des abs. y incluant les 4 ateliers de la méthode de Pierrot vagabond.

J’ai travaillé vraiment dur, nuit et jour depuis plusieurs années….

Mais je n’ai pas encore réussi à construire mon problème de façon paradigmatique… Tout le matériel est là… Je sais que la question fut est et sera celle-ci: QUEL EST TON RÊVE?

Mais quel est le problème de fond?

Je croyais qu’il était autant énoncé que résolu dans notre formule des rêveurs équitables: wow-t=2.7k?

Là-dessus aussi j’y ai mis ma vie…

Je croyais qu’il était autant énoncé que résolu en marchant le canada pour allumer des rêveurs par la question … Quel est ton rêve? … en faisant confiance que, comme sur un gâteau de fête … les chandelles s’allumeraient les unes par les autres et que je pourrais m’enfuir dans l’anonymat d’un quelconque allumeur de réverbère anonyme et heureux…. 2 romans initiatiques et cent chansons en ont résulté.

Là-dessus aussi j’y ai mis ma vie.

On dirait une épopée d’un précurseur… malhabile mais bien intuitionnée … par laquelle un abs-chétype hologrammique construit par la littérature sous la forme de la lettre K métamorphosée en vagabond céleste finit par envouter la terre et son humanité comme la pleine lune le fait pour les amours naissants des humains émerveillés… tout en faisant disparaître l’être humain sous l’archétype, trop honteux d’être un privilégié trop heureux de par son propre rêve.

Mais à bien y penser aujourd’hui….

Je pense que le problème de fond, c’est ces millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre dans le monde…. La station spatiale des 5 sens, la station spatiale de la raison et la station spatiale du viscéral ou des instincts sont trop préoccupés de la survie de l’espèce par l’illusion des plaisirs de l’individu pour avoir la compétence, soit une à une ou les trois ensemble, pour simplement dire… ok… on fait quelque chose pour ces millions d’enfants abandonnés à eux-mêmes … c’est criminel de ne rien faire.

Mais à bien y penser en ce moment …

La station spatiale du coeur elle… est pure espace-temps… et dégagée oniriquement de toute obligation de céder aux lois de l’organisme biologique dont il faut constamment prendre soin pour ne pas céder sous la précarité même de l’existence…

Car il est justement le paradoxe… Le coeur n’est jamais relié aux déterminismes de l’existence… c’est un oiseau qui bat et chante dans un espace impossible…

Pourtant…. quand les trois autres spatiales mènent le bal, elles ensevelissent la station spatiale du coeur sous les champs de bataille des désirs, des plaisirs et des passions en utilisant ses battements au service de l’enchaînement de la condition humaine… à ses peurs et à ses peurs d’avoir peur… à ses amours … à ses échecs amoureux…

Mais quand j’y repense…

Il m’a suffit de dormir dans les cimetières devant des tombes d’enfants pour que les stations spatiales des 5 sens, du cerveau et du viscéral se taisent de stupéfaction…  Ces tombes, tout en étant l’oeuvre des 5 sens qui veulent toucher, respirer, percevoir, gouter à la mémoire des morts ou tenter de comprendre rationnellement cette angoisse qui en découle en soi est impossible à rationnaliser tout en saisissant dans le viscéral que la vie ne tient qu’à un fil, rendant impossible aussi la confortabilité opératoire des 3ieres stations spatiales réunies. …..

Ces tombes dis-je, la nuit venue, deviennent ce silence des invisibles de l’humanité entière, soit leurs morts rendues visibilisables …  contre lesquels résonnent les battements de son propre coeur… On dirait que le coeur de l’humanité a arrêté de battre à jamais dans le visible pour prendre soin du nôtre dans l’invisible… Et c’est le coeur de l’humanité qui se met à abs-battre au travers du nôtre…

Quand nous sommes montés à St-Élie de Caxton, Miro au volant de con camion., Vincent à ses côtés, Moi lisant un dictionnaire sur l’Afrique à l’arrière et Gaelle écoutant sa musique à mes côtés… J’ai demandé à ce qu’on visite d’abord le cimetière du village en arrière de l’église.

Oh…. c’est un tout petit cimetière… Mais ce qui m’intéressait c’était la question qui m’est souvent venue sur la route de mon vagabondage… Devant quelle tombe d’enfant vais-je dormir cette nuit…

Je me suis mise à regarder tout autour… Devrais-je attendre qu’il fasse noir pour ne pas me faire repérer par les maisons sentinelles avoisinantes?… Devrais-je repartir avant le lever du jour?

Existe-t-il une tombe d’enfant significative qui provoquera chez moi un choc de la question de l’ontologie se dissolvant en rapport avec l’existence sur terre? UNE QUESTION QUI NE SOIT QU’ABS-XISTENTIELLE?

Oh il y avait cette petite pierre tombale anonyme d’un enfant mort au début du 20ieme siècle…. Mais dans un autre coin une curieuse sculpture d’une tombe d’adulte d’un certain Élie sous laquelle était posée une petite sculpture de pierres empilées… Ohhhhhh que je me suis dit…

Ce n’est qu’un rêveur ou une rêveuse qui a pu grapher les battements de son coeur sous cette tombe… Quelqu’un qui a conservé son coeur d’enfant… oh…. que je me suis dit… quand je reviendrai à St-Élie, je ferai tout pour retracer cette personne et je viendrai avec elle au cimetière pour qu’elle me parle de cette tombe, puis la nuit venue, j’irai dormir mon abs-humanité du coeur devant cette tombe.

————

Peinture abstraite illustration stock. Illustration du image - 11866613

LA CHANSON DE SOPHIE GÉRARD

COUPLET 1

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

petite croix blanche
toute essseulée
avec une plaque
grise et carrée

parfois il y a des morts
que l’on entend crier

désespérance
de trop d’errance
ayez pitié
vous qui passez

REFRAIN

aimez la vie
passionnément la vie

je fus une jeune femme
de 26 ans charmante

sachez qu’pour mes amis
je suis toujours vivante

COUPLET 2

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

j’ai vu la plaque
l’ai arrachée

sans mes lunettes
sans même réaliser

que dans un texte
le coeur d’une femme
avait parlé

écrit avant l’17 décembre
d’une triste année

1994
loin dans l’passé

COUPLET 3

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

Sophie Gérard
le doux nom sur la plaque
547-0856
que je remarque

j’ai l’goût d’téléphoner
aux bras qui l’ont aimée

leur tatouer ma chanson
et mes larmes de joie

puis leur remettre cette plaque
où Sophie chante pour moi

REFRAIN FINAL

aimez la vie,
passionnément la vie

elle fut une jeune femme
de 26 ans charmante

sachez qu’pour moi aussi
elle s’ra toujours
vivante

Pierrot
vagabond céleste

—————

Peinture pastel à lhuile peinture originale peinture de | Etsy

2: LE RÉCEPTEUR ABS-CCIDENT

Je commence à saisir peu à peu ce que je recherche dans l’abs-mmunication avec autrui… c’est le récepteur abs-ccident.

Tous les Matins du Monde

Tous Les Matins Du Monde -1 (donnez-moi une viole…) – YouTube

Tous les matins du monde est un film français réalisé par Alain Corneau et sorti en 1991. Il est tiré du roman éponyme écrit par Pascal Quignard, qui retrace la vie du compositeur français du xviie siècle, Marin Marais, et ses relations avec un autre compositeur contemporain, Jean de Sainte-Colombe.

Il rencontre un important succès, avec plus de deux millions d’entrées, et remporte le César du meilleur film (1992). Il contribue à la renaissance de la musique baroque et à faire connaître la viole de gambe, interprétée dans le film par Jordi Savall, grand spécialiste de cet instrument.

Sur la fin de sa vie, Marin Maraisvioliste des xviie – xviiie siècles, se remémore ses souvenirs de jeunesse et en particulier son apprentissage de la viole de gambe auprès de son maître, Monsieur de Sainte-Colombe et de ses deux filles, Madeleine et Toinette.

Marin Marais et sa viole de gambe en 1704.

1673, dans la campagne près de Paris. Marin Marais, un adolescent gauche de 17 ans, se présente à Monsieur de Sainte-Colombe, un maître gambiste connu pour son austérité (il est janséniste) et sa sévérité : il voudrait devenir son disciple. Sainte-Colombe, bien que vivant retiré du monde, est connu pour sa virtuosité et pour ses innovations techniques (tenue de la viole et de l’archet, addition d’une septième corde pour obtenir les notes plus basses).

Le jeune Marais raconte son histoire d’une voix sourde : « Il était membre de la chorale paroissiale de Saint Germain l’Auxerrois, mais lorsque sa voix mua, il en fut chassé alors que son ami Michel-Richard de Lalande, qui n’avait pas mué, resta dans la formation… Il ne désirait pas être cordonnier comme son père. Il est doué pour la viole de gambe… » Le maître, après avoir écouté le jeune homme jouer une improvisation sur une Folia de l’époque lui annonce froidement : « Je ne pense pas que je vais vous admettre parmi mes élèves. » Devant l’étonnement de Marin, il ajoute brutalement : « Vous faites de la musique, Monsieur, vous n’êtes pas musicien. » Marin joue alors une aria de sa composition, qui, loin de transcender le maître, l’émeut cependant. Finalement, Monsieur de Sainte-Colombe l’accepte un mois plus tard, pour sa douleur et non pour son art.

Les deux filles du maître (en particulier Madeleine, l’aînée) sont émues par l’arrivée du jeune homme dans la gentilhommière désolée par la mort subite, quelques années auparavant, de Mme de Sainte-Colombe. D’ailleurs, depuis, le maître (qui a refusé d’aller jouer de la viole devant le roi Louis XIV), passe ses journées seul dans une cabane au fond du jardin, travaillant inlassablement son art et recevant parfois la visite de sa défunte épouse : il a fait peindre par Lubin Baugin la table (portant un verre de vin, une bouteille clissée et une assiette d’oublies) derrière laquelle l’apparition s’assied pour l’écouter jouer.

Pendant que le maître s’absente de ce monde, son élève et Madeleine, sa fille aînée, s’aiment. Alors que Marin Marais commence son ascension à la Cour du roi, il s’attarde à en raconter les détails à Madeleine pendant une leçon de viole. Monsieur de Sainte-Colombe lui enjoint à plusieurs reprises de jouer, en vain, et laisse sa fureur de voir son élève rechercher la gloire (et non la musique) prendre le dessus : il fracasse la viole du virtuose mondain contre la cheminée et le chasse hors de sa vue, mettant un terme à leurs leçons. Marais revient cependant, à l’insu du maître, prendre des leçons particulières auprès de Madeleine qui lui transmet tout ce qu’elle sait ; elle l’introduit même sous la cabane de Sainte-Colombe pour qu’il puisse continuer à s’inspirer des thèmes, des ornements inédits et du jeu inégalable du vieux musicien, lui vantant des morceaux jamais publiés, attisant ainsi sa curiosité.

L’ascension de Marin Marais dans le milieu musical de la cour continue et il s’éloigne de plus en plus de l’austère maison campagnarde. Il annonce finalement à Madeleine qu’il ne reviendra plus car « il a vu d’autres visages. » Elle s’alite alors, accouche d’un enfant mort-né et tombe en cachexie.

Au fil des années, le mutisme de monsieur de Sainte-Colombe s’accentue. Il refuse à Madeleine, confinée au lit, de lui jouer « La Rêveuse », une pièce que Marais avait composée pour elle autrefois. Sainte-Colombe, sentant néanmoins sa fille approcher de la mort, envoie un billet à Marais lui mandant de venir à son chevet. Celui qui est devenu un musicien bien en cour dirige à Versailles l’orchestre de chambre du roi, en battant impérieusement la mesure de sa canne (comme le faisait Lully) quand on lui apporte le billet ; il refuse tout net de se déplacer mais son battu se dérègle. Il finit par monter en carrosse pour aller chez les Sainte-Colombe. Madeleine, transformée par la vérole et l’anorexie, réalise en le revoyant qu’elle a aimé passionnément et tout donné à un cynique égoïste, qui ne sait que s’étonner de la décrépitude où elle est tombée. Marais s’en va après avoir joué pour Madeleine. Elle se pend au baldaquin de son lit après son départ (avec des rubans de chaussures offertes, jadis, par Marin Marais).

Marin Marais (comme narrateur) ponctue la scène par l’aphorisme « Tous les matins du monde sont sans retour. » qui donne son titre au film (extrait du chapitre XXVI de l’œuvre de Quignard).

Dans les années suivant la mort de Madeleine, Marais, pourtant devenu chef d’orchestre de la musique du roi, continue à se rendre tous les soirs chez Sainte-Colombe pour se glisser sous la cabane et tenter d’entendre les fameuses pièces que Madeleine avait évoquées, en vain. Mais une nuit, le vieux maître se lamente, seul, et Marais se découvre. Sainte-Colombe lui pardonne et accepte de lui donner « sa première leçon » lorsque Marin Marais lui prouve qu’il a compris que la musique n’était ni pour Dieu, ni pour la gloire (“Elle est un petit abreuvoir pour ceux que le langage a désertés”). Prêtant à Marais la viole de sa défunte fille, Sainte-Colombe lui montre une fois la partition des pièces et referme le livre avant qu’ils ne se mettent à jouer.

Le film se termine sur le retour à la Cour de Marin Marais, qui, dans ses derniers jours, voit Sainte-Colombe lui apparaître et lui confier qu’il a été fier de le compter parmi ses élèves.

Dans le film, tous les matins du monde…

Requiem pour un film: Film du jour: Tous les matins du monde

Voilà un film qui raconte l’initiation cahoteuse d’un jeune non-rêveur, Marin marais,  incapable d’être ce récepteur abs-ccident avec qui le vrai rêveur avs-xistentiel qu’est Monsieur de Sainte-Colombe …tente de résonner dans sa joie d’abs-mmuniquer par la création pour mieux déguster le silence des bruits-musiques invisibles … de la beauté du monde .

VOUS FAITES DE LA MUSIQUE, MONSIEUR MAIS VOUS N’ÊTES PAS MUSICIEN… lui avait-il déjà dit.

Devant un homme qui urine, Ste-Colombe demande au jeune Marais…. qu’est-ce que tu entends.. et l’autre de dire bêtement… le bruit d’un homme qui urine… et Sainte-colombe  exaspéré, répond …bien non  c’est de la musique…

Lycée George-Sand La Châtre - Tous les matins du monde, un hommage à  l'esthétique baroque ?

Lorsque Monsieur de Sainte-colombe rencontre le peintre…. tous deux  abs-mmuniquent dans le silence invisible la même musique des mots non dits…. devant Marais qui n’y comprend strictement rien.

———–

La tombe du cimetière de St-Élis de Caxton sous laquelle est enterré un certain Élie a  été sculptée de petites pierres en forme de coeur… et de me dire… Voici une abs-mmunication possible entre deux rêveurs ou un rêveur et une rêveuse…

Seule l’abs-mmunication abs-xistentielle comme accident peut permettre à deux coeur ou deux abs de s’élever au niveau de la lune pour en entendre la symphonie des battements de coeur des millions d’enfants qui se meurent de faim ou de blessures de guerre sous forme d’humanité oeuvre d’art en devenir à travers une tombe de cimetière.

Car en bout de ligne, à travers une seule tombe s’actualise le coeur de l’humanité lui-même parce point de départ et non point d’arrivée d’une véritable abs-xistence de la station spatiale du coeur dans l’espace-temps au pied de la lune aux horizons bleu-terre.

—————

flowers-on-tombstone-copie-artmajeur.jpg Arts numériques par Richard Raveen  Chester | Artmajeur

3: L’ABS-XISTENTIALITÉ DE LA VIVANCE SUR TERRE.

4285, 3 août 2020

UNCATEGORIZED

GARDER VIVANT SON RÊVE ONTI-KHA-TIF COMME UNE CHANDELLE DANS LA NOIRCEUR …. AU MILIEU DE TOUTES LES HORREURS DRAMATURGIQUES DE L’ONTIKE

AUGUST 3, 2020 PIERROT LE VAGABOND CHERCHEUR

Dans les modulations de notre condition humaine sur terre, les affres de la finitude injuste sont si souvent l’horrifiante réalité par laquelle nos vies personnelles oeuvre d’art se trouvent piégées dans leur élan vers la beauté du monde.

Quand je vagabondais et qu’il m’arrivait de dormir dans la bordure d’une forêt…. je sentais bien qu’hors de la société humaine… chaque personne humaine isolée est viscéralement vulnérable ….Trop souvent, je n’avais pas la force de me faire un feu… parce que même en dormant, il aurait fallut me lever pour l’entretenir…. J’entendais le bruit des animaux sauvages roder tout autour de moi…. Que vaut un philosophe quand il n’a plus aucune protection pour penser, aucun espace public pour accueillir sa pensée?

Je préférais de loin dormir dans les cimetières du Québec. D’abord le gazon était bien coupé… ensuite… il y avait toujours un arbre bienveillant tout près d’une tombe d’un enfant pour me rappeler au clair de lune que la vie même si cruelle, est si précieuse

——————–

… SOPHIE GÉRARD

3 février 2009 – 23 h 10 min

0

COUPLET 1

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

petite croix blanche
toute essseulée
avec une plaque
grise et carrée

parfois il y a des morts
que l’on entend crier

désespérance
de trop d’errance
ayez pitié
vous qui passez

REFRAIN

aimez la vie
passionnément la vie

je fus une jeune femme
de 26 ans charmante

sachez qu’pour mes amis
je suis toujours vivante

COUPLET 2

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

j’ai vu la plaque
l’ai arrachée

sans mes lunettes
sans même réaliser

que dans un texte
le coeur d’une femme
avait parlé

écrit avant l’17 décembre
d’une triste année

1994
loin dans l’passé

COUPLET 3

y avait une croix
plantée le long d’la voie ferrée

Sophie Gréard
le doux nom sur la plaque
547-0856
que je remarque

j’ai l’goût d’téléphoner
aux bras qui l’ont aimée

leur tatouer ma chanson
et mes larmes de joie

puis leur remettre cette plaque
où Sophie chante pour moi

REFRAIN FINAL

aimez la vie,
passionnément la vie

elle fut une jeune femme
de 26 ans charmante

sachez qu’pour moi aussi
elle s’ra toujours
vivante

Pierrot
vagabond céleste

—————–

Une de mes chansons écrite à propos d’une plaque trouvée sur une tombe le long de la voix ferrée…. Michel a encore la plaque je crois quelque part dans son garage à Grandes îles… Nulle philosophie , nulle théologie, nulle cosmologie ne peut réparer l’irréparable… Une jeune fille de 26 ans a été fauchée par la mort au meilleur de sa vie…

Je me rappelle… Je marchais la voix ferrée avec la plaque contre mon coeur… J’avais mal… Le philosophe en moi avait mal… Rien de ce que j’avais lu ou étudier en philosophie ne pouvait consoler ma peine.. et je n’avais qu’à penser à sa mère, son père, sa famille, ses amis pour avoir avoir encore un mal plus profond…..

EGO SUM PAUPER, NIHIL HABEO, ET NIHIL DABO… Je marchais… ma guitare me faisait mal à la main… et mon bâton de pèlerin à l’autre main…

Chaque cimetière ou je dormais près d’une tombe d’enfant sous un arbre me déchirait le coeur. Oh univers… tu m’as fait philosophe du pays du pays du rien…Mais toi… qui es-tu pour que les humains souffrent tellement sur cette terre?

Je me souviens à la Tuque…. cette dame qui se mourrait du cancer généralisé… Sa soeur m’avait accroché dans la rue pour que je monte avec ma guitare à son petit loyer pour lui chanter une chanson…. Je montai… J’entrai… elle était d’une maigreur caverneuse…. Je sentais que même si sa soeur avait voulu bien faire… elle ne serait pas capable d’entendre plus qu’une chanson… Et je lui chantai …à la claire fontaine… dont elle murmurait avec un sourire triste les paroles du refrain

IL Y A LONGTEMPS QUE JE T’AIME

JAMAIS JE NE T’OUBLIERAI…

Au sortir, ayant remarqué que mes lunettes étaient brisées… elle m’offrit la belle paire de lunettes qui avait appartenu à son mari bien aimé défunt.. Je les essayai… Je ne voyais pas de loin… mais je me suis dit… ca va me changer puisque …. avec mes lunettes brisées, je ne voyais pas de proche… Et je repartis avec les cendres de son mari sous forme de paire de lunettes… L’ONTIKE … LE TERRIBLE ONTIKE DE LA FINITUDE HUMAINE….

Moi je l’ai fui du mieux que j’ai pu en changeant de village par pur vagabondage radical… parce que je voulais comprendre… Je suis philosophe… Je ne veux pas, univers comprendre parce que j’ai pensé u  système quelconque d’explications… UNIVERS… SI JE PRENDS SOIN DE TOI… VAS-TU PRENDRE SOIN DE MOI?

Je me rappelle quand j’ai demandé à l’entrepreneur de pompe funèbre la permission d’assister à la crémation du corps de mon père décédé… je lui ai dit… Je suis philosophe… Comment puis-je réfléchir la mort comme point de départ de ma vie  si je ne dépose pas moi-même le corps de mon père Roger dans le four…

IL Y A LONGTEMPS QUE JE T’AIME

JAMAIS JE NE T’OUBLIERAI

Pierrot vagabond

——————-

Grand cimetière images libres de droit, photos de Grand cimetière |  Depositphotos

3: L’ABS-ONTI-KHA-TIVITÉ MÉTAPHYSIQUE D’UN RÊVE BIG BANG QUI RÉENCHANTE L’ONTIKE PAR LA POROSITÉ POÉTIQUE MÊME DE LA STATION SPATIALE DU K-OEUR.

La mise en actualisation échevelée d’un traité des abs n’est pas un geste anodin… car il part de l’abs-xiome suivant:

La vie est un rêve qui se rêve ….. et ….  parce que la vie est un rêve qui se rêve, un rêve big bang peut en faire une oeuvre d’art dans une vie qui se peint comme abs-xistence consacrée à la question QUEL EST TON RÊVE?

De là son énigmatique immanence métaphysique, ou ABS-MANENCE …. non pas dans le sens de Spinoza (Dieu en Dieu et par Dieu … en contraste avec l’efficience et l’éminence de la théologie traditionnelle) …. ou même dans le sens de Foucault (actualisation du micro-pouvoir et de l’actualisation de ses rapports de force en savoir aux voir et parler incompatibles), mais dans le sens d’une oeuvre d’art dans une oeuvre d’art par des humains oeuvre d’art, par conséquence des humains abs-xistentiels en mode espace-temps cosmologiquement hors terre en pieds de lune par la vie onirique même d eleur station spatiale du coeur et la trainée de débris de la mémoire du coeur sous forme de comète enchantée.

De là la différence entre l’existence et ses irritants ontikes issus soit de l’errance fantomatique, soit d el’errance axiologique sur terre ,,,et l’abs-xistence et son ABS-ONTI-KHA-TIVA-TION DE L’ONTIKE par l’enchantement de l’ontike selon une convocation de la question QUEL EST TON RÊVE? … à une vie personnelle oeuvre d’art sous la formule nano-k-osmologique suivante. wow-t=2.7k?

Fais wow sur un rêve, ne triche pas et le 2.7k?, soit le bruit de fond cosmologique du big bang … qui … te servira de longueur d’onde radio à des événements de synchroni-bie-tés qui deviendront en ton errance poétique…. un enchaînement de débris de la mémoire du coeur…

疫情下的葬禮革命- 華人熟齡生活產業發展協會

3: L’ABS-VENANCE DE RÊVE BIG BANG DE VIE… POSE COMME POSTULAT QUE DORMIR DEVANT UNE PIERRE TOMBALE D’ENFANT DANS UN  CIMETIÈRE CONSTITUE EN SOI UN ABS-VÉNEMENT ABS-XIOMATIQUE MÉTAPHYSIQUE SOUS LA FORME DE TENDRESSE NANO-KOSMIQUE….  FAISANT DE LA MORT SUR TERRE NON PAS UNE FIN, MAIS UN DÉBUT D’UNE ÉPOPÉE DU VIVRE QUI COMMENCE PAR: IL ÉTAIT UNE FOIS….

15 idées de Tous les matins du monde | le matin, matin, alain corneau

Various – Tous Les Matins Du Monde (1991 Musiques Du Film) – YouTube

Un philosophe de l’abs-onti-kha-tif, c’est l’étranger du royaume de la fissure du temps qui en canotant la courbure des contes de vies d’enfants disparus, vient border l’impossible inachevé qui se cache au k-oeur d’une tombe d’enfant au cimetière même de la beauté du monde.

J’aimerais, dans mes derniers vagabondages, ne croiser que des rêveuses et des rêveurs venus fleurir les tombes d’enfants trop tôt disparus… et comme le peintre et le musicien du film tous les matins du monde, faire de mon abs-xistence une musique en marche d’errance poétique vers l’émergence d’une humanité oeuvre d’art.

Tous les matins du monde – Excerpt – YouTube

—————-

La nuit étoilée de Van Gogh : analyse de cette peinture célèbre

4: L’ABS-XISTENCE PAR LE VAGABONDAGE DE L’ÉTRANGE

Quand Michel, il y a quelques années a eu des problèmes informatiques… nous avons perdu presque trois mois de données qui correspondaient à mon journal du vagabondage du Nouveau Brunswick…. dont les deux lieux principaux furent le village de Caraquet pour sa mythologie et Frédéricton, capitale du nouveau Brunswick  ou je passai deux semaines à dormir en dessous de l’autoroute la nuit et le jour à lire la biographie des premiers ministres  à la bibliothèque du parlement….

upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e5/Dow...

Tout un été à réfléchir à nouveau à la question… Si je prends soin de l’univers est-ce que l’univers va prendre soin de moi?